samedi 21 novembre 2015

Scottish Myths and Legends

Éditions : Waverly Books, 2009
130 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Scottish Myths and Legends is an entertaining taste of the feast of stories that Scotland has to offer.
Fairy folk, witches, giants, monsters, tales of heroic princes, magic and miraculous feats - all are the stuff of the myths and legends of Scotland.
Scotland is a nation made up of many peoples and cultures. This diversity of cultural influence is reflected in Scotland's vast store of myths and legends. This book contains a fascinating selection of these; some recent, some ancient, some obscure in origin and others based (however loosely) on fact.
We invite you to revel in engaging tales of selkies, kelpies, glaistigs, fairy queens and changelings; wonder at the mysteries that may be hidden in the depths of Scottish lochs; and, shiver at tales of supernatural disappearances, deadly creatures and grisly deeds.
 
Mon commentaire :
 
Saisi dans une grande librairie d'Édimbourg avec d'autres livres du genre lors de mon dernier jour en Écosse en 2010, ce livre a malheureusement pris la poussière dans mes étagères à son retour, alors que j'aurais dû le lire dans la foulée. À mon retour d'Écosse, mon cerveau bouillonnait de toutes ces légendes et de tous ces mythes que notre guide nous a conté avec le plus grand sérieux. J'étais totalement fascinée de voir à quel point un peuple pourtant instruit pouvait toujours croire aussi fort aux fantômes, aux sorcières et aux fées.
 
Plus de cinq ans plus tard et avec de nombreux autres voyages à mon actif, dont un en Islande et en Norvège, deux pays tout aussi riches en mythes et légendes, mon engouement pour le sujet a quelque peu faibli, même si je suis toujours curieuse d'en apprendre plus.
 
J'ai donc lu ce livre, pourtant très bien fait et offrant un aperçu complet des créatures auxquelles croient les Écossais, avec un intérêt modéré. J'ai trouvé les histoires trop courtes pour vraiment m'y accrocher. J'ai tout de même eu quelques surprises, entre autres de retrouver l'histoire des déterreurs de cadavres Burke and Hare, ou encore celle d'une famille vivant dans une caverne et se nourrissant de cadavres humains. On y retrouve aussi sans surprise l'histoire du monstre du Loch Ness ainsi que de nombreuses histoires de sorcières.
 
Malgré une lecture sans émotion, j'ai donc bien aimé cette nouvelle immersion en Écosse !

samedi 14 novembre 2015

L'espoir est une terre lointaine

Titre original : Morgan's Run
Éditions : France Loisirs, 2001
Édition anglaise : 2000
851 pages
 
Résumé de l'éditeur (pris sur Babelio, mon édition n'en contenant pas) :
 
A travers le destin de Richard Morgan (qui, selon les dires de l'auteur, a réellement existé) Colleen McCullough brosse une gigantesque fresque historique retraçant la formation de l'Australie.

Mais avant tout l'espoir est une terre lointaine est l'histoire d'un homme ordinaire qui connu l'amour, la haine et les pires épreuves, un homme qui a su transcender l'injustice et les souffrances les plus terribles pour fonder une nouvelle génération de conquérants.
 
Mon commentaire :
 
Si l'on en croit l'auteur de cette magnifique fresque historique, le personnage central de L'espoir est une terre lointaine, Richard Morgan, a réellement existé et a fait partie du tout premier cortège de prisonniers déportés à Botany Bay, ce qui allait plus tard devenir l'Australie. Ce dernier nous est dépeint comme un homme humble et aimant, tranquille et solide. Suite à de nombreux malheurs vécus à Bristol, il est témoin d'une escroquerie dans la distillerie de rhum où il travaille. Malheureusement, les temps étant ce qu'ils étaient (nous sommes au XVIIIe siècle), les pouvoirs sont entre les mains des seuls dirigeants, et c'est lui qui finit accusé et condamné à la déportation suite à une revanche ignoble et choquante.
Les années passent, toutes plus horribles les unes que les autres, dans les prisons insalubres et surpeuplées de l'Angleterre, pendant que s'organise le cortège qui va transporter les tout premiers immigrants de l'Australie. Les conditions sont difficiles, et les morts s'accumulent. Mais Richard, lui, survit toujours, en grande partie grâce à son optimisme, mais sans doute aussi parce qu'il accorde une grande importance à son hygiène- ce qui est louche pour ses compagnons- et aussi parce qu'il filtre son eau avec une pierre conçue a cet effet.
Le temps vient enfin de partir à bord du Alexander, un ancien négrier. Les conditions à bord sont guère meilleures que pour les pauvres esclaves qui étaient transportés en Amérique, et la route, elle, est beaucoup plus longue. Le mal de mer et la dénutrition font des ravages à bord, et les hommes tombent comme des mouches.
Les dernières parties nous dépeignent les premières années de colonisation de l'Australie, mais surtout de Norfolk Island où est transporté Richard après quelques temps, où il purge sa peine en étant scieur de pins.
Je n'en dirai pas plus, de peur de trop en dire, mais sachez que cette histoire, bien que longue et très détaillée, est fascinante. Tout au long de ma lecture, je me suis sentie transportée dans une autre époque comme seuls quelques romans avant celui-ci ont véritablement su le faire avant. L'histoire m'a rappelé, par la fascination qu'elle exerçait sur moi, Racine ou encore Papillon. Je le recommande fortement à tous les amateurs de ce genre de livres.
En terminant, je tire mon chapeau à l'auteure et à son équipe (oui, oui ! Elle a une équipe de chercheurs) pour tout le temps investi ainsi que les recherches minutieuses qu'ont inévitablement dû prendre l'écriture de ce roman.