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mardi 18 août 2015

La harpe celtique

Titre original : The Island Harp
Édition : Sélection du livre, 1994
131 pages (abrégé)
 
Résumé de l'éditeur :
 
En cette année 1844, la jolie Mairi Macleod a dix-sept ans. Elle vit dans son clan sur l'île de Lewis, dans l'archipel des Hébrides. S'accompagnant sur la harpe de son grand-père, Mairi aime  chanter la sauvage beauté de la lande, ses brumes, ses bruyères et les mystérieuses pierres de Callanish, dressées par les premiers îliens.
 
Mais les grands propriétaires exproprient un à un les fermiers qui émigrent pour survivre. Les Macleod se voient brutalement chassés de la terre qui les nourrit depuis la nuit des temps. Mairi veut résister. Pour convaincre les siens, elle n'a que ses chants et sa volonté farouche.
 
Mais l'âme des anciens dieux vibre dans les cordes de sa harpe. Et un fier gentilhomme la protège.
 
Mon commentaire :
 
Si on m'avait dit que j'allais lire un autre Jeanne Williams si tôt après Avec le ciel pour seul toit, je ne crois pas que je l'aurais cru, car bien que j'aie globalement aimé cette lecture, j'avais trouvé l'histoire d'amour trop cliché, ce qui avait laissé un arrière-goût plutôt déplaisant.
 
Sans le savoir, j'avais un autre roman abrégé de l'auteure dans un autre Sélection de ma bibliothèque. Et c'est vers ce livre que ma main s'est dirigée lorsque j'ai pigé mon prochain livre.
 
Le cadre de l'histoire est cette fois-ci bien différent, bien qu'il se situe approximativement à la même époque. Quoiqu'il en soit, cette auteure et moi avons des intérêts en commun, puisque après l'enseignement dans des contrées reculées, elle nous amène cette fois dans les îles Hébrides de l'Écosse. Je ne peux généralement pas résister à une histoire se déroulant en Écosse, particulièrement dans le Nord de l'Écosse, là où la survie était si difficile à l'époque.
 
Je retrouve plusieurs éléments communs entre les deux romans, mis à part l'époque. Une fois de plus, on retrouve un contexte de survie difficile, une héroïne forte et indépendante pour son époque, et surtout un homme qui est complexé par une blessure et qui ne se laisse pas aimer parce qu'il a peur que la femme soit dégoûtée (!!!). 
 
De cette lecture, j'ai particulièrement aimé les efforts de Mairi pour faire survivre sa famille dans un contexte où les siens sont déportés de force vers l'Amérique, et la description des nombreuses tâches qui incombaient aux pêcheurs et aux propriétaires de ferme dans ces îles exposées aux vents. En effet, l'histoire se situe à l'époque de la grande famine en Irlande, qui a aussi touché l'Écosse sévèrement.
 
J'ai moins aimé l'histoire d'amour qui ne m'a pas convaincue. Dès le début, j'ai deviné la fin, ce qui n'est jamais une bonne chose. Quant à la description de la musique de Mairi, elle m'a plutôt laissée indifférente. Je n'aime pas particulièrement le son de a harpe, et je vois mal comment on peut animer des soirées endiablées avec cet instrument.
 
La harpe celtique est donc une lecture facile et assez intéressante, mais sûrement pas inoubliable.
 

samedi 8 août 2015

Avec le ciel pour seul toit

Édition : Sélection du livre, 1992
Première édition : 1990
134 pages

Résumé de l'éditeur :

En cette année 1875, quelle femme respectable oserait s'aventurer au cœur des immensités désolées du Kansas ? Et pourtant, Susanna Alden, une jeune institutrice de bonne famille, a quitté l'Ohio pour venir s'y installer. Elle y habite une cabane de pisé, au sol de terre battue.
Elle s'est donné pour mission de faire la classe à des enfants dont les familles, déchirées par la guerre de Sécession, en ont gardé des cicatrices physiques et morales.
De cette expérience, Susanna sortira, elle aussi, enrichie. Elle y apprendra l'indépendance, le courage et l'amour.
 
Mon commentaire :
 
Cette histoire est celle qui m'a le plus intéressée parmi les quatre proposés dans ce recueil. Autant vous dire la vérité, cette histoire est aussi cliché qu'elle en a l'air, mais c'est plus fort que moi... Donnez-moi une histoire avec une femme au caractère fort, qui a le sens de l'aventure et qui en plus enseigne dans une école loin de tout, et je suis vendue.
 
Bien sûr, l'histoire d'amour prend beaucoup de place, et on ne peut pas s'empêcher de trouver que les deux personnages sont pas mal niaiseux. Mais malgré tout, j'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Matt, le médecin revêche ne pouvant plus pratiquer la médecine à cause de sa main blessée et cicatrisée.
 
D'autres personnages font de cette histoire une histoire accrochante. Parmi ceux-ci, Frank, l'adolescent revêche qui déteste l'école et qui martyrise les tortues sans raison, Jenny, cette fille de onze ans qui ne réussit pas à l'école et qui prend des airs rebelles, le petit Dave qui vient à l'école sans souliers mais qui a un si grand cœur, ou encore Saul, le père de famille qui surveille le moindre geste de Susanna afin de la prendre en défaut et qui bat ses enfants à l'insu de sa femme. Certes, plusieurs de ces personnages sont légèrement caricaturaux, mais ils m'ont tout de même fascinés.  
 
Finalement, j'aurai lu cette histoire en une seule soirée. J'ai un peu honte, mais on ne contrôle pas ce qu'on aime !