dimanche 7 décembre 2008

L'île des gauchers (partie 1)

Alexandre Jardin... Cet auteur possède tous les trucs pour semer la confusion. Dans l'île des Gauchers, tout est écrit de sorte que l'on finnisse par croire à l'existence de cette île totalement hors de l'ordinaire. Des annexes à la fin du roman nous relatent l'histoire des habitants de l'île (avec les sources !!!) et donnent des statistiques sur l'Île d'Hélène. Poussée par la curiosité, j'ai fait des recherches sur cette supposée île, pour trouver... Nada ! Que des critiques sur le roman d'Alexandre Jardin. J'ai lu quelques critiques de bloggeurs comme moi. Certains disent: «Mais cette île existe vraiment ! Il y a des annexes à la fin qui attestent de sa vérité !». Hum ! Pas si sûre. J'ai cherché pendant des heures. C'est sûr que cette île est supposée être inconnue du monde des droitiers (c'est-à-dire de tous les habitants de cette terre n'habitant pas l'île d'Hélène). Mais après que des milliers de personnes aient lu le livre de M. Jardin, je doute fort que cette île ne suscite pas plus d'intérêt...
Voilà, j'en suis venue à la conclusion que cette île n'existait pas. Mais je doute toujours. Cet Alexandre Jardin et son esprit tordu en aura fait douter, des esprits... J'ai bien l'impression que là était l'intention de cet auteur dont l'originalité et la manière peu commune de parler des choses de la vie fait la popularité.Voici la quatrième de couverture de ce livre: «Dans un archipel du Pacifique Sud ignoré des géographes, l'île des Gachers abrite une population où les droitiers ne sont plus que l'exception. Mais là n'est pas le plus important. Cette minuscule société, fondée par des utopistes français en 1885, s'est donné pour but de répondre à une colossale question: comment fait-on pour aimer ? Sur cette terre australe, le couple a cessé d'être un enfer. C'est l'endroit où l'on trouve, entre les femmes et les hommes, les rapports les plus tendres. Voilà ce que vient chercher, dans l'île des Gauchers, lord Jeremy Cigogne. À trente-huit ans, cet aristocrate anglais enrage de n'avoir jamais su convertir sa passion pour sa femme Emily en amour véritable. À trop vouloir demeurer son amant, il n'a pas su devenir un mari.»
L'histoire de l'île d'Hélène aurait commencé lorsqu'en 1874, le capitaine Auguste Renard aurait fait un naufrage sur cette île australe. Il se serait confectionné un radeau pour revenir en terre habités. Puis, en 1885, il serait revenu avec tout un équipage d'hommes et de femmes gauchers et gauchères qui avaient comme ambition commune de fonder une société où l'art d'aimer prendrait la priorité sur tout.
Par la suite, ils auraient instauré une série de traditions visant à apprendre à aimer, mais surtout à conserver la flamme. Leurs méthodes peu orthodoxes, qui de prime abord peuvent paraître inconcevables sont pourtant d'une logique et d'un génie indescriptible.
Malheureusement, ce roman comporte un point négatif majeur. La narration très philosophique en découragera certainement beaucoup. Cela peut parfois ressembler à un long monologue, qui bien que d'un génie qui ne peut être nié, tend à devenir répétif et lassant, cassant par le fait même le rythme du récit.
Donc, ne vous laissez pas décourager par la longueur de la narration, car je crois que ce livre mérite d'être lu !

1 commentaire:

Isa a dit…

Commentaire dans le blog original:
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bravo pout ton anglais et ton français
Pour connaitre la latéralité gauche droite voir mon blog en français et en anglais :
bolechette.blogspot.com

Merci et bon courage