lundi 5 septembre 2016

Bilan août 2016

C'est avec plusieurs jours de retard que je vous présente mon bilan du mois d'août 2016. Encore un mois presque sans lecture, et cette fois-ci, par pour cause de voyage, mais bien parce que je suis déménagée et que j'étais dans le grand ménage tant chez mes parents, qu'a l'école ou encore dans mon nouvel appartement ! J'ai quand même réussi a terminer les deux livres que voici :

  • Lonely Planet Italie
  • Jacques le Fataliste et son maitre-Denis Diderot
Au total, cela représente :

2 livres
1 fiction, 1 non fiction
1253 pages

Sans dommage apparent

Titre original : Harm Done
Éditions : Calmann-Lévy 1999
Collection : Crime
422 pages

Quatrième de couverture :

À Kingsmarkham, des jeunes filles disparaissent mystérieusement puis réapparaissent quelques jours plus tard. Droguées, elles ne peuvent donner aucune indication précise sur leur détention. Dans cette atmosphère d'angoisse générale, un détenu condamné pour pédophilie est remis en liberté, ce qui ne fait qu'accroître l'inquiétude des habitants de Kingsmarkham.
Responsable de ces deux affaires, Wexford enquête dans la cité où s'est installé le pédophile et où habite l'une des jeunes filles enlevées. Très vite, les événements prennent un tour dramatique, et deux meurtres successifs sont commis...
 
Mon commentaire :
 
Voilà une autre antiquité de ma bibliothèque que je peux finalement enlever de ma pile à lire. J'en ai des tonnes, comme ça, qui traînent depuis que je suis en âge de lire des romans pour adultes. Celui-ci a été publié en 1999. À l'époque, je l'avais déniché dans une librairie vendant des livres usagés et il paraissait tout neuf  Et cette librairie n'existe plus depuis au moins 15 ans. C'est vous dire... Malgré le fait que j'ai lu plusieurs vieux livres pendant la dernière année, je doute sérieusement d'arriver un jour à être à jour dans mes lectures...
 
Mais passons à l'histoire, ou devrais-je dire, aux histoires. Car ce roman est plutôt une chronique des crimes qui se passent dans une petite ville de l'Angleterre. Ces affaires n'ont rien en commun, si ce n'est qu'elles ont assignées à l'inspecteur Wexford. Certaines affaires, comme celles qui tournent autour de la vie de Fay Devenish, femme battue d'un milieu favorisé, ou encore celles des filles qui disparaissent et réapparaissent mystérieusement trois jours plus tard, prennent plus de place que les autres. Même si elles ne sont pas liées, ces histoires forment un ensemble agréable et pas trop difficile à suivre.
 
Ce qui a été plus difficile pour moi, par contre, c'est de m'y retrouver parmi tous les personnages qui sont à mon avis trop nombreux. Je devais assez fréquemment retourner en arrière pour retrouver qui est qui, car ils avaient presque tous des noms très typiquement anglais. De plus, les prénoms étaient rarement utilisés, mais lorsqu'ils l'étaient, je ne les associais pas nécessairement aux noms plus généralement utilisés par l'auteure. Un désagrément qu'il vaut la peine de mentionner, mais qui n'a pas trop nui à mon plaisir de lecture dans l'ensemble.
 
Il est important de mentionner qu'avec ce roman, il ne faut pas s'attendre à avoir le cœur qui débat, ou à vouloir trouver les coupables à tout prix. Je ne crois pas que c'était l'effet recherché par l'auteure, non plus. Ce roman est plutôt une analyse sociologique/criminologique d'une petite ville de l'Angleterre. Des thèmes importants comme le cercle vicieux de la violence conjugale ou encore la réinsertion sociale de pédophiles sont abordés sans détours, et de façon réaliste, ce que j'ai beaucoup aimé. Donc, même si ce n'est pas un page-turner, c'est un roman assez intéressant à lire.
 
Malgré son âge, Sans dommage apparent n'est pas non plus un livre qui paraît dépassé. En dépit du fait que les technologies mentionnées dans le livre sont parfois désuètes, les problématiques sociales abordées sont toujours bien présentes, et ce, peu importe où dans le monde on se trouve.
 
Ce n'était pas mon premier Rendell, mais je crois bien que c'était mon premier Wexford. Un personnage bien ordinaire, dont la personnalité et la vie passent en arrière-plan, ce qui n'est pas un défaut à mon avis. Je retenterai sans doute l'expérience avec un ou plusieurs autres de ses romans.