lundi 29 avril 2013

Hunger Games, tome 3 : La révolte

À partir de 11 ans
Titre original : The Hunger Games, Mockingjay
Éditions : Pocket Jeunesse, 2011
Première parution : 2010
418 pages
 
 
Quatrième de couverture :
 
Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.
 

Mon commentaire :
 
J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce dernier tome des Hunger Games. Après réflexion, et là je suis certaine que plusieurs ne seront pas d'accord avec moi, je pense que Suzanne Collins aurait fait mieux de s'arrêter après le premier tome. Je m'explique. Oui, les deuxième et troisième tomes sont aussi excellents que le premier, mais au deuxième j'ai trouvé que c'était répétitif, comme si on racontait deux fois la même histoire mais en version améliorée pour le deuxième tome. Reprendre la même formule deux fois, ça manque un peu d'originalité, peu importe le succès de la formule en question.
Puis, dans le deuxième tome, j'aurais voulu lire ce que j'ai lu dans le troisième tome. La révolte des districts, le renversement des pouvoirs etc. Seulement, même si je suis demeurée scotchée à mon livre sans pouvoir arrêter de le lire, il y a un je ne sais quoi qui m'a déçue. J'avais vaguement l'impression que ça tournait en rond, que la sauce était légèrement étirée, sans doute parce que Collins nous a habitués à un rythme encore plus soutenu. Finalement, aussi bizarre que cela puisse paraître, ça m'a déçu de lire ce que j'attendais du deuxième tome !
C'est pour cela que je dis que Suzanne Collins aurait peut-être dû s'arrêter après le premier tome. Plusieurs questions seraient demeurées sans réponse, mais au moins le court moment de lecture que j'aurais eu aurait été intense du début jusqu'à la fin.
Malgré tout, je donne une très bonne note à ce livre parce que je ne peux pas nier que j'ai eu du mal à décrocher de l'histoire, de ses personnages et du monde créé par l'auteure.
 

jeudi 25 avril 2013

Je ne suis pas une souris

Âge : à partir de 4 ans
Illustrations : Mario Ramos
Éditions : L'école des loisirs, 2002
Collection : Pastel
29 pages

Quatrième de couverture :

Un matin, quand il se réveille, Archibald trouve tout très grand : le plafond, le lit, le sol tout en bas, les couvertures et l'oreiller. Il se croit dans la chambre d'un géant. Mais non, pas du tout : c'est lui, Archibald, qui, cette nuit, est devenu tout petit, petit, petit, petit.
 
Mon commentaire :
 
Un énième album abordant le thème des cauchemars. D'habitude, les livres qui traitent de ce thème ont le don de m'exaspérer, mais pas celui-ci. Le thème est abordé différemment, et puis il faut dire que le personnage principal vit son cauchemar presque tout au long de l'histoire.
J'ignore ce que les albums de Mario Ramos ont de particulier, mais à chaque fois que je plonge dans l'une de ses histoires, j'ai beaucoup d'admiration pour lui. Pourtant, ses illustrations ne sont pas les plus belles. Il n'utilise pas non plus les plus beaux mots. Mais il y a un petit quelque chose de magique, de particulier à lui. Même si Je ne suis pas une souris est de loin celui parmi les trois que j'ai lus que j'ai le moins apprécié, j'ai passé un bon moment avec l'album et je n'hésiterais pas à le lire à des enfants.

Le train de la liberté

Âge : à partir de 9 ans
Illustrations : Isabelle Langevin
Éditions : Pierre Tisseyre
Collection : Safari histoire
55 pages

Quatrième de couverture :

Éli et sa sœur, Mary, sont nés esclaves. Du matin au soir, ils triment, sans salaire, pour enrichir leur maître, un planteur de coton prospère du sud des États-Unis. En cette seconde moitié du dix-neuvième siècle, le frère et la sœur ne peuvent quitter la plantation sans un laissez-passer. Si jamais ils tentent de s’échapper, leur maître lancera aussitôt les chiens à leur poursuite.
Et voilà qu’un jour, ils entendent parler d’une terre de liberté située plus au nord. Dès cet instant, ils commencent à planifier leur évasion vers le Canada, grâce à un mystérieux chemin de fer souterrain.

Mon commentaire :

Encore une histoire d'esclavage ?!? me direz-vous sans doute. Et bien, moi, je vous réponds : ben oui, encore une histoire d'esclavage ! J'aime ça, qu'est-ce que vous voulez ? J'ai adoré cette histoire qui  raconte en long et en large aux enfants comment deux jeunes esclaves parviennent à trouver la liberté en faisant appel à un réseau clandestin de personnes contre l'esclavage ainsi qu'à un chemin de fer souterrain secret. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est que l'auteur fait référence à des personnages de l'histoire qui ont réellement existé. Mettez ce livre avec Henry et la liberté, et vous aurez la combinaison parfaite d'albums pour sensibiliser vos enfants à cette période de l'histoire.

Jeanne d'Arc et son temps

Âge : 10 ans et plus
Éditions : Casterman
Collection : Repères/Histoire
95 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Née en 1412, elle se fait connaître en 1428 et meurt brûlée vive trois ans plus tard à l'âge de 19 ans. Qui était-elle ? Jeanne d'Arc vécut à une période charnière, au moment où la France, qui semblait devoir perdre la guerre de Cent Ans, commence à se redresser sous la houlette de Charles VII dit «le Victorieux».
Pour comprendre l'action de la pucelle d'Orléans, il faut la replacer dans son temps, celui des XIVe et XVe siècles : temps difficiles pour l'Europe, de crises économiques, de guerre incessantes, de famines, d'épidémies et de troubles religieux.

Dossier : La femme et l'enfant au Moyen Âge
 
Mon commentaire :
 
Quelle belle idée que de présenter l'histoire de Jeanne d'Arc aux enfants ! Ce n'est certainement pas le programme d'histoire du Québec qui permet de le faire actuellement, donc je trouve bien qu'il y ait au moins de la littérature pour que les enfants s'intéressent à tout ce que leurs cours ne leur enseigne pas.
 
Malheureusement, j'ai trouvé ce livre plus ou moins réussi. D'accord, il y a plein de dessins et d'explications, mais en somme j'ai trouvé que le livre n'était pas suffisamment vulgarisé pour que les enfants demeurent intéressés. Moi-même, en lectrice avertie, j'ai failli me perdre à de nombreuses reprises parmi l'abondance de dates et de citations de rois, reines, ducs, dauphins, barons, etc. Je n'y connais rien dans le vocabulaire relié aux membres de la royauté et ce n'est pas ce livre qui m'a permis de me démêler. Alors si je suis perdue, comment un enfant peut-il s'y retrouver ? Une belle idée, donc, mais mal exploitée. Meilleure chance la prochaine fois !

Anansi et la maison hantée

Illustrations : Stéphane Jorison
Éditions : Les 400 coups
32 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le personnage d'Anansi prend sa source dans la tradition orale du peuple Ashanti, du Ghana. Les esclaves africains des Caraïbes l'ont intégré à leur folklore et en ont fait un symbole de survie. Ce héros, filou plein d'esprit, escroc astucieux et intrépide semeur de discorde, ne présente pas les mêmes traits de caractère d'un conte à l'autre, mais il nous rappelle toujours que nous avons tous nos points forts et nos points faibles.
Dans l'histoire de la maison hantée, Anansi se montre tout à la fois généreuse et cupide, stupide et avisée, timide et brave. Elle nous enseigne les vertus de l'action collective et de la solidarité.
 
Mon commentaire :
 
Ce qui m'a d'abord attiré à propos de cet album, c'est la page couverture. C'est tout de même assez rare de voir parmi les albums pour jeunes enfants une couverture aussi sombre. Pourtant, je trouvais à Anansi (la grande araignée) l'air d'un clown, avec son gros nez rouge et ses lèvres charnues. La curiosité m'a fait tourner l'album de bord et c'est là que j'ai vraiment craqué : une histoire ayant ses origines dans l'histoire de l'Afrique de l'Ouest ? Je ne pouvais sûrement pas résister à cela !
 
Malheureusement, l'histoire d'Anansi et de la maison hantée n'est pas venue me toucher, d'aucune façon que se soit. Anansi m'est apparue imbue d'elle-même. Elle attire peu la sympathie du lecteur, car elle se vante de ne jamais avoir peur et d'être meilleure que toutes les autres. Elle n'aura finalement que ce qu'elle mérite, mais je n'ai pas senti qu'il y avait de véritable morale derrière cette histoire (contrairement à ce que laisse entendre la quatrième de couverture). Voilà ce qui m'a un peu énervée. Bref, Anansi et la maison hantée a été une légère déception.

mercredi 24 avril 2013

J'élève mon monstre. Tout connaître sur le monstre domestique !

Âge : À partir de 5 ans
Illustrations : Élise Gravel
Éditions : Les 400 coups, 2010
30 pages

Quatrième de couverture :

Vous voulez élever un monstre domestique ?
Ce guide est fait pour vous.
Apprenez à connaître
  • Toutes les sortes de monstres
  • Leurs caractéristiques
  • Leur nourriture
  • Leurs habitudes
  • Les façons de les dresser.
Mon commentaire :

Depuis quelques mois, cet album me suit partout. C'est un véritable passe-partout. J'ai monté deux projets d'écriture à partir de l'histoire pour mes élèves en orthopédagogie, je l'ai utilisé en lecture pour voir si mes élèves en orthopédagogie se faisaient une bonne image mentale (je leur décrivais les monstres à l'écrit, puis ils devaient les dessiner tels qu'ils se les imaginaient), et en suppléance, cet album plaît aux petits comme aux grands.
De plus, les illustrations sont uniques, les pages ainsi que la couverture de l'album sont solides et durables et le livre se vend à petit prix. Que demander de plus ?
J'ai adoré l'imagination de l'auteur, elle crée un univers tout à fait unique et sa description de ses monstres fait rire les enfants.
C'est un album que je recommande donc à tous les enfants, qu'ils soient petits ou grands, de même qu'à tous les enseignants et parents.

dimanche 14 avril 2013

Sorcière. tome 11 : Origines

Titre original : Origins
Âge : 12 ans et plus
Éditions : AdA, 2012
382 pages

Quatrième de couverture :

Mon nom est Rose MacEwan. Nous sommes en l'an 1682. Ce n'est pas une bonne époque pour les sorcières. Et encore moins pour les Wodebayne.

À présent que j'ai trouvé mon âme soeur, je me sens presque en sécurité. Je ferai tout en mon pouvoir pour le garder.

Je plains la sorcière qui essaiera de se dresser entre moi et mon grand amour.

Mon commentaire :

C'est fou ce que les livres qu'on lit peuvent avoir des liens entre eux sans que ce soit intentionnel de notre part ! J'ai lu ce livre immédiatement après Une épine dans le coeur et je retrouve de nombreux éléments communs : un personnage important du nom de Rose, l'Écosse, le passé, le triangle amoureux. Vous me direz sans doute que Sorcière est une saga et que rendu au onzième tome, je devais bien me douter que les deux romans auraient bien des points en commun.
Et bien non, puisqu'avec ce onzième tome, Cate Tiernan m'a totalement surprise en présentant l'histoire de Rose, l'ancêtre de Morgane, l'héroïne de la saga. On passe donc du vingt-et-unième siècle au dix-septième, des États-Unis aux Highlands d'Écosse.
Quel bon «move» de la part de l'auteur ! Au neuvième tome, je trouvais que la série commençait drôlement à s'essoufler. Puis au dixième, surprise ! Hunter devient le narrateur. Au onzième, double surprise ! On retourne chez les ancêtres de Morgane.
À mon avis, bien personnel et bien entendu partial (il s'agit tout de même de l'Écosse...), il s'agit du meilleur tome de la série. Il est beaucoup plus mature, moins adolescent. J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir l'histoire de Rose ainsi que les origines de la fameuse vague sombre dont on parle depuis le début de la série.
Mon enthousiasme est de retour, vive le douzième tome !

La saga des Lowlands, tome 1 : Une épine dans le coeur

Titre original : Thorn In My Heart
Éditions AdA, 2011
Première parution : 2003
702 pages
 
Quatrième de couverture :
 
En automne 1788, au cœur des landes et des vallées des Lowlands écossais, deux frères s’affrontent pour obtenir la bénédiction de leur père, deux sœurs cherchent à conquérir le coeur d’un homme.
 
Leana se glissa sous les couvertures de laine, laissant une seule bougie brûler sur la haute armoire, d'où elle ne pourrait pas troubler son sommeil. Les nuages s'étaient accumulés et masquaient la lune, car la fenêtre était dans les ténèbres. « Aussi noire qu'un minuit de Yule », aurait dit Neda.
Il n'y avait rien à craindre de la noirceur. Des peurs plus grandes rongeaient l'âme de Leana. Une vie sans amour, sans mari, sans enfants. Pour elle, ce n'était pas une vie du tout. Mais si c'était la vie que le Tout-Puissant avait choisie pour elle ? Si cela Lui plaisait, pourrait-elle l'accepter ?
 
Mon commentaire :
 
Une saga se passant en Écosse, un triangle amoureux, un des personnages principaux qui s'appelle Jamie, et un prix de lancement à 4,95$ pour une brique de 700 pages, comment diable aurais-je pu résister ? Tous les ingrédients étaient là pour me faire craquer.
Ce n'est un secret pour personne, j'ADORE l'Écosse et je lis, regarde, écoute tout ce que je peux trouver qui provient de là ou tout ce qui en parle. Je me suis donc ruée sur ce livre, quand, signe du destin, je suis entrée à la librairie avec 10$ en poche (pour m'empêcher de céder à mes tentations). Et bien, que diable ! j'ai tout de même trouvé de quoi céder à mes tentations ! C'est ainsi que j'ai commencé une autre saga écossaise avant même d'avoir terminé les Diana Gabaldon.
J'ai adoré le début de l'histoire, qui raconte principalement l'histoire de Jamie, un jumeau qui se bat avec son frère pour être l'héritier du domaine de leur père Glentrool. Étant le favori de sa mère, Jamie est poussé par celle-ci à tromper son père quasi-aveugle en se faisant passer pour son frère Evan (roux... l'Écosse, Jamie, et un roux, on voit quand même une source d'inspiration là-dedans...). Bon, ok, ce n'est pas crédible, mais si vous ne pouvez pas passer outre, vous n'aurez pas fini de critiquer ce livre! Quand Evan découvre son astuce, il veut tuer son frère (!) qui est ainsi banni du domaine le temps que l'homme roux reprenne ses esprits.
Jamie est donc forcé à l'exil chez ses cousines. À la demande de ses parents, il doit choisir l'une ou l'autre pour forcer Evan à accepter qu'il est dorénavant l'héritier de Glentrool.
La période décrivant le voyage de Jamie à travers l'Écosse m'a fascinnée. La description des Lowlands, des bergers et des tsiganes sillonnant ses routes était vraiment intéressante.
Malheureusement, ça s'est un peu gâté lorsqu'il est arrivé à Auchengray. Les cousines de Jamie et leurs affaires de coeur sentimentales ont commencé à prendre un peu trop de place. C'est là que débute la tragédie : Leana est amoureuse de Jamie, mais Jamie n'aime que Rose qui est trop jeune et qui tente de pousser Jamie vers Leana. Le triangle amoureux classique, quoi.
Le reste de l'histoire est très bon sur le fond, même s'il faut passer outre quelques événements exagérés et les lamentations répétitives de Leana. Oui, elle est amoureuse de Jamie et le mérite, on l'a compris. En fait, c'est ce qui m'a irritée le plus : les répétitions. J'ai trouvé que ça tournait en rond. Au moins 200 pages auraient pu être éliminées sans ces répétitions à mon avis.
Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié cette histoire et je ne m'en arrêterai pas là. C'est avec plaisir que je lirai la suite... un jour.

vendredi 5 avril 2013

Bilan du mois de mars 2013

Ce mois-ci, j'ai lu :
 
13 livres;
12 fictions, 1 non-fiction ;
11 livres jeunesse ;
3 livres en anglais ;
679 pages
 
Côté challenges ...
 
J'ai fait chou blanc. Depuis quelque temps, je dispose de très peu de moments de détente, ce qui fait en sorte que j'ai souvent envie de faire des lectures plus légères qu'à mon habitude, et surtout, j'ai envie de choisir ce que j'ai envie de lire. Mais comme on ne change pas une personne comme cela, je retournerai sans doute à mes amours (les challenges) dès que je retrouverai un peu de liberté de mouvement dans ma vie quotidienne !
 
Hors challenge :
 
  • The Blessing Way- Tony Hillerman
  • Petit Futé Islande
  • Look at Me !- Robert Munsch
  • Mon vertpoilu dodu- Daniel Postgate
  • Wait and See- Robert Munsch
  • Roro le cochon savant- Gilles Tibo
  • Des livres pour Nicolas - Gilles Tibo
  • Le trésor de Jacob - Lucie Papineau
  • Il était une fois... le petit garçon qui avait peur de tout et de rien- Stanley Péan
  • Drôles de cochons!- Robert Munsch
  • Cherche figurant- Michael Escoffier
  • Je ne suis pas une souris- Mario Ramos
  • L'habit de neige- Robert Munsch
On peut donc voir que je trempe énormément dans la littérature jeunesse, plus en particulier dans les livres de Scholastic que j'aime de plus en plus, et encore plus en particulier dans les albums de Robert Munsch! Et pis tant pis si cela manque de diversité !