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lundi 24 juin 2013

Augustin ma bataille de Loigny

Éditions : Dédicaces
180 pages

Quatrième de couverture :

1870, Loigny la Bataille. La guerre franco-prussienne fait rage. En décembre, Loigny la Bataille est le théâtre d'une bataille meurtrière. Le Château de Villeprévost, réquisitionné par les bavarois, est transformé en hôpital de campagne.
Les Prussiens se sont, côté nord, déployés de La Maladrerie à Lumeau en passant par Fougeu, Beauvilliers, Goury. Côté sud, les Français font front sur Nonneville, Villepion, Villours, Faverolles, Terre Rouge. Au milieu de ces deux lignes : Loigny est prise en étau. La bataille dans Loigny se fait pour une rue, un passage, une impasse, un quartier, une maison, une cave, pour rien. On se bat, c'est tout. Il faut avancer, ne pas reculer, mourir s'il le faut. Cela fait quand même en une seule journée environ 15000 victimes, soit environ 100 par kilomètre carré. ... Quand même... une victime par cent mètres carrés !
L'ancien régisseur, Augustin, vit avec les siens au château cet épisode guerrier de l'histoire locale. Sa petite fille adoptive rencontrera-t-elle l'amour ? S'en sortiront-ils ?

Mon commentaire :

D'abord merci aux éditions Dédicaces ainsi qu'à Babelio de m'avoir offert ce roman dans le cadre de Masse Critique. En parcourant les différents résumés des livres disponibles pour cette édition de Masse critique, mon attention a immédiatement été captée par ce roman, sans doute en raison du fait qu'il s'agissait d'un roman historique.

J'avais d'assez hautes attentes envers Augustin ma bataille de Loigny, mais elles n'ont malheureusement pas toutes été comblées. D'abord, le sujet (la bataille de Loigny) est très intéressant mais assez insaisissable pour un public québécois, à moins qu'il ne soit vraiment féru d'histoire. Évidemment, je ne connaissais pas cette bataille dont il est question, et j'ai trouvé que celle-ci était très peu mise en contexte. Malgré les explications de l'auteur, je n'ai pas très bien saisi pourquoi les Français ce sont bataillés contre les Prussiens à cet endroit en 1970. De plus, je connais assez mal les régions et les départements français, ainsi que le fonctionnement de l'armée française de l'époque, ce qui fait en sorte que je me suis assez souvent sentie perdue. C'est un peu pour toutes ces raisons que je dis que Augustin ma bataille de Loigny n'est pas nécessairement adapté pour un public québécois qui n'a, en général, que très peu de connaissances en ce qui concerne cette époque en France. 

Deuxième irritant que, malgré toutes mes bonnes intentions, je ne peux me permettre de passer sous silence, c'est le manque de naturel des dialogues entre les personnages. J'ai souvent trouvé que les paroles des personnages semblaient tout droit sortis d'un manuel d'histoire. De même, l'écriture en général s'apparentait plus à ce que l'on retrouve habituellement dans les manuels et les livres documentaires qu'à un véritable roman. Ainsi, ce qui a mon avis faisait pourtant un excellent sujet de roman (un château pris en otage pour être transformé en hôpital en temps de guerre) a été traité d'une façon trop terre-à-terre à mon goût.

D'un autre côté, j'ai apprécié le fait que le narrateur soit une personne âgée, ce qui faisait changement. Bien sûr, cela implique moins d'action, mais j'ai aimé me mettre dans la peau d'un homme de cet âge : ce qu'il ressent, ce qui lui fait plaisir, ses souvenirs, etc. J'ai aussi apprécié apprendre quelques mots du patois de la Beauce, cette région française dont j'ignorais jusqu'ici même l'existence. Voilà que maintenant, j'ai même envie d'aller faire un tour à Loigny pour en apprendre plus sur cette bataille. En effet, quoi de mieux que de se déplacer ?

Ainsi, j'aurais adoré le récit de cette bataille sous forme de livre documentaire ou de véritable roman, mais ce mélange des deux n'a pas fonctionné pour moi. Je crois néanmoins que d'autres pourraient apprécier ce roman, surtout s'ils ont une bonne base en histoire et en géographie de la France.

Merci encore aux éditions Dédicaces pour cet envoi !

mercredi 12 juin 2013

Vivre sur la route les nouveaux nomades nord-américains


Éditions : Liber, 2012
Collection : Carrefours anthropologiques
222 pages


Quatrième de couverture : 

Ils sont quelque six millions à vivre sur les routes nord-américaines. Certains se déplacent souvent, d’autres ponctuellement, mais tous sont nomades. Les motifs qui les ont poussés à sillonner le continent sont très nombreux, les trajets de vie sont chaque fois particuliers. Célia Forget a passé plusieurs années avec eux, portant une attention particulière à ceux qu’elle appelle les full-timers parce qu’ils vivent en permanence dans leur véhicule récréatif. Le portrait qu’elle brosse de cette population est à la fois dépaysant et familier ce qui traduit sans doute notre propre déchirement entre l’ici et l’ailleurs.

« Fascinée par l’histoire de la mobilité sur le continent, je découvre une population qui, encore aujourd’hui, poursuit une quête de la mobilité et de liberté si importante dans l’édification de la société nord-américaine. D’autres ont construit leur identité sur la route avant elle : pionniers de la conquête de l’Ouest, hobos comme John Steinbeck, beatniks de Jack Kerouac ou hippies. Mais chez les full-timers, la mobilité devient permanente. Ici, elle n’est plus une simple étape dans le parcours humain, mais un mode de vie. Pourquoi des gens choisissent-ils de quitter la sédentarité pour vivre sur la route ? Comment ce mode de vie peut-il être vécu au quotidien dans un monde où la sédentarité guide la structuration de la société ? Voilà les questions qui m’ont poussée à prendre la route avec eux. » 

Mon commentaire : 

D'abord, merci à Babelio et à Liber de m'avoir gracieusement envoyé ce livre sur les full-timers, cette population majoritairement constituée de retraités ayant décidé de faire du déplacement en VR leur mode de vie permanent. 

En recevant ce livre, j'ai d'abord pris le temps de parcourir le volume avant d'en commencer la lecture. Quelle ne fût pas ma surprise de constater qu'il ne s'agissait par de récits de voyage tel que je l'avais imaginé, mais d'une étude anthropologique sur le mode de vie des full-timers. Bien sûr, me direz-vous, si j'avais pris le temps de jeter un oeil sur le nom de la collection, j'aurais immédiatement su. Mais, à dire vrai, ce qui m'a d'abord attiré de ce livre et ce qui m'a fait appliquer pour le recevoir dans le cadre de Masse Critique, c'est d'abord et avant tout sa couverture, qui a immédiatement excité mon imagination. En effet, j'ai toujours adoré être sur la route. Il m'arrive fréquemment d'avoir des fourmis et de ne pas pouvoir me retenir de partir sur la route, ne serait-ce que pour quelques heures et même sans but particulier. J'imagine que c'est en quelque sorte ce désir de bouger et de découvrir qui pousse tant de personnes (des millions) à opter pour ce mode de vie que plusieurs considèrent comme égoïste. 

Mais revenons-en à ma ligne de pensée initiale (il serait beaucoup trop facile de m'égarer et de parler de moi, mes voyages, mon futur et de mon débat intérieur actuel à savoir si ce mode de vie me conviendrait ou pas à ma retraite qui est, admettons-le, encore très loin): j'ignore encore si je suis heureuse ou pas que Vivre sur la route soit une étude anthropologique plutôt qu'une série de carnets de voyage comme je m'attendais. J'aurais sûrement eu  beaucoup plus de plaisir à lire des carnets de voyage, mais on peut en retrouver des tonnes et des tonnes sur Internet. Tandis que là, j'ai appris énormément sur un mode de vie qui est mal connu. On pense tous que les gens qui décident de vivre en permanence sur la route sont égoïstes, qu'ils abandonnent leur famille pour céder à leurs propres plaisirs, qu'ils se déplacent à tous les jours et agissent en touristes à longueur d'année, alors que ce n'est pas totalement vrai. Vivre sur la route remet les pendules à l'heure, et donne une vision beaucoup plus réaliste de ce mode de vie, qui comporte aussi ses difficultés. L'auteure ayant vécu l'expérience de la route, on voit qu'elle sait de quoi elle parle. J'en ai appris autant sur les campings que sur les formalités administratives nécessaires pour vivre en permanence sur la route, que sur les types de personnalités qui décident de vivre sur la route ou encore le boondocking, nom donné aux gens qui garent leur VR sur un stationnement public tel que Wal-Mart. J'ai aussi appris l'existence d'un autre type de camping pour lequel optent souvent les full-timers : la vie en autonomie dans le désert. C'est un monde totalement différent de celui du camping traditionnel, qui attire des gens différents de ceux que l'on rencontre habituellement comme saisonniers dans les campings.

Bref, même si Vivre sur la route n'a pas répondu à mon désir d'évasion, j'ai beaucoup appris et j'ai maintenant matière à débattre dans ma tête quant à savoir si ce mode de vie me plairait ou pas !

dimanche 23 octobre 2011

«Bitcher» et intimider à l'école c'est assez

Béliveau éditeur
Paru en 2011
174 pages

Quatrième de couverture :

L'intimidation à l'école, c'est l'affaire de tous!
Pour élèves, enseignants et parents. Enfin un guide complet rempli de témoignages, de conseils, de signes avant-coureurs et, surtout, de pistes de solutions qui permettent souvent d'éviter des traumatismes que l'élève pourrait traîner toute sa vie.
Pour l'élève: Tu trouveras des solutions et tu apprendras à te sortir de situations où tu te sens menacé et démoli. Tu seras également en mesure de désamorcer la méchanceté autour de toi.
Pour l'enseignant: Vous devez intervenir rapidement, soit en utilisant les ressources disponibles à l'école ou à l'extérieur de l'école, soit en travaillant en étroite collaboration avec les parents.
Pour le parent: Quelques conseils afin de vous aider à détecter que votre enfant a de sérieux problèmes à l'école. Quels sont les signes avant-coureurs? Quoi faire pour établir une communication empathique et non un jugement afin de l'aider?
Il faut que l'agression psychologique cesse... élèves, enseignants et parents, vous ferez une différence, à vous d'agir !

Mon commentaire :

C'est un petit bijou que ce livre qui parle de l'intimidation à l'école. On y aborde l'intimidation et le « bitchage » de manière franche, sans détours, et surtout sans minimiser le problème. En effet, combien de gens ont été si bien  « écoeurés » pendant leur enfance et leur adolescence qu'ils ont perdu toute confiance et toute estime d'eux-mêmes ? Combien de personnes ont-elles été de ces personnes qui font de l'intimidation sans franchement penser aux conséquences de leurs actes et de leurs paroles ? Et surtout, combien de personnes n'ont-elles pas été témoin au moins une fois dans leur vie d'intimidation sans dire un mot ? L'auteure le dit franchement : l'intimidation détruit des vies. Il faut s'insurger contre de telles pratiques, même si on a parfois tendance à croire que ce n'est pas grave et que cela va passer avec l'âge.
C'est donc le message principal que lance madame Saint-Laurent dans son livre « Bitcher » et intimider à l'école c'est assez. Malheureusement, je crains que, comme souvent lorsqu'il est question de conscientiser la population, le message n'ira pas nécessairement toucher les personnes concernées, soit les agresseurs, et j'entends ici ceux qui éprouvent du plaisir à descendre les autres pour se remonter eux-mêmes, et ceux qui encouragent les autres à intimider, à « bitcher » ou à taxer certains enfants et adolescents.
J'apporte cette précision car, à mon avis, nous avons tous été à un moment donné une victime, un agresseur et un témoin. Je l'avoue, j'ai été dans ces trois situations. J'ai été victime d'intimidation au début de mon adolescence, mais j'ai encore plus été souvent un témoin, un témoin touché, peiné, mais passif. Bien sûr, dans une telle situation, on ne tient pas à ce que la situation se revire contre nous. Mais Marthe Saint-Laurent nous incite à agir, et elle nous donne plein de pistes de solutions pour le faire. J'ai aussi été, à ma plus grande honte, celle qui intimide. Je me souviens d'une petite fille au début de l'adolescence qui était toute timide et que tout le monde à l'école intimidait. En cours de sciences physique, j'ai été placée avec elle pour les laboratoires et je me rappelle avoir été méchante avec elle. Je le regrette beaucoup aujourd'hui. Je réalise maintenant que c'était une manière de me défendre, de ne pas être moi-même encore plus victime d'intimidation. Vous voyez ? Tout en étant victime j'ai intimidé. N'est-ce-pas horrible ? Et mon cas n'est pas unique. Madame Saint-Laurent mentionne d'ailleurs une étude qui prouve que n'importe qui peut devenir un agresseur ou une victime d'intimidation. Il n'y a pas de profil type, seules les circonstances font en sorte que nous devenons l'un ou l'autre.
Bon, je sens que mon discours devient décousu et que je commence à m'éloigner du livre lui-même, donc j'en reviens au contenu du livre. Ce dernier est séparé en trois parties. La première s'adresse aux élèves (à la fois à ceux qui intimident et à ceux qui sont intimidés), la deuxième s'adresse aux enseignants et la troisième, aux parents.
La partie s'adressant à l'élève fait plus de la moitié du livre et est aussi la partie la plus intéressante et la plus complète à mon avis. Elle est parsemée de nombreux témoignages dont certains m'ont mis les larmes aux yeux. L'auteure a aussi pris de parti de s'adresser à l'élève directement, en écrivant à la deuxième personne du singulier, ce que j'ai trouvé génial. Elle donne plein d'outils aux élèves pour qu'ils s'en sortent et pour rebâtir leur confiance en soi. Elle explique les différents types d'intimidation (« bitchage », taxage, cyberintimidation, etc.) ainsi que les différents types d'agresseurs et de victimes. À plusieurs reprises en lisant cette partie je me suis dit que si j'en ai l'occasion, je réutiliserai les témoignages dans mon enseignement pour sensibiliser les jeunes. Je pense qu'aucun jeune ne pourra rester indifférent. Le seul bémol que j'émettrais à propos de cette partie, c'est qu'elle manque d'attrait visuel. Les jeunes sont attirés par les livres colorés et imagés, c'est connu. Je pense qu'avec un visuel plus intéressant, moins banal, les chances que le livre tombe entre les mains des élèves concernés se serait accrues.
Les deux autres parties sont beaucoup plus courtes, et malheureusement trop peu élaborées à mon avis. Je suis un peu déçue car je m'attendais à avoir des outils aussi concrets que ceux que reçoit l'élève, ce qui n'a pas été le cas. C'est la raison pour laquelle j'ai mis quatre étoiles sur cinq au livre sur Babelio. Parce qu'autrement, ce livre est une perle que l'on se doit de faire découvrir à nos enfants, mais aussi aux enseignants et aux parents afin qu'ils soient sensibilisés au fait que oui, l'intimidation, c'est grave !

En terminant, voici une petite pensée extraite d'un témoignage du livre :
« L'estime de soi, c'est comme un château de cartes, très difficile à monter et si facile à détruire. La deuxième fois qu'on le rebâtit, c'est toujours plus long que la première. »

J'ai critiqué ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique Québec.
Merci mille fois à Babelio et à Béliveau éditeur !

10e contribution

mercredi 19 octobre 2011

Les aventures de Mister Jack en Asie

Éditeur : Ulysse
Collection : Mes voyages Ulysse
Année d'édition : 2011
189 pages


Quatrième de couverture :

Ciel sombre, sombre.

Vite le restaurant.
Tuna sandwich.
Bang ! Bang ! Tonnerre !
Pluie ! Pluie ! Tonnerre !
Ça tombe ! Ça tombe !
Ça dure ! Ça dure !
Le patron se lève, tire le cordon d’une cloche et lance :
« C’est la saison des pluies. Il pleut trop. C’est ma tournée ! »
Je prends un whisky Mekong et soda.
J’aime la Thaïlande.

Jacques Laurin, alias Mister Jack, chroniqueur bien connu et auteur de nombreux best-sellers sur la langue française, propose ici un récit de voyage rafraîchissant à la prose vivante, souvent empreinte d’humour, tantôt émouvante, tantôt coquine (voire osée !), mais toujours agréable à lire.
Mister Jack nous fait voyager en Thaïlande, à Taïwan et en Corée du Sud à travers de courts textes, des poèmes ou des pensées qui portent un regard sans complexe et d’une délicieuse candeur sur les petites choses du quotidien.

Mon commentaire :

Plaisante petite surprise que ce recueil de textes dans lequel Jacques Laurin raconte diverses anecdotes de ses voyages en Asie. Rien de bien compliqué, pas de continuité dans les textes, juste une compilation d'observations, d'anecdotes et de poèmes sur la Thaïlande, Taïwan et la Corée du Sud.
Même s'ils tiennent en peu de mots, on ressent à travers ces textes toute l'affection qu'a Mister Jack (l'auteur) pour ces pays de l'Asie du Sud-Est.
Comme pour tous les livres qui prennent la forme d'un recueil, j'ai mieux apprécié certains textes que d'autres.  La plupart sont très personnels à l'auteur, mais certains sont, je dirais, plus informatifs. Certains sont comiques, d'autres moins. En fait, j'ai bizarrement eu l'impression parfois de ne pas m'amuser alors que j'aurais dû. Je me suis aussi demandé à quelques reprises si c'étaient les Thaïlandais qui avaient un drôle d'humour, ou s'ils ne se moquaient pas plutôt gentiment de l'auteur. Parce que moi, je ne trouvais pas toujours les anecdotes très drôles. Sans doute suis-je encore trop occidentale ! J'ai quand même souri à de nombreuses reprises, je dois l'admettre...
Si je ne suis pas certaine d'avoir pleinement apprécié l'humour et l'auto-dérision de l'auteur, je suis quand même certaine d'une chose. C'est que Les aventures de Mister Jack en Asie vous feront goûter, sentir et voir l'Asie. Vous aurez envie de prendre l'avion rapido-presto pour aller à la découverte de ces peuples que Jacques Laurin décrit admirablement.

Merci à Babelio et à Ulysse pour ce partenariat !


7/6
Deuxième participation pour le continent asiatique !

9e contribution

mardi 13 septembre 2011

Des livres en route vers mon domicile

Les résultats de Masse Critique Québec sont enfin sortis ! J'aurai deux livres, pas nécessairement ceux que je convoitais le plus, mais il est logique qu'ils soient mis entre mes mains, puisqu'il s'agit d'un récit de voyage et d'un livre qui parle du harcèlement en milieu scolaire :



Je devrais également recevoir sous peu un livre qui m'a été offert en partenariat avec Ivy-agency et Flammarion.


On dirait que les partenariats arrivent toujours tous en même temps ! L'an passé à la même période, j'avais aussi reçu plusieurs livres, puis rien depuis, jusqu'à maintenant ! Mais enfin, je ne me plaindrai pas, je reçois des livres gratuits ! 

samedi 27 août 2011

Masse critique Québec de retour !


Je l'attendais avec impatience, ce retour de l'opération Masse Critique Québec ! Et pour mon plus grand bonheur, la sélection semble plus complète que l'an dernier ! Parions que les éditeurs québécois commencent à se rendre compte de l'impact publicitaires de nos blogues ...
Rendez-vous donc le 1er septembre à 9h pour l'inscription !

lundi 20 décembre 2010

Janine Sutto : Vivre avec le destin

Quatrième de couverture :
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Le secret ! Quel mot pourrait mieux décrire la jalousie avec laquelle Janine Sutto a conservé pour elle-même, toute sa vie durant, les vraies émotions qui l'ont tourmentée ? Artiste au talent immense, cette femme, que son vieil associé Gilles Latulippe surnomme « Notre-Dame du Théâtre », a incarné les plus grands rôles féminins du théâtre classique et a contribué à la naissance de la télévision en langue française en Amérique ; ses rôles comiques ont attiré les foules. Mais jamais, pendant plus de soixante-dix ans de vie publique, elle ne s'est livrée vraiment. Petite fille déracinée à l'âge de neuf ans de son bonheur parisien, Janine Sutto représente à elle seule toute la renaissance culturelle qui a abouti à la richesse créative du Québec d'aujourd'hui. Pour la première fois, à près de quatre-vingt-dix ans, elle a accepté de lever le rideau sur sa vie riche et tourmentée.
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Mon commentaire :
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Lorsque Babelio m'a proposé ce partenariat pour la toute nouvelle biographie de Janine Sutto écrite par son beau-fils, j'ai longuement hésité. La biographie est un genre littéraire qui me transporte rarement, et le théâtre québécois, domaine de prédilection de Madame Sutto, m'est très peu familier, surtout à l'époque où elle a commencé à exercer son métier. J'avais donc peur de m'ennuyer parce que je ne connaissais ni les pièces de théâtre, ni les autres comédiens. Ce qui m'a fait céder, en fait, c'est que ma mère souhaitait fortement avoir un exemplaire gratuit de cette biographie !
Je me suis donc embarquée dans cette lecture avec beaucoup d'a priori. D'un sens, je ne me suis pas trompée : les citations de comédiens et de pièces de théâtre sont très nombreuses. Mais comment faire autrement lorsqu'on parle de Janine Sutto, cette femme qui a incarné de multiples personnages de radio, de télévision et de théâtre pendant plus de soixante-dix ans ? Par contre, on aborde aussi sa vie, sa vie qu'elle a toujours cachée du public. Ses relations amoureuses, sa fille trisomique, ses voyages, sa relation en dents de scie avec sa fille Mireille Deyglun, sa capacité incroyable à gérer son temps ou sa capacité à toujours être présente pour ses amis. Ce côté de la biographie m'a beaucoup plus inspirée, de même que la lecture que l'on pouvait faire de l'histoire du Québec au travers de l'histoire personnelle de Janine Sutto.
En résumé, donc, si par moments j'étais un peu lassée par les longues descriptions de pièces de théâtre, mon expérience globale de la lecture de cette biographie m'a été bien agréable.
Merci à Babelio de la proposition et à la maison Libre Expression pour cet envoi.
Sixième contribution au défi Décembre au Québec de Jules !
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mercredi 1 décembre 2010

La belle et le marinier et autres contes du fleuve

Résumé de l'éditeur :
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Les histoires de Lucie Bisson nous emmènent sur les rives du Saint-Laurent, mais elles nous entraînent aussi parfois au delà, dans l'arrière pays, là où les eaux bénites ou puisées à même le ruisseau avant que le soleil de Pâques ne vienne s'imposer à la nuit !
Ce sont des histoires de courage ou d'invraisemblance, mais avant tout ces récits de son cru qu'elle offre en hommage à tous ces gens de ses souvenances, à tous ces lieux de son enfance et à tous ces patois délicieux qui viennent parfois si joliment les endimancher.
L'auteure raconte son amour du fleuve, un fleuve magnifique imprégné du vécu des gens qui y ont laissé des mémoires. Un fleuve habillé par le temps qui a su peaufiner une toile de maître où l'humeur du jour va patauger.
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Mon résumé du premier conte qui compose le livre :
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La gigue à Pomerleau : Pomerleau est fou amoureux de la belle Eugénie, fille du couturier du roi. Pour tenter de la séduire, il a décidé de se rendre au concours de gigue de Noël. Or, il y a un problème. Pomerleau est un bien piètre danseur, car il a deux pieds gauches ! En désespoir de cause, il se rend chez une sorcière vivant au-delà de la baie dans une forêt reculée. Mais cette expédition n'est pas sans risque : il doit passer sur le fleuve à peine gelée, et marcher dans la forêt pendant la nuit. Et qui sait ce que la vieille sorcière va lui demander en échange de son aide ? On la dit pire que le diable, alors cette randonnée ne sera sans doute pas sans conséquences ! Mais Pomerleau est vraiment prêt à tout pour séduire la belle Eugénie.
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Mon commentaire :
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J'avais bien l'intention de résumer chacun des contes qui compose ce beau recueil de Lucie Bisson, mais j'ai abandonné l'idée en cours de route quand je me suis aperçu qu'il était très difficile de les résumer sans en raconter l'histoire au complet ! Je vous laisse donc le bonheur de découvrir ces contes du fleuve, ou plutôt ces légendes sur le Saint-Laurent.
Le livre est accompagné d'un CD où trois des sept contes sont racontés par l'auteure elle-même. J'ai adoré l'expérience. Le ton avec laquelle elle lit ses histoires, les patois des québécois, la musique traditionnelle et ces endroits que l'on connaît bien confère au tout une atmosphère joyeuse et intense qui m'ont rappelé mon enfance, et sans que je sache trop pourquoi, Noël. J'ADORE ce genre d'histoires et j'en aurais écouté des centaines comme cela si j'avais pu. Une belle découverte que cette auteure ! Je compte bien la découvrir plus en profondeur ! On se rejoint parfaitement sur notre amour du fleuve, de la Gaspésie et de la Côte-Nord ! Dans ses contes, j'avais l'impression de sentir la mer et de sentir le vent dans mes cheveux. Je vous recommande donc l'expérience sans hésitation, et surtout si vous êtes vous aussi Québécois. Quel beau livre pour inaugurer le challenge Décembre au Québec de Jules !
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Mille merci à Babelio qui m'a permis de recevoir ce livre CD dans le cadre de l'opération Masse Critique Québec et à Planète rebelle, qui malgré son retard, m'a fait un bien beau cadeau !
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vendredi 15 octobre 2010

Masse Critique Québec, deuxième édition

Pour cette deuxième édition de Masse Critique Québec de Babelio, j'ai été choyée ! J'ai été sélectionnée pour recevoir deux livres.


J'ai reçu le premier hier :




Échecs et maths de Anne Bonhomme

J'ai très hâte de le lire, puisqu'elle est aussi l'auteure de la Suppléante, un livre qui a eu beaucoup de succès au Québec et que j'ai acheté (sans toutefois avoir eu le temps de le lire) en août dernier !




Je recevrai bientôt le deuxième :



La belle et le marinier et autres contes du fleuve- Lucie Bisson

Voilà un livre qui tombe à point, puisque je suis dans une période où je dévore tout ce qui s'appelle conte !

Je remercie à l'avance Babelio et les Éditions Stanké et Planète rebelle ! J'ai très hâte de lire et de chroniquer vos livres !

mercredi 1 septembre 2010

Now or Never l'urgence d'agir

Voici donc, avec heureusement moins de retard que je ne l'appréhendais, ma critique de «Now or Never l'urgence d'agir», dans le cadre de l'opération Masse Critique Québec de Babelio.

Résumé de l'éditeur :

Nous avons tous, d'une manière ou d'une autre, un impact sur notre environnement, sur la société et sur le futur. Pouvant communiquer avec la planète entière, chacun peut donc aujourd'hui prendre des initiatives et contribuer à l'évolution.
Ce livre s'adresse à un vaste lectorat mais, en tout premier lieu, aux dirigeants d'entreprises et d'organisations sociales, culturelles et politiques, ainsi qu'aux éducateurs et aux parents, afin de leur parler non seulement de la nécessité, mais surtout de l'urgence, de changer de paradigme, d'enclencher des stratégies créatrices de valeurs et d'équilibre.
Par son expérience de plus de 25 ans sur le terrain, Edel Gött a constaté que seules les personnes qui réunissent l'intelligence de la raison et l'intelligence du coeur et qui s'ouvrent à leur ressenti, réussissent un véritable repositionnement sur la base d'une implication personnelle.
L'auteure ne s'adresse ni à la fonction ni au statut social, mais à l'Être humain derrière et au-delà des apparences. Elle souhaite interpeller et encourager tous ceux et celles qui s'ouvrent à l'évolution pour qu'ils accèdent à leur plein potentiel, qu'ils relèvent le défi d'une rencontre vraie avec eux-mêmes et qu'ils contribuent à créer un monde meilleur.
Conjugant des études humanitaires et une solide expérience en entreprise, Edel Gött a réuni ces deux univers, après de nombreuses années de recherches. Elle a créé une approche globale présentée en 1992 durant le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro.
Elle est créatrice de deux concepts-clé : la Qualité Globale à Dimension Humaine (complément de la qualité totale), et la Psychologie d'Évolution (une dynamique de vie et d'évolution). Elle a fondé Recherches & Évolution en 1986 et en 2000 elle a créé avec Rina Marsot, son associée, le cursus triennal pour dirigeants : le Master pour le Développement du Leadership Éthique.
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Le contenu du livre :
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Dire clairement de quoi il est question dans ce livre n'est pas du tout évident. C'est pourquoi la quatrième de couverture semble si peu révélatrice de ce qui se cache à l'intérieur de des pages du livre. C'est qu'Edel Gött aborde pas mal de domaines de la vie : l'environnement, le leadership, le business, l'économie, l'éducation des enfants, la santé, le sport, etc. Et ce, d'un point de vue à la fois éthique, philosophique et psychologique, voire presque psychanalytique ! En même temps, bizarrement, elle n'aborde que deux sujets : l'importance de changer et l'urgence d'agir.
Le livre de 527 pages est divisé en cinq chapitres qui sont eux-mêmes subdivisés en parties. Il y a également une longue introduction ainsi qu'une courte conclusion.
Dans le premier chapitre, l'auteure aborde le monde tel qu'elle le voit présentement, avec son lot d'aberrations.
Le deuxième chapitre, quant à lui, est beaucoup plus théorique et traite entre autres des notions de discernement, de psychologie de l'Évolution et de bénéfices secondaires qui servent de référence au reste du livre.
Le troisième chapitre se veut une critique de différents domaines de la société qui ne fonctionnent pas tels qu'ils le devraient. Gött propose différentes alternatives pour les modifier. Par exemple, l'auteure aborde le chômage et le fait que ces personnes se sentent inutiles et dévalorisées. Mais en même temps, elles reçoivent du gouvernement à peu près le même montant que ce qu'elles gagneraient en travaillant, ce qui les conduit à une sorte de passivité dont il est difficile de sortir.
Dans le quatrième chapitre, l'auteure aborde enfin un peu plus concrètement de quelle façon nous pouvons travailler sur nous afin d'arriver ultimement à nous dépasser et à réaliser de grands projets.
Finalement, le dernier chapitre est constitué de différentes propositions pour faire évoluer le monde.
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Mon commentaire :
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Je désire commencer mon commentaire en m'excusant d'avance si d'aventure il devenait un fouillis total ! Cela risque fort bien d'arriver, je l'avoue, car c'est justement l'état dans lequel se trouve mon cerveau en ce moment.
Je ne sais trop que penser de ce livre, parce que tout au long de ma lecture, parfois longue et fastidieuse, j'ai été dans un constant état d'ambivalence. Parfois je trouvais l'auteure complètement sautée et utopiste, tandis que le reste du temps j'embarquais dans son jeu et j'étais en parfait accord avec ses propos !
Je pense que la raison principale de mon ambivalence était la difficulté d'admettre les grandes vérités que l'auteure exposait de façon ni détournée, ni cachée. C'était la première fois que je me faisais dire mes quatre vérités de cette façon. Qui aime se faire dire ses quatre vérités ? Se faire dire qu'il se contente de petits bénéfices secondaires et plaisirs pour ne pas voir les grands défis qui nous attendent ? Qu'il se satisfait de gagner contre les autres alors qu'il pourrait vivre de véritables réussites sans nuire aux autres personnes ? Vous voyez ce que je veux dire. Ce n'est pas plaisant, mais ce sont des vérités qu'il nous faut absolument admettre pour progresser.
Malheureusement, même si le contenu s'est avéré une lecture nécessaire, voire quasi vitale, le contenant a parfois tout gâché. L'écriture était le plus souvent abstraite et agaçante, ce qui m'empêchait parfois de savoir de quoi parlait véritablement l'auteure. De plus, il y avait des répétitions sans fin. Combien de fois ai-je lu qu'il fallait d'abord travailler sur soi pour pouvoir aider les autres, qu'il fallait développer une conscience globale, allier l'intelligence de raison avec celle du coeur, que j'avais un potentiel infini de création ou qu'il fallait faire preuve de discernement ? Le fait de lire ces expressions tant de fois font en sorte qu'elles perdent totalement de leur impact, sans parler du fait qu'elles rallongent exagérement le livre.
Au lieu d'être un pavé de 527 pages de répétitions sans fin, ce livre aurait pu être épatant et avoir un impact réel sur les gens. Je pense qu'au lieu de convaincre les gens d'agir, ce livre rebutera de nombreuses personnes qui comme moi, seront agacées par l'utilisation de mots philosophiques et parfois presque psychanalytiques. Plusieurs finiront sans doute par le jeter au bout de leurs bras, frustrés de ne pas y avoir compris grand chose.
Mais quel dommage, parce que lorsqu'on prend le temps de bien lire et de s'ouvrir à ce qui y est écrit, on découvre que ce livre est un vrai petit bijou qui peut se révéler un excellent guide spirituel. Pour ma part, je regrette d'avoir dû le lire à l'intérieur d'un mois, car plusieurs passages méritent d'être médités, lus et relus et mis en application dans nos vies avant de poursuivre notre lecture. Ce n'est pas un livre qui se lit à l'intérieur d'un mois, mais à l'intérieur d'une année, voire d'une vie. Je compte donc le relire un peu plus tard, cette fois en prenant tout mon temps et en tentant de m'ouvrir véritablement aux propos de l'auteure sans m'arrêter à l'emploi des mots ou aux répétitions. Peut-être qu'alors ma critique prendra une tournure différente.
Pour l'instant, Edel Gött a tout de même fait de petits miracles avec moi. Elle m'a convaincue qu'il vallait la peine de faire quelques sacrifices et de vivre des expériences difficiles pour s'ouvrir à soi-même et pour apprendre à se connaître. Elle m'a aussi totalement convaincue que j'étais le seul maître de ma vie, et que je suis la seule qui doit prendre les décisions qui s'imposent pour réaliser mes rêves.
Mille mercis, donc à Babelio, ainsi qu'à Louise Courteau éditrice qui m'ont gracieusement offert ce livre qui a marqué un tournant important dans ma vie ! Merci également à l'auteure, Edel Gött, que j'ai jugée sévèrement mais dont la contibution à ma vie a été considérable !


vendredi 27 août 2010

Mille excuses

Je vais aller à l'encontre de mes habitudes et publier un billet légèrement hors sujet !
Comme certains d'entre vous ont dû le réaliser, ce blogue est au ralenti depuis quelques temps. C'est que, depuis le début du mois d'août, ma vie est plus que mouvementée, non pas en termes d'occupations mais plutôt en termes d'émotions. Il s'est passé plusieurs événements majeurs dans ma vie qui ont fait en sorte que pour le moment, le coeur n'y est plus. Je suis certaine que ce n'est que temporaire et que je serai bientôt de retour sur les rails, mais en attendant je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
L'une des raisons pour lesquelles je vous écris ceci est que Babelio ainsi que Louise Courteau éditrice attendent impatiemment de ma part une critique du livre Now or Never l'urgence d'agir. J'avais en principe un mois pour lire et critiquer le livre, mais mon mois arrive à échéance demain et je sais d'ores et déjà que je n'arriverai pas à publier ma critique à temps. Je m'en excuse mille fois, et ma critique ne tardera pas trop, promis ! J'ai déjà lu plus de la moitié du livre. Certains dans mon cas se seraient permis de ne critiquer que ce qu'ils ont lu, mais ce n'est pas mon genre. Et puis, ce n'est pas le genre de livre dont on peut se faire une opinion précise tant qu'on ne l'a pas terminé.
Ce que je peux en dire pour le moment, toutefois, c'est que certains passages du livre tombent pile poil au moment de ma vie où j'ai besoin de les lire. C'est... quelque chose. Plus de détails un peu plus tard !
Je vous reviens bientôt, donc, avec une critique de Now or Never !
D'ici là, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne fin d'été !