mercredi 28 février 2018

Je ne veux pas prendre mon bain !

Illustrations : Tim Warnes
Âge: à partir de 2 ans environ
Éditions : Gründ, 2000
24 pages

Quatrième de couverture :
 
Prendre un bain ? Très peu pour Petit Tigre ! Jouer avec ses amis et salir son beau pelage est tellement plus amusant ! Mais au détour d'un chemin, Petit Tigre rencontre un superbe paon...
 
Mon commentaire :
 
Des livres d'histoires d'enfants qui ne veulent pas prendre leur bain, il y en a à la tonne. L'originalité de celui-ci tient au fait que c'est un jeune animal qui refuse de prendre son bain. Il joue avec ses amis animaux et fuit lorsque les mamans et les papas suggèrent qu'il devrait prendre son bain. Jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre d'un superbe paon qui refuse de jouer avec lui parce qu'il est trop sale !
 
Le format de cet album est très rigide, comme les premiers livres pour enfant en carton. Il contient pourtant beaucoup plus de texte que la majorité des livres qui ont ce format. C'est pourquoi il peut si facilement passer inaperçu. S'il ne m'avait pas été offert, je ne l'aurais jamais découvert moi-même.
 
Un beau petit album qui plaira sûrement aux plus jeunes... Mais pas particulièrement pour les jeunes d'âge scolaire avec lesquels je travaille.

+16
 

Péril au pays du chocolat

Âge: à partir de 6 ans
Illustrations : Sylvie Nicolas
Éditions : Le loup de Gouttière, 2001
Collection : Les petits loups
46 pages

Quatrième de couverture :
 
Marie-Alice a découvert le pays en chocolat... Mais... Le système d'aération est tout déréglé. Il fait de plus en plus chaud.

Les arbres, les maisons et les gens commencent à fondre. La fillette n'en croit pas ses yeux. Elle risque de se retrouver au milieu d'une gigantesque fondue.

Comment viendra-t-elle au secours du pays en péril ?
 
Mon commentaire :
 
Jolie découverte que ce conte pour enfants, qui m'a été donné par une éducatrice de mon école partant à la retraite. C'est l'histoire d'une jeune fille qui, en se rendant chez sa grand-mère pour Pâques, découvre un pays de chocolat. D'abord enchantée, la petite réalise bientôt que tout le pays est en train de fondre. Monsieur Répare-tout-à-coup-de-n'importe-quoi arrive d'habitude à tout réparer, mais, ses jambes fondant, il n'arrive pas à atteindre la boîte de réglage de la température. Marie-Alice viendra en aide à ces habitants d'une façon assez comique et mignonne.
+15

Fierro ou l'été des secrets

Éditions : Québec Amérique, 1989
206 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Les trois enfants d'une famille de Buenos Aires passent leurs vacances d'été à la ferme de leur grand-mère dans la pampa argentine. Pour le petit Felipe, 9 ans, c'est le bonheur parfait. Pour Daniel, 12 ans, c'est l'occasion de prouver qu'il est un homme, en réussissant à dompter un cheval sauvage. Laura, qui a 13 ans, aborde quand à elle l'adolescence.

Comment le grand-père Federico, un homme fier et buté, fera-t-il pour conserver l'amour de ses petits-enfants qui grandissent et surtout celui de Laura ?

Fierro ou l'été des secrets raconte la fin de l'enfance, ses joies, ses passions, les difficultés de grandir et de vieillir.
 
Mon commentaire :
 
Trouvé parmi la pile de livres élagués d'une école primaire, ce livre a immédiatement attiré mon attention. D'abord, l'auteure, que je lisais plus jeune. Puis, la mention de l'Argentine et de ses plaines, d'un été passé sur un ranch.
 
Je n'ai pas tardé à constater que ce roman était en fait l'adaptation d'un film du nom. Tout au long de ma lecture, j'ai eu un sentiment de déjà vu... J'ai dû voir le film quand j'étais toute jeune. Bien que prévisible, l'histoire est mignonne et donne envie de voyager. Les personnages sont attachants et bouillonnants d'émotions. Cela a dû être un bien beau film.
 
Mais seulement, voilà... Cela parait que le roman n'est pas l'original. J'ai trouvé l'écriture très technique, presque mécanique. Chacun des mouvements des personnages du film semblait transcrit sous forme de  mots. Le tout m'a paru bien peu naturel. Dommage.
 
Quoiqu'il en soit, cette lecture m'a donné envie de revoir la Grenouille et la Baleine, un classique de mon enfance dont j'ai peu de souvenirs. Habitant maintenant la Côte-Nord depuis 5 ans (la région où se déroule le film), j'aurais sans doute une nouvelle connexion spéciale avec le film...
 
À suivre !
 
+14
 

lundi 26 février 2018

Chroniques de San Francisco

Titre original : Tales of the City
Mon édition : 10/18, 2006
Paru en anglais en : 1978
382 pages

Quatrième de couverture :

Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au cœur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du « beau volcan ». Elle plante son camp au 28 Barbery Lane, un refuge pour « chats errants ». Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et disciple de « l'amour interdit » et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable. Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de la saga.
 
Mon commentaire :

Quel bonheur que ce petit bijou d'humour ! J'ai beaucoup apprécié découvrir San Francisco à l'époque qui a fait sa réputation, les années 70.
 
Le personnage de Mary Ann Singleton est attachant dans tout ce qu'elle a de naiveté. Elle est définitivement différente des colocataires du 28 Barbery Lane, mais la ville ne tarde pas à faire son effet et la jeune fille se fond tranquillement dans le moule.
 
J'ai beaucoup aimé l'excentrisme de la logeuse, Mme Madrigal. Et que dire de Michael, homosexuel affirmé et affamé cherchant l'amour impossible ? J'ai bien aimé aussi le personnage de Brian, un célibataire endurci et coureur de jupons. Il lui arrive toujours des aventures improbables.
 
Bref, difficile de ne pas tomber sous le charme des locataires du 28 Barbery Lane, des années 70 et de la ville de San Francisco. Ce n'est pas une histoire profonde avec des drames bien senti, mais, comme l'indique si bien, de courtes chroniques de la vie quotidienne du San Francisco des années 70.
 
Je lirai la suite avec plaisir !

+13
 

vendredi 23 février 2018

La solitude des nombres premiers

Titre original : La solitudine dei numeri primi
Éditions : Points, 2010
Paru en italien : 2008
343 pages

Quatrième de couverture:


Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d'en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l'autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s'éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu'Alice et Mattia ne comprendront que bien plus tard  le lien qui les unit est indestructible. 

Mon commentaire : 

J'ai lu des commentaires tant positifs que négatifs sur ce roman italien. Je n'ai pas vu le film (j'ignorais même qu'il y avait eu adaptation) et je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. 

Je fais partie de ceux qui ont aimé, que ce roman a même marqué. Je me suis un peu reconnue adolescente dans une partie de chacun des personnages, ce qui m'a permis de compatir avec eux. Même s'il m'arrivait moi aussi de vouloir les secouer, vouloir les réveiller, je les comprenais en même temps.

Mais ce que j'ai surtout aimé, c'est la construction du récit, qui garde sous silence de nombreuses années, pendant lesquelles il s'est sûrement passé des choses qui pourraient nous aider à mieux comprendre. Par exemple, que s'est-il passé suite à l'accident d'Alice? Comment et pourquoi est-elle devenue anorexique ? Que s'est-il passé après le décès de Michaela, comment ses parents ont-ils réagi? Comment Mattia l'a vécu dans les premiers temps? Je pense étrangement que ce sont justement ces éléments manquants qui rendent le roman si captivant. Il laisse beaucoup de place à l'imagination. 

Je dois avouer que le dénouement n'était pas à la hauteur de mes espérances. Mais, en même temps, il est fidèle à l'esprit du bouquin. On ne peut donc pas en vouloir à Giordano. Pour ma part, La solitude des nombres premiers a donc été une très belle découverte.


dimanche 18 février 2018

Le chat, la citrouille et la sorcière

Illustrations : Patricia Lapointe
Éditions : CERRDOC, 1993
Collection : Pour de vrai
44 pages

Quatrième de couverture : 

La reine des sorcières est une vieille bonne femme malfaisante. Elle a un vilain chat noir et une énorme citrouille magique. Elle veut jeter aux enfants un terrible sortilège : faire disparaître pour toujours l'Halloween ! David et Marie-Chantale pourront-ils conjurer le mauvais sort de l'affreuse sorcière et sauver la fête des enfants ?


Mon commentaire : 

Ce petit roman jeunesse m'a été offert récemment par une éducatrice spécialisée qui prenait sa retraite. Il ne date pas d'hier, ce qui explique sans doute que je sois incapable d'en retrouver la moindre trace sur Internet. Il a été publié en 1993 alors que je faisais ma première année ! Cela veut dire qu'à l'époque de sa parution, je n'aurais même pas été capable de le lire moi-même ! 

Il n'en demeure pas moins qu'il est toujours d'actualité - pour ceux qui le trouveraient. On y explique de façon ludique et imaginative les règles de sécurité aux enfants qui passent l'Halloween. C'est donc une bonne amorce pour qui voudraient en discuter avec son enfant ou avec sa classe. 

En dépit de sa mise en page et de sa page couverture démodée, je crois que ce livre saura encore plaire aux jeunes. À condition qu'il le leur soit lu et qu'ils n'aient pas à le lire eux-mêmes. 


Mère Teresa

Titre original : Mother Teresa
Mon édition : Presses du Châtelet, 2003
Première édition en anglais : 1992
279 pages 

Quatrième de couverture : 

Le 10 décembre 1979, le visage, la silhouette et le nm d'Agnès Bojaxhiu deviennent familiers à chacun : Mère Teresa reçoit, à Oslo, le prix Nobel de la paix. Et refuse le banquet organisé en son honneur. 

Moins d'un quart de siècle plus tard, le 19 octobre 2003, au cours d'une messe célébrée place Saint-Pierre à Rome, Mère Teresa aura été déclarée « bienheureuse». 

Jamais, depuis le Moyen Âge, dossier en béatification n'aura été instruit aussi rapidement. Une preuve du respect et de la tendresse que le pape Jean-Paul II a toujours éprouvés à l'égard de la fondatrice de l'ordre des Missionnaires de la Charité. 

Cette nouvelle édition de l'une des biographies les plus complètes - et les plus émouvantes - consacrées à la religieuse, qui a rejoint la maison de Dieu le 5 septembre 1997, est complétée de chapitres détaillant le processus ayant mené à sa béatification. Il y est révélé notamment comment fut établie la preuve d'un miracle survenu grâce à son intercession. 

Mon commentaire  :

Je ne suis pas une personne religieuse, mais la vie des gens qui font des sacrifices pour aider son prochain m'a toujours fascinée. Si j'étais née à une autre époque et que j'avais été élevée dans un esprit beaucoup plus conservateur, j'aurais peut-être choisi d'être missionnaire. Après tout, mon métier d'orthopédagogue m'amène à aider ceux qui en arrachent le plus à l'école et l'une de mes grandes passions est le voyage. Ce n'est cependant pas le cas, mais il n'en demeure pas moins que le récit de la vie de Mère Teresa avait tout pour m'intéresser. 

L'un des aspects qui font de cette biographie une lecture particulièrement intéressante est qu'il a été écrit par quelqu'un de proche de Mère Teresa, mais qui n'est pas de confession catholique. Le livre n'est donc pas infesté de références à Dieu, mais plutôt de faits. Les actions de Mère Teresa sont décrites de façon simple, et démontrent efficacement elle était elle aussi une personne simple et sans artifices. Le fait qu'elle n'acceptait rien pour elle même et qu'elle dépensait immédiatement tout ce qu'elle recevait comme dons pour palier aux besoins les plus immédiats démontre à quel point elle était convaincue de sa mission d'aider les pauvres et d'accepter les rejetés de la société.

Selon la volonté de Mere Teresa, ce livre est davantage le récit des Missionnaires de la Charité que la biographie de la femme. Encore un indice de sa sagesse et du fait qu'elle ne faisait pas ce qu'elle faisait pour bien paraître. 

J'ai beaucoup aimé découvrir comment les missionnaires aident les affamés, les mourants, les souffrants et les enfants abandonnés. Cela m'inspire et j'ai bien envie de retourner faire une mission à l'étranger maintenant. 

Non seulement la vie de Mère Teresa est inspirante, mais elle remet les choses en perspective et vous rend humble. Je recommande cette lecture à tous et à toutes.


L'intelligence émotionnelle 2

Titre original : Working With Emotionnal Intelligence
Éditions : J'ai lu, 2004
Paru en anglais en : 1998
Collection : Bien-être
384 pages


Quatrième de couverture : 

Après son premier best-seller, Daniel Goleman se penche sur les vraies raisons de la réussite professionnelle. Là encore, il ne s'agit pas de Q.I., de diplômes ou d'expertise technique, mais bien de nos aptitudes émotionnelles. Il nous aide à améliorer nos compétences personnelles- le self-control, la motivation, l'intégrité - et nos compétences sociales - la capacité de communiquer, d'évoluer, de stimuler les autres - en nous apprenant à gérer nos émotions dans le cadre du travail. Pour nous permettre de nous épanouir pleinement dans notre vie professionnelle. 

Mon commentaire : 

Le sous-titre de mon édition, « Accepter ses émotions pour s'épanouir dans son travail », de même que la quatrième de couverture, sont mensongers et ne devraient pas être la raison pour laquelle vous liriez ce livre. Le propos de ce livre ne vous amène pas à « accepter vos émotions »,  mais plutôt à comprendre pourquoi et comment vos émotions et vos compétences sociales peuvent vous aider dans votre milieu de travail. Ce n'est absolument pas un guide pour vous dire comment changer, ou comment vous améliorer. Il n'y a pas à dire, ceux qui l'ont publié ne l'ont pas lu pour faire un marketing aussi mensonger. 

Ce livre est dans ma bibliothèque depuis l'époque lointaine où, désœuvrée, j'avais quitté le programme de psychologie que j'avais entamé, me rendant compte que ce n'était pas ma place. Je ne savais absolument pas ce que me réservait l'avenir. Je n'avais encore jamais eu de travail, ma timidité écrasante m'empêchant de passer une entrevue ou même d'aller porter un curriculum vitae. C'est fou ce que j'ai évolué depuis cette époque ! J'espérais trouver dans ce livre quelques réponses qui m'aideraient à surmonter ce manque d'assurance qui allait certainement jouer contre moi. Bref, j'étais tombée dans le panneau, comme sûrement plusieurs autres personnes avant et après moi. 

C'est une chance que j'aie complètement oublié de lire ce livre à cette époque, car il ne m'aurait aucunement aidé. Même si les nombreux exemples de succès et d'insuccès racontés par Goleman se passent majoritairement dans le monde de ingénierie, de l'informatique ou des finances, des domaines on ne peut plus éloignés de l'enseignement où je suis, j'ai pu, avec l'expérience que j'ai maintenant, faire de nombreux liens avec mon milieu de travail et avec les personnes qui y travaillent. Le bouquin m'a confirmé quelques impressions que j'avais, notamment que certaines personnalités ont le don de freiner le changement, par peur. Comme j'ai eu affaire à trois directions différentes en trois ans, j'ai aussi fait de nombreux liens avec les différents styles de gestion du personnel, et j'ai compris pourquoi et comment certaines d'entre eux arrivent à créer un esprit d'équipe qui permet de faire bouger les choses.

J'ai également confirmé que la direction d'école n'était pas une option pour moi. Ce qui m'intéresse, c'est de travailler directement auprès des élèves en difficultés, pas de diriger des professionnels. 

En bref, si ce livre se révèle une surprise quant à son contenu, ce n'en est pas nécessairement une mauvaise. Chacun peut y trouver quelque chose qui lui servira dans son milieu de travail, à condition d'être assez motivé pour lire 384 pages de caractères minuscules remplis d'exemples redondants, et de discours motivationnels parfois pompeux et agaçants. 


vendredi 2 février 2018

Bilan janvier 2018

Ça commence bien 2018 ! Ce mois-ci, j'ai lu :

8 livres
6 fictions et 2 non fictions
1 roman jeunesse
1 livre lu en v.o.
2256 pages

Mais surtout, 8 livres de ma PàL parmi les plus vieux de ma bibliothèque ! Et étonnamment, il y a parmi ces livres quelques bonnes surprises.

Les romans :

  • Au fond du lac- Stuart Woods
  • Le vignoble- Barbara Delinski
  • Le café de l'Excelsior- Philippe Claudel
  • L'élégance du hérisson- Muriel Barbery
  • Une affaire de harcèlement- Lisa Scottoline

Les non fictions :
  • Briser le silence- Michel Vastel
  • Scottish Witches- Lily Seafield
Le roman jeunesse :
  • Les dents de la poule- Raymond Plante

Au fond du lac

Titre original : Under the Lake
Éditions : France Loisirs, 1988
Paru en anglais : 1987
377 pages

Deuxième de couverture :

Y a-t-il au fond du lac de Sutherland autre chose que des cailloux?
John Howell, ex-journaliste célèbre parti dans la montagne pour faire le point sur sa vie privée et professionnelle, ne trouve pas le calme attendu dans la petite ville qu'il a choisie comme retraite. D'abord, il y a l'attitude hostile du magnat local, qui a construit le barrage du lac, qui fait la pluie et le beau temps dans la région et qui n'aime pas que des gens d'ailleurs viennent chercher des squelettes dans son placard.
Le shérif et les autres notables n'apprécient pas davantage qu'Howell commence à s'intéresser à ce qui s'est passé vingt-cinq ans plus tôt, lorsqu'il fallut chasser les fermiers de la vallée pour créer un lac artificiel.
Ce lac a apporté à tous la prospérité, mais à quel prix? C'est peut-être ce que cherche à expliquer au journaliste l'étrange adolescente qui lui apparait un soir, fantôme muet qui l'invite à regarder au fond du lac...
 
Mon commentaire :
 
Je suis pas mal fière de moi, parce que depuis environ trois ans, je suis résolue à débarrasser ma bibliothèque de ses vieilleries. Moi qui pensait m'ennuyer avec ces livres qui prennent la poussière depuis des années, je n'arrête pas de faire de belles découvertes.
 
Je pensais m'ennuyer solidement avec ce livre à cause de la mention d'un fantôme, que je voyais bien mal cadrer avec le résumé de cette histoire. Je me suis pourtant surprise à dévorer le livre, qui m'a réservé de nombreuses surprises et détours inattendus. Cette histoire n'a rien de classique, et le dénouement en laisse sûrement plus d'un surpris. Le mystère qui plane autour de la construction de ce lac artificiel est le plus total, et les habitants de cette petite ville des montagnes de Géorgie sont tous plus louches les uns que les autres...
 
La place du fantôme n'est pas trop dominante, elle n'est là que pour épaissir le mystère. Vraiment une belle surprise que ce roman qui a l'air tout sauf intéressant. À lire si vous pouvez le trouver !