jeudi 29 janvier 2009

Les Filles de Caleb- Le cri de l'oie blanche

«Dans ce deuxième volet de la trilogie Les filles de Caleb, c'est la fille d'Émilie, Blanche Pronovost, qui nous entraîne sur les chemins aventureux de sa vie.
Blanche rêve de médecine et si elle vient à Montréal au début des années trente afin d'y suivre un cours d'infirmière, c'est toutefois en Abitibi qu'elle ira pratiquer le métier qui la passionne.
À La Sarre, dans son dispensaire "confortable et sans richesse", elle sera appelée à relever les défis les plus inattendus, parmi une population durement éprouvée. Dans la froideur de l'hiver abitibien, Blanche croisera un sourire irrésistible qui lui donnera à penser que "son hiver venait de fondre". C'est celui d'un Franco-Manitobain au sens de l'humour irrésistible, Clovis Lauzé...»
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Franchement, le deuxième tome de la trilogie des Filles de Caleb est tout aussi intéressant que le premier. On se surprend à se passionner pour le parcours inhabituel de cette jeune fille qu'est Blanche Pronovost. On admire son courage et sa ténacité à une époque où le mariage ne pouvait aller de pair avec un un emploi pour les femmes. On rêve même de pratiquer la médecine dans les contrées les plus éloignées, malgré les nombreux moustiques !
Un roman fort passionnant. Mais, à mon avis, moins émouvant que le premier tome.
Admettons-le, voir vieillir les personnages principaux du premier tome est difficile, à la limite cruel. Émilie, qui était une jeune fille brillante et pleine d'énergie, devient une grosse femme qui s'ennuie, qui vieillit et qui voit partir ses enfants un à un. Ovila, lui aussi vieillit, avec sa jambe en mauvais état et ses remords, son amertume. Les enfants vieillissent, la santé de Paul de détériore...
Il y a toutefois beaucoup de moments de joie aussi. Ce qui fait des Filles de Caleb un roman riche en émotions de toutes sortes. Je vous garantis qu'il est impossible de lire ce roman sans avoir au moins quelques petits pincements de coeur !

mardi 20 janvier 2009

La saga de l'île Verte- La quête de l'enfant-Lumière

«Sur Érin, l'île Verte d'il y a plus de deux mille ans, la nature a été corrompue par les forces des Ténèbres. Si Avana, l'enfant-Lumière, a réussi a pousser les Ulates et les Connaughtas à unir leurs forces, elle doit maintenant rejoindre son ami de coeur, Emroth, et Ranthor le Highlander, chargés de rassembler les quatre éléments: l'eau, le feu, l'air et la terre. Puis ils partiront à la recherche de la dernière Essence originelle. Mais le chemin sera long, puisque l'enfant-Lumière devra se confronter à son Ombre...
L'invasion des armées des Ténèbres s'annonce. Les magiciens reviendront-ils à temps avec le disque des Éléments ? Avana parviendra-t-elle à vaincre ses peurs pour enfin ascensionner au royaume de la Lumière ?
Riche en aventures et en rebondissements, ce dernier livre de la trilogie met en scène un combast final entre la Lumière et les Ténèbres où se joue l'avenir du peuple de la terre d'Érin.»
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Ce tome est définitivement meilleur que le deuxième, mais j'hésite à le qualifier comme étant le meilleur des trois. La finale est très réussie, mais on ne peut pas dire qu'avant les trente dernières pages il y a beaucoup de nouveau. C'est la suite du deuxième, qui est répétitif. Non, somme toute, mon préféré demeure le premier où on prend plaisir à découvrir un univers différent du nôtre. Mais c'est une question de goût.
C'est tout de même une saga très réussie, qui, malgré qu'elle suive la mode des séries fantastiques, a su se distinguer par son originalité.

vendredi 16 janvier 2009

La saga de l'île Verte- L'épreuve des chevaliers

«Sur la terre d'Érin, Emroth poursuit la quête du disque des Éléments en compagnie des Élémentalistes, tandis qu'Avana, l'enfant-Lumière, revient du royaume des dieux. Dans l'En-deçà, le Grand Seigneur Zha'hor, malgré la mort des seigneurs Fomorès, ne s'avoue pas vaincu; il enveloppe le royaume des hommes d'un brouillard des Ténèbres, qui obscurcit leur esprit et les pousse à s'entretuer.
Investie d'une importante mission, la fille du dieu-Lumière tente de convaincre les deux peuples de l'île Verte de s'unir pour combattre côte à côte les puissances des Ténèbres. Face à la menace d'une union des Ulates et des Connaughtas, Zha'hor ouvre les portails qui séparent les mondes et envoie ses armées sanguinaires sur les deux capitales. Les chevaliers de Conor et de Maeve paviendront-ils à temps à oublier le passé et à unir leurs forces ?
Ce deuxième tome de la saga de l'île Verte transporte le lecteur dans un univers où la Lumière cède peu à peu la place aux Ténèbres, mais où l'espoir demeure.»

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Encore un bon livre, une bonne suite. J'ai quand même moins aimé que le premier tome. L'histoire devient très noire et assez répétitive. Je vais quand même donner une chance au dernier tome de la trilogie pour voir !

dimanche 11 janvier 2009

La saga de l'île Verte - La prophétie d'Amorgen

Il y a quelques mois de ça, je fouillais sur la base de données de la bibliothèque municipale à la recherche de nouveaux titres à lire. Il y a quatre ou cinq ans, j'ai lu «Marie de la mer» d'Annie Lavigne, que j'avais vraiment adoré. Ça se passait en Gaspésie, c'était un roman d'époque et d'amour. Quand j'ai vu sur le site qu'il y avait d'autres titres de cette auteure, je me suis empressée de les noter.
Il y a deux semaines, j'ai décidé de les lire. La Saga de l'île Verte, ça ne pouvait que se passer sur l'Île verte dans le Bas St-Laurent. J'imaginais une belle histoire d'amour à la saveur de l'été sur une île isolée... Quelle ne fût pas ma surprise de constater que 1-C'étaient des romans jeunesse, 2- C'étaient des romans fantastiques et que 3-Cela ne se passait pas sur notre île verte il y a une centaine d'années, mais sur une île d'Irlande il y a deux mille ans...
Même si ce fût une grosse déception, j'ai quand même décider de les prendre au cas où...
Je viens de terminer le premier tome, que j'ai bien aimé. Je suis surprise d'ailleurs... Je commence le deuxième dès aujourd'hui. Je préfère toujours «Marie de la Mer», mais quelle agréable surprise que cette saga ! En voici la quatrième de couverture:
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«Il y a plus de deux mille ans, Amorgen, le grand devin de l'île Verte, eut la vision d'un terrible danger. Les seigneurs Fomorés, des êtres maléfiques habitant les profondeurs de l'En-deçà, se préparaient à envahir les terres des Ulates et des Connaughtas, les deux peuples de l'île. Pour ce faire, ils avaient besoin du sang d'une enfant mi-déesse, mi-mortelle, afin d'ouvrir les portails qui les séparaient de l'autre monde. Patients, ils savaient que le jour viendrait où Avana, l'enfant-Lumière, se tournerait du côté sombre.
Pour sauver son peuple et délivrer l'enfant-Lumière du Grand Seigneur Zha'hor, Emroth apprend les secrets de la magie et entreprend avec les Élémentalistes la quête du disque des Éléments qui le conduira aux quatre coins de l'île. Digne des meilleurs romans d'aventure, ce passionnant récit mêle avec bonheur et ingéniosité la mythologie celtique, l'histoire, la magie et le fantastique.»
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En toute honnêteté, jamais je n'aurais cru Annie Lavigne dotée d'un talent pour l'écriture fantastique. Je me suis bien trompée. Elle a réussi à me faire croire à univers pourtant très invraisemblable. J'ai réussi à apprécier.
Même si la Saga de l'île Verte est classée dans la section jeunesse de la bibliothèque, elle ne s'adresse pas aux jeunes en bas de 14 ans. L'écriture est parfois complexe, et il y a des passages qui sont à la fois violents et érotiques, voire presque pornographiques. Voilà pourquoi je met en doute son classement, mais bon... Tout ça pour vous dire qu'il ne faut pas trop se fier au classement des livres. On dit livres jeunesse, mais en réalité, ils auraient très bien pu se retrouver sur les tablettes des livres de la section adulte de la bibliothèque.

vendredi 9 janvier 2009

Taxi pour la liberté

«Pour Taylin, dix-neuf ans, la vie à Konak, petit village au sud-ouest d'Istanbul, est insupportable. C'est en Allemagne qu'elle a vécu son enfance et son adolescence. La décision de son père de revenir en Turquie à quelques jours du déclenchement de la guerre du Golfe s'avère pour la jeune fille, qui se fait appeler Greta, une véritable catastrophe. Taylin décide de fuir. L'accompagne dans son exil un apatride comme elle, Mohammed, un Yéménite de quarante-sept ans. Il incarne pour elle la liberté. Elle est pour lui la renaissance de l'amour.
La quête de ce couple peu commun, l'Europe en pleine mutation qui les accueille et les rejette tout à la fois, l'aventure humaine que ces héros contemporains partagent avec des millions d'hommes et de femmes à qui le XXe siècle avait promis un nom, une maison et une terre, les désillusions qui viendront à bout de leur solidarité, voilà qui fait de Taxi pour la liberté un roman dérangeant dont l'histoire nous entraîne d'Istanbul à Berlin, de Sanaa à Budapest, de Bucarest à Hambourg, de Montréal à Miami...»
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L'été dernier, j'ai lu Catalina, de Gilles Gougeon, qui s'était révélé pour moi un véritable coup de coeur. J'espérais ne pas être déçu par ce roman, qui est son premier. «Taxi pour la liberté» est un très bon roman aussi. Il permet de mieux comprendre la situation des expatriés et des immigrants. On voit aussi le Québec comme le voit un immigrant qui arrive, ce qui est très intéressant.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, même si, tout compte fait, ça n'a pas été un coup de coeur. J'avais parfois l'impression que ça se répétait trop, que ça n'avançait pas vite. Si vous avez quelques heures, ça vaut quand même la peine d'être lu, ça se lit très rapidement et l'écriture est légère.
Malheureusement, j'ai trouvé la fin un peu bâclée. Je ne sais pas si ce n'est que mon impression à moi, mais j'ai trouvé que cela se terminait très abruptement. On a encore l'impression d'être dans l'action, on attend toujours les réponses à certaines questions et tout à coup: paf, c'est terminé. Comme si l'auteur s'était tanné tout d'un coup de son roman et qu'il avait voulu en finir au plus vite.
En bref, un bon moment de lecture, mais rien d'inoubliable.