J'ai enfin terminé «Autant en emporte le vent», de Margaret Mitchell. Décidément, j'ai du mal à avoir une opinion claire sur ce roman. Peut-être cela tient-il au fait que tout le monde vante ce roman, et le film. À cause de cela, j'avais certaines attentes. Ces attentes n'ont pas été rencontrées, puisque qu'elles n'avaient rien à voir avec le roman.
Non pas que ce soit une mauvaise chose. C'était une très bonne histoire, je l'ai même adorée, mais je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal, Scarlett O'Hara, fille gâtée, fonceuse, égoïste et irréfléchie. Ses actions et pensées me mettaient parfois en colère. Mais comment peut-on être si stupide ? Mon opinion a quand même un peu changé vers la fin, lorsque Scarlett se rend compte de toutes ses erreurs, de combien elle a été aveugle et égoïste.J'ai adoré Rhett, toutefois. Il paraît aussi égoïste que Scarlett, mais dans le fond, il a un grand coeur. Son côté mesquin, son ironie, sa façon d'agir et son mépris pour les convenances était délicieuse. Il faut dire que ce genre de personnalité convient beaucoup mieux à un homme qu'à une femme. Peut-être n'a t'on pas si tant évolué depuis la guerre de Sécession, finalement ?
Ashley, l'homme dont Scarlett croit être amoureuse, m'a agacée depuis le début avec ses airs rêveurs, son amertume et sa nostalgie du temps passé. Il m'est apparu comme un être faible et sans défenses, tout à fait inapte à se débrouiller dans le vrai monde. Mais pourquoi, je me disais, Scarlett peut croire être amoureuse d'un tel homme plein de principes idiots?
Et finalement Mélanie, la femme d'Ashley, m'est tout d'abord apparu comme un autre personnage faible. Aveuglée par son amour pour le monde entier, elle est incapable de voir leurs mauvais côtés. Elle est prête à défendre à mort ses amis, dont Scarlett qui ne le mérite vraiment pas. Pour cette raison, elle m'a vraiment tapée sur les nerfs, mais plus le roman avançait, plus je l'appréciais. Finalement, vers la fin, elle était devenue l'un de mes personnages préférés.
Peut-être vous demandez-vous pourquoi je ne parle pas de l'histoire. La vérité, c'est que je ne sais trop comment résumer une telle histoire. Elle est si longue et il se passe tellement de choses qu'il est bien difficile de réduire tout cela en quelques phrases. Tout le monde sait qu'il s'agit d'une histoire d'amour en Géorgie durant la Guerre de Sécession. Il n'y a rien de plus à dire, si ce n'est que souvent on oublie que c'est d'abord et avant tout une histoire d'amour, tant l'histoire, la politique, la guerre prennent une place importante. La psychologie des personnages est aussi énormément développée, ce qui nous pousse à avoir des sentiments mitigés pour chacun de ceux-ci, comme vous l'avez sans doute remarqué.
Si je ne savais pas trop quoi penser de «Autant en emporte le vent» au début de ce message, ce n'est plus le cas, car je me suis rendue compte de combien ça m'a remuée en écrivant ce post. Le roman tranaît parfois en longueur, mais jamais il ne devenait ennuyant. En somme, j'ai adoré, malgré une petite déception quant au dénouement de l'histoire. Après tout, Scarlett n'a eu ce qu'elle méritait...
Ashley, l'homme dont Scarlett croit être amoureuse, m'a agacée depuis le début avec ses airs rêveurs, son amertume et sa nostalgie du temps passé. Il m'est apparu comme un être faible et sans défenses, tout à fait inapte à se débrouiller dans le vrai monde. Mais pourquoi, je me disais, Scarlett peut croire être amoureuse d'un tel homme plein de principes idiots?
Et finalement Mélanie, la femme d'Ashley, m'est tout d'abord apparu comme un autre personnage faible. Aveuglée par son amour pour le monde entier, elle est incapable de voir leurs mauvais côtés. Elle est prête à défendre à mort ses amis, dont Scarlett qui ne le mérite vraiment pas. Pour cette raison, elle m'a vraiment tapée sur les nerfs, mais plus le roman avançait, plus je l'appréciais. Finalement, vers la fin, elle était devenue l'un de mes personnages préférés.
Peut-être vous demandez-vous pourquoi je ne parle pas de l'histoire. La vérité, c'est que je ne sais trop comment résumer une telle histoire. Elle est si longue et il se passe tellement de choses qu'il est bien difficile de réduire tout cela en quelques phrases. Tout le monde sait qu'il s'agit d'une histoire d'amour en Géorgie durant la Guerre de Sécession. Il n'y a rien de plus à dire, si ce n'est que souvent on oublie que c'est d'abord et avant tout une histoire d'amour, tant l'histoire, la politique, la guerre prennent une place importante. La psychologie des personnages est aussi énormément développée, ce qui nous pousse à avoir des sentiments mitigés pour chacun de ceux-ci, comme vous l'avez sans doute remarqué.
Si je ne savais pas trop quoi penser de «Autant en emporte le vent» au début de ce message, ce n'est plus le cas, car je me suis rendue compte de combien ça m'a remuée en écrivant ce post. Le roman tranaît parfois en longueur, mais jamais il ne devenait ennuyant. En somme, j'ai adoré, malgré une petite déception quant au dénouement de l'histoire. Après tout, Scarlett n'a eu ce qu'elle méritait...
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