jeudi 30 septembre 2010

La soupe aux sous

Résumé de l'éditeur :

Zoé est une petite fille bien ordinaire. Pourtant, avec elle, la vie de tous les jours s'avère pleine de surprises ! C'est que Zoé zézaie...

Mon commentaire :

Je poursuis mon incursion dans la littérature jeunesse avec la soupe aux sous de Geneviève Lemieux, qui m'a fait pouffer de rire à quelques reprises !
Je pense que l'auteur réussira à dédramatiser le zézaiement pour de nombreux enfants et de nombreux parents avec cet album. Il pourra également se révéler un outil pédagogique intéressant pour travailler avec les enfants qui ont tendance à zézayer. Ils ne voudront sans doute pas prononcer les mots comme cette chère petite Zoé, qui mange de la soupe aux sous, met des bus au feu et qui a plein de bisous dans le cou ! Le comble, c'est quand pour son anniversaire, elle reçoit des oeufs, tel qu'elle l'avait apparemment demandé...
Un coup de coeur pour moi, donc !

La dernière nuit de l'Empress of Ireland

Résumé de l'éditeur :

Partir en voyage, quelle merveilleuse aventure ! C'est ce que pense Jonathan lorsqu'il embarque à bord de l'Empress of Ireland, à destination de Liverpool. Mais l'entêtement de sa petite soeur Gracie et surtout la rencontre de Michael McIntyre rendront le voyage moins agréable qu'il ne le pensait. Mais ces petites contrariétés ne sont rien comparées aux terribles événements qui attendent les trois jeunes. Réussiront-ils à survivre au coeur de la tourmente, lorsqu'ils seront confrontés à la limite de leurs forces ? Un périple dramatique à travers les méandres incontournables du destin...
Mon commentaire :
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En tant que Rimouskoise, j'ai toujours été fascinée par l'histoire de l'Empress of Ireland, qui a échoué au large de Pointe-au-Père dans la nuit du 28 mai 1914. Le fait que le naufrage de cet immense paquebot se soit fait en seulement 14 minutes, faisant 1012 victimes sur 1477 passagers, est déjà impressionnant en soi. Si on ajoute que ces 1012 victimes en font huit de plus que pour le Titanic, et que seuls 4 des 138 enfants à bord ont survécu, on peut largement se questionner sur la raison pour laquelle on en a pas plus entendu parler. La réponse, selon l'auteur, tient à ce que la Première Guerre Mondiale a été déclarée peu après, laissant sombrer cette tragédie dans l'oubli.
C'est en partie pour ramener à la mémoire des gens l'histoire tragique des enfants qui étaient à bord de l'Empress of Ireland en cette terrible nuit que Josée Ouimet a écrit ce roman.
Sur ma copie du roman, j'ai une étiquette qui dit : «Les livres préférés des jeunes lecteurs». Je n'en suis pas du tout surprise, car même si le dénouement de ce roman jeunesse est inévitablement triste, on se sent près de ces personnages qui vont vivre un drame. On peut aussi s'identifier aux personnages, parce que l'on connaît les endroits où ils vivent et où ils vont s'échouer. C'est assez inusité, surtout à cette époque où les jeunes se précipitent sur tout ce qui a une saveur fantastique ou merveilleuse.
Je recommande cette lecture à tous, que vous soyez enfant ou non. Je vous recommande aussi la visite au site historique maritime de la Pointe-au-Père, où un musée retrace dans les détails l'histoire de ce grand paquebot dont plus personne ne se souvient.
Sur le site se trouve également l'Onondaga, le seul sous-marin qu'il est possible de visiter au Canada, et le phare de Pointe-au-Père, le deuxième plus haut de l'Est du Canada. C'est en faisant la visite de ce site historique que l'auteure a trouvé l'inspiration pour ce roman !

L'arche de Noé

Résumé de l'éditeur :

Le récit biblique du déluge a déjà inspiré bien des artistes.
C'est aujourd'hui Lisbeth Zwerger, toujours attirée par les textes classiques et de portée universelle, qui reprend ce thème inépuisable, avec ses illustrations à la fois magiques et intemporelles.
Par des compositions aussi surprenantes qu'originales, un choix de couleurs aux accents nouveaux, une foison de personnages insolites, elle nous offre une vision nouvelle de l'arche de Noé, véritable régal tant pour l'adulte que l'enfant.
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Mon commentaire :
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De même que pour Le grand voyage de monsieur précédemment commenté, j'ai pris cet album sur les étagères de la didacthèque tout à fait par hasard. Quand j'ai vu cet album, en fait, j'étais contente parce que tout comme pour plusieurs personnes, je le crois, je connaissais l'histoire de l'arche de Noé sans vraiment la connaître. De le lire, donc, m'a fait découvrir pour quelle raison un couple de tous les animaux existants embarquent à bord de l'arche et surtout comment l'histoire se termine.
J'ai beaucoup aimé les illustrations, des aquarelles très délicates et de belles couleurs.
Si vous cherchez à revisiter un classique en compagnie de votre enfant, je crois que c'est l'album rêvé !

mercredi 29 septembre 2010

Le grand voyage de Monsieur

Résumé de l'éditeur:
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Un petit ourson de laine, un grand voyage au bout du monde et, surtout, la complicité magique des images et des mots... Voilà l'histoire à la fois grave, touchante et envoûtante de l'inoubliable Monsieur au grand coeur.
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Mon commentaire :
J'ai sélectionné cet album un peu par hasard sur les étagères de la didacthèque de l'université pour un travail de didactique de la littérature jeunesse, et je n'ai pas regretté mon choix ! Tout d'abord, avec un album de la maison d'édition Dominique et compagnie, on ne peut pas se tromper. Les illustrations sont toujours sublimes et donnent aux histoires une atmosphère tout à fait particulière. Puis, un album avec le mot « voyage » dans le titre, ça ne pouuvait faire autrement que d'attirer mon attention !
Le grand voyage de Monsieur raconte l'histoire d'un père qui, suite au décès prématuré de son fils, part voyager à travers le monde, errant de ville en ville, sans but et ne transportant avec lui qu'une chaise et un toutou. L'atmosphère est donc plutôt triste, et on ressent fortement tout le désarroi et toute la tristesse de monsieur. Heureusement, il fera une rencontre à l'autre bout du monde. Une rencontre qui viendra à point dans sa vie comme dans celle de l'autre personne. Une rencontre somme toute inoubliable !

Les pantoufles de ma mère

Résumé de l'éditeur:
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Les pantoufles de ma mère sont toutes usées, recousues et déchirées... mais ce sont ses préférées !
Toute la famille tente de trouver la nouvelle paire de ses rêves : pompons, rubans, poils et plumes...
Ses vieilles pantoufles seraient-elles irremplaçables ?
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Mon commentaire :
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Voici le premier album de mon amie franco-ontarienne Anne-Marie, probablement commenté pour la première fois sur un blogue ! Le lancement officiel est demain, jeudi le 30 septembre à la bibliothèque municipale d'Hawkesbury.
S'il s'agit du premier album d'Anne-Marie, ce n'est pas le premier livre qu'elle publie. Elle a publié son premier roman jeunesse à l'âge de 13 ans ! Elle a publié trois romans qui mettent en vedette les mêmes personnages qui font des enquêtes. Il s'agit de Mystères et chocolats, La main dans le sac et d'Une rentrée en clé de sol. Je ne les ai malheureusement pas encore lus, mais je projette de le faire, car je viens de découvrir que tous ses livres sont en vente sur le site de Renaud-Bray (ses romans sont pour l'instant difficiles à trouver au Québec). Finalement, elle a récemment publié un roman qui s'appelle Les planches à roulette font la manchette ! qui a gagné le prix littéraire de l'Alliance Française de Toronto. Une auteure prometteuse, donc, même si, je l'avoue, je ne saurais être totalement impartiale !
Retour à l'album, donc. Les pantoufles de ma mère raconte l'histoire d'une fillette dont la mère refuse de se départir de ses vielles pantoufles usées jusqu'à la corde. La famille, fatiguée de la voir porter ces pantoufles hiver comme été, tenteront de la faire céder en lui présentant les pantoufles des plus jolies aux plus extravagantes. Sans succès, jusqu'à ce que... vous n'aurez qu'à le lire pour le découvrir. Je ne peux quand même pas tout vous dire !
Un petit mot sur les illustrations : elles sont très colorées, et très surprenantes ! Je pense qu'elle ne seront pas au goût de tous, mais personnellement, j'en ai bien aimé l'originalité, et tout particulièrement les boutons qui sont intégrés dans les images ici et là. Une spécialité de l'illustrateur Christian Quesnel ?
Je vous invite à encourager Anne-Marie en lisant ses livres. Je vous garantis qu'elle mérite d'être mieux connue !
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Baguettes chinoises

Titre original:

Kuaizi guniang

Titre anglais :

Miss Chopsticks

Résumé de l'éditeur :

"Je vais leur montrer, moi, à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre !"
C'est ce cri qui a donné envie à Xinran d'écrire cette histoire. Celle, lumineuse, chaleureuse, émouvante, de trois soeurs qui décident de fuir leur campagne et le mépris des autres, pour chercher fortune dans la grande ville.
Soeurs Trois, Cinq et Six n'ont guère fait d'études, mais il y a une chose qu'on leur a apprise : leur mère est une ratée car elle n'a pas enfanté de fils, et elles-mêmes ne méritent qu'un numéro pour prénom. Les femmes, leur repète leur père, sont comme des baguettes : utilitaires et jetables. Les hommes, eux, sont des poutres solides qui soutiennent le toit d'une maison.
Mais quand les trois soeurs quittent leur foyer pour chercher du travail à Nankin, leurs yeux s'ouvrent sur un monde totalement nouveau ; les buildings et les livres, le trafic automobile, la liberté de moeurs et la sophistication des habitants...
Trois, Cinq et Six vont faire la preuve de leur détermination et de leurs talents, et quand l'argent va arriver au village, leur père sera bien obligé de réviser sa vision du monde.
C'est du coeur de la Chine que nous parle Xinran. De ces femmes qui luttent pour conquérir une place au soleil. De Nankin, sa ville natale, dont elle nous fait voir les vieilles douves ombragées de saules, savourer les plaisirs culinaires et la langue truculente de ses habitants. Et d'un pays, la Chine, que nous découvrons par les yeux vifs et ingénus des trois soeurs, et qui nous étonne et nous passionne car nous ne l'avions jamais vue ainsi.

Mon commentaire :

Quel beau roman ! Sans aller jusqu'à dire que j'ai eu un coup de coeur, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui m'a fait découvrir plusieurs aspects de la Chine que je ne connaissais pas. Par exemple, je n'avais aucunement conscience d'à quel point le fossé entre les habitants de la campagne et ceux de la ville est grand, même encore de nos jours.
Les mentalités aussi sont différentes. Alors qu'à la campagne, les femmes chinoises sont toujours traîtées comme des bonnes à rien ou alors comme des femmes à tout faire, celles de la ville ont une certaine liberté d'expression et elles sont traitées avec beaucoup plus d'égards.
Cette constatation, faite à de nombreuses reprises lors de la lecture de ce roman, m'a fouettée de plein fouet. J'ai peine à croire que quelque part dans les campagnes chinoises, des personnes ont encore le même mode de vie qu'au Moyen Âge: la culture comme mode de subsistance unique, des latrines, des villageois illétrés n'ayant jamais touché un livre de leur vie... Ne trouvez-vous pas cela triste, vous ?
Imaginez maintenant que des personnages comme Trois, Cinq et Six débarquent en ville ! Les voitures, les cellulaires, les ordinateurs, mêmes les toilettes posent problème ! C'est cette adaptation à un mode de vie complètement différent que vous découvrirez dans Baguettes Chinoises. Tout ce que je peux vous dire à ce propos, c'est que c'est beau de les voir aller !
Dans le roman, vous découvrirez aussi toutes les difficultés que posent la langue mandarine, que ce soit à l'oral ou à l'écrit, vous aurez l'impression de sentir les odeurs des repas chinois, et vous voudrez voir de vos yeux ces belles calligraphies qui nous sont décrites. Vous aurez envie de goûter aux repas du restaurant où travaille Trois, de ressentir les bienfaits de la thérapie par l'eau et d'explorer les livres de la maison de thé pour laquelle travaille Six.
Les trois soeurs, soit dit en passant, sont inspirées de personnes réelles qui ont vécu la transition entre la campagne et la ville. C'est un peu leur histoire qui nous est racontée, et ça rajoute encore un plus à cette histoire !
Un autre aspect que j'ai aimé du roman, plus pratique celui-là, c'est que plusieurs noms de personnages sont occidentalisés, de sorte qu'on réussit à les reconnaître plus facilement. C'est d'ailleurs l'une des choses qui me faisaient beaucoup peur à l'idée de me lancer dans la littérature chinoise. Mais force est de constater que je m'inquiétais pour rien !
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vendredi 24 septembre 2010

Down Under (V.F. Nos voisins du dessous chroniques australiennes)

Version française :
Nos voisins du dessous chroniques australiennes
Résumé de l'édition française :
L'Australie n'est pas seulement célèbre pour ses kangourous, ses drag-queens et ses surfeurs. On y trouve aussi les bestioles les plus voraces et venimeuses du globe, des déserts où mieux vaut ne pas s'aventurer pour un petit besoin, et puis de drôles de gens persuadés que vous les prenez pour des ploucs du bout des antipodes. Bill Bryson, l'illustre auteur chez Payot de Motel Blues et American Rigolos, aimerait ressembler à Indiana Jones plutôt qu'à Mister Bean. Le voici donc surarmé de courage pour sillonner l'Australie et en aborder les thèmes les plus divers: sa flore, sa faune et sa population, mais aussi l'histoire très singulière de son exploration et de sa colonisation, sans oublier la " question aborigène ", car si une plume aussi caustique traite d'un sujet aussi grave, c'est pour mieux nous en révéler toutes les aberrations.
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Mon commentaire :
J'aimerais commencer en remerciant mon amie Vesna pour ce prêt. Avec un Bill Bryson, tu ne pouvais tout simplement pas te tromper !
De Bryson, j'ai déjà lu American Rigolos : Chroniques d'un grand pays, un recueil de chroniques auto-dérisoire sur le ridicule des Américains et de leur nation et Une histoire de tout, ou presque... une encyclopédie vulgarisée et humoristique qui parle de tout... ou presque, justement.
J'ai donc pas pu m'empêcher de le lire aussitôt que je l'ai reçu, mettant ainsi de côté une autre excellente lecture, pour retrouver l'écriture à la fois ironique et humoristique de cet Américain déraciné (il partage sa vie entre les États-Unis et l'Angleterre, et voyage également beaucoup, notamment en Australie).
Que dire de plus que j'ai adoré ? Comme d'habitude, j'ai appris une tonne de choses, j'ai souri, j'ai ri, et j'ai tourné chaque page dans une sorte de transe, ne pouvant plus attendre de découvrir ce qui se passerait après.
On sent tout l'amour, toute l'admiration, et aussi toute la crainte que l'Australie suscite en Bill Bryson. Il ne cesse d'en vanter ses qualités, tout comme sa dangerosité et sa grandeur. Mais ne vous attendez pas qu'à entendre du positif. Oh non ! Bryson déteste les longues heures de route ennuyeuses et Canberra, la capitale du pays.
En tout cas, ce qui est certain, c'est qu'après avoir lu son livre, vous voudrez vous ruer à l'aéroport pour partir à destination de l'Australie dans les plus brefs délais !
Autres livres de Bill Bryson que j'ai lus:

mardi 14 septembre 2010

Baby-challenge classiques 2011

Puisque je me suis déjà inscrite à trop de challenges, pourquoi pas m'inscrire à celui-ci en plus ?




Voici le texte que l'on retrouve sur le forum de Livraddict, où il faut s'inscrire.
La nouveauté, cette année, c'est qu'on vous propose des baby-challenges par genre !
Le but du "baby-challenge" est de lire le plus possible de cette sélection ! Vous pouvez lire les livres dès maintenant si ce challenge vous intéresse, le but n'est pas comme le Big Challenge de lire un nombre de livres en une année, c'est d'arriver au Perfect, à 20/20 au 31.12.2011 !

Fin 2011, nous vous attribuerons des médailles qui seront visibles sur votre profil :

Médaille d'or : 20/20
Médaille d'argent : 16/20
Médaille de bronze : 12/20
Médaille de chocolat : 8/20
(Note : Comme j'en ai déjà lu plus de la moitié, soit 12 /20, je ne vise rien de moins que le 20/20, avec, idéalement, quelques relectures).

1 - Les raisins de la colère de John Steinbeck (Lu)
2 - Orgueil et Préjugés de Jane Austen (Lu, à relire, PAL)
3 - Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand (Lu, billet)
4 - Autant en emporte le vent, tome 1 de Margaret Mitchell (Lu, billet)
5 - Boule de Suif et autres nouvelles de Guy de Maupassant (Lu, à relire, PAL)
6 - Jane Eyre de Charlotte Brontë (Lu, à relire)
7 - Macbeth de William Shakespeare (Lu)
8 - Huis clos suivi de Les Mouches de Jean-Paul Sartre (Lu, à relire, PAL)
9 - Des souris et des hommes de John Steinbeck (Lu, en cours de relecture, PAL)
10 - Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë (Lu)
11 - Le joueur d'échecs de Stefan Zweig (Lu, billet)
12 - Les Liaisons Dangereuses de Pierre Choderlos De Laclos (Lu, billet)
13 - Nana de Emile Zola (Lu, billet)
14 - Peter Pan de James Matthew Barrie (Lu, billet)
15 - Roméo et Juliette de William Shakespeare (Lu, PAL)
16 - Hamlet de William Shakespeare (Lu, billet)
17 - Oedipe roi de Sophocle (Lu, billet)
18 - Les Malheurs de Sophie de Comtesse de Ségur (Lu, billet)
19 - Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare (Lu)
20 - Au bonheur des dames de Emile Zola (Lu)
Encore un beau défi, donc ! :)
Dernière modification : 1er décembre 2011

lundi 13 septembre 2010

Challenge Chefs d'oeuvres de la SFFF

Je n'ai pas encore terminé mon premier challenge que déjà je me lance dans mon troisième ! Pas très raisonnable, me direz-vous. Mais l'avantage considérable de celui-ci par rapport aux autres, c'est qu'il n'y a aucune limite de temps. Je n'aurai donc pas à m'imposer des lectures si elles ne me tentent pas sur le moment.
Le challenge Chefs d'oeuvres de la SFFF nous est proposé par Snow. Il consiste à lire des chefs d'oeuvres de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy. N'étant adepte d'aucun de ces trois genres, mais ayant toujours voulu en découvrir les meilleurs titres, ce challenge se révèle réellement pour moi l'occasion ou jamais de découvrir ces types de littérature.



Vous avez le choix entre plusieurs niveaux de difficulté pour le challenge :
- Neil Gaiman : Lire 1 livre dans chacun des genres de la SFFF.
- Jules Verne : Lire 1/10e des livres proposés dans un des genres de la SFFF.
- Michael Moorcock : Lire 10 livres au choix parmi tous ceux présentés dans la liste.
- Ray Bradbury : Lire au moins 15 livres proposés dans les genres SF ou Fantasy ou 6 livres en Fantastique au choix.
- J.R.R. Tolkien : Lire 1/10e ou plus de livre dans chacun des genres de la SFFF.

Voici donc la liste parmi laquelle vous pouvez piger :

60 CHEFS-D’ŒUVRE DE LA SF (soit 89 livres)

* Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley [1816]
* Voyage au centre de la Terre de Jules Verne [1864]
* De la Terre à la Lune de Jules Verne [1865]
* Flatland de Edwin A. Abbott [1884]
* La machine à explorer le temps de H.G.Wells [1895]
* La guerre des Mondes de H.G.Wells [1898]
* Le ciel est mort de John W. Campbell [années 1930]
* Le meilleur des mondes de Aldous Huxley [1932]
* La Légion de l’espace par Jack Williamson [1934]
* Ravage de René Barjavel [1943]
* A la poursuite des Slans de Alfred Van Vogt [1946]
* 1984 de George Orwell [1949]
* Les seigneurs de l’Instrumentalité, cycle de Cordwainer Smith [1940-1966]
1 / Les Sondeurs vivent en vain
2 / La Planète Shayol
3 / Norstralie
4 / Légendes et glossaire du futur
* Fondation, cycle d’Isaac Asimov [1950]
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
1 / Fondation
2 / Fondation et empire
3 / Seconde Fondation
4 / Fondation foudroyée
5 / Terre et Fondation
* Les enfants d’Icare de Arthur C. Clarke [1950]
* Les Robots d’Isaac Asimov [1950]
(Existe en deux intégrales chez Omnibus)
1 / Les Robots
1bis / I, robot
2 / Un défilé de robots
3 / Les Cavernes d'acier
4 / Face aux feux du soleil
5 / Les Robots de l'aube
6 / Les Robots et l'empire
* La faune de l’espace d’Alfred Van Vogt [1951]
* Demain les chiens de Clifford D. Simak [1952]
* Les chroniques martiennes de Ray Bradbury [1953]
* Fahrenheit 451 de Ray Bradbury [1953]
* Oms en série de Stefan Wul [1957]
* Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes [1959]
* Solaris de Stanislas Lem [1961]
* En terre étrangère de Robert Heinlein [1961]
* Le dieu venu du Centaure de Philip K. Dick [1963]
* L’intégrale des nouvelles de Philip K. Dick
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
Nouvelles 1947-1952
Nouvelles 1952-1953
Nouvelles 1953-1963
Nouvelles 1963-1981
* Dune, cycle de Frank Herbert [1965]
1 / Dune
2 / Le Messie de Dune
3 / Les Enfants de Dune
4 / L'Empereur-dieu de Dune
5 / Les Hérétiques de Dune
6 / La Maison des mères
* Ubik de Philip K. Dick [1969]
* Tous à Zanzibar de John Brunner [1968]
* Le Cycle de Tschaï de Jack Vance [1968-1970]
1 / Le Chasch
2 / Le Wankh
3 / Le Dirdir
4 / Le Pnume
* Jack Baron & L’éternité de Norman Spinrad [1969]
* Les monades urbaines de Robert Silverberg [1971]
* Stalker de Boris et Arkadi Strougatski [1972]
* La cinquième tête de Cerbère de Gene Wolfe [1972]
* Persistance de la vision de John Varley [1978]
* Axiomatique de Greg Egan [1985]
* La guerre éternelle, cycle de Joe Haldeman [1974]
* L’oiseau d’Amérique de Walter Tevis [1979]
* L’oeuf du dragon de Robert L. Forward [1980]
* Radix d’A.A. Attanasio [1981]
* Neuromancien de William Gibson [1984]
* Schismatrice (ou Schismatrice +) de Bruce Sterling [1985]
* La stratégie Ender, cycle d’Orson Scott Card [1985]
1 / La Stratégie Ender
2 / La Voix des morts
3 / Xénocide
4 / Les Enfants de l'esprit
(HC) / Ender Wiggin. Premières rencontres
(HC) / Ender : l'exil
* La musique du sang de Greg Bear [1985]
* Une forme de guerre de Iain M. Banks [1987]
* Les Cantos d’Hyperion, cycle de Dan Simmons [1989]
(Existe en deux omnibus chez Robert Laffont, et en version Pocket où chaque tome est divisé en 2)
1 / Hypérion
2 / La Chute d'Hypérion
3 / Endymion
4 / L'Éveil d'Endymion
* Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge [1992]
* La Trilogie martienne de Kim Stanley Robinson [1992-96]
(Existe en intégrale chez Omnibus)
1/ Mars la Rouge
2/ Mars la Verte
3/ Mars la Bleue
* La cité des permutants de Greg Egan [1994]
* La voie terrestre de Robert Reed [1994]
* L’âge de Diamant de Neal Stephenson [1995]
* Les racines du mal de Maurice G. Dantec [1995]
* Frères de chair de Michael M. Smith [1996]
* Le système Valentine de John Varley [1998]
* Les Extrêmes de Christopher Priest [1998]
* Le Cycle des Inhibiteurs d’Alastair Reynolds [2000]
1 / L'Espace de la révélation2 / La Cité du gouffre3 / L'Arche de la rédemption4 /Le Gouffre de l'absolution5 / The Prefect (non traduit)
* Supertoys de Brian Aldiss [2001]
* Les puissances de l’invisible de Tim Powers [2001]
* L’ombre du Shrander de M. John Harrison [2002]
* Au Tréfonds du Ciel de Vernor Vinge [2004]

20 CHEFS-D’ŒUVRE FANTASTIQUE & TRANSFICTION(soit 20 livres)

* Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier [1913]
* Le Procès de Franz Kafka [1925]
* L’invention de Morel de Adolfo Bioy Casares [1940]
* Le Musée noir / Soleil des loups, recueils de André-Pieyre De Mandiargues [1946-1951]
* L’Aleph, recueil de Jorge Luis Borges [1949]
* Cristal qui songe de Theodore Sturgeon [1950]
* Les plus qu’humains de Theodore Sturgeon [1953]
* L’homme qui rétrécit de Richard Matheson [1956]
* La Bibliothèque de Babel, collection de textes de Jorge L. Borges
* Le berceau du chat de Kurt Vonnegut [1963]
* Vente à la criée du lot 49 de Thomas Pynchon [1966]
* Le K, recueil de Dino Buzzati [1966]
* L’oreille interne de Robert Silverberg [1975]
* Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino [1979]
* Le palais des rêves d’Ismaïl Kadare [1981]
* La course au mouton sauvage de Haruki Murakami [1982]
* ENtreFER de Iain M. Banks [1987]
* Le Prestige de Christopher Priest [1995]
* Fight Club de Chuck Palahniuk [1996]
* Démons et merveilles, recueil de H.P. Lovecraft [1919-1934]

20 CHEFS-D’ŒUVRE DE LA FANTASY (soit 70 livres)

* La trilogie de Gormenghast de Mervyn Peake [1946-1959]
1 / Titus d'enfer
2 / Gormenghast
3 / Titus errant
4 / Titus dans les ténèbres
* Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien [1954-1955]
(Existe en intégrale chez Christian Bourgois et chez Pocket)
1 / La Communauté de l'anneau
2 / Les Deux tours
3 / Le Retour du roi
* Terremer, cycle d’Ursula K. Le Guin [1968-2001]
1 / Terremer
2 / Tehanu
3 / Contes de Terremer
4 / Le Vent d'ailleurs
* Elric le Nécromancien, cycle de Michael Moorcock [1972-1981]
(Existe en intégrale chez Omnibus)
1 / Elric des dragons
2 / La Forteresse de la perle
3 / Le Navigateur sur les mers du destin
4 / Elric le nécromancien
5 / La Sorcière dormante
6 / La Revanche de la Rose
7 / L'Épée noire
8 / Stormbringer
9 / Elric à la fin des temps
* Le Livre du Second Soleil de Teur (ou Le Livre du nouveau soleil), cycle de Gene Wolfe [1980-1987]
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
1 / L'Ombre du bourreau
2 / La Griffe du demi-dieu
3 / L'Épée du licteur
4 / La Citadelle de l'autarque
5 / Le Nouveau soleil de Teur (parfois découpé en deux selon les éditions)
* Majpoor, cycle de Robert Silverberg [1980-2002]
1 / Le Château de Lord Valentin
2 / Chroniques de Majipoor
3 / Valentin de Majipoor
4 / Les Montagnes de Majipoor
5 / Les Sorciers de Majipoor
6 / Prestimion le Coronal
7 / Le Roi des rêves
* Helliconia, trilogie de Brian Aldiss [1982]
1 / Le Printemps d'Helliconia
2 / Helliconia, l'été
3 / L'Hiver d'Helliconia
* Les voies d’Anubis de Tim Powers [1983]
* La tapisserie de Fionavar, cycle de Guy G. Kay [1984-1987]
1 / L'Arbre de l'été
2 / Le Feu vagabond
3 / La Voie obscure
* La Forêt des Mythagos, cycle de Robert Holdstock [1984]
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
1 / La Forêt des mythagos
2 / Lavondyss
3 / Le Passe-broussaille
4 / La Porte d'ivoire
* Les chroniques d’Alvin le faiseur, cycle d’Orson S. Card [1985]
1 / Le Septième fils
2 / Le Prophète rouge
3 / L'Apprenti
4 / Le Compagnon
5 / Flammes de vie
6 / La Cité de Cristal
7 / L'Apprenti Alvin et le soc bon-rien
* La Tour sombre, cycle de Stephen King [1978-2005]
1 / Le Pistolero
2 / Les Trois cartes
3 / Terres perdues
4 / Magie et cristal
5 / Les Loups de la Calla
6 / Le Chant de Susannah
7 / La Tour Sombre
* Mother London, de Michael Moorcock [1988]
* Les Derynis, cycle de Katherine Kurtz [1970]
1 / La trilogie des rois
2 / La trilogie des héritiers
3 / La trilogie des magiciens
4 / La trilogie du roi Kelson
* Des milliards de tapis de cheveux d’Andreas Eschbach [1995]
* Chroniques d’un rêve enclavé d’Ayerdhal [1997]
* Perdido Street Station de China Miéville [2000]
- Perdido Street Station, tome 1
- Perdido Street Station, tome 2
* American Gods de Neil Gaiman [2001]
* La cité des saints et des fous de Jeff Van der Meer [2002]
* La horde du contrevent d’Alain Damasio [2004]

Pour ma part, j'ai décidé de participer au challenge Michael Moorcock, qui consiste à lire 10 livres de la liste, tous genres confondus. J'ajoute toutefois une difficulté supplémentaire, qui consiste à lire un livre de Michael Moorcock. Pourquoi ? Parce que je trouvais bête de participer à un challenge qui porte le nom d'un auteur que je ne connaissais pas !


Voici donc la liste des livres que je compte lire dans le cadre de ce défi. Ce sont majoritairement des titres de la catégorie science-fiction, car la plupart des titres que j'ai reconnus comme faisant partie de ma LAL étaient inscrits sous cette catégorie :
Donc de Michael Moorcock, je compte lire : Elric des Dragons, le premier tome d'une série appelée tout simplement Elric !

Les autres livres choisis sont les suivants :
  1. Voyage au centre de la terre - Jules Verne
  2. Le meilleur des mondes - Aldous Huxley (Lu : 23 janvier 2011)
  3. 1984 - George Orwell
  4. Fahrenheit 451 - Ray Bradbury
  5. Des fleurs pour Algernon - Daniel Keyes
  6. De la Terre à la Lune - Jules Verne
  7. L'homme qui rétrécit - Richard Matheson
  8. Le Seigneur des Anneaux, La communauté de l'anneau - J.R.R. Tolkien
  9. Le Seigneur des Anneaux, Les deux tours - J.R.R. Tolkien
  10. Le Seigneur des Anneaux, Le retour du roi - J.R.R. Tolkien

Bonnes lectures à tous et à toutes !

Nouvelles orientales

Résumé de l'éditeur :

Orientales, toutes les créatures de Marguerite Youcenar le sont à leur manière, subtilement. L'Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Oeuvre au Noir, paraît souvent instruit d'autres sagesses que celles de l'Occident. L'auteur elle-même, cheminant à travers Le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande méditation sur le devenir des hommes qui rejoint la pensée bouddhiste.

Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l'Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l'esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d'ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne peignait plus ". Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait trompait les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince Genghi, sorti d'un roman japonais du XIe siècle, par l'égoïsme du séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de sacrifice de la déesse Kâli, " nénuphar de la perfection ", à qui ses malheurs apprendront enfin l'inanité du désir... "

Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans l'œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.

Contenu du livre :

Les Nouvelles Orientales de Marguerite Yourcenar sont regroupées dans un petit recueil de 143 pages. Il y a dix courtes nouvelles, qui ne sont pas toutes si «orientales» que cela. Elles ont bien toutes un petit côté asiatique de par leur côté poétique et fragile, mais elles ne se déroulent pas toutes en Asie (en Grèce, en Serbie et aux Pays-Bas, entre autres ! Pas vraiment l'Asie, me direz-vous). Pour l'écriture de ces nouvelles, l'auteure s'est inspirée de divers contes, légendes, fables et superstitions. Le tout en fait un petit recueil de rêves.

Le recueil est composé des nouvelles suivantes :

Comment Wang-Fô fût sauvé :
Un peintre nomade et son disciple parcourent le royaume de Han à la recherche d'idées de peinture et pour mendier. Un jour, ils sont capturés par des sujets de l'Empereur, qui a de la racune envers Wang-Fô parce que ses oeuvres sont tellement belles qu'elles lui ont fait croire en un monde meilleur. Il tentera de punir le peintre de la manière la plus cruelle qui soit pour un peintre : en lui coupant les mains et en lui crevant les yeux.
Le sourire de Marko:
Sur un paquebot italien, un ingénieur français, un pacha égyptien et un archéologue grec se racontent l'histoire de Marko, un grand homme de tradition chrétienne vivant dans un milieu où la religion dominante est l'islam. On lui a infligé les pires tortures et il a résisté stoïquement à toutes, sauf à une : celle du désir.
Le lait de la mort :
Trois frères tentent sans succès d'ériger une tour, mais celle-ci s'effondre à tous les coups. La tradition veut qu'un corps humain doit être enseveli avec les fondations de la tour pour résister à toutes les épreuves. Les trois frères s'en remettront au sort pour déterminer laquelle de leurs épouses mourra dans les fondations de la tour.
Le dernier amour du prince Genghi :
Le prince Genghi a toujours été d'une beauté éblouissante, et durant sa vie, il a eu de nombreuses amoureuses et amantes. À l'aube de sa cinquantaine d'année, il part s'isoler du reste du monde, car il ne veut pas que les gens le voient vieillir et s'enlaidir. À son insu, l'une de ses servantes, qui l'a toujours aimé profondément, va tenter de profiter de sa prochaine cécité pour le séduire en cachant sa véritable identité.
L'homme qui a aimé les Néréides :
Panegyotis, un beau jeune homme intelligent, perd la raison après avoir rencontré les Néréides et avoir cédé à des tentations charnelles auprès d'elles. On raconte ici l'histoire de cet homme, qui malgré le fait qu'il soit devenu muet, fait l'envie des autres hommes.
Notre-Dame-des-Hirondelles :
Un moine tente d'éradiquer les moeurs païennes des habitants de son village. Lorsqu'il rencontrera les nymphes, il tentera de les persécuter par tous les moyens, entres autres en les maintenant enfermées dans une caverne. Un jour, cependant, il croisera sur son chemin un Sage qui lui fera réaliser que les nymphes elles aussi sont des créatures de Dieu.
La veuve Aphrodissia :
Aphrossia, veuve du pope du village, vit secrètement avec Kostis le Rouge une relation extra-conjugale passionnée à l'insu de tous. Mais Kostis le Rouge est un véritable criminel. Il tue et il vole sans vergogne. Lorsque ce dernier ainsi que ses amis se feront attraper et exécuter, la veuve perdra la raison et fera des gestes insensés pour empêcher que le corps de son amant soit brûlé au bûcher.
Kâli décapitée :
Kâli est une créature divine et divinement belle. Un jour, des Dieux jaloux lui envoyent la foudre dessus et sa tête s'en trouve séparée du reste de son corps. On tentera de la reconstituer, mais par mégarde, on fusionnera sa tête divine avec le corps d'une putain. Dès lors, elle se trouvera déchirée entre ses comportements de prostituée et ses pensées de créature divine.
La fin de Marco Kraliévitch :
Marco Kraliévitch, grand héros apprécié de tout le village et mangeant comme dix, trouvera la mort dans des circonstances étranges et inexplicables face à un vieillard.
La tristesse de Cornélius Berg :
Cette dernière nouvelles raconte les déboires d'un peintre médiocre qui sombre dans la mélancolie et dans l'alcool. Il n'a plus de contact avec sa famille, sauf avec le vieux Sydic de Haarlem, qui voue une passion aux tulipes et à leurs couleurs. Un jour, celui-ci fait réaliser au peintre que le peintre de l'Univers, c'est Dieu.
Mon commentaire :
Nouvelles Orientales est un recueil de nouvelles comme j'en ai peu apprécié jusqu'ici. J'avais ly quelques-unes des nouvelles qui composent ce recueil à ma première année de cégep pour mon cours de français, et je m'étais toujours promis qu'un jour j'allais les lire toutes. Le challenge ABC était l'occasion ou jamais !
Ce qui m'a le plus plu de ces nouvelles, c'est précisément ce qui en temps normal me déplaît le plus dans ce type d'histoire: le fait qu'elles sont courtes et que, par conséquent, les personnages paraissent peu travaillés.
Toutes les nouvelles sont intéressantes, mais si vous ne devez qu'en lire quelques-unes, je vous suggère de vous concentrer sur les premières, en particulier sur les quatre premières, qui m'ont semblé plus travaillées et dont les dénouements sont un peu moins soudains.
Les Nouvelles Orientales nous entraînent le temps d'un clin-d'oeil dans des endroits et à des époques qui ne semblent pas faire partie de notre histoire. Tout paraît si irréel ! L'écriture est magnifique, poétique et musicale. On voit les couleurs, on sent les odeurs et on goûte les aliments, tellement l'écriture est belle. Et pourtant, quand on la regarde de façon rationnelle, il y a là si peu de mots ! L'imagination fait tout à la place des mots. C'est une expérience incomparable, que je recommande à tous !

jeudi 9 septembre 2010

L'hôtel New Hampshire

Titre original :


The Hotel New Hampshire


Résumé de l'éditeur :


Un des ouvrages les plus célèbres de l'auteur du Monde selon Garp, L'Hôtel New Hampshire contient tous les éléments que l'on retrouve habituellement dans son oeuvre. En effet, drôle, astucieuse, originale et enthousiasmante est la saga de cette famille peu conventionnelle. Nostalgique et passionnée est la voix de John Berry, le narrateur qui parle sans équivoque du rêve de son père : tenir un hôtel. La famille Berry, les deux parents et leurs cinq enfants, ainsi qu'un ours et un chien, vont ainsi vivre des péripéties hilarantes dans trois hôtels différents, sur deux continents. Avec gravité, parfois, et toujours avec un humour grinçant, Irving fascine le lecteur au travers de cette histoire peu banale. Frank, l'aîné, Franny, la plus étrange, John, Lily et Egg le cadet sont les héros d'aventures loufoques. Des déboires de leur labrador Sorrow, d'abord empaillé puis victime d'un cruel accident d'avion, aux désirs incestueux de John et Franny, c'est un monde étrange selon Irving auquel nous sommes ici confrontés. Ce roman fait d'Irving l'un des écrivains les plus talentueux et imaginatifs de sa génération.

Mon résumé (ou plutôt la description des personnages):

Comme le souligne si bien la quatrième de couverture, l'Hôtel New Hampshire raconte les mille et une péripéties de la famille Berry au travers de leur rêve de tenir un hôtel digne de ce nom. Ce désir vient en fait du père, Win, un homme dont les pieds rarement ancrés au sol. Rêveur, celui-ci ne se rend pas toujours compte que ses hôtels ne marchent pas comme ils le devraient ! Heureusement, Win a une femme qui le supporte tout en demeurant objective !
Les deux parents ne sont pourtant pas les personnages principaux de ce roman étrange et hilarant ! Non, ce sont les enfants qui mènent le bal et qui apportent toute sa couleur à l'histoire.
On a tout d'abord Frank, l'aîné, solitaire et un peu bizarre, homosexuel et passionné de taxidermie;
Franny, belle jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche et qui s'attire toutes sortes d'ennuis;
John, le narrateur, qui semble être le personnage le plus NORMAL de cette histoire en dépit de ses désirs incestueux pour sa soeur et de sa passion exagérée pour la course et l'haltérophilie;
Lilly, dont on ne tardera pas à découvrir le nanisme et qui consacre toute son énergie à «grandir» (à vous de découvrir ce qu'elle entend par grandir) ;
Et finalement Egg, le cadet, que l'on a appelé ainsi parce que lorsque Frank a demandé à sa mère comment elle appellerait le petit, elle a répondu qu'elle ne savait pas encore, et qu'il n'était encore qu'un oeuf ! Egg, le benjamin sourd d'oreille, qui ne cesse de dire «quoi ? » à la moindre occasion !
L'Hôtel New Hampshire déborde aussi de personnages secondaires plus farfelus les uns que les autres :
Earl, l'ours semi-apprivoisé ainsi appelé à cause de son grondement;
Sorrow, le labrador aux pets odorants qui sera empaillé, qui causera la mort d'Iowa Bob, et qui flottera indéfinitivement sur les eaux de l'océan Atlantique;
Iowa Bob ou Coach Bob, l'entraîneur de l'équipe de football de Dairy et grand-père des enfants, qui inculquera sa passion pour l'exercice à son petit-fils John et qui ne manquera pas une occasion de se mettre un p'tit verre dans l'nez;
Ronda Day, la femme de chambre du premier Hôtel New Hampshire qui n'hésitera pas à initier John aux plaisirs sexuels malgré la différence d'âge;
Les extravagantes et nombreuses putains du deuxième Hôtel New Hampshire;
Les nombreux extrémistes tous plus sautés (au sens figuré comme au sens propre) les uns que les autres, aussi hébergés par le deuxième Hôtel New Hampshire;
Susie, l'ourse intelligente du deuxième Hôtel New Hampshire;
Freud, le juif éleveur d'animaux et mécanicien aveugle;
...

Et de nombreux autres ! À vous de les découvrir !

Mon commentaire :

Si je n'ai pas fait de véritable résumé du roman, c'est parce que cela est tout simplement impossible ! L'Hôtel New Hampshire n'est pas une histoire, mais une succession de péripéties et d'anecdotes toutes plus loufoques les unes que les autres !
J'ai adoré découvrir ce roman de John Irving, le premier que je lis. C'est totalement déjanté, drôle, étrange, absurde et en même temps, si réaliste ! Oui, oui ! J'ai bien dit réaliste !
J'ai souri, voire éclaté de rire, à de nombreuses reprises durant ma lecture l'Hôtel New Hampshire. J'ai parfois été exaspérée par l'emploi abusif du verbe hurler, même si c'est aussi cette boulimie de hurlements qui m'a tant fait rire.
Si parfois je grinchais des dents (par exemple, à la mention de l'amour incestueux entre Franny et John), la plupart du temps je bouillais d'impatience de découvrir le prochain événement que John Irving aurait inventé pour ses personnages. Quelle imagination dérangée ! Mais quel plaisir de lecture !
Il ne fait aucun doute que je vais renouveller l'expérience Irving bientôt !
*

mercredi 1 septembre 2010

Nouvelles acquisitions, fin août 2010

Pour moi, aller à Québec est synonyme de bouquiner. Lorsque j'y demeurais, je réservais presque tous mes vendredis soirs à la tournée des librairies. Cela me manque tellement que, chaque fois que j'y vais, je vais dans les librairies et je ressors avec un budget nettement plus limité ! Cette fois-ci, mes choix se limités à quatre titres, dont deux livres de jeunesse :


Le gentil facteur ou Lettres à des gens célèbres - Janet & Allan Ahlberg :
Ce magnifique album jeunesse a déjà fait l'objet d'une critique sur mon blog cet après-midi. Il m'a été proposé par Natalie, ma professeure d'université passionnée de littérature jeunesse. Je la remercie grandement !

La grande encyclopédie Fleurus Religions - Anne Chabert & Michel Malherbe :


Cette encyclopédie conçue pour les jeunes m'a également été proposée par une professeure de l'université, Myriam, qui est une spécialiste des religions. L'encyclopédie montre aux enfants que tous les enfants n'ont pas les mêmes croyances qu'eux, mais qu'il faut les respecter. Bon outil de référence pour les cours d'éthique et culture religieuse.
*


La route- Cormac McCarthy :

Quand j'ai vu ce roman sur les étagères du palmarès des livres les plus populaires du moment, je n'ai pas pu résister. Ce n'est certainement pas pour rien que ce roman est le sixième roman le plus souvent critiqué sur Babelio !




Le Joueur d'échecs - Stefan Zweig :


Un auteur qui, selon plusieurs, doit absolument être lu. Comme je n'ai toujours lu aucun Stefan Zweig, ce roman à seulement 6 $ était l'occasion rêvée pour moi de faire mes premières armes auprès de l'ami de Freud !

Le gentil facteur ou Lettres à des gens célèbres

Titre original :

The Jolly Postman

Tranche d'âge :

2 à 6 ans (mais les adultes aussi auront du plaisir à le lire !)

Présentation de l'éditeur :

La sacoche du gentil facteur est remplie de vraies lettres adressées à des célébrités : une lettre d'excuse de Boucle d'Or pour les Trois Ours, un extrait du catalogue des magasins Farfadjin pour la méchante sorcière, une carte postale de Jack pour le Géant, et bien d'autres encore...
Mon commentaire :
J'ai eu un véritable coup de coeur pour cet album de Janet & Allan Alhberg ! La ronde du facteur nous permet de reprendre contact avec quelques-uns de nos personnages de conte de fées préférés, soit Boucle d'Or, les Trois Ours, la méchante sorcière d'Hansel et Gretel, Jack et le Géant, Cendrillon et son Prince Charmant, ainsi que le Méchant Loup du Petit Chaperon Rouge.
Bien entendu, la lecture de cet album avec les enfants suppose que ceux-ci connaissent tous ces contes de fées ! Il faut donc penser à lire aux enfants ces contes de fées avant de leur présenter ce petit album, qu'ils apprécieront à coup sûr.
L'album, en plus d'avoir de magnifiques illustrations à l'aquarelle et de faire réviser les contes de fées aux enfants, présente à ceux-ci les différents supports de l'écriture. Ils découvriront donc que l'écriture sert non seulement à écrire des livres, mais également à écrire des lettres, faire des catalogues, des cartes d'anniversaires et des cartes postales !
Les enfants auront donc beaucoup de plaisir à découvrir ce qui se cache dans chacune des enveloppes que le facteur va porter aux personnages de contes de fées.
Les adultes aussi auront de plaisir à découvrir entre autres ce qui se cache dans les illustrations, les adresses des personnages de contes de fées ainsi que l'humour de la dernière phrase.
Une belle découverte, donc, que je ne saurais trop recommander à tous les parents et enseignants de la maternelle et de la première année (cependant, vous comprendrez que ce n'est pas un livre à laisser traîner dans la classe, étant donné tous les "petits cadeaux" qui se cachent dans les enveloppes ! )
Extrait:
Lettre de Boucle d'Or aux Trois Ours
«Cher M. et Mme Ours
et Bébé Ours,
je suis très désolé d'être entrée dans votre maison, et d'avoir manger la bouilli de Bébé Ours.
Maman dit que je suis une vilaine fille.
elle dit que je mange presque pas de bouillie quand c'est elle qui la fait.
Papa dit qu'il réparerat la petite chèse.
Baisers de Boucle d'Or
P.S. Bébé Ours peut venir à ma fête si il veut. Il y aura 3 sortes de gateaux, des glasses et du minimistafia. »

Now or Never l'urgence d'agir

Voici donc, avec heureusement moins de retard que je ne l'appréhendais, ma critique de «Now or Never l'urgence d'agir», dans le cadre de l'opération Masse Critique Québec de Babelio.

Résumé de l'éditeur :

Nous avons tous, d'une manière ou d'une autre, un impact sur notre environnement, sur la société et sur le futur. Pouvant communiquer avec la planète entière, chacun peut donc aujourd'hui prendre des initiatives et contribuer à l'évolution.
Ce livre s'adresse à un vaste lectorat mais, en tout premier lieu, aux dirigeants d'entreprises et d'organisations sociales, culturelles et politiques, ainsi qu'aux éducateurs et aux parents, afin de leur parler non seulement de la nécessité, mais surtout de l'urgence, de changer de paradigme, d'enclencher des stratégies créatrices de valeurs et d'équilibre.
Par son expérience de plus de 25 ans sur le terrain, Edel Gött a constaté que seules les personnes qui réunissent l'intelligence de la raison et l'intelligence du coeur et qui s'ouvrent à leur ressenti, réussissent un véritable repositionnement sur la base d'une implication personnelle.
L'auteure ne s'adresse ni à la fonction ni au statut social, mais à l'Être humain derrière et au-delà des apparences. Elle souhaite interpeller et encourager tous ceux et celles qui s'ouvrent à l'évolution pour qu'ils accèdent à leur plein potentiel, qu'ils relèvent le défi d'une rencontre vraie avec eux-mêmes et qu'ils contribuent à créer un monde meilleur.
Conjugant des études humanitaires et une solide expérience en entreprise, Edel Gött a réuni ces deux univers, après de nombreuses années de recherches. Elle a créé une approche globale présentée en 1992 durant le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro.
Elle est créatrice de deux concepts-clé : la Qualité Globale à Dimension Humaine (complément de la qualité totale), et la Psychologie d'Évolution (une dynamique de vie et d'évolution). Elle a fondé Recherches & Évolution en 1986 et en 2000 elle a créé avec Rina Marsot, son associée, le cursus triennal pour dirigeants : le Master pour le Développement du Leadership Éthique.
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Le contenu du livre :
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Dire clairement de quoi il est question dans ce livre n'est pas du tout évident. C'est pourquoi la quatrième de couverture semble si peu révélatrice de ce qui se cache à l'intérieur de des pages du livre. C'est qu'Edel Gött aborde pas mal de domaines de la vie : l'environnement, le leadership, le business, l'économie, l'éducation des enfants, la santé, le sport, etc. Et ce, d'un point de vue à la fois éthique, philosophique et psychologique, voire presque psychanalytique ! En même temps, bizarrement, elle n'aborde que deux sujets : l'importance de changer et l'urgence d'agir.
Le livre de 527 pages est divisé en cinq chapitres qui sont eux-mêmes subdivisés en parties. Il y a également une longue introduction ainsi qu'une courte conclusion.
Dans le premier chapitre, l'auteure aborde le monde tel qu'elle le voit présentement, avec son lot d'aberrations.
Le deuxième chapitre, quant à lui, est beaucoup plus théorique et traite entre autres des notions de discernement, de psychologie de l'Évolution et de bénéfices secondaires qui servent de référence au reste du livre.
Le troisième chapitre se veut une critique de différents domaines de la société qui ne fonctionnent pas tels qu'ils le devraient. Gött propose différentes alternatives pour les modifier. Par exemple, l'auteure aborde le chômage et le fait que ces personnes se sentent inutiles et dévalorisées. Mais en même temps, elles reçoivent du gouvernement à peu près le même montant que ce qu'elles gagneraient en travaillant, ce qui les conduit à une sorte de passivité dont il est difficile de sortir.
Dans le quatrième chapitre, l'auteure aborde enfin un peu plus concrètement de quelle façon nous pouvons travailler sur nous afin d'arriver ultimement à nous dépasser et à réaliser de grands projets.
Finalement, le dernier chapitre est constitué de différentes propositions pour faire évoluer le monde.
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Mon commentaire :
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Je désire commencer mon commentaire en m'excusant d'avance si d'aventure il devenait un fouillis total ! Cela risque fort bien d'arriver, je l'avoue, car c'est justement l'état dans lequel se trouve mon cerveau en ce moment.
Je ne sais trop que penser de ce livre, parce que tout au long de ma lecture, parfois longue et fastidieuse, j'ai été dans un constant état d'ambivalence. Parfois je trouvais l'auteure complètement sautée et utopiste, tandis que le reste du temps j'embarquais dans son jeu et j'étais en parfait accord avec ses propos !
Je pense que la raison principale de mon ambivalence était la difficulté d'admettre les grandes vérités que l'auteure exposait de façon ni détournée, ni cachée. C'était la première fois que je me faisais dire mes quatre vérités de cette façon. Qui aime se faire dire ses quatre vérités ? Se faire dire qu'il se contente de petits bénéfices secondaires et plaisirs pour ne pas voir les grands défis qui nous attendent ? Qu'il se satisfait de gagner contre les autres alors qu'il pourrait vivre de véritables réussites sans nuire aux autres personnes ? Vous voyez ce que je veux dire. Ce n'est pas plaisant, mais ce sont des vérités qu'il nous faut absolument admettre pour progresser.
Malheureusement, même si le contenu s'est avéré une lecture nécessaire, voire quasi vitale, le contenant a parfois tout gâché. L'écriture était le plus souvent abstraite et agaçante, ce qui m'empêchait parfois de savoir de quoi parlait véritablement l'auteure. De plus, il y avait des répétitions sans fin. Combien de fois ai-je lu qu'il fallait d'abord travailler sur soi pour pouvoir aider les autres, qu'il fallait développer une conscience globale, allier l'intelligence de raison avec celle du coeur, que j'avais un potentiel infini de création ou qu'il fallait faire preuve de discernement ? Le fait de lire ces expressions tant de fois font en sorte qu'elles perdent totalement de leur impact, sans parler du fait qu'elles rallongent exagérement le livre.
Au lieu d'être un pavé de 527 pages de répétitions sans fin, ce livre aurait pu être épatant et avoir un impact réel sur les gens. Je pense qu'au lieu de convaincre les gens d'agir, ce livre rebutera de nombreuses personnes qui comme moi, seront agacées par l'utilisation de mots philosophiques et parfois presque psychanalytiques. Plusieurs finiront sans doute par le jeter au bout de leurs bras, frustrés de ne pas y avoir compris grand chose.
Mais quel dommage, parce que lorsqu'on prend le temps de bien lire et de s'ouvrir à ce qui y est écrit, on découvre que ce livre est un vrai petit bijou qui peut se révéler un excellent guide spirituel. Pour ma part, je regrette d'avoir dû le lire à l'intérieur d'un mois, car plusieurs passages méritent d'être médités, lus et relus et mis en application dans nos vies avant de poursuivre notre lecture. Ce n'est pas un livre qui se lit à l'intérieur d'un mois, mais à l'intérieur d'une année, voire d'une vie. Je compte donc le relire un peu plus tard, cette fois en prenant tout mon temps et en tentant de m'ouvrir véritablement aux propos de l'auteure sans m'arrêter à l'emploi des mots ou aux répétitions. Peut-être qu'alors ma critique prendra une tournure différente.
Pour l'instant, Edel Gött a tout de même fait de petits miracles avec moi. Elle m'a convaincue qu'il vallait la peine de faire quelques sacrifices et de vivre des expériences difficiles pour s'ouvrir à soi-même et pour apprendre à se connaître. Elle m'a aussi totalement convaincue que j'étais le seul maître de ma vie, et que je suis la seule qui doit prendre les décisions qui s'imposent pour réaliser mes rêves.
Mille mercis, donc à Babelio, ainsi qu'à Louise Courteau éditrice qui m'ont gracieusement offert ce livre qui a marqué un tournant important dans ma vie ! Merci également à l'auteure, Edel Gött, que j'ai jugée sévèrement mais dont la contibution à ma vie a été considérable !