lundi 25 septembre 2017

Petits suicides entre amis

Titre original : Hurmaava joukkoitsemurha
Éditions : Denoël, 2003
Paru en finlandais en : 1990
300 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Un beau matin, Onni Rellonen, petit entrepreneur dont les affaires périclitent, et le colonel Hermanni Kemppainen, veuf éploré, décident de se suicider. Le hasard veut qu'ils échouent dans la même grange. Dérangés par cette rencontre fortuite, ils se rendent à l'évidence : nombreux sont les candidats au suicide. Dès lors, pourquoi ne pas fonder une association et publier une annonce dans le journal ? Le succès ne se fait pas attendre. Commence alors, à bord d'un car de tourisme flambant neuf, une folle tournée à travers la Finlande. Parmi la trentaine de suicidaires de tous poils qui s'embarquent pour l'aventure : un joyeux boute-en-train et un vieux Lapon sympathique et retors, éleveur de rennes, qui voient là une issue inespérée à leurs infortunes.
 
Un périple loufoque mené à un train d'enfer, des falaises de l'Océan arctique jusqu'au cap Saint-Vincent au Portugal. L'occasion aussi d'une réflexion férocement drôle sur le suicide.
 
Mon commentaire :
 
Ce qui fait la grande force de ce roman, c'est l'idée saugrenue qui est à son origine. Faire rencontrer deux personnages désespérés au moment de leur suicide, et leur faire créer un club de suicidaires. Que c'est saugrenu! Ensuite, deuxième force, on écrit cette histoire sur un ton ironique. Finalement, on fait promener ce groupe à travers l'Europe, ce qui ne manque pas d'être intéressant pour la voyageuse que je suis. On mélange le tout et on obtient un roman drôle et original sur un thème pourtant loin d'être drôle.
 
Je dois avouer que j'avais peur d'être choquée par cette histoire. Comment, en effet, rire du suicide, surtout quand c'est une cause qui te tient à cœur ? Heureusement, je n'ai pas été choquée, et, mieux encore, je ne me sens pas coupable d'avoir ri. Difficile de dire pourquoi, mais cela est un fait.
 
Je dois avouer qu'il y a toutefois quelques longueurs. De plus, le style d'écriture de Paasilinna est ce qui fait sa force autant que sa faiblesse, car c'est parfois un peu lourd et difficile à suivre.
 
Mais, somme toute, c'est une histoire que j'ai beaucoup aimé, et un livre que j'ai dévoré.

Le serment d'Hippocrate

Éditions : Albin Michel, 1989
464 pages

Deuxième de couverture :

1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d'un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C'est en suivant l'histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l'évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser.
Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d'un milieu modeste; sa réussite n'en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l'Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu'aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.

Mon commentaire :
 
Voici une saga familiale qui commence à dater un peu. Je l'ai lue parce qu'elle était dans ma bibliothèque depuis des années et des années. Je ne m'attendais pas à grand chose, mais somme toute, j'ai bien aimé.
 
C'est une histoire qui s'étend sur deux générations, celle de Jérôme Debreuil qui fait ses études de médecine à Paris pendant la deuxième guerre mondiale, et celle de ses enfants, qui, pour la plupart, ont décidé de suivre sa trace et de devenir des médecins.
 
Les personnages sont loin d'être parfaits. Pour cette raison, on peut dire qu'ils sont réalistes, même si parfois on a du mal à les comprendre. Ils ne sont pas particulièrement attachants, ils peuvent même être énervants.
 
Mais l'histoire n'en demeure pas moins intéressante, car on voit l'évolution de la médecine au cours du vingtième siècle, depuis l'époque de la tuberculose en passant par celle du sida, et celle, toujours actuelle, du cancer.
 
J'ai toutefois été affreusement déçue par la fin qui n'en est pas une pour moi. Comme on dit en anglais, on nous laisse sur un «cliff hanger». Cela n'a pas l'habitude de me déranger, mais j'ai trouvé que c'était inapproprié pour cette histoire. Bref, j'aurais aimé avoir davantage de réponses...
 
Somme toute, le serment d'Hippocrate est une saga qui se laisse lire, avec néanmoins quelques longueurs et quelques irritants. Ce n'est pas un must, mais ce n'est pas non plus un livre qui doit finir au fond d'une poubelle sans avoir été lu au préalable !

dimanche 17 septembre 2017

L'heure du dodo est annulée

Titre original : Bedtime Is Cancelled
Éditions : Scholastic, 2013
32 pages

Quatrième de couverture :

Nous interrompons cette émission pour un bulletin spécial : L'heure du dodo est officiellement annulée ! Eh oui ! N'allez pas vous coucher. Merci de votre coopération.
 
Mon commentaire :
 
De Cece Meng je possédais déjà l'album Je ne lirai pas ce livre, lu et relu à de nombreux enfants à l'école. Ils ADORENT tous, sans aucune exception. Alors quand j'ai vu L'heure du dodo est annulée, je me suis dit que c'était gagné d'avance !
 
En effet, l'histoire devrait être super attrayante pour les enfants (je ne l'ai pas encore testé), surtout ceux qui font tout pour éviter d'aller au lit le soir ! Deux enfants écrivent un message qui dit que l'heure du dodo est annulée. Le message s'envole et atterrit sur le bureau d'un journaliste qui s'empresse de publier l'annonce dans le journal! Tout le monde ne tarde pas à savoir que l'heure du coucher est annulée... S'en suivent toutes sortes de conséquences loufoques que les enfants devraient adorer entendre.
 
J'ai très hâte de le lire à mes groupes de première année cette semaine !C'est sans aucune doute une nouvelle perle d'album drôle pour les enfants.

Bilans de lecture de mars à août 2017

J'ai vraiment manqué d'assiduité sur ce blog ces derniers-mois... Mais pas autant que dans mes lectures, qui ont été peu nombreuses. Voici tout de même une tentative de rattrapage, avec mes bilans mensuels de mars à août.

En mars 2017, j'ai lu :

7 livres, dont 5 albums jeunesse
7 fictions
589 pages au total

Les romans :
  • Mma Ramotswe détective- Alexander McCall Smith
  • Acide sulfurique-Amélie Nothomb
Les albums :

Le secret de Mikissuk- Isabelle Lafonta
La vérité sur les vraies princesses-Dominique Demers
Juliette fait les courses-Doris Lauer
Par ici, la pluie !-Karen Hesse

En avril 2017, j'ai lu :

1 seul livre
1 roman
380 pages

Le roman :

Beloved- Toni Morrison

En mai 2017, j'ai lu :

4 livres
3 fiction, 1 non fiction
2 romans, dont 1 en anglais
1 roman jeunesse
1221 pages

Les romans :
  • Pet Semetary- Stephen King
  • Prête-moi ta vie- Judith Michael
Le roman jeunesse :
  • Pas de panique, Marcel ! - Hélène Gagnier
Le non fiction :
  • Dans une classe à part- histoires de profs inspirants- Mylène Moisan
En juin 2017, j'ai lu :

3 livres
3 fictions
3 romans jeunesse
258 pages

Les romans jeunesse :
  • Le doigt magique- Roald Dahl
  • Le corbeau- Chrystine Brouiller
  • Le fantôme du tatami- Susanne Julien
En juillet 2017, j'ai lu :

3 livres
2 fictions, 1 non fiction
2 romans sur Kindle
2 romans en anglais
1 guide touristique

Les romans sur Kindle :
  • Highland Outlaws, tome 1 : Jack - Lily Baldwin
  • Highland Outlaws, tome 2 : Quinn- Lily Baldwin
Le guide touristique :
  • Banff and Jasper National Parks- Frommer's
En août 2017, j'ai lu :

2 livres
2 fictions
2 romans
1 roman sur Kindle, en anglais

Les romans :
  • L'œil du faucon- Wilbur Smith
  • The Tour- Jean Grainger

samedi 16 septembre 2017

Richard III

Titre original : Richard III
Éditions : GF Flamarion
141 pages (374 pages avec les deux autres pièces)

Quatrième de couverture  (prise sur Babelio) :

 Ma conscience a mille langues, et chaque langue raconte une histoire, et chaque histoire me condamne comme scélérat. Le parjure, le parjure, au plus haut degré, le meurtre, le meurtre cruel, au plus atroce degré, tous les crimes, poussés au suprême degré, se pressent à la barre criant tous Coupable ! coupable ! " O roi criminel, maître des cruautés et des traîtrises, la démesure de ton ambition t'a fait commettre les pires violences. Souviens-toi de tes victimes, le roi Henry VI, Clarence, son frère, les deux jeunes innocents exécutés dans la tour de Londres, Buckingham et tant d'autres ; crains leur vengeance, car après le crime vient le châtiment, Marguerite l'a prédit...
 
Mon commentaire :
 
Ça faisait plusieurs années que je n'avais pas lu de pièce de Shakespeare. Je dois dire que je ne m'en étais pas particulièrement ennuyée, les pièces de théâtre n'étant pas du tout mes pièces de littérature favorites. Par contre, j'avais ce recueil contenant les pièces de Roméo et Juliette, lu il y a au-dessus de dix ans, alors que j'étais au cégep, et Hamlet, je j'ai bien lu il y a 7-8 ans. Il restait donc cette pièce pour m'empêcher de dire que j'avais lu le livre au complet, et cela, ça m'énervait. C'est comme si j'avais délaissé un livre sans le terminer, ce que je ne fais pratiquement jamais.
 
Tout cet aparté pour dire que je n'étais pas particulièrement tentée de lire Richard III. Je m'y sentais plutôt obligée. Et si je n'ai définitivement pas été transportée (les longues tirades de Shakespeare ont le malheur de m'endormir), j'ai été surprise de découvrir à la fin de la pièce que j'avais tout de même plutôt aimé. Ou plutôt, j'avais aimé détester le personnage de Richard III, qui est prêt à tout pour obtenir le trône, même aux pires actes qu'on puisse imaginer...
 
Bien sûr, il faut garder à l'esprit que c'était une autre époque, mais aussi que ce n'est qu'une pièce de fiction. J'ai découvert Richard III à travers l'oeuvre de Shakespeare, je l'avoue. Même si je suis plutôt inculte en matière de royauté, je suis tout de même fascinée lorsque j'apprends l'histoire de ces personnes qui ont été projetées au pouvoir parce que la loterie du destin les a fait naître dans une famille royale. J'ai donc bien aimé cette pièce, un peu pour les mêmes raisons que j'avais aimé la série Les Tudor à l'époque.
 
Si la lecture de la pièce a été fastidieuse en soi, ma curiosité a définitivement été piquée à propos du personnage, ce qui m'a fait faire quelques recherches en parallèle pour mieux comprendre. Et j'ai maintenant envie de lire d'autres livres sur le royaume britannique !

dimanche 10 septembre 2017

Les cerfs-volants de Kaboul

Titre original : Kite Runner
Éditions : 10/18, 2009
Première parution : 2003
406 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...
 
Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. « Il existe un moyen de te racheter », lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
 
Mon commentaire :
 
Ça fait vraiment longtemps que je n'ai pas plongé aussi intensément dans un livre. Que j'ai eu autant de mal à décrocher pour aller au travail, ou que j'ai lu aussi tard dans la nuit un soir de semaine. Vous l'aurez deviné, j'ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman que je découvre après plusieurs années de retard. J'apprends à l'instant qu'il a été adapté au cinéma. Je n'ai pas vu cela passé. Sur quelle planète je vis ?
 
Je pense qu'une grande partie de ce coup de cœur provient justement du fait que j'ai été préservée même des grandes lignes de l'histoire. Donc, pour ceux et celles qui ne l'ont pas encore lu et/ou qui n'ont pas vu le film, je ne me lancerai pas dans les détails de l'histoire. Ceux de la quatrième de couverture suffisent amplement.
 
Attendez-vous à mépriser des personnages et à compatir intensément avec d'autres. Attendez-vous à fermer les yeux sous l'horreur de certains passages et à être émus aux larmes. C'est le deuxième roman que je lis de l'auteur, et les deux fois, il m'a complètement transportée. Je n'en ai donc pas fini avec Khaled Hosseini. Puisse-t-il encore écrire de  nombreux romans !

The Tour

Édition : Autoédition
Lu sur mon Kindle
314 pages

Résumé (pris sur Goodreads) :

Every week, Conor O'Shea collects a new group of American visitors from Shannon Airport, from where they embark on a high end tour of the Real Ireland. But this particular tour, with its cast of unintentionally hilarious characters, presents even seasoned tour guide Conor with dilemmas that render him speechless for the first time in his life. Among this eclectic group are Corlene, a gold digging multiple divorcee on the prowl; Patrick, a love starved Boston cop; Dylan, a goth uilleann piper; Dorothy a poisonous college professor who wouldn't spend Christmas; Elliot, a wall street shark who finally shows his true colours. Then there's Ellen, back on Irish soil after so many years after so many years, to discover a truth no-one could ever have guessed at, least of all herself. And that's just a few of the colourful cast. The locals they meet on their journey, - West Brits, passionate musicians, Ukrainian waitresses and Garda high flyers all help to make this a tour no-one will ever forget. And of course, there's Conor O'Shea in the thick of it all, solving problems and mending hearts, but what about his own?
 
Mon commentaire :
 
J'ai passé un très bon moment en compagnie de ce ebook trouvé gratuitement grâce à Bookbub. C'est l'histoire de Conor O'Shea, conducteur et guide touristique en Irlande, au travers d'une semaine passée avec un groupe d'Américains mal assortis. Le groupe, en effet, manque beaucoup d'uniformité, mais cela n'empêchera pas Conor de faire en sorte qu'ils passent tous une semaine inoubliable- pas tant en raison des paysages...
 
Ce qui fait la richesse de ce roman, ce sont justement les personnages. Ils semblent la plupart si superficiels ou détestables qu'on ne voit pas comment ils vont pouvoir être transformés par le voyage. Et pourtant ils le seront. Tous, à l'exception d'un.
 
Au travers des histoires personnelles de chaque touriste, nous découvrons celle de Conor, qui a vu son amoureuse s'enfuir aux Etats-Unis avec le frère qu'il a élevé lui-même. Cette dernière communique avec lui des années plus tard pour le retrouver... Conor ne sait pas trop s'il est prêt à affronter une telle épreuve, et surtout, si c'est ce qu'il veut toujours. 
 
Bien que parfois prévisible, cette histoire est différente, rafraîchissante et agréable à lire dans les moments où vous êtes trop fatigués pour vous concentrer sur quoi que ce soit. J'ai aussi eu droit à quelques fous rires, ce qui fait toujours du bien. En plus, elle vous donnera certainement le goût de découvrir l'Irlande, si vous n'êtes pas déjà vendus ! Pour ma part, elle m'a rappelé mon propre tour que j'ai fait, il y a sept ans, en Écosse. Et maintenant, j'ai tellement envie de faire pareil en Irlande !

samedi 9 septembre 2017

L'oeil du faucon (série Ballantyne, tome 1)

Titre original : Falcon Flies
Édition : Presses de la Cité, 1998
564 pages
 
Résumé de l'éditeur :
 
XIXe siècle. Une jeune fille, médecin, part à la recherche de son père, missionnaire et explorateur célèbre qui a disparu au coeur du continent noir. Le premier de la série de quatre ouvrages de la série Ballantyne.
Le Dr Robyn Ballantyne, fille d'un missionnaire et explorateur célèbre, part avec son frère Zouga, officier dans l'armée des Indes, en Afrique australe, leur pays natal. La jeune femme est désireuse de retrouver son père, disparu depuis plusieurs années, et d'apporter aux Africains des soins médicaux et la parole du Christ. Elle souhaite aussi lutter contre le commerce des esclaves, encore florissant en 1860. Son trouble est grand quand elle découvre que le clipper à bord duquel son frère et elle gagnent l'Afrique est un négrier et son flegmatique capitaine, Mungo St John, un trafiquant d'esclaves. À la fois irrésistiblement attirée par cet homme et prise de répugnance pour ses activités, Robyn décide de le combattre jusqu'au bout...
 
Mon commentaire :
 
Oublié au fin fond de ma bibliothèque pendant des années (j'étais encore une enfant quand ce livre est paru !) j'ai ressorti ce livre à la fin du mois de juin. Moi qui m'attendais à un thriller, j'ai été surprise de voir que c'était plutôt un roman d'aventures traitant entre autres de l'Afrique et d'esclavage. J'étais tout à coup bien heureuse de ma découverte ! J'ai quand même mis bien du temps à le finir (à la fin août, puisque je n'ai pas réussi à le terminer avant mon roadtrip à travers le Canada et que je n'ai pas réussi à entrer une brique pareille dans mon sac à dos)...
 
J'ai beaucoup aimé le début de l'histoire, qui traite de négriers, et qui nous présente Robyn Ballantyne, fille de missionnaire africain et docteure. Cette dernière est bien malgré elle attirée par un négrier américain sans scrupules...
 
J'ai moins aimé les parties qui traitent du frère de Robyn, Zouga, qui parcourt le continent africain à la recherche d'ivoire et d'or... Les descriptions des parties de chasse à l'éléphant m'ont parfois rebutées, voire attristées.
 
Au travers de tout cela, frère et sœur parcourent l'Afrique à la recherche de leur père explorateur disparu depuis de nombreuses années.
 
Malgré les longueurs, j'ai beaucoup aimé ce roman. J'ai trouvé que la rudesse du continent africain était bien rendue. Je me sentais presque fiévreuse avec les personnages qui avaient la malaria. Je sentais la pluie, les moustiques, la chaleur implacable. Et je sentais la puanteur des négriers. Bref, c'était très réaliste ! J'ai bien envie de lire la suite, si je peux la trouver quelque part après autant de temps !
 

Highland Outlaws, tome 2 : Quinn

Édition : Duncurra, 2016
202 pages
Lu sur Kindle

Résumé de l'éditeur :
 
Quinn is a Scottish rebel and outlaw to the crown--not the sort of man for a proper English lady. But when Lady Catarina is accused of a horrific crime and is forced to flee Ravensworth castle for her life, the only man she can trust is the one man who believes she is innocent, Quinn MacVie.

Join Quinn and Catarina as they disappear into the wilds of the Scottish Highlands where danger follows at their heels and desire burns in their hearts.

Mon commentaire :

Quinn est le deuxième tome de la série Highland Outlaws. C'est l'histoire de Quinn, le frère de Jack du premier tome, et de Catarina, la sœur d'Isabella. À la fin du premier tome, Jack envoie son frère en Angleterre pour aller sauver la sœur de sa femme qui court un danger de mort.
 
Cette opération de secours constitue le principal de l'intrigue de ce roman, avec la fuite de Catarina et de son père accusé de trahison envers le roi Édouard.
 
J'ai trouvé ce tome encore moins probable que le premier. C'était parfois si ridicule que je ne comprenais pas pourquoi je continuais de lire malgré tout. La vérité, c'est que ce genre de livre est parfait quand on a zéro concentration, et que même si l'intrigue est parfois saugrenue et qu'on connaît la fin, on veut savoir comment l'auteure va parvenir à sa fin. C'est ce qui m'est arrivé ici.
 
Je ne peux donc pas dire que je n'ai pas aimé. Mais si vous cherchez une romance «probable», passez votre chemin, car ce n'est certainement pas avec celle-ci que vous trouverez satisfaction.

Highland Outlaws, tome : Jack, A Scottish Outlaw

Édition : Duncurra, 2016
113 pages
Lu sur mon Kindle

Résumé de l'éditeur :

Jack MacVie is a Scottish rebel, robbing English nobles on the road north into Scotland alongside his four brothers. But the MacVie brothers are not hell bent on riches. They became highwaymen to fight against the tyranny of King Edward of England.

In the aftermath of the Berwick massacre, Lady Isabella Redesdale is risking it all, journeying north into war-torn Scotland to be with her sister. But when her carriage is attacked by a band of villains, another gang descends to steal her away.

Although they come from different worlds, Jack and Isabella are more alike than they first realize. They both crave freedom from war and despair, but in a world where kings reign and birth dictates one’s station, freedom is not won, it is stolen.
 
Mon commentaire :
 
Livre trouvé gratuitement sur Amazon grâce à Bookbub.
 
Je n'ai jamais caché à personne ma fascination pour l'Écosse, surtout depuis que j'y suis allée. C'est pourquoi, aussitôt que je vois les mots «Scotland»,  «Highlands» ou «Highlander», je suis immédiatement tentée d'acheter le livre. Quand il est gratuit, il n'y a aucune hésitation possible. C'est toutefois à la fois une chance et un malheur que l'Écosse soit si à la  mode parmi les romanciers, ou plutôt les romancières...
 
Quelques rares romans exploitent à fond la richesse de la culture et de l'histoire de l'Écosse. Les autres semblent plutôt profiter d'une mode et installent leurs personnages dans ce cadre mais n'en tirent pas vraiment profit. Ce roman appartient malheureusement à cette dernière catégorie. On sent que les recherches qu'a faites l'auteure ne sont que des recherches de surface permettant de créer son intrigue. Elle prend la rébellion des Écossais contre King Edward, elle sait que l'Écosse regorgeait de voleurs de chemin, et bang ! C'est assez pour envoyer une jeune noble d'Angleterre sur les routes d'Écosse pour se faire voler par des brigands de grands chemins qui se révèlent en fait être des hommes valeureux qui sont au service de leur peuple. Et bien entendu, une histoire d'amour naît entre l'Anglaise et l'Écossais.
 
L'auteure utilise un autre procédé fréquent chez les auteures de romance, celui des frères dont on connaît l'histoire d'amour de chacun dans des tomes différents. Ici, on a l'histoire de Jack, le «chef» des frères brigands.
 
J'ai probablement l'air de dévoiler l'intrigue en entier, mais la vérité, c'est que si vous lisiez ce livre, vous devineriez tout en avance comme je l'ai fait. C'est un roman facile à prédire, sans surprises. Malgré tout, il constitue une agréable diversion et m'aura tenue occupée (avec le tome 2) quelques heures dans le train interminable entre Toronto et Winnipeg.