samedi 27 mars 2010

L'étrangleur d'Édimbourg

Titre original: Knots and Crosses

Résumé de l'éditeur:

John Rebus parcourait la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais, trop occupés à mitrailler les temples dorés du passé.
Édimbourg était une ville d'apparences ; le crime n'y était pas moins présent, tout juste plus difficile à repérer. Édimbourg était schizophrène, la ville de Jekyll et Hyde, bien entendu, mais aussi celle de Deacon Brodie, des manteaux de fourrure sans petite culotte, comme on disait à Glasgow. Mais c'était aussi une petite ville. Un avantage pour Rebus.
Il traqua sa proie dans les bars à voyous, dans les lotissements où le chômage et l'héroïne tenaient lieu de blason, parce qu'il savait que quelqu'un d'aguerri saurait survivre dans cet anonymat. Jetant un coup d'œil à la ronde, il vit qu'il avait atterri au cœur du désespoir.
*
Résumé maison:
*
Édimbourg est une ville d'apparence paisible, mais le crime n'y est pas pour autant absent. Parlez-en à l'inspecteur Rebus et il vous le confirmera ! Nous nous retouvons donc dans les rues d'Édimbourg au mois de mai, alors qu'un tueur en série tue des petites filles en les étranglant. En apparence, celles-ci n'ont rien en commun. Et le tueur ne fait apparemment aucune erreur. Comment le retrouver alors, avant qu'il ne s'attaque à sa prochaine victime ?
L'inspecteur Rebus, qui fait partie de l'enquête, ne fait malheureusement pas le lien entre cette affaire et les lettres anonymes qu'il reçoit, accompagnées de noeuds ou de croix formées par des allumettes... Il ne croit qu'à un canular.
L'enquête piétinera jusqu'à ce la fille de l'enquêteur soit enlevée. Rebus comprendra alors que le tueur lui en veut personnellement. Mais pourquoi ? Que veulent dire ces noeuds et ces croix ?
*
Commentaire:
*
À moins de deux moi de mon voyage en Angleterre et en Écosse, j'ai découvert ce livre sur le blogue 1er chapitre. Bien entendu, j'ai voulu le lire tout de suite, à la fois pour m'imprégner de l'atmosphère d'Édimbourg qu'il me tarde de découvrir et pour découvrir la ville autrement que par les yeux d'un touriste. Un policier me semblait tout indiqué pour cette mission !
Je me suis donc empressée de l'emprunter à la bibliothèque, et je n'ai pas été déçue. Bon, ce n'est pas le meilleur policier que j'ai lu de ma vie, mais c'est loin d'être le plus mauvais. L'histoire prend un certain temps à s'installer, mais je crois avoir compris que c'était le premier d'une série de livre avec le même inspecteur. Il fallait donc présenter le personnage, sa vie, sa carrière, ce qui fait que l'enquête passe souvent au second plan. Mais je vous rassure: tous les ingrédients d'un bon policier sont là, et j'ai bien hâte de lire les autres enquêtes de ce policier de la ville d'Édimbourg. J'espère toutefois que ça va démarrer plus vite !
Juste en passant, s'il y en a parmi vous qui ont des suggestions de livres qui ont pour auteur un Anglais ou un Écossais, ou encore dont l'histoire se passe en Grande-Bretagne, je suis preneuse, peu importe le genre ! Je compte en lire quelques-uns avant mon départ.

mercredi 24 mars 2010

Ces enfants d'ailleurs- L'envol des tourterelles


Résumé:

«Après l’immense succès de sa saga Les Filles de Caleb, Arlette Cousture a voulu réaliser un vieux rêve : "raconter des vies d’immigrés". Voilà le pari qu’elle réussit avec beaucoup d’intensité dans ce second tome de Ces Enfants d’ailleurs. Dans le premier volet de cette grande fresque, Même les oiseaux se sont tus, Arlette Cousture racontait comment trois enfants d’une famille polonaise, ayant réussi à échapper à l’enfer de la guerre, s’étaient installés au Manitoba et à Montréal. Autres temps, autres mœurs : L’Envol des tourterelles relate les problèmes de la première génération Pawulscy née au Canada. Les deux enfants vivant au Manitoba et leur cousin de Montréal ne comprennent pas les "visions intolérables" qui hantent encore les nuits de leurs parents. Ce sont des jeunes des années 60 et, pour eux, "l’avenir n’a pas le même visage" qu’à Cracovie, en 1937. Avec passion et un brin de sentimentalisme, Arlette Cousture dépeint la vie de ces êtres vrais et attachants, ces enfants d’ailleurs qui furent privés de jeunesse. Elle raconte leurs amours et leur travail, leurs déchirures et leurs bonheurs
*****
Commentaire:
Les seconds tomes d'une série sont d'habitude décevants pour moi, me donnant l'impression que les auteurs ont seulement tenté de maintenir leurs personnages en vie. Après avoir lu le premier tome, je m'étais dit que ce serait bien si ça finissait là, et que le deuxième tome allait sans doute gâcher la sauce.
Mais pas du tout ! J'ai été tout autant touchée par le vécu de la seconde génération des Pawulscy que celui de la première. Et puis, il faut le mentionner, les personnages du premier tomes occupent encore une place prédominante.
La conclusion de cette belle série est à la hauteur de tout ce qui l'a précédée. Émouvante, fascinante et surprenante. Les émotions que j'ai ressenties à la lecture de ce second tome s'apparentent à celle du premier.
Et l'écriture est toujours aussi épurée, aussi belle.
Franchement, je n'ai aucun regret d'avoir poursuivi ma lecture de Ces enfants d'ailleurs et je suis même déçue que ce soit terminé !
*****
Aussi lu de Arlette Cousture:
(Juste en passant, c'est tu moi ou Arlette Cousture aime les oiseaux ??? hihi)

samedi 20 mars 2010

Ces enfants d'ailleurs- Même les oiseaux se sont tus

Résumé:

«Ces enfants d'ailleurs sont nés à Cracovie en Pologne, dans les années 20. Ils s'appellent Jerzy, Elisabeth et Jan. Leur mère, Zofia, est musicienne et leur Tomasz, professeur d'histoire. Nous faisons leur connaissance en 1939, le jour de la fin des classes, le dernier jour de bonheur. Car désormais pour cette famille, rien ne sera plus comme avant. La paix en Pologne est sérieusement menacée et les bruits de la guerre, Tomasz les entend déjà. Bientôt ces bruits envahissent la ville et le pays. Ils marquent douloureusement la mesure des premiers temps de ce roman, où nous vivons avec les Pawulscy les heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale dans une Europe si triste que même les oiseaux se sont tus... Mais bien vite, une autre cadence s'installe alors que nous accompagnons Jan et Elisabeth, puis Jerzy, de l'autre côté de l'Atlantique, au Canada. Tous les trois trouveront tour à tour où semer leurs rêves de bonheur et d'amour. Près d'un grand fleuve, à Montréal et dans les vastes plaines du Manitoba. Mais que récolteront ces "enfants d'ailleurs" ? La vie pour eux ne fait vraiment que commencer...»

*****

Commentaire:

Ce livre traînait sur mon étagère depuis des lunes... Depuis que je l'ai acheté usagé dans une vente de garage à Caraquet au Nouveau-Brunswick. Ça veut dire depuis août 2006. Ouais.
J'ai tellement été charmée par les Filles de Caleb que je crois que je craignais d'être déçue par un autre roman de la même auteure. Je dois avouer que ça ne me tentait pas beaucoup de le lire, même au moment de l'ouvrir. Si je ne l'avais pas sélectionné dans le cadre de mon challenge ABC, je crois bien qu'il aurait patienté encore quelques années.
Je suis très heureuse de l'avoir sélectionné, finalement, parce que j'ai été autant fascinée et charmée par l'histoire des Pawulscy que par celle d'Émilie Bordeleau. D'une manière différente, il faut le souligner, mais tout aussi impressionnante.
Jerzy forcé de vivre les horreurs de la guerre en solitaire sans savoir ce qu'il est advenu de sa famille, la petite Élisabeth qui se raccroche à son violon pour passer au travers, et le jeune Jan qui pour manger un peu plus, cache des bouts de charbon dans ses grandes chaussures pour les revendre.
Puis, le drame. La famille séparée, errant dans l'Europe de l'Est, sans abri... Et finalement, l'émigration au Canada et la découverte de sa grandeur. Les enfants, alors devenus de jeunes adultes, tentent de se créer une nouvelle vie et de mettre une croix sur leur passé.
Bref, une très belle histoire familiale comme seule Arlette Cousture sait les écrire. Si peu de mots, et pourtant tant d'émotions intenses... À découvrir donc, tant pour les adeptes d'Émilie Bordeleau que pour ceux et celles qui souhaiteraient découvrir un morceau de littérature québécoise.

*****

Aussi lu de Arlette Cousture:





*****

lundi 15 mars 2010

Je suis né un jour bleu- À l'intérieur du cerveau extraordinaire d'un savant autiste

Titre original : I Was Born on a Blue Day, Inside the Extraordinary Mind of an Autistic Savant

Résumé :

« Je suis né le 31 janvier 1979. Un mercredi. Je le sais parce que dans mon esprit, le 31 janvier 1979 est bleu. »
Daniel Tammet est un autiste savant aux capacités hors du commun, un génie des nombres. Il a ainsi mémorisé les 22 514 premières décimales de pi, parle sept langues et a appris l'islandais en quatre jours. Pour lui, les nombres sont des formes et des couleurs.
Dans ce témoignage plein d'espoir, il explique comment il a mis toute son énergie pour sortir de ces ténèbres qui l'ont longtemps coupé du monde et comment il a réussi à se socialiser.
Un voyage en couleur qui entrouvre la prison de l'autisme.

*****
Commentaire :

Ce témoignage de Daniel Tammet a été tout à fait à la hauteur de mes attentes. Je me rappelle le jour où j'ai découvert l'existence de ce savant autiste. J'ai tout de suite été fascinée par le caractère extraordinaire de son cerveau. J'ai regardé ses vidéos sur You Tube à de nombreuses reprises.
Il est tout à fait incroyable qu'un homme avec le syndrome d'Asperger soit capable de trouver les mots précis pour expliquer ce qui se passe sa tête. C'est pourtant ce qu'il fait, et ce, d'un façon tellement vulgarisée qu'on a l'impression de réellement comprendre ce qui se passe dans sa tête. Bien entendu, ce n'est pas le cas, car l'autisme est quelque chose que nous ne pourrons sans doute jamais comprendre totalement.
À tout le moins, le livre de Tammet nous permet de comprendre en quoi il est différent. C'est fascinant, étonnant et mystérieux.
Les émotions aussi sont difficiles à saisir pour quelqu'un qui souffre d'un trouble envahissant du développement. Pourtant, ce témoignage regorge d'émotions et de sensibilité. Je crois que, plus encore que les exploits que l'on vante tant chez cet homme, c'est sa capacité de transmettre son vécu intérieur qui est épatant.
Ne passez donc pas à côté de cette lecture, svp !

*****
Quelques extraits:
« Aujourd'hui, au moment d'écrire sur mon enfance, je suis frappé par tout ce que mes parents ont fait alors que je ne leur donnais pas grand-chose en retour. Les écouter me raconter mon enfance a été une expérience magique pour moi, qui m'a fait comprendre, rétrospectivement, l'importance du rôle qu'ils ont joué dans la constitution de la personne que je suis devenue. En proie à tous les problèmes que je leur posais, mes pleurs, mes colères, ils m'ont aimé sans conditions, se sacrifiant pour m'aider - petit à petit, jour après jour. Ils sont mes héros. »
*
« Je me souviens: je suis debout, tout seul, à l'ombre des arbres qui entourent la cour d'école, regardant les autres enfants qui courent, qui crient, et qui jouent. J'ai dix ans et je sais que je suis différent d'eux, d'une manière que je ne peux exprimer ni comprendre. Les enfants sont bruyants et bougent rapidement, se heurtent et se poussent. Je suis constamment effrayé d'être touché par l'une des balles qui sont fréquemment lancées dans les airs, et c'est l'une des raisons pour laquelle je préfère rester debout dans un coin de la cour, assez loin de mes camarades de classe. Je n'y manque jamais, je le fais à chaque récréation au point que c'est vite devenu une plaisanterie récurrente et qu'il est de notoriété publique que Daniel parle aux arbres et qu'il est bizarre. »
*
« Je n'étais jamais volontairement impoli. Je ne comprenais pas que le but de la conversation n'est pas de parler uniquement des choses qui nous intéressent. Je parlais avec force détails jusqu'à être vidé de tout ce que j'avais à dire. Je sentais que j'aurais pu éclater si quelqu'un m'avait interrompu. Il ne m'apparut jamais que le sujet dont je parlais puisse ne pas être intéressant pour mon interlocuteur. Je n'ai jamais non plus remarqué s'il commençait à s'impatienter ou à jeter des regards autour de lui. Je continuais à parler jusqu'à ce que l'on me dise quelque chose du genre : « Il faut que j'y aille, maintenant. » »
*
« Je me représentais l'amitié comme un papillon, à la fois beau et fragile, qui s'envolait dans les airs et que toute tentative d'attraper revenait à détruire. »
*
D'autres extraits sur Babelio.
*****

vendredi 12 mars 2010

Chagrin d'école

« Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne !) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité parascolaire. » Dans la lignée de Comme un roman, Chagrin d’école est donc un livre qui concerne l’école. Non pas l’école qui change dans la société qui change, mais, «au cœur de cet incessant bouleversement, sur ce qui ne change pas, justement, sur une permanence dont je n’entends jamais parler : la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs, l’interaction de ces chagrins d’école». Daniel Pennac entremêle ainsi souvenirs autobiographiques et réflexions sur la pédagogie et les dysfonctionnements de l’institution scolaire, sur la douleur d’être cancre et la soif d’apprendre, sur le sentiment d’exclusion et l’amour de l’enseignement. Entre humour et tendresse, analyse critique et formules allant droit au but, il offre ici une brillante et savoureuse leçon d’intelligence. Ce Chagrin d’école s’impose déjà comme un livre indispensable.
*****


Mon premier Pennac. J'ai bien aimé, même s'il est loin de m'avoir procuré tout ce que j'attendais de lui. L'institution ainsi que l'argot français sont omniprésents et n'y connaissant pas grand chose, je me sentais parfois un peu trop perdue pour apprécier pleinement les écrits de Pennac.
Malgré tout, ce livre est truffé de pensées pleines de bon sens, de citations inspirantes et l'amour de l'enseignement y est bel et bien visible. Ma motivation à enseigner aux jeunes en difficulté s'en trouve décuplée !
J'ai tellement entendu parler de Daniel Pennac que je m'attendais presque à être transportée, exaltée. J'ai bien été déçue de ce côté-là, mais je me rassure en me disant que la plupart des admirateurs de cet auteur ont trouvé que Chagrin d'école est le moins bon livre de l'auteur. Je lui accorderai donc une deuxième chance sans aucune hésitation !


*****
Quelques extraits:

« Nos « mauvais élèves » (élèves réputés sans devenir) ne viennent jamais seuls à l'école. C'est un oignon qui entre dans la classe: quelques couches de chagrin, de peur, d'inquiétude, de rancoeur, de colère, d'envies inassouvies, de renoncement furieux, accumulées sur fond de passé honteux de présent menaçant, de futur condamné. Regardez, les voilà qui arrivent, leur corps en devenir et leur famille dans leur sac à dos. Le cours ne peut vraiment commencer qu'une fois le fardeau posé à terre et l'oignon épluché. »
*
« Seulement, pour que la connaissance ait une chance de s'incarner dans le présent d'un cours, il faut cesser d'y brandir le passé comme une honte et l'avenir comme un châtiment.»
*
Quand il m'arrive de rencontrer un ancien élève qui se déclare heureux des heures passées dans ma classe, je me dis qu'au même instant, sur un autre trottoir, se promène peut-être celui pour qui j'étais l'éteignoir de service.


Mon passage favori:

« Chaque élève joue de son instrument, ce n'est pas la peine d'aller contre. Le délicat, c'est de bien connaître nos musiciens et de trouver l'harmonie. Une bonne classe, ce n'est pas un régiment qui marche au pas, c'est un orchestre qui travaille la même symphonie. Et si vous avez hérité du petit triangle qui ne sait faire que ting ting, ou de la guimbarde qui ne fait que bloïng, bloïng, le tout est qu'ils le fassent au bon moment, le mieux possible, qu'ils deviennent un excellent triangle, une irréprochable guimbarde, et qu'ils soient fiers de la qualité que leur contribution confère à l'ensemble. Comme le goût de l'harmonie les fait tous progresser, le petit triangle finira lui aussi par connaître la musique, peut-être pas aussi brillament que le premier violon, mais il connaîtra la même musique. »
D'autres extraits sur Babelio.

dimanche 7 mars 2010

Hélène de Champlain- Gracias a Dios

Paris, 1636.
Hélène de Champlain se languit de la Nouvelle-France, contrée lointaine où l'attend son Bien-Aimé. Y retournera-t-elle un jour ? Pourquoi le lieutenant de la colonie tarde-t-il à revenir ? «Vous serez de mon prochain voyage, foi de Champlain !» lui avait-il pourtant promis avant de la quitter.
Et voilà qu'un an plus tard, la France entre en guerre contre l'Espagne. Louis XIII et Richelieu tentent désespérément de sauver le royaume. Tous les hommes en âge de combattre sont mobilisés. Hélène apprend que son fils s'est fait soldat. Les dangers courent les chemins. Qu'importe, Napeshkueu est son nom. Intrépide, elle part à sa recherche tant elle désire le retrouver avant qu'il ne soit trop tard.
*****
Malgré quelques longueurs et malgré l'emploi abusif de certains mot (vitement, badiner, ...) et expression (foi de Champlain ! foi d'Hélène !) ce troisième et dernier tome de la saga d'Hélène de Champlain est définitivement le meilleur. Il aura vallu la peine de lire ces trois briques de presque 700 pages chacune ne serait-ce que pour lire l'épilogue. Et oui !
Je n'en dis pas plus, au cas où certains d'entre vous seraient tentés...
Gracias a Dios, c'est beaucoup plus que ne le laisse entrevoir le résumé...
*****
Les tomes de la saga d'Hélène de Champlain
Gracias a Dios