mercredi 27 mai 2009

Mademoiselle Liberté

«Liberté à dix-huit ans. Elle refuse ce que la plupart des femmes tolèrent : un amour imparfait, sans folie. Inapte aux compromis, Mademoiselle Liberté ne conçoit pas d'être raisonnable, de se contenter d'une petite part de bonheur. L'infini est sa mesure, l'absolu son oxygène. Animée par le goût prodigieux pour le plaisir, elle bondit vers ses appétits. Horace, le proviseur de son lycée, sait lui aussi vivre la vie : ce furieux ne se repose que dans l'hyperbole. Marié à une épouse professionnelle, il rêve de foncer dans un destin superlatif. Liberté décide de chercher avec lui la perfection : elle ne se contentera pas d'un brouillon de liaison, elle exigera la passion intégrale, portée à son comble, fignolée jusqu'au délire. Ces deux forcenés tenteront un amour idéal. Ils désirent un chef-d'œuvre sinon rien
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Fidèle à lui-même, Alexandre Jardin nous offre un roman invraisemblable et totalement fou sur son sujet préféré: l'amour. Rien de totalement neuf, malheureusement. J'ai eu l'impression de relire un livre que j'avais déjà lu. J'apprécie toujours autant le style et les particularités qui caractérisent Alexandre Jardin, mais «Mademoiselle Liberté» m'a légèrement déçue. J'espère que le prochain roman que je lirai de lui sera meilleur, car les deux derniers que j'ai lus de lui, «Mademoiselle Liberté» et «L'île des Gauchers» m'ont tout deux déçus. C'est à voir !

mardi 26 mai 2009

Toronto- Guide Ulysse

Ce guide Ulysse sur la ville de Toronto est très complet et m'a permis de passer un très beau voyage à Toronto ! Malheureusement, le temps m'a manqué pour faire tout ce que ce guide proposait de faire...
C'est un guide pratique qui facilitera votre voyage. Il est rempli d'informations utiles sur les transports en commun, sur les bons restaurants et les bons hôtels et sur les attractions à ne pas manquer.
Vous allez trouver, au tout début, de belles photos pour vous donner le goût, puis vous aurez droit à un portrait historique, démographique et artistique de la ville. Suivent les renseignement utiles de A à Z, les attractions touristiques par quartier, le guide des restaurants et des hébergements par quartiers et la liste des meilleures adresses pour faire des achats (par catégories).
De plus, il a un format très raisonnable qui vous permet de le traîner avec vous dans votre sac à dos et dans votre sacoche. Finalement, ses cartes m'ont dépannée maintes fois !

L'avalée des avalés

Ce résumé de «l'avalée des avalés» est celui de Papillon sur les rats de biblio, car c'est le seul que j'ai trouvé. La copie du livre que j'ai lu ne contient aucun résumé.

«Les époux Einsberg se détestent et se sont partagés leurs enfants: Christian sera catholique comme sa mère, Bérénice sera juive comme son père. Les enfants sont des enjeux dans la guerre que se mènent les deux parents. L'histoire est racontée à la première personne par Bérénice, adolescente fragile et très intelligente. De son père, Bérénice a reçu la religion, une religion froide et sans âme. De sa mère, Christian a reçu l'amour. Bérénice déteste son père et s'efforce de haïr sa mère, sans vraiment y parvenir. Bérénice n'aime que son frère, d'un amour possessif et violent, tout en étant parfaitement consciente de la part d'illusion qu'il y a dans cet amour-là. La jeune fille est révoltée, violente, ne rêve que de guerres et d'incendies. Elle assassine les uns après les autres les chats de sa mère qu'elle a baptisée "Chat mort", puis "Chamomor". Face aux bêtises de la jeune fille, et à l'amour immodéré qu'elle porte à son frère, M. Einsberg décide de l'exiler à New-York chez un oncle très religieux.»
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J'ai trouvé ce livre totalement incompréhensible. Je suis déçue étant donné que ce roman est supposément un classique québécois. Tout m'a semblé si confus: entre autres, à quelle époque cela se passe et où cela se passe. Je n'ai pas trouvé de réponse à la première question, et la réponse de la seconde est: sur une île perdue du fleuve St-Laurent, à New-York et en Israël. L'héroïne a une personnalité très excentrique et insaisissable. Je pense que le fait que je n'ai pas su m'identifier à elle m'a fait perdre tout intérêt pour l'histoire.
Néanmoins, le vocabulaire est très riche et les jeux de mots omniprésents. Si les jeux de mots et le vocabulaire riche ne vous intéressent pas, je ne vois franchement pas comment vous pourriez apprécier ce livre. Mais c'est mon avis.
J'ai lu plusieurs autres critiques, et elles sont loin d'être unanimes, alors que certains proclament que Ducharme est un génie, d'autres ont trouvé ce roman totalement dépourvu d'intérêt. À vous de voir. Si vous avez le goût d'essayer, bien entendu !

jeudi 14 mai 2009

La légende d'une servante

«Luisa de la Cueva, fille d'un grand propriétaire de plantation de canne à sucre et d'une domestique indigène, est née dans le petit village de Malagita sur l'île de San Pedro dans les Caraïbes. Elle y passe une partie de son enfance, mais son père, craignant la révolution, emmène sa famille à New-York. Dans le barrio, le nom «de la Cueva», autrefois puissant, n'évoque plus rien, et la famille est obligée de s'installer dans les sous-sols d'un immeuble.
Diminuée de tout ce qui lui a été arraché, Luisa orchestre sa survie autour d'un rêve: retrouver Malagita.»
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Malgré un départ lent, j'ai beaucoup aimé cette histoire d'une femme simple et déracinée. On comprend la désillusion de ceux qui émigrent aux États-Unis dans l'espoir d'un monde meilleur. L'histoire est simplement racontée, et, malgré ce qu'on pourrait penser, n'est pas si sombre que cela. Luisa n'a pas la vie facile, mais c'est une femme forte. Elle s'en sort bien et ne perd jamais de vue son rêve de revenir à Malagita. Pour ce faire, elle accumule les emplois de domestique et économise ses sous. Ne soyez pas surpris, la fin est à l'image du reste du roman. Elle est réaliste. Mais elle n'est peut-être pas celle que vous pensez !

vendredi 1 mai 2009

Hygiène de l'assassin


«Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu.»
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Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce roman là. Ce qui est certain, c'est que je les ai moins aimés que les deux autres Nothomb que j'ai lus jusqu'à maintenant. Elle est très bonne pour faire des romans bizarres, mais on dirait que celui-ci l'était trop. Enfin, plus son personnage Prétextat Tach que le roman en tant que tel. Un personnage tout à fait détestable et dont la pensée est bien difficile à suivre par moments.
J'ai tout de même beaucoup aimé les dialogues qui ne manquent certainement pas de vocabulaire et qui sont parfois très cocasses.
J'espère bien un jour lire un autre livre d'Amélie Nothomb qui arrive à la cheville de Mercure. Je l'espère vraiment, car ce roman m'avait vraiment fait capoter. Malheureusement, ce n'est pas le cas de celui-ci. Mais donnons-lui une chance, Hygiène de l'assassin était son premier roman.