vendredi 27 août 2010

Mille excuses

Je vais aller à l'encontre de mes habitudes et publier un billet légèrement hors sujet !
Comme certains d'entre vous ont dû le réaliser, ce blogue est au ralenti depuis quelques temps. C'est que, depuis le début du mois d'août, ma vie est plus que mouvementée, non pas en termes d'occupations mais plutôt en termes d'émotions. Il s'est passé plusieurs événements majeurs dans ma vie qui ont fait en sorte que pour le moment, le coeur n'y est plus. Je suis certaine que ce n'est que temporaire et que je serai bientôt de retour sur les rails, mais en attendant je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
L'une des raisons pour lesquelles je vous écris ceci est que Babelio ainsi que Louise Courteau éditrice attendent impatiemment de ma part une critique du livre Now or Never l'urgence d'agir. J'avais en principe un mois pour lire et critiquer le livre, mais mon mois arrive à échéance demain et je sais d'ores et déjà que je n'arriverai pas à publier ma critique à temps. Je m'en excuse mille fois, et ma critique ne tardera pas trop, promis ! J'ai déjà lu plus de la moitié du livre. Certains dans mon cas se seraient permis de ne critiquer que ce qu'ils ont lu, mais ce n'est pas mon genre. Et puis, ce n'est pas le genre de livre dont on peut se faire une opinion précise tant qu'on ne l'a pas terminé.
Ce que je peux en dire pour le moment, toutefois, c'est que certains passages du livre tombent pile poil au moment de ma vie où j'ai besoin de les lire. C'est... quelque chose. Plus de détails un peu plus tard !
Je vous reviens bientôt, donc, avec une critique de Now or Never !
D'ici là, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne fin d'été !

mercredi 11 août 2010

Cassiopée

Résumé de l'éditeur :

Dans Cassiopée, Michèle Marineau aborde avec talent et sensibilité le nécessaire et parfois douloureux passage à l'âge adulte. Voici deux de ses grands succès, L'Été polonais (Prix du Gouverneur général) et L'Été des baleines, réunis pour la première fois en un seul volume et enrichis d'un épilogue inédit.
Cassiopée: quinze ans, un prénom emprunté à une constellation, des questions et des rêves plein la tête... Au fil des pages et des saisons, elle nous raconte ses amis, sa famille, l'école, les joies et les angoisses de son quotidien. Et, surtout, l'éblouissement et la fragilité de son premier amour.

Mon résumé :

Dans l'Été Polonais, on découvre Cassiopée, une jeune fille de quatorze ans presque quinze. Comme bien des adolescentes de son âge, Cassiopée se cherche. Elle trouve plus normale que normale et elle déteste son prénom. Comme elle le dit : " Je regrette tellement de ne pas être grande, mince, avec des cheveux au moins bicolores, des vêtements aux couleurs électriques et des talons hauts comme ça. Pourquoi pas un fume-cigarette, tant qu'à y être ? Ou encore de longs cheveux vaporeux et un petit air romantique et mystérieux. Au lieu de ça j'ai une tête (et tout le reste) à m'appeler Nathalie ou Isabelle. Grandeur moyenne, grosseur moyenne, cheveux bruns, yeux bruns, lunettes, ni très jolie, ni particulièrement laide. Anonyme. "
Épouvantée par la nouvelle relation amoureuse de sa mère et fuyant un camp d'été qu'elle veut à tout prix éviter, elle décide de faire une fugue. Suite à une série de hasards, elle se retrouve sur le bord de la mer dans une maison du Rhode Island parmi une famille de Polonais. C'est là, dans cette maison, qu'elle trouvera l'amour (son tout premier) là où elle s'en attend le moins.
Dans l'Été des baleines, on retrouve Cassiopée là où on l'a laissée, c'est-à-dire immédiatement après son été dans le Rhode Island. On découvre son désespoir à l'idée de devoir attendre un an avant de revoir son amour, Marek. On lit ses lettres enflammées, on ressent son impatience et on prépare avec elle ses plans pour le prochain été avec Marek sur la Côte-Nord à observer des baleines. Pourtant, l'été finalement venu, tout ne se déroule pas comme prévu. Cassiopée trouve son amour plus ordinaire et moins enflammé que dans ses souvenirs. Est-ce le fruit de son imagination ?
Vers la fin du roman, Cassiopée devra faire un pas de plus vers l'âge adulte et faire un choix difficile : celui de l'amour rêvé mais au parcours semé d'embûches ou celui d'un amour plus terre à terre, mais combien plus naturel !
Dans l'épilogue publié pour la première fois, on retrouve l'héroïne des romans alors qu'elle vient d'accoucher de son premier bébé, quinze ans plus tard. Que s'est-il passé après ce fameux été ? Et surtout, qui est le père de son enfant ? C'est ce que vous découvrirez en lisant ce beau roman jeunesse !

Mon commentaire :

Cassiopée L'Été Polonais est un roman qui a bercé la fin de mon enfance et le début de mon adolescence. C'est un roman qui m'a fait rêvé, et que j'avais dévoré à de nombreuses reprises. Par contre, je n'avais jamais eu l'occasion de lire l'Été des baleines (l'exemplaire de la bibliothèque a été brisé et ils ne l'ont jamais remplacé.... Grrr), et c'est aussi bien, car je pense qu'à cet âge-là, je n'aurais pas compris les décisions de Cassiopée et que j'aurais été enragée par la fin ! Mais aujourd'hui, je suis en mesure de mieux comprendre les choix de l'héroïne. Ce qui m'aurait mise hors de moi alors est ce que je considère comme sage aujourd'hui. Et que dire de l'épilogue ? Il était essentiel pour moi, il m'a permis de faire mes adieux à cette petite adolescente impulsive et attachante.
Il y a quelques jours, je cherchais quelque chose de léger et de prenant, car j'avais besoin de me changer les idées. Quand j'ai vu cette édition de Cassiopée sur l'étagère de ma bibliothèque, je me suis dit qu'il était enfin temps de renouer avec cette histoire qui m'avait tant marqué et de finalement connaître la fin de l'histoire. Et bien c'était effectivement le livre idéal pour me changer les idées ! Et que dire de l'environnement du roman : la Charlevoix, le Saguenay et la Côte-Nord, toutes des régions que j'aime particulièrement. De quoi me faire rêver de voyages !

dimanche 8 août 2010

Nouvelles acquisitions, début août 2010

Il y a trois jours, j'ai vu dans la journal que l'une des librairies indépendantes de ma ville allait fermer. Cela m'a causé beaucoup de peine, mais comme ce n'était pas ma librairie préférée, ni même ma deuxième favorite, je m'en suis vite remise, puisqu'ils proposaient de très bons rabais afin d'écouler les stocks avant la fermeture. Vous vous en doutez bien, j'y suis allée et j'en ai profité pour dénicher cinq romans que j'avais envie de lire depuis un bon bout de temps.

La suppléante- Anne Bonhomme
La souris bleue- Kate Atkinson

Chroniques de San Francisco - Armistead Maupin

Les Piliers de la Terre- Ken Follett

Le temps n'est rien - Audrey Niffenegger

De bonnes lectures en perspective, donc !

Mille soleils splendides

Titre original :

A Thousand Splendid Suns

Résumé de l'éditeur :

Après l'immense succès des Cerfs-volants de Kaboul : le nouveau roman de Khaled Hosseini. Sur fond de chaos et de violence dans un Afghanistan déchiré par cinquante ans de conflits, l'histoire bouleversante de deux femmes dont les destins s'entremêlent, un chant d'amour poignant à une terre sacrifiée et à une ville : Kaboul.
Forcée d'épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l'arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D'abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l'Afghanistan.
Mais parviendront-elles jamais à s'arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs " mille soleils splendides "?

Mon commentaire :

Quel beau roman pour entâmer mon challenge Littérature au Féminin ! À n'en pas douter, les femmes sont à l'honneur dans ce roman. Des femmes courageuses qui ne se laissent pas soumettre aux lois impitoyables que l'islam et les Talibans leur impose.

Pour ceux et celles qui se demandent d'où vient un tel titre, et bien il provient d'un poème persan qui parle de Kaboul de cette façon :

Nul ne pourrait compter les lunes qui luisent sur ses toits

Ni les mille soleils splendides qui se cachent derrière ses murs.

On peut interpréter ces vers comme on le veut, bien entendu, mais Khaled Hosseini nous laisse entendre que ces mille soleils splendides, se sont les femmes qui se cachent derrière les murs, mais également derrière les hommes et derrière leurs burqas. Je trouve cela honorable que Hosseini ait voulu leur rendre hommage par ce roman à la fois réaliste et porteur d'espoir.

Je n'aurais jamais cru aimer autant un roman qui se déroule en Afghanistan, dans un contexte politique et religieux que je connais et que je comprends plus ou moins. Pourtant, j'ai adoré. C'est bien la preuve qu'il ne faut pas connaître les sciences politiques et les sciences religieuses à fond pour être profondément touché par ce roman ! Une lecture que je recommande à tous.