samedi 30 mars 2013

The Blessing Way


Titre français : La voie de l'ennemi
Mon édition : Avon Books, 1970
234 pages
 
Quatrième de couverture :
 
High on the desolate mesa they found the body... The mouth was filled with sand... No tracks, no clues. Every Navajo knew that nothing human killed like that.
 
Lt. Joe Leaphorn and anthropologist Bergen McKee had stalked the Wolf-Witch before. Always it had eluded them, vanishing like a ghost on the wind. But never had it left such a horrifying trail of murder.
 
For Lt. Leaphorn, the case was a baffling challenge to his logic. For Bergen McKee, it was a problem of academic concern... until it became a matter of life and death.
 
Mon commentaire :
 
Cela fait plus d'un mois que je lis ce livre, non pas parce qu'il n'est pas bon, mais parce que je suis si fatiguée depuis que je suis dans le monde de la suppléance que je m'endors constamment au bout de deux ou trois pages maximum.
 
N'étant pas habituée à lire si peu à la fois et de façon si sporadique, j'ai du mal à me faire une idée précise du roman. Je me suis ennuyée par bouts, mais est-ce en raison du fait que j'arrêtais toutes les deux pages ? En grande partie sans doute, car ce roman avait tout pour me plaire. Il se passe dans un environnement que je connais peu et que je souhaitais découvrir (le désert du sud-ouest des États-Unis, le territoire des amérindiens Navajo) et traitait d'une culture particulière pleine de mythes et de traditions tout en intégrant une enquête policière et une poursuite dans le désert.
 
Il y avait une bonne part de suspense dans ce roman, et pourtant j'ai continué de me sentir comme une spectatrice légèrement désintéressée tout le long de ma lecture. Encore une fois, pour quelle raison ? Mon amie m'a également prêté le deuxième tome de la série. Je compte donc m'y mettre dès que je me sentirai mieux disposée afin de voir si cela réussit mieux.
 
Le pire pour moi, c'est que j'ai l'impression que certaines interrogations demeurent sans réponses. J'étais peut-être inattentive (je lisais la version originale en plus), mais il me semble qu'on n'explique pas pourquoi le corps n'avait pas de sable sur lui alors qu'il semblait mort asphixié par celui-ci. Ces genres de détails, soulevés mais non expliqués, ont tendance à m'irriter.
 
The Blessing Way est donc une lecture qui m'a légèrement déçue mais qui me laisse tout de même beaucoup d'espoir pour les prochains tomes, qui, paraît-il, sont beaucoup mieux réussis.

mardi 26 mars 2013

100 réponses aux questions des 6 à 12 ans

Édition : Favre, 2003
144 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Les enfants ne seraient pas ce qu'ils sont s'ils ne posaient pas de questions. Pourquoi les mantes religieuses mangent-elles le mâle après l'accouplement ? Adam et Eve étaient-ils des australopithèques ? Pourquoi pleure-t-on quand on épluche les oignons ? Pourquoi quand tu bâilles, je bâille aussi ? Pourquoi fait-on des rêves ? Comment poussent les cheveux ? Pourquoi la mer est-elle bleue ? Or, parents et enseignants, nous sommes régulièrement empruntés pour y répondre. C'est précisément pour aider enfants et adultes à satisfaire leur curiosité que ce livre a été conçu. 100 bonnes réponses à 100 bonnes questions et des devinettes pour essayer de " coller " les amis.
 
Mon commentaire :  
 
Je suis plutôt absente de mon blogue ces jours-ci. Ce n'est malheureusement pas de mon contrôle. Je suis si occupée que je peine à lire. Heureusement, mon travail est le prétexte idéal pour lire de la littérature jeunesse. Au moins comme cela, je me sens pas coupable ! Mais si j'arrive à lire une bonne quantité de livres jeunesse, j'accumule un retard inexcusable ici. Je tente de me rattrapper un peu en vous présentant ce livre que j'ai déniché à la bibliothèque. Un livre qui, comme tant d'autres, tente de répondre aux questions des enfants.
 
J'ai trouvé que plusieurs questions étaient mal choisies. Il y a tant de questions que posent les enfants, alors pourquoi sélectionner celles qu'ils sont (à mon humble avis) moins susceptibles de poser ? L'un des exemples parmi les plus flagrants se trouve sur la quatrième de couverture : Adam et Eve étaient-ils des australopithèques ? Peu probable que vos enfants vous posent cette question, aussi cultivés et curieux soient-ils. Toutefois, la grande majorité des questions est intéressante et les réponses sont instructives. J'ai moi-même, en tant qu'adulte ayant toujours été curieuse et avide de nouvelles connaissances, appris plusieurs choses.
 
C'est donc un bon recueil de questions et réponses, que je ne conseille cependant pas aux enfants de moins de 8 ans, même de 10 ans. Le langage peut facilement ne pas leur être accessible.

mercredi 6 mars 2013

Petit Futé Islande

Le Petit Futé Islande, 2012
Collection : Carnets de voyages
143 pages

Présentation du pays :

Dans l'inconscient collectif, la version moderne de l'«île au trésor», l'eldorado du touriste, rime avec plage, soleil, sud et chaleur. L'Islande ne propose aucune de ces «prestations». Pas non plus de palais, de cités mythiques ou de grands musées. Mais les trésors de l'Islande sont pourtant innombrables. S'envoler pour cet étrange pays garantit un dépaysement permanent, des émotions jusqu'alors inconnues l'impression de devenir soudain un privilégié, quelqu'un qui a vu, qui a vécu dans un pays qui ne ressemble à aucun autre. Ici, tous les éléments s'accordent ou s'affrontent pour créer d'incroyables tableaux, des paysages uniques, variés et inattendus, ressentis comme «quasi extraterrestres». À chaque virage, une surprise vous attend. Et même si vous tournez en rond, jamais vous n'aurez l'impression de revenir sur vos pas. Car ici, le temps change toutes les cinq minutes- les cieux multiplient les effets spéciaux : lumières inattendues, arcs-en-ciel qui se croisent ou se superposent, aurores boréales. L'Islande est aussi une terre jeune et en mouvement- dans tous les sens du terme. Il n'est pas ici nécessaire d'être expert en géomorphologie pour admirer les forces qui animent l'écorce terrestre (la plus jeune du globe) presque en direct. Jeune et en mouvement, la population islandaise l'est aussi, ce qui se traduit par une formidable énergie créatrice et festive... un simple vendredi soir passé à Reykjavik suffira à vous en convaincre.
 
Mon commentaire :
 
Avouez qu'une telle présentation de l'Islande a de quoi donner l'eau à la bouche... Et laissez-moi vous dire, ce n'est pas que la présentation qui vous donnera envie de prendre vos cliques et vos claques et de vous envoler au plus vite vers l'Islande, la terre où la glace et le feu s'affrontent en permanence !
J'ai énormément de chance, je l'avoue sans honte, de m'envoler vers cette terre de contrastes cet été. L'Islande est un pays qui m'a toujours fait rêver. Je n'en peux plus d'attendre de faire des randonnées à travers les volcans, les falaises et les plages volcaniques et de me tremper les orteils dans ces sources d'eau chaude. Encore un peu moins de quatre mois...
Avec ce Petit Futé, je découvre la collection des carnets de voyage, beaucoup plus compacte, destinée je pense à accompagner le voyageur sans prendre trop de place. Pratique, me direz-vous... L'ennui, c'est que les informations utiles du type hébergement et restauration ont été éliminées au profit de la présentation des endroits à visiter. Or, ce que j'ai le plus besoin une fois sur place, ce sont précisément ces informations. Un gros bémol pour ce guide, donc, qui malgré tout a su, par ces magnifiques images et descriptions, me donner de visiter presque 100% des endroits cités...
Une chose est certaine, je suis mieux de me mettre en forme, parce que je ne pourrai pas réaliser le dixième de mes envies, la majorité des endroits à visiter étant des randonnées!

samedi 2 mars 2013

The Foxes of Harrow

 
Édition originale : 1946
Mon édition : Cardinal Edition, 1960 (version abrégée)
372 pages
 
Résumé :
Pour une fois, je vous épargne la quatrième de couverture, qui réduit le roman à une histoire d'amour démodée, ce qu'il n'est pas, enfin pas tout à fait.
J'aime un peu mieux le résumé à l'intérieur de mon édition. Le voici donc :
 
When Stephen Fox came to America, he took up the only trade he knew- gambling. But it was a trade he knew well. His skill and audacity changed him from a ragged Irish gutter-snipe to the owner of Harrow, the greatest plantation in Louisiana.
 
To own Harrow would seem enough. But Stephen Fox needed a woman. He fastened his eyes on Odalie, beautiful, rich and aloof. When she became his wife, he thought his life would be complete. But Odalie could not return the fire of Stephen's passion, and he had to find love elsewhere.
 
Stephen's quest led him to Rempart Street. There he met Desiree, and there he started the flood of jealousy and savageness that destroyed his marriage and the peace he had worked for.
 
Nothing Odlie could do, not even the voodoo love potions that turned the icy blood into warm and glowing wine, could stop the tragedy that threatened to engulf the Foxes of Harrow.
 
C'est un résumé loin d'être complet, mais déjà beaucoup mieux que la quatrième de couverture.
 
Mon commentaire :
 
J'ai toujours eu un faible pour les romans du vieux sud, ceux qui se passent dans les grandes plantations au temps des esclaves. En fait, j'ai un intérêt pour l'histoire du Sud des États-Unis au temps de l'esclavage et de la guerre de Sécession, et j'espérais vivement que cette histoire comblerait mon désir d'en apprendre davantage sur cette période de l'Histoire.
Je dois sans attendre avouer que, même s'il est effectivement question de cette époque de l'histoire, ce n'est pas le centre de l'histoire. Le centre de l'histoire, c'est les intrigues amoureuses de Stephen, un homme arrogant et confiant qui m'a laissée, disons-le, indifférente. Ce dernier débarque de l'Irlande sans un sou, mais avec plein d'ambition. Il gagne assez d'argent au jeu pour se construire ce qui deviendra la plus grande plantation de la Louisiane, Harrow. Tout cela dans le but de gagner le coeur de mademoiselle Odalie Arceneaux, ce qu'il réussit dans trop de problème.
Malheureusement, celle-ci n'arrive pas à démontrer son amour pour Stephen lorsqu'ils font l'amour. Elle éprouve un dégoût pour toute forme de toucher physique, et cela brise leur mariage, forçant Stephen à aller regarder ailleurs.
Il trompe alors sa femme avec une jeune fille de seize ans, une quadroon (un quart noir) élevée pour combler les désirs des hommes blancs riches. Mais Desiree aime tant Stephen qu'elle devient jalouse et finit par détruire le mariage de Stephen et Odalie.
Au travers de ces deux femmes se trouve Aurore, la soeur d'Odalie qui aime Stephen en cachette. À la mort de celle-ci, elle a l'occasion d'avouer son amour pour Stephen et les deux se marient, finissant ainsi leurs jours ensemble.
Cette histoire d'amour m'a parfois rappelé d'une certaine façon les vieux Harlequin de ma mère que je dévorais au début de mon adolescence. Les personnages sont très stéréotypés, ce qui les rend souvent agaçants. L'homme est grand, fort, indestructible et arrogant, très sûr de lui-même. La femme, elle est une poupée fragile, effrayée par le côté physique de l'amour.
Par contre, l'infidélité omniprésente dans le roman fait un peu changement ! Il n'y est pas question de fidélité et d'amour éternel, loin de là. Cet aspect m'a tout de même plu, car il change un peu de l'histoire d'amour traditionnel.
Ce qui m'a toutefois réellement plu, c'est que l'histoire ne se réduise pas à une histoire d'amour. C'est une saga, la saga de Stephen, mais aussi celle de son fils Étienne. Il y est question d'esclavage, de récoltes et d'argent, de politique et d'histoire.
On décrit la ville de Nouvelle-Orléans telle qu'elle devait l'être à l'époque, avec toutes ses ethnies et ses mélanges, avec ses côtés sombres et ses côtés lumineux. L'aristocratie y est mêlée aux nègres et aux quadroons, octogoons, ainsi que les Américains avec les Créoles.
J'ai aussi beaucoup apprécié découvrir ce qui est sans doute une partie de l'histoire de ma famille. Je savais que mon nom de famille, Arseneault, provenait de l'Acadie, mais j'ai découvert avec The Foxes of Harrow qu'une partie de mes ancêtres a sans doute été déportée en Louisiane. C'est fascinant, et cela me donne envie de poursuivre des recherches en ce sens.
The Foxes of Harrow est donc un roman démodé sans aucun doute, mais riche. J'ai trouvé les personnages extrêmement stéréotypés, mais tout ce qui se trouvait autour était fascinant. Ainsi, c'est une lecture qui me laisse extrêmement confuse. L'ai-je aimé ou pas ? Difficile à dire... En tout cas, je n'ai pas détesté.
26/26

Bilan février 2013

Ce mois-ci, j'ai lu :

912 pages
8 livres, dont 7 livres jeunesse
7 fictions, 1 non-fiction
1 livre lu en v.o.

Côté challenges :

J'ai remédié à mon oubli lors du challenge ABC 2011-2012 en lisant un livre pour la lettre Y. Il s'agit de The Foxes of Harrow de Frank Yerby (critique à venir).




Hors challenge :

  • Pas de bananes pour une girafe- Lucie Papineau
  • Tous les soirs du monde- Dominique Demers
  • Aujourd'hui, peut-être- Dominique Demers
  • Vieux Thomas et la petite fée- Dominique Demers
  • Sorcière, tome 10 : Investigateur - Cate Tiernan
  • J'élève mon monstre- Élise Gravel
  • Les 100 réponses aux questions des 6 à 12 ans- Professeur Maboule