mardi 27 septembre 2011

Antigone

Mon édition : Traductions Hatier
Année de parution : 1966
63 pages

Mon résumé (repris de mon billet sur la version de Jean Anouilh) :

Après la mort de deux frères qui se sont entretués en tentant de prendre la couronne, le nouveau roi Créon, leur oncle, décide que l'un doit récolter toute la gloire, Étéocle, et que l'autre doit pourrir sans même avoir l'honneur d'être enterré. Leur soeur Antigone, fille d'Oedipe, trouve ce sort tout à fait injuste et se bat donc pour que son frère Polynice soit au moins enterré. Or, elle fait ceci à son propre péril puisque la population entière est avertie : Polynice était un homme malhonnête et quiconque s'aventurerait à tenter de l'enterrer serait condamné à mort.
Antigone se laisse surprendre par les gardes alors qu'elle enterre son frère et est emmenée devant son oncle qui se doit de la faire exécuter.

Mon commentaire : 

Je connaissais le mythe d'Antigone grâce à l'adaptation qu'en a faite Jean Anouilh et que j'ai lue l'année dernière. J'étais toutefois curieuse de découvrir la version de Sophocle, et encore plus après avoir lu Oedipe-roi.
Verdict : même si l'histoire demeure aussi intéressante, il faut avouer que le texte de Sophocle n'est pas aussi accessible que celui d'Anouilh. J'ai eu un peu de mal avec certaines parties, en particulier celles où le choeur chantait, car les allusions à la mythologie grecques étaient nombreuses. Or, ayant que très peu de connaissances sur le sujet, j'étais vite perdue.
Ainsi, pour ceux et celles qui souhaiteraient découvrir le mythe d'Antigone, je suggère qu'ils privilégient la version d'Anouilh, sauf si vous avez une bonne connaissance de la mythologie grecque. Si une curiosité semblable à celle que j'avais demeurait après cette lecture, alors ne vous privez pas de découvrir la version de Sophocle aussi, car il est toujours agréable de faire des comparaisons !

dimanche 25 septembre 2011

Légendes du Québec


Éditeur : Parfum d'encre
Paru en : 2009
Légendes adaptées par : François Tardif
Illustrations : Delphine Bodet
Âge : Cet album peut convenir à tous les âges ou presque
111 pages

Quatrième de couverture :

Installez-vous confortablement pour une balade au coeur de nos belles et incroyables légendes.
Partez à la rencontre du diable, du loup-garou, d'un magicien, d'un géant et bien d'autres personnages encore.
Pour le plaisir des petits et des grands.

Mon commnentaire :

Quand ma professeure de littérature jeunesse nous a présenté cet album l'automne passé, je me suis empressée de noter le titre. Puis, environ un mois plus tard, je suis tombée dessus au salon du livre. Même s'il était assez cher, je l'ai tout de suite acheté, en pensant aux nombreuses occasions que j'aurais sans doute de l'utiliser dans mon enseignement. En effet, quel enfant n'est pas fasciné par les légendes, et encore plus par les légendes de chez nous ?
L'album est constitué de 26 légendes bien de chez nous, en provenant d'un peu toutes les régions. Malheureusement, aucune ne provient du Bas Saint-Laurent qui pourtant regorge aussi de légendes. Sinon, presque toutes les régions sont représentées, mis à part la Côte-Nord, le Nord-du-Québec, la Montérégie, Laval et les Laurentides.
Les légendes, illustrées par Delphine Bodet, sont séparées par thèmes : les lieux mystérieux (le Rocher Percé, la chute Montmorency), les personnages légendaires (Jos Monferrand, la Bonhomme Sept-Heures), la peur du diable (Rose Latulippe, la Chasse-Galerie), les légendes amérindiennes (le capteur de rêves, la légendes du sirop d'érable), d'étranges bêtes (le loup-garou, Memphré), magie et phénomènes inexpliqués et miracles sur l'eau.
Certaines légendes sont bien connues, d'autres beaucoup moins. J'ai beaucoup apprécié le fait de découvrir certaines légendes que je ne connaissais que de nom, et d'autres qui étaient totalement inconnues. Le seul petit point négatif que j'ai trouvé, c'est la longueur des textes. Ils sont beaucoup trop courts pour permettre d'installer une forme d'attente fébrile de connaître le dénouement. À peine l'action démarre-t-elle qu'on sait comment l'histoire se termine.
Mis à part ce petit inconvénient, j'ai eu beaucoup de plaisir avec cet album et je le recommande à tous les Québécois qui sont curieux d'en découvrir plus sur leur héritage culturel !

9/10


9e contribution

jeudi 22 septembre 2011

Les malheurs de Sophie

Mon édition : Robert Laffont
Collection : Bouquins
Comtesse de Ségur, tome 1
Publié en 1990
1097 pages (96 pages pour les malheurs de Sophie)

Résumé de l'oeuvre (pris sur Babelio) :

Pauvre petite Sophie ! Elle a pourtant tout pour être heureuse : une maman qui prend un soin tout particulier de son éducation, un papa qui l'adore, un cousin qui la défend toujours, une bonne qui est aux petits soins pour elle, un château magnifique... Oui, mais voilà... Sophie est loin d'être la petite fille modèle que l'on attend, au contraire de ses amies Camille et Madeleine. Elle n'en fait qu'à sa tête et il s'y passe souvent de drôles de choses, au grand désespoir de tous. Elle coupe en morceaux les petits poissons de sa mère, manque de se brûler en pataugeant dans la chaux vive, fait souffrir le martyr à sa poupée de cire ou décide de se couper les sourcils pour devenir plus belle ! Bref, Sophie accumule les bêtises et fait preuve de bien vilains défauts, comme la gourmandise, la paresse ou encore le mensonge. Sa mère, inflexible et désireuse d'inculquer à sa fille les bases essentielles d'une bonne éducation, ne l'entend pas de cette oreille. Elle ne laissera rien passer et la pauvre Sophie devra maintes fois assumer les conséquences de ses actes en tentant d'en tirer une leçon, ce qui n'est pas souvent facile ! Célèbre femme de lettres française, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, signe là une des oeuvres maîtresses de sa série d'ouvrages pour enfants. Elle sera aussi l'auteur des Mémoires d'un âne, des Petites Filles modèles où l'on retrouve Sophie, des Vacances, de L'Auberge de l'ange gardien et bien d'autres encore que l'on retrouve pour la plupart dans le premier tome de ses Oeuvres. Outre le soin porté au style, ses ouvrages sont toujours le reflet de valeurs que l'on pourrait croire aujourd'hui dépassées, mais qui, en fait, sont toujours les bases de l'éducation.

Mon commentaire :

Bon, il faut admettre d'emblée que les malheurs de Sophie ne sont plus vraiment d'actualité pour les jeunes d'aujourd'hui. À mon avis, si l'on voulait les lire aux enfants, l'écriture devrait être révisée, car je pense bien que le niveau de langage est trop élevé pour les jeunes enfants. Sophie et Paul parlent comme des adultes, et comme des adultes du XIXe siècle qui plus est ! Sophie a quatre ans et Paul, six. Avouez que ce n'est pas très réaliste ! Cela n'a pas manqué de m'agacer tout au long de ma lecture de l'oeuvre de la Comtesse de Ségur.
Toutefois, ce petit défaut est aussi ce qui donne son charme à l'oeuvre. Un charme d'un temps révolu, ou la vie semblait tellement plus simple et sereine ! Les enfants n'ont pas changé : ils veulent toujours tout ce qu'ils ne peuvent pas avoir, mais là, ce qu'ils désirent, ce sont des petites choses : du pain et de la crème, des fruits confits, une boîte à ouvrage, une tortue, un chat. Pas des jeux vidéos, une wii, un ordinateur  et un cellulaire ! Franchement, quand je lis de tels livres, je me mets à regretter le passé. Et même si je suis encore jeune (24 ans), j'ai tout de même connu l'époque où pour avoir du plaisir, on sortait dehors, on construisait des « camps » dans le bois, on glissait sur des « carpettes » et on jouait au hockey-boule dans la rue ! Franchement, je trouve dommage que les enfants d'aujourd'hui ne goûtent presque plus à ces petits plaisirs.
Pour en revenir aux malheurs de Sophie, j'ai  beaucoup aimé. J'ai souri devant les maladresses, la gourmandise et les excès de colère de cette petite fille attachante. Les conséquences de ses idées étaient le plus souvent très prédictibles, mais c'était de voir avec quelle innocence elle mettait ses idées à l'oeuvre qui était plaisant. Et puis, venait inévitablement le moment où la maman découvrait les erreurs de Sophie et la punissait ou lui faisait la morale. Comme le dit le résumé, malgré le charme vieillot de l'oeuvre, il n'en demeure pas moins que les principes éducatifs à la base de l'histoire sont toujours d'actualité.
Finalement, ce livre est un petit plaisir à découvrir et à redécouvrir, finalement peut-être plus pour les adultes que pour les enfants !


18/20


2/26

8/10

dimanche 18 septembre 2011

Oedipe roi

Mon édition : Librairie Hatier
Année d'édition : 1961 (Je l'ai emprunté à la bibliothèque et il tombe en poussière)
79 pages

Résumé (pris sur Babelio intégralement, puisque mon édition n'a pas de présentation) :

Depuis que la psychanalyse a popularisé le concept du complexe d'Oedipe, on croit tout savoir sur ce mythe fondateur de notre civilisation. Erreur grossière, car même si ses ressorts nous sont familiers, la qualité littéraire de cette tragédie grecque (une des plus pures du genre), est trop souvent oubliée. Si la légende d'Oedipe remonte à un cycle épique datant du VIIIe siècle avant J.-C., son adaptation dramatique par Sophocle intervient aux alentours de 430 avant J.-C. Confronté à une épidémie de peste qui ravage Thèbes, sa ville, le roi Oedipe cherche à connaître les causes de la catastrophe. Au fur et à mesure que la vérité parvient à la lumière, il découvre que le vieillard qu'il a tué à la croisée des chemins avant de délivrer la ville du Sphinx n'était autre que Laïos, son véritable père, alors roi de Thèbes... En épousant la veuve Jocaste, il a donc convolé avec sa propre mère, se rendant coupable d'inceste. Personnage emporté et opiniâtre, Oedipe symbolise la recherche absolue de la vérité, même si celle-ci s'avère fatale.

Mon commentaire :

Oedipe roi est la première tragédie grecque qu'il m'a été donné de lire (enfin, à part Antigone, mais j'ai lu la version de Jean Anouilh, alors ça ne compte pas). Je connaissais un peu l'histoire à cause du complexe d'Oedipe que j'ai étudié en profondeur lorsque j'étais étudiante en psychologie, mais je n'avais jamais poussé la curiosité jusqu'à lire le récit qui est à l'origine du nom de ce phénomène. En fait, je n'étais même pas certaine que l'on pouvait trouver l'histoire en français ! Ainsi, quand je me suis inscrite au Baby-challenge classiques de Livr@ddict et que j'ai vu ce titre parmi la sélection des livres à lire, j'étais contente ! J'allais enfin pouvoir découvrir le mythe derrière le complexe d'Oedipe.
Et bien, cette lecture m'a fascinée (de façon légèrement morbide, il faut le dire...) du début jusqu'à la fin. La façon dont Oedipe découvre combien en croyant fuir son destin il est plutôt aller le rejoindre était un tour de force (même si je savais déjà ce qui allait se passer). Franchement, si toutes les tragédies grecques sont aussi fascinantes, j'ai bien envie de découvrir cette littérature plus en profondeur ! D'ailleurs, je vais bientôt commencer Antigone, mais cette fois-ci la version écrite par Sophocle, puisque je l'ai aussi empruntée à la bibliothèque. Ensuite, pourquoi ne pas me lancer dans Homère ou dans Platon ? Je suis bien tentée (ensuite pouvant bien entendu vouloir dire dans quelques années, avec le nombre de challenge que je dois honorer ! haha).

17/20

samedi 17 septembre 2011

La reine sucrée

Âge : 6 à 9 ans (catégorie premier roman)
Édition : Dominique et compagnie
Collection : roman rouge
Année de parution : 2010
45 pages

Quatrième de couverture :

Il existe quelque part un petit royaume comme tu n'en as jamais vu, le royaume de Pomodoro. C'est là que vit Dame Pizzelle, la reine sucrée. Elle a un air à croquer et des sourires à n'en plus finir. Mais ce matin-là...

Incroyable ! Dame Pizzelle a perdu sa bonne humeur. Pourquoi est-elle affolée ? La forêt des arbres géants est-elle vraiment en danger ?

Une belle histoire au coeur d'un pays enchanté.

Mon commentaire :

Ce petit roman rouge de la maison d'édition Dominique et compagnie m'avait été suggéré par une collègue de bac l'année dernière alors que nous faisions une visite au salon du livre. J'avais alors décidé de l'acheter, malgré le fait que le roman avait le prix d'un roman adulte pour 45 misérables petites pages. Je m'attendais à trouver ce petit livre génial, mais malheureusement, pour moi la magie n'a pas opéré. L'histoire est trop fantaisiste à mon goût. En fait, il me semble que l'histoire aurait beaucoup mieux convenu pour un album que pour un roman jeunesse.
Mais bon. Malgré le fait que je n'ai pas vraiment apprécié La reine sucrée, je suis convaincue que ce petit roman saura plaire à de nombreux jeunes. C'est donc avec plaisir que je le mettrai dans mon futur coin lecture, histoire de le garnir un peu !
Finalement, ça avait peut-être du bon que je prenne ce roman à la place d'un roman pour moi, parce qu'habituellement, je fais le contraire ! À ce rythme-là, ma collection personnelle de littérature jeunesse ne s'agrandit pas très vite !
7/10

vendredi 16 septembre 2011

16 pays, 3 mois, 1 sou : La traversée de l'Europe avec 1¢ en poche

Bertrand Dumont éditeur, 2009
Collection Les calepins des aventuriers
191 pages

Résumé de l'éditeur :

Parcourir l’Europe du nord au sud et du sud au nord les poches vides, c’est possible. Billy Rioux l’a réalisé! Comment? Il a d’abord fait commanditer son billet d’avion pour rejoindre le continent européen.
Ensuite, il a pratiqué l’auto-stop, utilisé le train, déniché une bicyclette et il a traversé la Manche et la mer Adriatique sur des traversiers. Parti d’Écosse, il a concrétisé son rêve en sillonnant 16 pays, dont la France, l’Italie, la Grèce, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine et la Pologne. Trois mois et 6500 kilomètres plus tard, il a achevé son périple en Suède. Pour arriver à ses fins, l’aventurier a fait preuve d’une persévérance incroyable et vécu des péripéties très atypiques.
Tour à tour, il a mangé dans les poubelles, travaillé à Chamonix, fait du bénévolat à Assise, est resté coincé à la frontière entre le Kosovo et la Serbie… et est tombé éperdument amoureux d’une Américaine avec qui il a partagé plus de 600 kilomètres à vélo. À travers une aventure unique et incroyable, à la rencontre des habitants, au cœur de pays étonnants, Billy Rioux a fait un réel apprentissage de la vie et des hommes.
Comme il l’avait indiqué dans ses précédentes aventures (En route vers l’Alaska et Mon Klondike), Billy Rioux aspire à mettre un terme aux images stéréotypées des sociétés actuelles qui s’enlisent dans le mercantilisme et l’individualisme. Ses récits sont des hymnes qui encouragent chacun de nous à écouter son cœur et à dépasser ses limites.

Mon commentaire :

Je ne me souviens plus exactement où j'avais pris le titre de ce récit de voyage en note, mais je me rappelle qu'en l'inscrivant dans ma liste à lire, je m'étais dit que je devais absolument le lire. Puis, comme à l'habitude, j'ai été emportée par mes délires de lectrice compulsive et ce titre s'est un peu perdu dans les méandres de ma liste à lire ! Heureusement, le challenge Récit et carnet de voyages de Tiphanya m'a donné la chance de refaire immerger ce titre. Je parcourais ma liste des yeux à la recherche d'un titre interessant pour ma partie sur l'Europe quand j'ai accroché sur ce titre. Voilà ce qu'il me fallait ! Le récit d'un homme parcourant l'Europe les poches vides. J'étais enthousiaste et surtout curieuse de découvrir comment cela était possible de nos jours de voyager sans le sou.
J'ai donc commencé le récit de Billy Rioux, puis intriguée à la fois par son nom de famille et la mention du journal le Progrès Écho de Rimouski, j'ai fait des recherches et atteri sur son site Internet. Là, j'ai découvert avec fierté que cet exploit avait été réalisé par un homme de ma région ! Et qu'en plus, il avait réalisé de nombreux autres exploits, dont une reconstitution historique des aventuriers qui effectuaient la ruée vers l'or au Yukon et l'atteinte de l'Alaska en faisant du pouce.
Dans le présent livre, Billy Rioux nous raconte comment il a traversé 16 pays européens (L'Écosse, l'Angleterre, la France, l'Italie, la Grèce, l'Albanie, le Kosovo, la Serbie, le Monténégro, la Bosnie, la Hongrie, la Slovaquie, la Pologne, l'Allemagne, le Denmark et la Suède). Le choix de traverser certains pays de l'Europe n'était certainement pas pour lui faciliter la tâche !
Pour effectuer ce voyage (tant spirituel qu'au sens propre), Billy a dû vivre de la générosité des autres lorsque c'était possible, et se débrouiller comme il pouvait lorsque cela n'était pas possible. Il nous raconte les difficultés qu'il a rencontrées, mais surtout sa détermination et sa croyance en la vie et l'humain. En fait, j'ai surtout perçu son livre comme étant une hymne à la générosité de l'humain. Je pense que le fait d'écrire son livre était une façon de remercier les nombreuses personnes qui lui ont offert le logis, la nourriture, quelques sous ou encore simplement des encouragements.
Franchement, j'ai trouvé que 16 pays, 3 mois, 1 sou était beaucoup plus qu'un récit de voyage. C'était un belle leçon de vie. Billy Rioux nous encourage à poser les actions qui vont nous permettre de réaliser nos rêves plutôt que de demeurer dans le confort de nos maisons et de notre quotidien.
C'est dommage, mais je dois cependant apporter un petit revers à la médaille. L'écriture m'a parfois beaucoup agacée, et ce, simplement à cause d'une narration inhabituelle. En effet, l'auteur a décidé d'utiliser l'imparfait plutôt que le passé simple pour narrer son voyage, ce qui me faisait malheureusement accrocher à presque toutes les phrases. Si jamais vous lisez ce livre et que, comme moi, vous accrochez à cause de l'utilisation de l'imparfait, surtout n'abandonnez pas, car cette lecture est une très belle leçon de vie. Elle vous apportera certainement quelque chose de bien. Ce n'est pas pour rien que l'auteur fait des conférences sur la persévérance et sur le dépassement ! J'ai bien envie de l'inviter dans mon hypothétique future classe pour motiver mes futurs élèves ! Je suis certaine que c'est quelqu'un de très inspirant.
Comme si ce n'était pas déjà assez enthousiasmant comme lecture, elle clôture en plus un nouveau challenge, en plus d'en inaugurer un autre !


1/26


Continent : Europe
6/6


7ème contribution

mardi 13 septembre 2011

Challenge ABC 2011/12 Babelio

Folle ? Oui, je le suis !
Toutes les excuses sont bonnes pour céder à de nouveaux challenges ! Cette fois-ci je me suis dit :
1- Ce n'est pas un challenge qui débute en janvier et qui se termine en décembre de la même année, mais qui commence un 13 septembre et qui se termine un 13 septembre. Le challenge ABC ne viendra donc pas « nuire » à mes autres challenges.
2- Comme il commence dès aujourd'hui, je peux y mettre tous les livres ou presque que je devais lire d'ici la fin de l'année. Ensuite, je peux y mettre beaucoup des titres qui font partis de mes challenges sans date limite, que je repousse toujours parce qu'ils ne sont pas prioritaires !
Allez, avouez que ce sont de bonnes raisons !


Je vous donne ma liste (qui sera possiblement modifiée en cours de route) :

A- Austen, Jane : Raison et sentiments (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
B- Bradbury, Ray : Farenheit 451 (Challenge Chefs d'oeuvres de la SFFF)
C- Chattam, Maxim : La trilogie des hommes (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
D- Dickens, Charles : David Copperfield (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
E- Eco, Umberto : Le nom de la rose (LAL)
F- Forman, Gayle : Là où j'irai (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
G- Grant, Michael : Gone (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
H- Hobb, Robin : L'assassin royal (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
I- Irving, John : Le monde selon Garp (Challenge John Irving)
J- James, Syrie : Dracula mon amour (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
K- King, Stephen : Le fléau (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
L- Lévy, Marc : Le voleur d'ombre (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
M- Matheson, Richard : L'homme qui rétrécit (Challenge Chefs d'oeuvres des la SFFF)
N- Nothomb, Amélie : Cosmétique de l'ennemi (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
O- Orwell, George : 1984 (Challenge Chefs d'oeuvres des la SFFF, challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
P- Pullman, Philip : Les royaumes du nord, tome 1 : à la croisée des mondes (Challenge jeunesse, challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
Q- Quiriny : Contes carnivores (LAL)
R- Rioux, Billy : 16 pays, 3 mois, 1 sou (Challenge récit et carnet de voyages)
S- Ségur, comtesse de : Les malheurs de Sophie (Baby-challenge classiques 2011, challenge jeunesse)
T- Tolkien, J.R.R. : La communauté de l'anneau (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs, challenge chefs d'oeuvre de la SFFF)
U- Unger, Lisa : Mémoire trouble (LAL)
V- Vian, Boris : L'écume des jours (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
W- Wedeking, Frank : L'éveil du printemps (Challenge les 100 livres préférés des blogueurs)
X- Xinran : Funérailles célestes (LAL)
Z- Zola, Émile : Nana (Baby-challenge classiques 2011)

Voyez-vous ? Je n'ai ajouté que quatre livres sur les vingt-six à ceux que je devais déjà lire dans le cadre de d'autres challenges ! C'est une bonne raison de participer, non ?!?!?

Dernière modification : 22 septembre 2011

Cinq semaines en ballon

Mon édition : Garnier Flammarion, 1979
Première édition : 1862
332 pages

Résumé de l'éditeur (Babelio) :

Tenter de traverser l'Afrique d'est en ouest par la voie des airs, prétendre survoler dans sa plus grande largeur le dangereux continent noir à bord d'une fragile nacelle livrée à tous les caprices des vents, c'était, au temps de Jules Verne, une entreprise d'une audace incroyable. Comme on peut s'y attendre, les cinq semaines qu'il faudra au docteur Fergusson et à ses deux compagnons pour y parvenir seront pleines d'imprévus et de péripéties.
Ce roman passionnera ceux qui s'intéressent aux débuts de l'aéronautique et, en général, tous ceux qui aiment l'humour et la verve des "Voyages extraordinaires" dont Cinq Semaines en ballon ouvrait la série. Paru en décembre 1862, il eut un succès foudroyant, en France, d'abord, puis dans le monde.

Mon commentaire :

Ce roman est le deuxième que je lis de Jules Verne après Vingt mille lieues sous les mers, et je dois avouer que c'est aussi celui que j'ai préféré. D'abord, il se passe en Afrique, où je suis récemment allée. Peut-être que le sentiment d'avoir connu une parcelle de ces terres m'a aidé à imaginer les paysages et les contrées que traversaient le docteur Fergusson et ses amis. Mais malgré cela, j'ai trouvé ce roman mieux réussi. Les descriptions y prennent beaucoup moins de place et l'action m'a parue souvent plus vraisemblable (mais pas tout le temps, hein !). Tout le roman est parsemé de nombreuses péripéties et difficultés qu'ont  traversé les trois hommes qui se sont lancés dans une longue et dangereuse aventure dont ils ne connaissaient pas tous les risques.
J'ai beaucoup aimé lire sur toutes ces explorations qu'ont fait les Européens en Afrique. J'en connais tout de même assez sur les personnes qui sont venues explorer l'Amérique, mais qui connaît aussi bien ces héros qui ont osé partir à la découverte de l'Afrique ? Peu de gens, je le crains.
J'ai aussi beaucoup appris sur le fonctionnement de la montgolfière, et j'ai eu par moments très envie d'essayer d'en faire, surtout en Afrique ! Que ce doit être impressionnant de voir la savane et les animaux sauvages d'Afrique du haut des airs ! Que de savoir qu'une simple nacelle d'osier nous empêche de chuter au sol !
J'ai bien aimé les personnages de cette histoire même s'ils ne sont ni très bien développés, ni très réalistes. En effet, le docteur Fergusson connaît trop de choses, Kennedy est trop mordu de chasse et Joe est beaucoup trop dévoué. Connaissez-vous quelqu'un qui serait prêt à sauter d'un ballon pour sauver deux personnes d'une chute terrible ? Moi pas. Mais après réflexion, je constate que ce sont justement ces incongruités qui rendent les personnages si intéressants.
En somme, j'ai vraiment beaucoup aimé ce premier roman des Voyages Extraordinaires de Jules Verne, et j'ai bien envie de me lancer dans sa lecture intégrale, dans leur ordre de parution ! Mais ce sera sans doute une lecture de très longue haleine, puisque de nombreux autres défis m'attendent ! En tout cas, cette lecture m'a permis de terminer avec succès le Challenge Petit Bac d'Enna et constituait mon avant-dernière lecture dans le cadre du challenge Récit et carnet de voyages de Tiphanya.



7/7
Catégorie objet


5/6
Continent : Afrique

Des livres en route vers mon domicile

Les résultats de Masse Critique Québec sont enfin sortis ! J'aurai deux livres, pas nécessairement ceux que je convoitais le plus, mais il est logique qu'ils soient mis entre mes mains, puisqu'il s'agit d'un récit de voyage et d'un livre qui parle du harcèlement en milieu scolaire :



Je devrais également recevoir sous peu un livre qui m'a été offert en partenariat avec Ivy-agency et Flammarion.


On dirait que les partenariats arrivent toujours tous en même temps ! L'an passé à la même période, j'avais aussi reçu plusieurs livres, puis rien depuis, jusqu'à maintenant ! Mais enfin, je ne me plaindrai pas, je reçois des livres gratuits ! 

dimanche 4 septembre 2011

L'infirmière

Titre original : Horowitz & Mrs Washington
Première parution : 1979
Mon édition : Presses de la cité, 1995
301 pages

Résumé de l'éditeur :

À soixante-huit ans, Samuel est encore un homme actif, plein de hargne et de verve. Attaqué en pleine rue par un voyou, il résiste, insulte son agresseur, ce qui lui vaut un coup de couteau qui le mène tout droit à l'hôpital. Il y fait une crise cardiaque et se réveille hémiplégique, paralysé du côté gauche.
Diminué, déprimé, humilié, il se retrouve dans un fauteuil roulant. Marvin et Mona, ses deux enfants qui l'aiment mais que leur père jugent un peu envahissants, se mettent en quête d'une garde-malade compétente. Et c'est ainsi que, un beau matin, Mme Washington débarque dans la vie de Samuel. Digne, sensible, pleine d'attentions, la dames a toutes les qualités, mais un défaut rédhibitoire aux yeux du sexagénaire : elle est noire ! Le bouillant vieillard manifeste en effet une extrême intolérance pour toute race ou croyance autres que les siennes. Dès lors, il n'y a qu'un objectif : la dissuader de rester auprès de lui. En vain. Car avec Mme Washington, cette femme indomptable et imperturbable Samuel a trouvé à qui parler. Lentement, bon gré mal gré, ses préjugés racistes céderont la place au respect, et Samuel en viendra même à éprouver une réelle affection pour son infirmière...

Mon commentaire :

Parfois, les coups de coeur se trouvent là où on ne les attend pas. À tout le moins, je n'attendais certainement pas de coup de coeur d'un livre qui traînait dans ma bibliothèque depuis toujours et qui avait appartenu à ma mère avant moi. C'est pourtant ce qui m'est arrivé dernièrement avec Racines. Je n'attendais pas non plus de coup de coeur d'un livre acheté à la friperie pour 2$, tout sale et tout fripé, qui traînait lui aussi dans ma bibliothèque depuis quelques années. Et pourtant ! L'Infirmière est l'un des meilleurs livres que j'ai lus dans les derniers mois. Quelle belle surprise !
Les dialogues sont savoureux du début à la fin. Henry Denker utilise avec talent l'humour pour traiter de choses aussi sérieuses que le racisme, la vieillesse et la maladie, sans que cela ne paraisse être de mauvais goût.
J'ai aussi trouvé que les personnages étaient délicieux : un vieux grincheux borné et plein de préjugés devenu paraplégique suite à une attaque par un noir (voilà qui confirme que tous les noirs sont des bandits, n'est-ce-pas ?) et une adorable infirmière noire, grand-mère de deux enfants, sensible mais encore plus têtue et autoritaire que son patient !
Et puis le dénouement ! Ne vous inquiétez pas, je ne dévoilerai rien, mais je vous dirai simplement que j'ai été touchée droit au coeur. J'ai eu les larmes aux yeux comme cela ne m'est pas arrivé depuis quelques mois (ce qui est très long pour moi... Habituellement, je suis une vraie fontaine).
Tout au long du roman, pas un mot de trop. Juste ce qu'il faut. J'ai bel et bien trouvé un trésor en l'Infirmière et j'ose espérer que Denker a écrit d'autres trésors comme celui-là parce que j'ai deux autres romans de cet auteur dans ma PAL !

Catégorie métier
6/7

jeudi 1 septembre 2011

Chevaux des dunes Le trésor de l'Acadien

Âge : À partir de 10 ans environ
Éditions Phoenix, 2007
Collection : Oeil-de-Chat
Illustrations : Hélène Meunier
134 pages

Résumé de l'éditeur :

Les chevaux sauvages vivent en liberté sur l'île de Sable, mais leur protection demeure un défi constant pour le capitaine Jack et son équipage venus recenser les chevaux de l'île. Confrontés à des chercheurs de trésor, Jack, Mathieu et leurs amis vivront des moments dramatiques d'une grande intensité.
Chevaux de dunes transporte le lecteur sur une île enveloppée par le brouillard où actions et aventures sont au rendez-vous. Le passage d'un jeune Acadien sur cette île désertique de l'Atlantique est-il une légende ? Les chevaux des dunes veillent-ils sur le trésor du mystérieux naufragé acadien ?
Les aventures du capitaine Jack, un élan vers le large et la liberté.

Mon commentaire :

J'ai rencontré l'auteur, Viateur Lefrançois, lors du salon du livre de Rimouski à l'automne dernier. C'est un homme qui m'est apparu très cultivé, mais surtout passionné. Il parlait de ses livres et de ce qui les avaient inspirés avec une telle ardeur qu'il n'a pas tardé à me faire sortir mon porte-monnaie pour acheter ce livre ainsi que deux autres romans qu'il a écrits pour la jeunesse (pas encore lus).
Ce qui m'a d'abord attiré dans les romans de Viateur Lefrançois, c'est le fait qu'il s'inspire à la fois de l'histoire du Canada et d'endroits qu'il a visités pour écrire ses histoires. Dans le cas de Chevaux de Dunes, ce qui l'a inspiré, c'est une petite île au large de la Nouvelle-Écosse mal connue du public et qui pourtant est un trésor : l'île de SableCette île, en fait, possède les seuls chevaux sauvages du Canada. Ce sont plus précisément des chevaux redevenus sauvage suite à leur transport sur l'île. Ce sont les descendants des chevaux des Acadiens ayant été déportés en 1737. Ceux-ci avaient été capturés et volés. On dénombre aujourd'hui encore quelques 250 chevaux sauvages sur l'île.
L'île de Sable est aussi le lieu de centaines de naufrages. En effet, la quantité de sable dans les environs se masse en dunes qui rendent les fonds marins instables. Les courants déplacent sans cesse les bancs de sable, et naviguer dans les environs peut se révéler périlleux.
Vous comprendrez que ce lieu quasi-mythique est l'endroit rêvé pour situer une histoire d'aventures pour la jeunesse. J'étais très enthousiaste à l'idée d'entreprendre cette lecture. Peut-être avais-je trop d'attentes ? En tout cas j'en ressors assez mitigée.
J'ai trouvé que l'histoire était très bonne, mais qu'elle était mal exploitée. Trop d'événements se succèdent les uns après les autres sans trop de développement. Au moment où l'action commence, elle se termine. Je ne crois pas que cette narration soit enlevante pour les jeunes. J'aurais préféré qu'il se passe moins de choses et qu'on se concentre sur quelques événements, par exemple la capture de Jack, Mathieu et Josée par les bandits alors qu'ils cherchaient le trésor de l'Acadien. J'aurais aussi aimé que l'auteur mette plus de dialogues pour ajouter un peu de mouvement à l'écriture. Lire des dialogues comiques entre les bandits et les héros de l'histoire. Bref, que ce roman soit transformé en un véritable roman d'aventures.
Au lieu de cela, on s'attarde beaucoup sur la nature environnante, sur les chavaux, la navigation et la protection de l'environnement. Ces éléments auraient pu être gagnants auprès d'un public adulte, mais le sont-ils auprès des jeunes ? Moi-même je ne comprends pas grand chose au plate-formes de forage dans l'Atlantique et au recensement des espèces végétales et animales. Les enfants y trouveront-ils un véritable intérêt ? Peut-être que oui ou peut-être que non.
Je me permets une seconde critique, c'est fois-ci par rapport à l'utilisation du présent pour la narration. J'ai trouvé que cela donnait un aspect étrange à la lecture et que cela tendait à briser le rythme. Je comprends toutefois que ce choix est sans doute motivé par le public ciblé par le roman.
Malgré tout, j'ai passé un bon moment en compagnie de Jack, Mathieu et leurs amis. Et je suis maintenant très curieuse d'en savoir plus sur l'île de Sable !

6/10

Catégorie : Animal
5/8