vendredi 28 février 2014

Petit Futé Hawaï

Édition : Petit Futé, 2013-2014
2e édition
331 pages
 
Présentation du pays :
 
Oui, le paradis existe ! Et Hawaii en est l'écrin. Eaux turquoise, sable blanc, cocotiers, ukulélé, colliers de fleurs, climat exceptionnel... Comment ne pas trouver son bonheur dans cette destination aussi sublime que multiple ?
À 17 heures de vol de Paris, au milieu du Pacifique nord, Hawaii est un archipel polynésien qui compte 8 îles et une centaine d'îlots. Six d'entre elles se visitent, les autres étant privées ou inhabitées. Chacune a son identité propre, son surnom. Oahu «la plus populaire» et la plus connue, offre la folie urbaine de la très américaine Honolulu mais aussi la douceur de vivre de Haleiwa, capitale des surfeurs, sans oublier Pearl Harbour. Et c'est aussi la terre natale de Barack Obama, le seul président américain né à Hawaii ! Quant à Maui, «l'île de la vallée», entre son volcan endormi et sa féérique route de Hana, c'est un jardin tropical à ciel ouvert. Hawaii, LA «Big Island», réunit le plus haut sommet du Pacifique et le volcan le plus actif au monde. Plus paisible, Kauai, «l'île jardin», est un festival de couleurs où l'émeraude de la Na Pali Coast côtoie l'ocre du Waimea Canyon. Lanai, «l'enjôleuse», et Molokai, «l'authentique», de taille plus modeste, restent d'incontournables perles sauvages.
Grâce à sa prodigieuse diversité et son cadre idyllique, Hawaii est une vraie destination de rêve que nous vous invitons à découvrir d'urgence.

Mon commentaire :

J'ai trouvé ce guide pas mal d'égale qualité avec tous les autres Petit Futé que j'ai lus et utilisés. Il y a moins d'informations à propos des hôtels et des restaurants que dans un Lonely Planet, et moins d'activités sont proposées, mais elles sont davantage expliquées. Les deux points que j'apprécie le plus de ces guides touristiques sont leur petit format et leurs belles photos qui donnent le goût et l'envie de partir. Malheureusement, quand on le lit d'une couverture à l'autre, on retrouve de nombreuses répétitions, ce qui laisse penser que la révision n'a pas bien été faite. J'ai notamment trouvé un bout de texte totalement identique à seulement trois pages d'écart.
 
D'un côté personnel, ce livre m'a pas mal frustrée parce que je ne fais qu'un bref arrêt à Hawaii avant de poursuivre ma route vers la Nouvelle-Zélande. Pour des raisons purement pratiques, nous avons dû arrêter notre choix sur l'île d'Oahu, puisque c'est de cette île que partent les vols internationaux vers la Nouvelle-Zélande. Or, de toutes les îles hawaiennes, et surtout après la lecture de ce guide, c'est de loin l'île qui m'attire le moins, car elle me semble beaucoup moins authentique que toutes les autres en raison de tous les complexes hôteliers que l'on retrouve entre autres à Waikiki. La nature semble beaucoup moins présente, et c'est précisément ce que j'espérais trouver à Hawaii. Maintenant, j'ai moins bon espoir. En tout cas, je sais que si je retourne un jour, mon choix sera difficile entre toutes les autres îles. J'opterais probablement sur Kauai ou sur Molokai, qui semblent être de véritables paradis naturels  paisibles et authentiques.
 
En tout cas, maintenant, j'ai très hâte au 29 juin, date de mon départ !
 

mercredi 26 février 2014

Ushuaïa les aventures de Nicolas Hulot, tome 2 : La peur blanche

Illustrations : Curd Ridel
Âge : à partir de 8 ans environ
Éditions : Glénat, 2011
48 pages

Quatrième de couverture :

Le Grand Nord est ce que notre imaginaire d'enfant connaît de plus blanc et de plus préservé. Ses paysages de glace à perte de vue s'impriment pour toujours dans le souvenir du voyageur qui s'y aventure. Le silence y règne, et nul ne peut soupçonner la vie intense qui s'y déroule... Pour la première fois, Ushuaia marche sur ce continent flottant et fragile...
C'est dans ce contexte que Nicolas Hulot et son équipe plantent le décor de leur tournage en plein cœur du Nunavut, le pays des «Inuits au bout de la terre», là où vivent les ours blancs. C'est cet animal emblématique, menacé par la fonte de la banquise et les chasseurs contrebandiers soviétiques, que Nicolas Hulot va défendre au péril de sa vie.
 
Mon commentaire :
 
Apparemment, je ne suis pas seule à penser à Tintin lorsque je lis les bandes dessinées de Ushuaïa. L'étiquette sur cette image du deuxième tome de la série le dit explicitement : Nicolas Hulot est le Tintin moderne.

Tout dans cette bande dessinée me prédestinait à adorer l'histoire. Il se passe dans mon pays, au Canada, et dans l'un des territoires du nord où on ne trouve que du froid en hiver et des mouches en été, le Nunavut. Ceux qui me connaissent en tant que voyageuse savent que j'ai une affection particulière pour les pays nordiques et les grands espaces. Le moins ils ont été explorés, le mieux c'est. Et, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le nord du mon propre pays représente le summum de l'inaccessible. J'ai donc apprécié mon immersion dans le monde des inuits, assez réaliste pour une bande dessinée il me semble, mis à part que ceux-ci ne parlent pas français comme dans l'histoire. Il y est aussi question de l'importance de l'ours polaire dans les croyances inuit et du braconnage de ceux-ci. Malheureusement, pour des raisons sur lesquelles je n'arrive pas à mettre le doigt, je n'ai pas autant apprécié ce tome-ci que celui se déroulant sur l'île de Pâques. Je l'ai trouvé un peu long, et je m'ennuyais légèrement par bouts. Je me reprendrai tout de même avec le troisième tome de cette superbe série de bandes dessinées aussitôt que possible.

Barbouillette

Illustrations : Manon Gauthier
Âge : 3 à 8 ans
Éditions : Québec Amérique, 2011
40 pages

Quatrième de couverture :

Pétronille, la cadette de la famille Guille, possède un don bien particulier. Quand elle s’'écrit « Barbouillette ! » les couleurs envahissent la salle de bain, la maison, le quartier, la ville et le monde entier ! Le diagnostic est posé : elle souffre de colorite aiguë. Mais comment faire pour justifier son absence à l’'école ? Une colorite, ce n'’est pas commun !

Voilà un album que les parents prendront plaisir à lire avec leurs tout-petits. Ils riront aux éclats en se familiarisant avec le processus d'’acquisition du langage. Les magnifiques illustrations de Manon Gauthier complètent à merveille l’'imaginaire mis en place par Michèle Marineau.
 
Mon commentaire :
 
Je connaissais déjà Michèle Marineau en tant qu'auteure de romans pour les adolescents et je la savais extrêmement talentueuse. Alors, quelle belle surprise de découvrir qu'elle écrit aussi des albums pour la jeunesse ! J'ai adoré cet album de A à Z, pour son originalité, son humour et aussi pour ses illustrations qui s'accordent à merveille à la jolie histoire inventée par Michèle Marineau. C'est bien drôle de la voir défier les membres de sa famille en refusant de prononcer le mot «débarbouillette», et c'est encore mieux de découvrir ce qui la décide finalement à prononcer le mot en question pour remettre en place les couleurs normales des objets de sa maison et de sa rue ! Une belle réussite que je recommande chaudement à tous les amateurs de littérature jeunesse.

La gratouillette !

Illustrations : Anne Villeneuve
Âge : à partir de 5 ans
Éditions : Les 400 coups, 2001
Collection : Grimace
26 pages

Quatrième de couverture :

Dans la classe de monsieur Turpitude Boisjoli, la douce, la timide, la mignonne Anémone devient étrangement agitée quand vient le moment de soustraire ou d'additionner. Elle subit alors de vives attaques de grattouillette. Monsieur Boisjoli ne connaît aucune maladie de ce nom et conjure Anémone d'ôter son doigt de son nez. Mais la grattouillette, ça ne se contrôle pas comme ça! On peut même y laisser son nez !
 
Mon commentaire :
 
Avant il y a quelques semaines, je n'étais pas encore tombée sur aucun album portant sur le décrottage de nez, et là, j'en trouve deux d'un coup! Si contrairement à Zoé et les doigts entêtés, La grattouillette n'est pas un coup de cœur pour moi, il n'en est pas loin. C'est l'histoire d'Anémone dont les doigts sont presque aussi entêtés que ceux de Zoé. Toutefois, pour elle, les conséquences sont plus grandes : son nez tombe! Le centre de l'intrigue tourne donc autour des tentatives d'Anémone de remettre son nez en place (tentatives qui échoueront). La jeune fille devra donc trouver une solution de rechange pour le moins comique!
J'ai bien aimé les illustrations d'Anne Villeneuve, même si encore une fois, ce n'est pas un coup de cœur. J'aime beaucoup les aquarelles en général, mais j'ai trouvé les couleurs un peu trop vibrantes à mon goût.
Il n'en demeure pas moins que c'est un bel album que les enfants apprécieront sans doute lorsque je leur lirai.

mardi 25 février 2014

D'Alex à Zoé

Illustrations : Philippe Béha
Âge : à partir de 3 ans
Éditions : Québec Amérique jeunesse, 2006
26 pages

Quatrième de couverture :

L'alphabet
Ses vingt-six lettres
Des minuscules et des majuscules
Des phrases simples et musicales
Des illustrations fantaisistes et colorées
Des lettres cachées

Et une ribambelle d'enfants qui s'amusent avec les lettres et les sons !

Mon commentaire :
 
Vous l'aurez compris, d'Alex à Zoé est un abécédaire. J'en ai lu plusieurs depuis le début de ma carrière et chaque fois je ne sais pas quoi en penser. Je pense bien que celui-ci est le plus réussi que j'ai vu. Les illustrations sont colorées et attirantes visuellement, et les textes sous chaque lettre mettent en évidence le son, ou plutôt la lettre en question. C'est là ma seule véritable critique. Pour la plupart des lettres, aucun problème, mais là où j'accroche, c'est quand on arrive à la page du «e». Le texte comporte presque essentiellement des mots avec le son «é», ce qui est à mon avis une faute didactique grave. En raison de ces petites erreurs ici et là, et parce qu'elle met ouvertement l'accent sur le nom des lettres plus que sur le son de celles-ci, je ne peux pas l'utiliser pour mes cours. Ou plutôt, je n'ai pas encore trouvé comment l'utiliser adéquatement, ce qui me frustre beaucoup, car le livre en tant qu'objet est très intéressant. Enfin, je pense qu'il n'y aura jamais d'abécédaire parfait, car de toute façon, le «h» n'a pas de son, ce qui veut dire que je trouverai sans doute jamais de bonne façon de les utiliser. Pardonnez mon côté très critique ici, c'est l'orthopédagogue en moi qui parle!

Coincée dans la boue et L'observation des baleines

Coincée dans la boue

Titre original : Stuck in the Mud
Âge : à partir de 6 ans
Éditions : Presses Aventure, 2008
13 pages

Quatrième de couverture :

Linda le lama est coincée dans la boue! Comment ira-t-elle à la foire avec son panier de fruits délicieux ? Lis vite cette histoire pour le découvrir et en apprendre plus sur le son «ou».
 
 
L'observation des baleines
 
Titre original : Whale Watching
Âge : à partir de 6 ans
Éditions : Presses Aventure, 2009
15 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Diego va observer les baleines pour apprendre à mieux les connaitre. Diego verra-t-il une baleine? Lis-vite cette histoire pour découvrir ce qui s'est passé et en apprendre plus sur le son «on».
 
Mon commentaire :
 
Coincée dans la boue et L'observation des baleines sont deux mini-roman faisant partie du programme de lecture phonétique de Nickelodeon junior mettant en vedette le bien-aimé Diego, protecteur de l'environnement. Chaque mini-livre met un son en vedette et utilise plusieurs mots contenant le son en question. Lors de ma visite à la bibliothèque, j'ai sélectionné les livres sur les sons «ou» et «on» que les élèves de première année ont tendance à mélanger pendant un bon bout de temps.
 
Je n'ai pas trouvé les histoires bien intéressantes, mais c'est rarement le cas avec ce type de livre. L'avantage de celui-ci, c'est que le héros est nul autre que Diego, un personnage que les enfants de cet âge aiment beaucoup. Ils ont donc un minimum d'intérêt pour la lecture.
 
Pour être bien honnête, ce ne sont pas les meilleurs livres de ce type que j'ai lus jusqu'à ce jour pédagogiquement parlant, mais ils font à mon avis une bonne alternative aux mini-livres de la collection Rat de Bibliothèque qui sont lus et relus par les élèves. À chaque fois que j'ai tenté d'utiliser les mini-livre de Rat de Bibliothèque, je n'ai pas reçu un très bon accueil de mes élèves, parce qu'ils les connaissent tous par cœur. J'ai donc été bien contente lorsque j'ai trouvé ceux du programme de lecture phonétique de Nickelodeon.

vendredi 14 février 2014

A Fine, Fine School

Âge: 4 à 8 ans
Illustrations : Harry Bliss
Éditions : Harper Collins, 2001
32 pages

Quatrième de couverture (pris sur le site de l'éditeur) :

One day, Mr. Keene called all the students and teachers together and said, "This is a fine, fine school! From now on, let's have school on Saturdays too."
And then there was more.
School all weekend.
School on the holidays.
School in the SUMMER!
What was next ...
SCHOOL AT NIGHT?

Mon commentaire :
 
Au printemps dernier, j'ai fait de la suppléance pendant quelques périodes par semaine à l'école anglaise en deuxième année. Comme il y a une marge entre parler anglais et enseigner en anglais, j'appréciais quelquefois de me donner un répit en faisant la lecture d'une histoire, ce qui pour moi était reposant. C'était parfois le seul moyen de tenir la classe tranquille l'espace de quelques minutes.
 
Comme le matériel en anglais est plutôt limité dans une petite ville telle que Sept-Îles, je me suis rendue à la bibliothèque municipale où il y a une petite section de littérature jeunesse anglaise, principalement constituée d'albums de mon auteur fétiche, Robert Munsch. Or, j'ai rapidement découvert que, du côté anglophone, Robert Munsch est beaucoup plus connu. Les enfants connaissaient toutes ses histoires sur le bout de leurs doigts. C'est comme ça que j'ai découvert un album que je n'aurais sûrement découvert autrement, A Fine, Fine School.
 
L'album raconte l'histoire d'un directeur ambitieux aimant beaucoup son école. Il décide donc un jour d'obliger ses élèves à fréquenter l'école le samedi, puis les fin de semaine au complet, ainsi que les jours fériés et les vacances d'été. L'ambition du directeur est sans bornes, mais les enfants et les enfants, eux, sont rapidement au bout du rouleau!
Si je me fie à la réaction des enfants de l'école anglophone, cet album est un véritable succès. Ils peinent à imaginer aller à l'école à tous les jours, même pendant les vacances d'été, et leur compassion pour les élèves de cette école est sans bornes. Quant à moi, j'ai beaucoup apprécié le travail de l'auteur, qui m'a justement beaucoup rappelé celui de Robert Munsch. En effet, l'histoire aurait aussi bien pu être écrite par lui. Une très belle découverte au rayon jeunesse, donc !

Le collier magique

Âge : 6 à 8 ans
Illustrations : Jean Morin
Éditions : ERPI
Collection : Rat de bibliothèque-vert, 2008
16 pages
 
Quatrième de couverture (pris sur Renaud-Bray):
 
Dans le petit village de pêcheurs où habitent Lauraine et Antoine, il n'arrive jamais rien d'extraordinaire. Sauf que par une belle journée de printemps...Un collier magique, trois souhaits, qu'est-ce qui fera le bonheur de Lauraine et d'Antoine? Beaucoup d'humour à partager avec votre enfant!
 
Mon commentaire :
 
Voici un mini-roman que j'ai découvert en faisant de la suppléance il y a presque un an déjà. En dépit de l'utilisation d'un thème surexploité (la découverte d'un objet pouvant réaliser trois vœux), j'ai beaucoup apprécié cette histoire. En effet, lorsque les deux enfants découvrent le collier magique, ils veulent faire des vœux si différents qu'ils finissent par se chamailler et se lancer des insultes que le collier interpréte comme des vœux, les obligeant à utiliser leur dernier vœu pour que la situation redevienne normale.
 
J'ai bien aimé l'utilisation qu'en faisait l'enseignante que je remplaçais. Elle se contentait de lire ce roman à ces élèves comme introduction à une mini production écrite où ses élèves devaient décrire quels seraient leurs trois vœux si eux aussi trouvaient un collier magique. La lecture de ce petit livre, l'air de rien, avait permis aux enfants de réfléchir : il y a des vœux qui ne rendraient pas les gens aussi heureux qu'ils le croient... Ils ont donc fait preuve de beaucoup plus de créativité dans leurs productions que si on ne leur avait pas lu ce livre, j'en suis persuadée.

Les 4 as, tome 1 : Les 4 as et le serpent de mer

Scénario : Georges Chaulet
Dessins : François Craenhals
Éditions : Casterman, 1964
48 pages

Résumé (pris sur Goodreads) :
 
Stupeur à Port-Goéland ! Un serpent de mer aurait été aperçu par des pêcheurs !
La destination de vacances des 4 As est alors toute trouvée, et ce mystère trouvera bien une explication logique. Nos amis vont alors commencer à fourrer leur nez un peu partout et vite se rendre à cette évidence : cette histoire de serpent de mer ne cacherait-elle pas en réalité un fabuleux trésor enfui au fond de la mer ?
 
Mon commentaire :
 
Puisque j'en suis à parler de bandes dessinées, j'ai décidé de vous parler d'une bande dessinée que j'ai redécouverte il y a presque un an maintenant. Quand j'étais jeune, j'ai dévoré toute la série des 4As dans l'ordre et dans le désordre de nombreuses fois. J'adorais les aventures de ce quatuor mal assorti !
 
Pour ceux qui ne connaissent pas, les 4 AS est une série française présentant les aventures de quatre jeunes : Lastic, un bricoleur et sportif légèrement vantard, Doct, un intellectuel ayant toujours une citation d'un grand auteur aux lèvres, Bouffi, un grand gourmand que l'estomac dirige en permanence, et Dina, une jeune coquette et adorablement stupide. Ce quatuor improbable enquête dans toutes sortes d'aventures fantasques.
 
Ce sont des albums qui font rêver, des albums qui font rire. Même si avec cette histoire qui sert surtout à présenter les personnages, je n'ai pas retrouvé toute l'affection et la passion que je ressentais pour les personnages, cette relecture a été un beau retour dans mon enfance. Il m'a donné le goût de m'y remettre et de relire toute la série.
 
Bon, maintenant que je m'en rappelle, je ferais mieux de courir à la bibliothèque pour réemprunter quelques bandes dessinées !

Ushuaïa, tome 1 : Le trésor des Moaï

Scénario : Pascal Bresson
Dessins : Curd Riel
Éditions Glénat, 2010
48 pages
 
Quatrième de couverture :
 
LE TRÉSOR DES MOAÏ
 
De nos jour sur l'île de Pâques, rien ne va plus ! Un mal bien plus terrible que ces hordes de visiteurs perturbe l'écosystème. On raconte que des « monstres Moaï Kava Kava » seraient de retour ! On parle même de l'île de l'épouvante...
C'est dans cet étrange contexte que Nicolas Hulot et son équipe tournent leur prochaine émission Ushuaia. Ils vont vivre une série d'aventures extraordinaires où la réalité dépasse la fiction : trésor disparu, retour des spectres Moaï, reportage sur les tortues, exploration d'épaves, attaque de requins blancs, découverte d'anciennes civilisations englouties, etc.
 
Mon commentaire :
 
Il est très rare que je m'aventure du côté des bandes dessinées à la bibliothèque, car c'est un type de littérature qui m'attire en général trop peu, étant donné la vitesse à laquelle on les lit. De plus, contrairement aux albums jeunesse, on ne peut pas les lire devant une classe... Mais en passant à la bibliothèque la dernière fois, je me suis dit que j'allais jeter un coup d'œil à la section des bandes dessinées puisque je n'étais plus du tout au courant de ce qui se faisait dans ce domaine depuis plusieurs années.
C'est alors que je suis tombée sur cette magnifique couverture, où j'ai reconnu du premier coup d'œil les statues de l'île de Pâques. Puis j'ai vu le titre :« Ushuaïa, les aventures de Nicolas Hulot». Ma curiosité était assez piquée pour que je saisisse le premier tome de cette série de bandes dessinées.
Le trésor des Moaï combine une histoire d'aventure efficace, des dessins réalistes, un lieu mythiques, les légendes d'une civilisation oubliée et beaucoup d'action. C'est un moyen privilégié pour donner aux enfants l'envie de découvrir le monde et surtout de respecter l'environnement qui les entoure.
L'idée de ces bandes dessinées est tout à fait géniale. C'est un peu une version moderne de Tintin, en ce sens qu'elle permet à ses jeunes lecteurs de rêver à des contrées lointaines.
Seul point négatif, j'ai trouvé le langage et l'humour du livre un peu trop typiquement français. Je ne sais pas jusqu'à quel point les jeunes québécois peuvent s'y identifier. Il faudra que j'essaie pour le savoir !
En somme, c'est une excellente découverte que cette bande dessinée et je pense que je ne tarderai pas trop avant d'aller emprunter les autres !

C'est MA chambre!

Âge : 4 à 8 ans
Titre original : It's My Room.
Illustrations : Michael Martchenko
Éditions : Scholastic, 2012
28 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Mathieu est ravi : il va avoir sa PROPRE CHAMBRE! Pas besoin de la partager avec d'autres personnes! Mais des cousins de sa mère décident de rendre visite à la famille. Ce ne sera pas facile pour Mathieu de récupérer sa chambre...
 
Mon commentaire :
 
Puisque j'en suis à parler des histoires de Munsch, je continue avec celui-ci, qui a été écrit pour un petit garçon vivant dans une maison-mobile à Fort McMurray en Alberta.
Quand sa mère lui promet qu'il aura finalement sa propre chambre, Mathieu est heureux. Il va enfin avoir son propre espace, son propre lit ! Mais aussitôt déménagé, les visites s'enchaînent les unes et les autres, obligeant une fois de plus Mathieu à partager son lit et sa chambre, avec des cousins, des cousines, et même des chiens féroces! Il fera preuve d'imagination pour retrouver la paix dans sa chambre... du moins jusqu'à un certain point.
 
Ce récent livre de Munsch n'est certainement pas son plus punché, mais on retrouve plusieurs caractéristiques propres aux histoires de Munsch : l'humour, les répétitions et les illustrations de Martchenko. J'ai beaucoup aimé le moyen inventé par Mathieu pour se débarrasser de ses visiteurs indésirables. Cette histoire est idéale pour les frères et sœurs qui doivent partager leur chambre.

Bouh !


Titre original : Boo!
Illustrations : Michael Martchenko
Éditions : Scholastic, 2004
30 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le soir de l'Halloween, Luca se fait une tête tellement terrifiante que tout le monde s'écroule par terre en le voyant !
 
Mon commentaire :
 
Quel meilleur moment pour parler d'un album d'Halloween que le jour de la Saint-Valentin !
 
Je suis tombée sur cet album à la bibliothèque alors que je jetais un coup d'œil aux albums de Robert Munsch afin de voir lesquels je n'avais pas encore lus. J'ai trouvé l'illustration de la page couverture hilarante, ce qui m'a convaincue de l'emprunter même si on est « hors-saison ».
 
Et bien, je n'ai pas du tout été déçue. Je dis souvent à quel point les albums de Munsch sont drôles, combien ils font rire les enfants. Et bien, cet album-là m'a non seulement fait sourire comme tous les autres, il m'a aussi donné un gros fou rire !  Le petit Luca est véritablement très astucieux dans sa façon de collecter les bonbons... Disons seulement qu'il en aura pour un bon bout de temps !

J'ai un beau château

Titre original : Sandcastle Contest
Illustrations : Michael Martchenko
Éditions : Scholastic, 2005
28 pages

Quatrième de couverture :

Quand Mathieu décide de participer à un concours de châteaux de sable, il construit un chef-d'œuvre qui étonne tous les juges !

Mon commentaire :

En cette journée de merde hivernale, projetons-nous dans l'été et les vacances le temps de vous parler d'un autre album de Munsch, J'ai un beau château. Mathieu et ses parents se rendent en vacances sur un camping. Lui qui tenait à apporter son bac de sable dans ses bagages, il est ravi de constater qu'il y a une plage sur le site. En plus, il s'y déroule un concours de châteaux de sable ! Et le gagnant gagne une baignoire remplie de crème glacée !
 
Déterminé à gagner le concours, Mathieu se bâtit une maison de sable si réaliste que les juges n'y voient que du feu et déclarent qu'il est interdit de mettre des vraies maisons sur la plage ! Furieux, Mathieu donne un bon coup de pied dans le mur de sa maison et les juges, estomaqués, le déclarent grand gagnant !
 
Cette histoire de Munsch est fidèle à son style humoristique, mais à mon avis, il y manque la petite touche de magie qui émerveille les enfants. Ce n'est donc pas son meilleur album, mais ça fait toujours du bien de lire une de ses histoires, surtout quand il y est question de plage, de soleil et de vacances alors qu'en vrai, la tempête de neige déferle...

Où es-tu, Catherine ?

Titre original : Something good.
Illustrations : Michael Martchenko
Éditions : La courte échelle, 1991
Collection : Drôles d'histoires
22 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Catherine se rend au supermarché avec son père. Que vont-ils acheter? Une histoire pour faire rire.
 
Mon commentaire  :
 
Cette énième histoire de mon auteur de littérature jeunesse préféré raconte l'histoire de Catherine et de son père qui se rendent à l'épicerie. Or, à chaque fois qu'elle va à l'épicerie avec son père, Catherine trouve qu'il n'achète rien de bon. Que des aliments santé ! Elle décide alors de faire sa propre épicerie avec des bons aliments : tablettes de chocolats, bonbons et crème glacées par centaines s'accumulent dans son chariot.
 
Bien entendu, cela ne plaît pas du tout à son papa qui s'empresse de lui ordonner de ne pas bouger pendant qu'il termine son épicerie. La petite fille écoute si bien son papa qu'une dame du magasin finit par croire qu'elle est une poupée. Elle lui colle donc une étiquette de prix et Catherine se retrouve sur une étagère...
 
Je vous laisse lire la suite de cette histoire tout à fait à la hauteur des autres histoires de Munsch. J'ai, une fois de plus, adoré les illustrations de Martchenko qui sont très expressives et complètent à merveille le travail de l'auteur. Les enfants auxquels j'ai lu cette histoire ont ADORÉ. C'est donc un must à avoir dans sa bibliothèque jeunesse !

dimanche 2 février 2014

Bilan du mois de janvier 2014

C'est un mois que j'ai principalement utilisé pour terminer des livres depuis longtemps commencés et que je voulais terminer sans en trouver la motivation. Maintenant que c'est fait, je me sens assez en forme pour m'attaquer à une trilogie que je veux lire depuis très longtemps et pour laquelle je n'ai jamais trouvé de courage : Le Seigneur des Anneaux. Même si je progresse à pas de tortue pour l'instant, j'apprécie ma lecture.
 
Voici donc le traditionnel bilan de lecture mensuel pour le mois de janvier 2014.
 
Ce mois-ci, j'ai lu :
 
4 livres, 1601 pages
1 fiction, 3 non fictions (dont un guide touristique et une autobiographie)
0 livre de jeunesse
aucun livre dans le cadre d'un challenge
 
J'ai donc lu :
 
  • Attendez que je me rappelle- René Lévesque
  • Lonely Planet Norvège
  • Bilbo le Hobbit- J.R.R. Tolkien
  • Démystifier les maladies mentales les troubles de l'enfance et de l'adolescence- Dr André Gagnon