jeudi 19 octobre 2017

La légende de Louis Cyr

Illustrations : Caroline Hamel
Âge : à partir de 6 ans environ
Éditions : Auzou, 2016
36 pages

Quatrième de couverture  :

Cyprien-Noé naît dans un petit village du Québec en 1863, au sein d'une famille pauvre.

Mais en grandissant, le jeune garçon devient de plus en plus fort et réalise des exploits de plus en plus impressionnants...

Qui aurait pu prédire que Cyprien-Noé allait changer son prénom pour celui de Louis ? Et ensuite devenir le seul et unique Louis Cyr : l'homme le plus fort du monde ?

Mon commentaire :
 
J'ai tout aimé dans cet album : son sujet, son authenticité par rapport à la véritable histoire de Louis Cyr, de même que ses illustrations colorées et décalées qui illustrent bien la vie du temps de nos ancêtres. C'est une occasion de faire connaître aux enfants un personnage important de l'histoire du Québec, puisqu'il est devenu connu à travers le monde à une époque où il était plus ou moins impossible pour les Québécois de se faire connaître sur la scène mondiale. Ses exploits sont d'autant plus impressionnants qu'ils demeurent, pour la plupart, toujours imbattus.
 
J'ai aussi aimé son format, plus grand que la majorité des albums, ce qui laisse plus de place aux illustrations. Maintenant que j'ai lu l'album de l'histoire de cet homme qu'a toujours admiré mon grand-père, j'ai bien envie de lire sa biographie que, justement, mon grand-père possède.

Silent Zone Independance Day

Éditions : Harper Prism, 1997
Lu en v.o.
305 pages
 
Quatrième de couverture :
 
The # 1 blockbuster movie Independance Day was only part of the story. After the alien invaders are downed and teams are sent out to find survivors, only some personnal belonging of Dr. Brackish Okun, head scientist of Area 51, are found.
 
Okun's story is amazing, yet completely believable. It begins in the 1970s when this Caltech genius arrives at Area 51 to work with National Security Agency (NSA) and the CIA on the study of a downed spaceship retrieved from Roswell, New Mexico.
 
But there is much more to the job than Okun realized. Soon, he begins to suspect that massive government cover-up has successfully buried all evidence of alien visitation throughout the years- a cover-up in which Okun is now an unwilling participant. His perseverance leads him to the truth behind the studies at Area 51, the government's fear of an alien visitation, and a mysterious encounter in the Mexican desert at a place known as " La Manta de Silencia " : The Silent Zone.
 
Mon commentaire :
 
Si ce livre ne m'avait pas été donné il y a plus de 10 ans, je l'aurais sans doute jamais lu, parce que les livres de science-fiction ne sont pas ceux que je préfère, loin de là. Le fait qu'il était en anglais ne m'a certainement pas incité à le lire au cours de ces dernières années, puisque cela représentait pour moi une deuxième barrière. Je l'ai pourtant ressorti de la PAL +10, c'est-à-dire des livres que j'ai à lire dans ma bibliothèque depuis plus de 10 ans. Tout simplement parce que je n'en pouvais plus de le voir et parce que je voulais laisser de la place à de nouveaux livres.
 
J'ai été surprise de trouver ma lecture aisée. Les pages défilaient facilement, pas passionnément, mais certainement aisément et sans prise de tête. Première surprise majeure. Et puis ma curiosité a été piquée. Comme Okun, le scientifique engagé à Area 51, je voulais savoir comment volent les ovnis, et pourquoi et comment le gouvernement a tout caché cela de sa population.
 
J'ai donc bien aimé ce livre inspiré du film Independance Day (que je n'ai pas vu, en passant). Mais je sais aussi qu'il sera rapidement oublié.

lundi 16 octobre 2017

Abécédaire des monstres

Illustrations : Marion Arbona
Âge : 4 à 10 ans
Éditions : Les heures bleues
54 pages

Quatrième de couverture :

Vingt-six monstres pour vingt-six cauchemars assurés ? Pas tout à fait ! Ces créatures colorées feront plutôt rêver les petits lecteurs amusés par autant de fantaisie : du monstre qui a peur des pieds, au monstre pétard mouillé, en passant par la mamamonstre, l'abracabouh et autres monstruosités imaginaires, les enfants se réjouiront de découvrir cette faune bigarrée aux histoires moins abominables que comiques. Assurément un livre pour faire plaisir à nos petits monstres... surtout le soir, avant d'aller au lit !
 
Mon commentaire :
 
J'ai lu beaucoup d'abécédaires dans ma vie, et j'en ai jamais trouvé un qui me plaît. Je vais finir par croire que c'est tout simplement pas une forme littéraire qui me plaît.
 
Cet abécédaire a pourtant de nombreuses qualités. D'abord, les illustrations, qui sont drôles, créatives et tout à faire dans l'esprit de l'écriture. Elles sont aussi magnifiquement colorées.
 
L'écriture est elle aussi inventive. L'auteure manipule les mots comme des jeux et créé des noms de monstres farfelus comme «Encyclonstre», un monstre qui se pose trop de questions, ou «Yéou», le monstre le la farce. Mais les mots, aussi bien manipulés soient-ils, forment un tout parfois étrange qui peut être difficile à comprendre pour les enfants. Je crois qu'en fait, c'est pour les adultes que cet abécédaire se révèle être génial...
 
Et puis, l'ennui principal avec tout abécédaire, c'est que c'est un livre qui ne s'emprunte pas vraiment. C'est un album qu'il faut lire petit à petit, et plusieurs fois. Ce qui fait que ce n'est pas le meilleur livre à lire en classe.
 
C'est tout de même, et je tiens à le souligner, l'abécédaire le moins ennuyant que j'ai lu jusqu'à maintenant. Et les illustrations seules fascineront les enfants.

L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr. Hyde

Âge : 4 ans et plus
Illustrations : Fabrice Boulanger
Adaptation par : Fabrice Boulanger
Éditions : La Bagnole, 2015
30 pages

Quatrième de couverture :

Sais-tu ce que c'est, un classique ? C'est une très bonne histoire que tout le monde connaît, un chef-d'oeuvre admiré dans le monde entier !
 
Sais-tu ce que c'est, un conte fantastique ? C'est un récit étrange, plein de mystère, de créatures bizarres ou de machines étonnantes.
 
As-tu déjà été de très mauvaise humeur, au point de ne plus pouvoir te contrôler ? C'est ce qui arrive à Henry Jekyll. Mais il l'a un peu cherché. À cause d'une étrange potion, il se transforme en Edward Hyde, un véritable démon... très envahissant.
 
Cette histoire a été imaginée par Robert Louis Stevenson, un écrivain écossais, et elle a été publiée en 1886 ! Je l'ai adaptée pour toi afin que tu puisses découvrir un des premiers personnages imaginaires qui, quand il est fâché, se transforme en vilaine créature... Ça te rappelle quelqu'un ?
 
Mon commentaire :
 
Bien que de la version originale je n'ai lu que quelques extraits dans le cadre d'un cours d'anglais au secondaire, j'ai une bonne idée de l'histoire du Dr Jekyll et de M. Hyde. Quand je suis tombée sur cette magnifique adaptation de Fabrice Boulanger à la bibliothèque alors que je cherchais des livres à lire aux enfants en attendant l'Halloween, j'ai immédiatement voulu la lire, bien que je ne savais pas si je pourrais le lire à des enfants de première année.
 
Je pense que l'histoire est raisonnablement similaire à l'originale, mais le vocabulaire est simplifié et le tout est embelli pour ne pas faire trop peur aux enfants. Bien que je ne l'ai pas encore lue en classe, je crois que les enfants aimeront.
 
Une chose est certaine, les images sont magnifique et rendent justice à l'imagination de Robert Louis Stevenson. Maintenant, j'ai bien envie de lire l'original qui se trouve sur mon Kindle pour pouvoir comparer...

L'Halloween de Napoléon

Titre original : Dragon's halloween
Illustrations : Dav Pilkey
Âge : 4-7 ans
Éditions : Scholastic, 2004
Paru en anglais en : 1993
48 pages

Quatrième de couverture :

Il n'y a pas plus mignon que Napoléon le dragon, et c'est aussi le plus gentil des amis.
Napoléon peut très bien se passer d'une grosse citrouille puisqu'il en a six petites. Il n'a pas besoin du meilleur déguisement, non plus ! Mais il faut absolument qu'il se débrouille pour calmer son estomac qui gargouille.

Mon commentaire :
 
Cet album m'a été donné par une éducatrice partant à la retraite. Bien que datant un peu, je l'ai bien aimé, surtout en raison de sa construction. C'est un peu un album « nouvelles ». Il est constitué de trois aventures de Napoléon à l'Halloween. Il peut donc être lu sur trois jours différents, ce que les jeunes enfants adorent puisque le thème est celui de l'Halloween.
 
J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Napoléon qui est un gentil dragon bien maladroit, mais qui sait tout de même tirer son épingle du jeu.
 
C'est donc un bel album à lire aux enfants qui attendent l'Halloween avec impatience !

dimanche 15 octobre 2017

Une casserole sur la tête

Âge : 3 à 5 ans
Illustrations : Philippe Germain
Éditions : Imagine, 2006
22 pages
 
Quatrième de couverture :
Guillaume adore jouer au chevalier. Un jour, alors qu'il s'apprête à libérer une princesse, il se retrouve la tête coincée dans son casque. Le problème, c'est que le casque en question est une... casserole !
Une histoire hilarante pour les petits chevaliers en puissance.
 
Mon commentaire :
 
J'ai bien aimé ce petit album cocasse où un jeune garçon débordant d'imagination utilise une casserole en guise de casque de chevalier. Or, cette dernière reste coincée et le médecin de l'urgence reste dubitatif quant à la manière de l'enlever... Quand ce dernier trouve finalement la solution grâce à sa mère, le petit,  trop content de s'en être sorti, fera une nouvelle bêtise !
 
Un album qui suscitera sans aucun doute des réactions !


jeudi 12 octobre 2017

Le plus grand des rois

Âge : à partir de 5 ans
Illustrations : Éric Battut
Éditions : Hachette Livre/Gautier-Languereau, 2007
24 pages

Quatrième de couverture :

Un matin, sa Majesté Basile apprit que le plus grand des rois viendrait lui rendre visite. Aussitôt, il commença les préparatifs pour ne pas perdre la face devant cet homme si impressionnant. Mais celui-ci se faisait attendre... Et Basile ne savait pas encore que la nuit serait pleine de surprises !

Mon commentaire :
 
Voici un album qui aurait pu être intéressant s'il n'y avait pas tant de non-dits. Il s'adresse aux tout-petits, et pourtant, la morale de l'histoire leur est inaccessible, un peu comme certains contes de fées. Je comprends que cela puisse être une qualité, pourtant ici, je trouve que le nombre d'inférences est trop grand pour que les enfants saisissent le fond de l'histoire. Je pourrais me tromper, puisque je ne l'ai pas lu à ces derniers, mais je ne crois pas que le public visé soit en âge de comprendre que ce n'est pas les biens matériels qui font la grandeur d'un homme. À cinq ans, la plupart des enfants pensent que plus un cadeau est gros, mieux il est... Donc je n'ai pas aimé, même si l'idée de départ était bonne.

Albert Ier, le roi du rot

Âge : à partir de 4 ans
Illustrations : Julie Cossette
Éditions : de la Bagnole, 2014
32 pages

Quatrième de couverture :

Albert serait un enfant comme les autres s'il n'avait pas un don exceptionnel : celui de roter sur commande. Son retentissant talent fait autant rire sa petite sœur qu'il désespère sa mère, qui lui interdit de boire du soda, question de ne pas transformer le « roi du rot » en monstre. Mais un jour, à l'école, il contrevient à la règle maternelle : il boit une boisson gazeuse. Les conséquences gastriques risquent d'être désastreuses !
 
Mon commentaire :
 
Les livres de rots, de pets, de pipi et de caca sont toujours un vif succès auprès des enfants. Aussi, quand j'ai vu le Burp ! de la page couverture, j'ai immédiatement emprunté l'album à ma bibliothèque.
 
Je dois avouer que personnellement, j'ai été un peu déçue par l'album. C'est drôle, les images sont très belles, et pourtant, quelque chose me trouble. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. C'est peut-être parce qu'aucune explication n'est donnée sur l'origine du pouvoir exceptionnel d'Albert. Ou parce qu'il manque de ce vocabulaire coloré qu'on voit habituellement avec ce genre d'histoire.
 
Néanmoins, je suis absolument certaine que mes petits de première année se tordront de rire lorsque je leur lirai le livre. Et n'est-ce pas le plus important, de leur montrer que les livres, ça peut être intéressant ?

Neuf mois

Éditeur : Stanké, 2013
197 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le test de grosses d'Isabelle est positif. Pourtant, cette nouvelle ne la transporte pas de joie. En deux ans, c'est la quatrième fois qu'elle tombe enceinte et elle n'est toujours pas maman. Les médecins ne peuvent expliquer les raisons de ces fausses couches. On lui a simplement dit qu'elle était malchanceuse. Malchanceuse et terriblement anxieuse de mener cette grossesse à terme.
Seule Rose, une voisine avec qui elle s'est liée d'amitié semble la comprendre. Doucement, Isabelle s'ouvre à cette femme et lui raconte ses malheurs, dont sa dernière fausse couche, la plus traumatisante, où elle a perdu des jumeaux à six mois de gestation.
Même si cette grosses se déroule bien, son inquiétude demeure. Et quand la santé de Rose décline, le monde d'Isabelle chavire. Ces neuf mois lui permettront de découvrir qu'elle ne peut pas tout contrôler mais que les événements douloureux en entraînent parfois d'autres qui remplissent de bonheur.
 
Mon commentaire :
 
J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque en raison de son auteure, dont j'ai lu deux autres livres qui m'ont fait passer un bien bon moment de lecture, sans cassage de tête. Toutefois, aussitôt lue la quatrième de couverture, je n'étais plus aussi convaincue de passer un bon moment de lecture, puisque le ton semblait définitivement plus sérieux. Le thème principal abordé dans ce texte est la grossesse qui suit de nombreuses fausses couches. Déjà, ça sentait le vécu. Mais j'ai tout de même décidé de l'emprunter.
Si, en effet, j'ai trouvé un roman beaucoup plus sobre que les deux autres, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Le personnage principal, Isabelle, entame une troisième grossesse après deux fausses couches, dont la dernière a été particulièrement éprouvante. Pour se protéger, elle refuse de croire jusqu'à la toute fin que cette fois-ci sera peut-être la bonne. Parce qu'en tant que lectrice, je me doutais bien qu'elle mènerait sa grossesse à terme (ce n'est pas vraiment un spoiler, ne vous inquiétez pas), j'ai été légèrement agacée par le côté répétitif de l'histoire, même si je comprenais les raisons irrationnelles du personnage d'agir ainsi.
J'ai toutefois beaucoup aimé l'histoire traitée en parallèle, celle où Isabelle s'ouvre à sa voisine solitaire, Rose. Leur rapprochement est touchant et traité avec beaucoup de délicatesse.
J'ai une fois de plus passé un bon moment de lecture, même si le sujet est de toute évidence très important et personnel pour l'auteure, et que, par conséquent, il est traité avec moins d'humour qu'à son habitude.

À toi, pour toujours, ta Marie-Lou

Éditeur : Leméac, 2006
1re édition : 1971
94 pages

Quatrième de couverture :

Marie-Lou est un petit chef-d'oeuvre de cruauté. Jamais Tremblay n'était allé aussi loin; jamais ses personnages n'avaient été si méchants. Si vrais. Marie-Louise et Léopold sont en ce sens peut-être les derniers rejetons de la famille des Belles-Soeurs.

Mon commentaire :

Ramassé à la sortie de mon frère du CÉGEP, ce minuscule livre de Michel Tremblay a été englouti par des briques plus voyantes pendant des années. Je l'ai retrouvé quand je cherchais un livre assez petit pour entrer dans mon petit sac à main pour lire sur le traversier en fin de semaine dernière.
Belle trouvaille que cette courte pièce de théâtre, qui illustre magnifiquement le quotidien d'une vie de famille québécoise de la classe ouvrière. Une famille où on s'aime bien mal.
Comme à l'habitude, le langage de Tremblay est coloré et bien plaisant à voir sous forme écrite.
J'ai aussi apprécié la construction de la pièce, malgré la difficulté qu'elle représente. En effet, les deux parents et les deux enfants ont des dialogues en même temps dans la pièce, mais séparés par une dizaine d'années. Il faut donc bien de la patience pour démêler les deux conversations, mais nos efforts sont récompensés.
J'ai trouvé le portrait de Tremblay réaliste, et malgré tout un brin plus optimiste qu'à son habitude, puisque l'un des personnages de se complait pas dans son malheur. Un bon mais bien court moment de lecture.

mercredi 4 octobre 2017

Retour sur l'accord du participe passé et autres bizarreries de la langue française

Éditions : Flammarion, 2016
318 pages

Quatrième de couverture :

Les 19 chapitres qui composent Retour sur l'accord du participe passé et autres bizarreries de la langue française ont pour ambition de passer en revue les principaux problèmes auxquels nous sommes quotidiennement confrontés quand nous devons rédiger un texte.
Grâce à ce livre, vous serez en mesure de ne plus vous perdre dans le labyrinthe des règles typographiques, orthographiques, grammaticales..., et vous pourrez plus facilement trouver le mot juste, éviter les clichés ou la tristement fameuse «langue de bois».
Le français est moins rigide que ce que l'on voudrait nous faire croire. En matière de syntaxe, notamment la frontière entre l'indicatif et le subjonctif est mouvante. L'orthographe et la syntaxe sortent lentement de la glaciation intervenue au XIXe siècle : les institutions censées les régenter, à commencer par l'Académie française, ont perdu toute autorité.
Les règles typographiques, peaufinées avec amour par des générations d'imprimeurs depuis le XVe siècle, ne sont pas des lubies de professionnels sourcilleux, elles ont toutes leur justification : unifier les écritures et faciliter la lecture. Ainsi, connaissez-vous la différence entre le tiret et le trait d'union? Ou les infinies possibilités de la ponctuation, en particulier de la virgule?
Quant au vocabulaire de la presse et des médias, le terrain de chasse privilégié des auteurs, il a une singulière tendance à s'appauvrir et se standardiser, voire à s'aligner sur la communication d'État ou d'entreprise : vous verrez comment il est possible de lutter résolument contre ce dessèchement.
Et bien sûr, l'accord du participe passé, avec ses nombreuses particularités, n'aura plus de secret pour vous!
 
Mon commentaire :
 
Qu'est-ce qui me pousse à emprunter des livres traitant d'un sujet aussi assommant que la grammaire alors que je passe déjà mes journées à l'enseigner, Dieu seul le sait ! Et pourtant, même si après une journée de boulot j'ai envie de faire n'importe quoi sauf lire un pareil livre, quand je m'y résous, j'y trouve un plaisir étrange.
Bref, je pense que je dois secrètement la grammaire. Ou plutôt ses bizarreries qui la rendent si difficile à enseigner. Parce que, eh oui, j'adore les défis.
J'ai donc beaucoup apprécié ce livre qui met en évidence toutes les incohérences de notre langue écrite. Des difficultés qui, en très grande partie, pourraient être résolues par une simplification de notre orthographe. Outre le sempiternel participe passé, que dire du pluriel des noms composés, du trait d'union, des majuscules dans les noms propres composés? Casse-têtes (casses-tête? casses-têtes?) assurés. Et puis, tous ces mots dont l'orthographe va à l'encontre de tout bon sens. Pour nous adultes, il est facile de se rappeler que « mecieu » s'écrit monsieur, mais pour combien d'enfants en cours d'apprentissage cela représente une difficulté? On pourrait en dire autant de tous les mots irréguliers.
Loin de moi l'intention de relancer le débat pour ou contre une réforme de l'orthographe. Je dis simplement que, dans mon quotidien d'orthopédagogue, il m'est de plus en plus difficile de dire et de répéter que d'habitude, c'est comme ça, mais là, il y a une exception.
Ce livre, écrit par des correcteurs du site Le Monde, connaissent de toute évidence leur travail. Et ils avouent humblement qu'ils en laissent parfois passer. En effet, personne ne peut prétendre écrire sans faute(s) (autre difficulté soulevée par les auteurs, on met un «s» ou pas ?).
Ce que j'ai moins aimé, par contre, c'est le manque de fil conducteur et de cohérence. Dans un chapitre, on semble être en faveur d'une réforme de l'orthographe pour simplifier cette langue compliquée intentionnellement par des académiciens qui voulaient la rendre inaccessible au petit peuple. Dans un autre, on met en évidence le fait que certains journalistes manquent cruellement de vocabulaire et/ou qu'ils déforment la signification des mots. Il faut se décider. La langue écrite doit-elle être plus simple ou plus compliquée ?
 Bon, il est temps pour moi de terminer ce billet, car je deviens beaucoup trop consciente de ce que j'écris et je doute de moi. SVP ne me jugez pas si j'ai laissé des fautes. hihi

dimanche 1 octobre 2017

Bilan de septembre 2017

En septembre, j'ai lu :

8 livres
8 fictions, 0 non-fiction
1416 pages
4 albums jeunesse
3 romans
1 pièce de théâtre

Les albums jeunesse :
  • Kioui- Grégoire Reizac
  • Drôle de rose- Robert Munsch
  • Au travail enseignants- Lucy M. George
  • L'heure du dodo est annulée- Cece Meng
Les romans :
  • Les cerfs-volants de Kaboul- Khaled Hosseini
  • Le serment d'Hippocrate- Noëlle Loriot
  • Petits suicides entre amis- Arto Paasilinna
La pièce de théâtre :
  • Richard III- William Shakespeare

Kioui

Âge : 2 à 7 ans
Illustrations : Steg
Éditions : Le buveur d'encre, 2002
24 pages

Résumé maison :
 
Kioui est un pauvre oiseau Kiwi né sans aile. Il développe des habiletés hors du commun, entre autres pour la nage. Pourtant, lui ne rêve que d'être comme les autres Kiwi et de voler. Jusqu'au jour où il trouve la solution idéale...

Mon commentaire :

J'ai beaucoup aimé ce petit album. Il fait comprendre aux enfants que la différence, c'est bien, et que ce n'est pas parce que tu ne réussis pas à quelque chose que tu ne peux pas devenir excellent dans autre chose. De plus, il peut se révéler un excellent outil en classe pour expliquer que certains enfants ont besoin de mesures d'adaptation. En effet, dans l'histoire, notre ami Kioui trouve une solution hors du commun pour réussir à voler. Il demeure différent des autres, mais au moins, il vole lui aussi !

Drôle de rose

Âge : à partir de 5 ans
Ilustrations : Michael Martchenko
Éditions : Scholastic, 2008
27 pages

Quatrième de couverture :
 
Madison ne désire rien de compliqué, rien qu'une rose peinte sur sa joue. Mais elle s'aperçoit que cette rose n'est pas du tout ce quelle attendait ! Parviendra-t-elle à attirer l'attention de sa faille sur ce qui se passe vraiment ?
 
Mon commentaire :
 
S'il y a un auteur jeunesse qui est invariablement un succès avec les enfants du préscolaire et du début du primaire, c'est bien Robert Munsch. Ils apprécient le comique et le côté répétitif, prédictible de ses histoires. Lire une histoire de Munsch avec les enfants, c'est s'assurer des fous rires. J'adore lire des histoires de cet auteurs aux groupes d'enfants.
 
Cette histoire ne fait pas exception, bien que ce ne soit pas ma favorite. La jeune Madison demande à une maquilleuse de lui peindre une petite rose parfaite sur la joue. Mais celle-ci est si parfaite et elle semble si vraie qu'elle se met à croître ! Sa famille, trop occupée à magasiner, ne prête pas attention à Madison qui commence à s'inquiéter sérieusement quand les fleurs se multiplient...

Au travail Enseignants

Illustrations : Ando Twin
Titre original : Teacher
Éditions : Scholastic, 2015
22 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Qu'aimerais-tu faire quand tu seras grand ? Découvre quelques métiers qui nous aident énormément.
 
Au travail, Mme Loulou ! Une invitée spéciale doit venir en classe aujourd'hui. Qui est-ce ?
 
Mon commentaire :
 
Rien ne sort de l'ordinaire dans cet album. C'est exactement ce à quoi on s'attend en le découvrant : un livre qui présente la journée d'une enseignante. J'ai eu un peu l'impression d'assister à une émission de télévision pour enfants. Je vois tout à fait bien les enfants «scolaires» d'âge préscolaire s'y intéresser. Sinon, ce n'est pas un album inoubliable.