samedi 31 mai 2014

Bilan mai 2014

Au mois de mai 2014, j'ai lu :
 
3 livres
3 fictions, 0 non fiction
1 livre jeunesse
1885 pages
 
J'ai poursuivi deux séries et en ai commencé une autre.
 
Au rayon jeunesse, j'ai lu le quatorzième et avant-dernier tome de la série Sorcière, appelé Aboutissements.
 
L'autre série que j'ai poursuivi est Le chardon et le tartan, tome six, deuxième partie : Un tourbillon de neige et de cendres (volume 8).
 
Finalement, j'ai finalement débuté la saga qui a rendu Marie Laberge célèbre, Le gout du bonheur, avec le premier tome, Gabrielle.

Un tourbillon de neige et de cendres, partie 2 (Le chardon et le tartan, tome 8)

Titre original : A Breath of Snow and Ashes
Paru en  2005
Mon édition : Libre Expression, 2006
900 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Par une nuit d'avril 1775, un cavalier solitaire s'élance hors de Boston assiégée et chevauche à travers la campagne, alertant les colons de l'arrivée des soldats anglais et les appelant à prendre les armes. La guerre de l'indépendance a commencé, début de luttes fratricides où les idéaux s'entrechoquent et les conflits de loyauté se résolvent dans le sang.
La petite communauté de Fraser's Ridge n'échappe pas à la règle, chacun doit choisir clairement son camp au péril de sa vie. Jamie et Claire Fraser voient avec effroi la vague de l'histoire déferler sur eux. Emportés dans un tourbillon de violence, de soif de liberté, de règlements de comptes et de perfidies, seul leur amour inébranlable leur permet de ne pas perdre pied... ainsi qu'une faible lueur d'espoir : sur une île au large des Carolines existe une autre porte de pierres. La fuite vers le futur est-elle la seule issue possible ? Et au prix de quels sacrifices ?
 
Mon commentaire :
 
Voilà à mon avis un des bons tomes de la série. Après quelques tomes de qualité variable, voici que Gabaldon entre dans ce que l'on sentait venir depuis trop longtemps : les débuts de la guerre de l'Indépendance. Les péripéties se succèdent plus rapidement, et j'ai senti qu'il y avait moins de petites aventures dont l'ensemble de l'histoire aurait bien pu se passer (quoique le plus souvent intéressantes). Bref, le récit progresse plus rapidement, Jamie annonce enfin publiquement sa position quant à la loyauté ou la liberté et les actes de violence perfides commencent, bien qu'on ne parle pas encore de réelles batailles avec des soldats.
À Fraser's Ridge, des membres de la communauté surmontent des épreuves. Jamie et Claire s'aiment toujours aussi profondément, Roger part se faire consacrer pasteur et le couple de Roger et Brianna accueillent enfin un deuxième enfant qui les obligeront toutefois à faire de grands sacrifices.
Je n'en dis pas plus sur ce tome, seulement que je l'ai beaucoup aimé et qu'il m'a définitivement sorti de mon regret des trois premiers tomes. Vivement la suite!

mercredi 14 mai 2014

La grammaire de la phrase en 3D

Édition : Chenelière éducation, 2009
203 pages
 
Quatrième de couverture :
 
En tant qu’enseignant, orthopédagogue, orthophoniste ou autre intervenant scolaire, nous souhaitons tous que les jeunes réussissent à l’école. Or, cette réussite passe inévitablement par une maîtrise de la langue écrite. Nous savons que les concepts de la grammaire de la phrase (syntaxe, morphologie et orthographe) sont abstraits et que les mots pour en parler appartiennent au métalangage. En effet, on ne peut ni voir ni toucher les fonctions de la phrase, par exemple. Pour mieux comprendre et maîtriser la grammaire de la phrase, nous vous proposons un langage en trois dimensions, soit un langage qui associe chaque concept abstrait à un objet.

La grammaire de la phrase en 3D présente une grammaire en objets qui s’appuie sur la grammaire nouvelle et qui traduit en langage non verbal les concepts de phrase, de classes de mots et d’orthographe grammaticale. Cet ouvrage rend la grammaire de la phrase accessible à l’ensemble des jeunes tout en respectant leurs différentes façons d’apprendre. Il est conçu de manière à pouvoir s’adapter aux besoins de chaque apprenant et à évoluer dans le temps. De plus, cette grammaire soutient efficacement les jeunes qui présentent des troubles du langage ou d’apprentissage, et elle se prête très bien à la différenciation pédagogique.

De nombreuses suggestions pour amener progressivement les jeunes du préscolaire et du primaire vers la maîtrise de la langue écrite et un cédérom comprenant du matériel reproductible accompagnent ce livre.
 
Mon commentaire :
 
Faire de la grammaire de la phrase quelque chose d'amusant, d'intéressant et surtout de manipulable était un pari très risqué, mais Brigitte Dugas l'a relevé avec brio. Tout au long de ma lecture, que j'ai effectuée par périodes, j'ai été émerveillée, ébahie, enthousiaste. J'ai tout bâti le matériel, presque tout essayé auprès de mes élèves, tant ceux que j'ai eus en orthopédagogie que ceux que j'ai eus en francisation, tant auprès des petits que des grands. Le constat général qui se dégage de ces essais, c'est que ça marche, et, de façon inattendue, encore plus auprès des grands que des petits, sûrement parce que tout est vulgarisé et concret. J'ai vu des élèves faire des progrès étonnants en structure de phrases, car ils savaient maintenant comment les allonger sans nuire à leur construction.
 
Malheureusement, je n'ai pas pu mettre en application les tiroirs à commode pour la nature des mots, car un autre code était présent dans toutes les écoles où j'ai travaillé. Je constate néanmoins que le principe se transfère admirablement bien à d'autres codes de correction, et je travaillerai fort pour utiliser la commode et certaines activités que je devrai toutefois modifier. Mais qu'importe, j'ai trouvé quelque chose qui fait du sens pour les élèves, je ne lâcherai pas le morceau si facilement!
 
Je trouve déplorable que ce matériel ne soit pas mieux connu. Il est surtout utilisé au premier cycle du primaire, et malheureusement, il n'est qu'effleuré. Il y a tellement de potentiel à ce matériel ! Il faudrait qu'il soit étudié dans les universités, que tous les professeurs du préscolaire et du primaire l'utilise. Il répond aux normes de la nouvelle grammaire et rend les règles de celle-ci plus compréhensibles autant pour les enseignants que pour les élèves.
 
Ce qui est sûr, c'est que je suis bien contente d'avoir ce livre en ma possession. Il demeurera longtemps un de mes trésors pédagogiques.

The Life and Times of the Thunderbolt Kid

Livre audio
Titre en français : Bill the Kid : ma fabuleuse enfance dans l'Amérique des années cinquante
Livre paru en 2006 en v.o.

Résumé (extrait pris sur BookRags) :

The Life and Times of the Thunderbolt Kid: A Memoir by Bill Bryson traces Bryson's childhood in 1950s America. He relates an all-American experience in Des Moines, Iowa, full of family oddities, friendships, and his own rich imagination. The work intertwines the events, people, and inventions that transformed America during the decade, along with Bryson's own experiences and thoughts in fourteen themed chapters. Throughout, Bryson uses his alter ego, the Thunderbolt Kid, and his humorous reminisces to illuminate the concerns, preoccupations, and joys of a nation and a young boy in Iowa.
 
Mon commentaire :
 
Tout livre de Bill Bryson est une valeur sûre pour moi, et celui-ci ne fait pas exception. Pour une fois, Bryson ne parle pas vraiment de ses voyages, mais plutôt de son enfance. Un changement qui, je le croyais, allait me déranger, mais qui a pourtant apporté une fraîcheur inattendue au texte.
 
Avec beaucoup d'acuité, Bryson nous raconte des souvenirs de son enfance à Des Moines en Iowa dans les années cinquante. Beaucoup de fierté, beaucoup de nouvelles inventions, peu de variété dans les repas, beaucoup de fierté, le rêve américain, les jeux d'enfants, le cinéma Hollywoodien sont toutes des caractéristiques de cette époque qu'il nous raconte avec une bonne dose d'humour. Tout cela à travers les yeux d'enfant de Bryson. Et comme d'habitude, le tout est parsemé d'anecdotes personnelles et ou pigées dans des journaux de l'époque.
 
La version audio que j'ai entendu a cet avantage non négligeable d'être lu par l'auteur en personne. J'ai beaucoup aimé écouter Bryson, surtout lorsqu''il raconte comment il ne se croyait pas le fils de ses parents, ni même un enfant de cette planète. Il faut dire que son imagination était bernée par tous ses comics books qu'il lisait... Il n'y a pas que les jeux vidéos qui aient cet effet sur les enfants !
 
The Life and Times of the Thunderbolt Kid est donc un autre bel opus de cet auteur sans pareil qu'est Bill Bryson. Je le recommande chaleureusement, même si pour vous mettre dans l'ambiance de ses livres, il vaut peut-être mieux débuter avec American Rigolos ou Nos voisins du dessous...

Sorcière, tome 14 : Aboutissements

Titre original : Sweep, Full Circle
Éditions : AdA, 2013
379 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Je croyais que le pire était derrière moi.
C'en est terminé de mon rôle d'investigateur.
 
Mais à présent, une part de mon passé revient me hanter.
La route devant moi était incertaine.
 
Déesse merci, Hunter est là.
Même si Morgan sera toujours là pour moi...
 
Je sais qu'ensemble, nous pouvons affronter n'importe quel adversaire.
Je sais que je dois affronter mon avenir seul.
 
Mon commentaire :
 
Ça commence à sentir la fin et j'ai envie de dire enfin ! Cette série commence à être drôlement redondante et prévisible. À mon avis, l'auteure aurait dû mettre fin à la série après le tome 4, qui sonnait comme une vraie fin. Au lieu de cela, comme trop souvent, elle a surfé sur son succès et a ajouté pas moins de 11 livres, de qualité fort inégale. Si, dans l'ensemble, j'ai apprécié les livres, j'ai trouvé que plusieurs d'entre eux n'avaient pas leur raison d'être.
 
C'est la même chose pour celui-ci. Dans le tome 13, Morgane s'est enfin débarrassée de son ennemi juré. C'était un des meilleurs livres depuis le tome 4. Encore là, la série aurait pu se conclure. Mais non, il en fallait deux autres. Dans Aboutissements, une nouvelle histoire parallèle sans intérêt est inventée pour Hunter et un ancien ennemi de Morgane refait surface. Franchement ! Ça tourne au ridicule.
 
Je ne dis pas que je n'ai pas lu ce livre avec efforts, ce serait mentir. Comme à l'habitude, Tiernan a réussi à faire un page-turner. Ça se lit tellement facilement que c'en est presque une honte. De toute façon, il ne reste qu'un tome maintenant, je ne peux plus ne pas terminer la série. Je le lirai donc en espérant qu'il permettra de retirer tout ce que j'ai dit de mal sur les prolongements inutiles de cette série pourtant prometteuse à ses débuts. Malheureusement, je doute qu'une fin digne de ce nom n'arrive.

dimanche 11 mai 2014

Le goût du bonheur, tome 1 : Gabrielle

Éditions: Boréal, 2006 (2e édition)
Première édition : 2000
606 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Québec, 1930. Gabrielle est mariée avec Edward depuis bientôt dix ans. Entre la maison de l'île d'Orléans et celle de la Grande-Allée, elle mène une vie bien remplie, entourée de ses cinq enfants.
De toute évidence, il s'agit d'un mariage heureux. Mais cette chose qui devrait être aussi simple fait pourtant froncer bien des sourcils dans l'entourage de Gabrielle. Décidément, le bonheur est suspect en cette époque où notre sainte mère l'Église nous dit que nous ne sommes pas sur terre pour être heureux, mais pour accomplir notre devoir.
Dans le premier volet de cette grande trilogie romanesque, qui a connu un succès sans précédent au Québec, Marie Laberge brosse une large fresque de la société d'avant-guerre. Elle nous fait partager le destin de personnages si vrais qu'ils semblent bondir de la page. Grâce à son art de traduire les mouvements du cœur les plus subtils ou les plus inavouables, elle éclaire de l'intérieur une époque où, sous la gangue des conventions sociales et de la religion, les passions ne brûlaient pas avec moins de force qu'aujourd'hui.
 
Mon commentaire :
 
C'est en apprenant que Marie Laberge serait invitée au Salon du livre de Sept-Îles que j'ai finalement décidé de sortir des boules à mites mon exemplaire de la saga Le goût du bonheur. En effet, j'ai la trilogie complète depuis la parution de la deuxième édition chez Boréal en 2006. Pourquoi ai-je tant tardé à le lire, me direz-vous ? Ce sont trois gros livres à l'écriture petite et dense. Pas que cela me fasse peur.  Mais je manque de temps et j'ai déjà assez de séries entamées sans avoir besoin d'en commencer une autre.
 
Au Salon du livre, je n'avais réussi qu'à lire une vingtaine de pages du premier tome, et déjà j'étais séduite. J'ai assisté à l'entrevue avec l'auteure en soirée et j'ai littéralement bu les paroles de Marie Laberge. Cette femme était tellement en contact avec ses personnages qu'elle en parlait comme s'ils étaient vivants. J'ai su dès lors que j'adorerais la saga.
 
Même si jusqu'à maintenant je n'ai lu que Gabrielle, le premier tome de la saga, je sais d'ores et déjà que je me rendrai sans peine jusqu'au bout. Oui, la mise en page est dense et le rythme ralentit parfois, mais cela ne fait qu'être le reflet de ce qu'est une famille normale. Toute famille a ses moments tragiques, ses moments de bonheur et des moments un peu moins mouvementés.
 
Les personnages sont aussi vivants et réels autant pour le lecteur que pour son auteur. Ils ont tous un charme qui leur est particulier, de belles qualités et de vilains défauts. Certains sont ouverts et en avance sur leur temps, entre autres Gabrielle, Adélaïde et Paulette, tandis que d'autres obéissent aveuglément aux règles de l'Église qui en ces années, contrôlaient tout, jusqu'aux moments intimes entre deux personnes mariées.
 
Encore plus que les personnages, je pense que ce qui m'a le plus plu de ce premier tome, c'est la façon de rendre ce que tout Québécois a appris dans les livres d'histoires beaucoup plus palpable. Nous savons tous que la société était contrôlée par l'Église et que la femme n'avait pas son mot à dire, que la société était divisée entre les anglais, le plus souvent riches et les français, le plus souvent pauvres, et que les femmes accouchaient d'un enfant par année et pouvaient à peine les nourrir, mais imaginer ce que cela signifiait pour une famille dans son quotidien est beaucoup plus difficile. Marie Laberge transpose à merveille la réalité des années 30 et 40 au Québec dans son roman.
 
La fin de Gabrielle est plutôt abrupte. Pour prévenir toute frustration, achetez tout de suite les trois tomes, vous survivrez mieux à l'attente !

dimanche 4 mai 2014

Bilan avril 2014

Durant le mois d'avril 2014, j'ai lu :
 
3 livres
3 fictions, 0 non fiction
2 livres jeunesse
962 pages
 
J'ai reçu et lu en échange d'une critique l'Association des bouts de lignes, de Jean-Louis Riguet et j'ai poursuivi la série de Le journal d'Aurélie Laflamme d'India Desjardins avec les tomes 6 et 7 : Ça déménage! et Plein de secrets.