dimanche 31 décembre 2017

Bilan de lecture 2017

2017 aura été une année où j'ai définitivement failli à mon blog, allant jusqu'à ne pas l'alimenter pendant des mois. Il faut dire que j'ai été en panne de lecture plusieurs fois, et que j'ai eu du mal à me concentrer sur presque tous les livres que j'ai ouvert. 2017 a plus été une année d'écoute de séries télé, car j'avais besoin de tellement moins de concentration pour cela. Mais j'ai récemment retrouvé la flamme, c'est pourquoi j'espère que 2018 sera la bonne année pour me reconnecter avec mes racines.
 
Voici donc le bilan habituel de fin d'année, ainsi que le comparatif avec 2016.
 
D'abord, en 2017, j'ai lu 58 livres, comparativement à 47 l'année passée (+11 livres).
 
Un chiffre malheureusement trompeur, puisqu'un bon nombre de ces livres sont en fait des albums jeunesse !
 
J'ai lu 12 508 pages, comparativement à 12 825 en 2016 (- 328 pages).
 
Ça ne parait pas si pire que cela, mais considérant que l'année passée, j'avais beaucoup moins lu que l'année d'avant, on comprend que ça semble être un pattern...
 
J'ai lu 23 romans cette année, comparativement à 25 romans en 2016 (-2 romans).
 
Pas si pire, mais une diminution tout de même...
 
J'ai lu 27 livres québécois, comparativement à 15 l'année dernière.
 
Ça fait au moins de quoi être fière !
 
Ma PAL Babelio monte à 289 livres, comparativement à 245 l'année passée (+44 livres).
 
Oups... Même si j'ai presque lu exclusivement dans ma PAL cette année, elle augmente encore... Heureusement, je sais qu'une grande partie de cette augmentation est due au fait que je n'avais pas synchronisé ma PAL réelle avec ma PAL Babelio depuis très longtemps !
 
J'ai lu 23 livres de ma PAL comparativement à 21 en 2016 (+2 livres).
 
Pas une grosse augmentation, mais une augmentation tout de même !
 
Un bilan plus négatif que positif, au final...
 
Voici donc mes objectifs de lecture pour 2018 :
1- Diminuer ma PàL d'au moins 50 livres (ça risque d'être difficile). C'est pourquoi je me suis inscrite à un challenge sur Livraddict :J'espère arriver à me maintenir dans le positif !
 
2-Continuer à lire en priorité les livres qui y sont depuis longtemps !
 
3-  Lire au moins 75 livres. Ce serait une belle amélioration !

Coups de coeur 2017

Ce ne fût sans doute pas l'année la plus fertile en termes de lectures, mais j'ai tout de même fait quelques belles découvertes. Voici donc mes coups de cœur généraux ainsi que mes coups de cœur jeunesse de l'année, sans ordre particulier.

Coups de cœur généraux :

  1. L'alibi impossible- Sandra Brown
  2. Le voyage pour les filles qui ont peur de tout- Ariane Arpin-Delorme et Marie-Julie Gagnon
  3. Les cerfs-volants de Kaboul- Khaled Hosseini
  4. L'œil du faucon- Wilbur Smith
  5. Mma Ramotswe- Alexander McCall Smith
  6. La firme-John Grisham
  7. Butcher's Crossing- John Williams
  8. Mauvaise langue-Cassivi
Coups de cœur de littérature jeunesse :

  1. La salade de César- Mireille Messier
  2. La légende de Louis Cyr - Lucie Papineau
  3. L'heure du dodo est annulée- Cece Meng
  4. Que font les pirates quand ils ne pillent pas les trésors ? - Céline Lamour-Crocher

Bilan décembre 2017

En décembre, j'ai lu :

11 livres
11 fictions
6 jeunesse, 5 romans
2836 pages

Les romans :

La saga de Charlotte Link :

1- Le temps des orages
2- Les lupins sauvages
3- Le temps de l'héritage

Deux suspenses :
  • Une affaire de sucession- Lisa Scottoline
  • L'Alibi impossible- Sandra Brown
Les albums jeunesse :

Les livres de la collection Monsieur Son de Bellebrute:
  • Monsieur Chausson
  • Monsieur Saucisson
  • Monsieur Pinson
Les livres d'Edgar le coucou de Christiane Duchesne :
  • L'enfance de monsieur Edgar
  • Les amours de monsieur Edgar

Le roman jeunesse :
  • Malédiction, farces et attrapes ! - Lili Chartrand

l'Alibi impossible

Titre original : The Alibi
Éditions : JC Lattès, 2002
Paru en anglais : 1999
Collection : Suspense & Cie
569 pages

Quatrième de couverture :

Lorsque Hammond Cross, futur procureur général de la ville de Charleston, rencontre la mystérieuse Alex Ladd dans une fête foraine, il ne se doute pas un instant qu'il lui servira d'alibi. Et encore moins qu'il en tombera fou amoureux. Quand il découvre, le lendemain, qu'elle n'est autre que le suspect numéro un du crime retentissant qu'il est chargé d'instruire, il se demande s'il a été la victime d'une machination ou si le hasard lui a joué un sale tour.
Pour la première fois de sa vie, le très intègre Hammond Cross est prêt à faire une entorse à la loi pour protéger celle que tout accuse mais qu'il espère innocente. Quitte à jouer son avenir.
 
Mon commentaire :
 
Je suis bien heureuse de terminer mon année de lecture avec ce bon thriller. Pas tout nouveau, mais vraiment bien pensé. Sandra Brown délivre les indices au compte-gouttes, et la situation devient de plus en plus impossible, de moins en moins compréhensible, jusqu'à la fin.
 
J'ai tout de même été légèrement déçue du dévoilement de la personne coupable. Pas de la façon dont la fin se déroule, seulement par l'identité de la personne, qui, après tout, n'est pas si surprenante. Mais cette déception est largement compensée par la construction du récit, qui est, à mon humble avis, irréprochable.
 
Pas moyen d'en dire plus sans trop en dévoiler. Je m'arrête donc ici.
 
Ce roman a donc été une belle surprise. Je ne suis peut-être pas experte du genre, mais c'est le meilleur que j'ai lu depuis un bon bout de temps.
 
 

L'enfance de monsieur Edgar

Âge : à partir de 5 ans
Illustrations : Pierre M. Trudeau
Éditions : Les 400 coups, 2005
Collection : Les petits albums
29 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Du haut de son horloge, le petit Edgar rêve de voler, même si les oiseaux de bois ne sont pas faits pour ça. Au risque de se briser le cou ou de se casser une aile, il s'élance ! Un coucou qui vole? Cela se peut-il vraiment ?
 
Mon commentaire :
 
Lui aussi acheté pour 50¢, cet album raconte  l'enfance de monsieur Edgar, le coucou. Edgar, dès sa tendre enfance, a toujours voulu voler. Il ne pouvait pas se contenter, comme ses parents, de rester dans l'horloge et de sonner les heures. C'est pourquoi, à défaut de voler, a t-il trouvé un moyen de descendre de l'horloge pour marcher et découvrir le monde... Mais cette aventure est à ses risques et périls.
 
Les histoires de personnages qui veulent voler mais qui ne le peuvent pas, ça pleut dans la littérature jeunesse. Cette histoire-ci est un peu différente, car cette fois, l'oiseau est en bois. Ses tentatives de vol font que les accidents le brisent. Mais on peut toujours réparer un bout de bois ! Edgar va tout de même regretter son aventure quand l'orage éclatera et qu'il ne pourra pas retrouver la sécurité de la maison de ses parents.
 
Une belle histoire, mais qui elle aussi aurait pu contenir moins de texte.

Les amours de monsieur Edgar


Âge : 5 à 7 ans environ
Illustrations : Pierre M. Trudeau
Éditions : Les 400 coups, 2004
Collection : Les petits albums
29 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Du haut de son horloge, monsieur Edgar le coucou voit quelqu'un danser sur le toit d'une grange.
C'est une jeune fille, belle, tellement belle ! Comment la rejoindre ? Monsieur Edgar voudrait bien pouvoir voler...
 
Mon commentaire :
 
J'ai acheté cet album élagué de la bibliothèque de mon école pour la modique somme de 50¢. Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre, mais le format de l'album m'attirait et je trouvais les illustrations originales.
C'est l'histoire d'un coucou d'horloge, qui, de chez lui, voit une danseuse sur le toit d'une grange. Il ne tarde pas à tomber amoureux d'elle. Mais pourquoi continue-t-elle à danser même sous les tempêtes et les orages ? Edgar finit par découvrir que c'est une girouette, et qu'elle ne peut pas se déplacer. Comment Edgar peut-il alors l'inviter à un rendez-vous ? Les deux sont dans l'impossibilité de voler...
Une histoire originale et super mignonne, mais qui contient malheureusement trop de texte à mon avis pour garder une classe de première année intéressée. À moins que je ne me trompe... Ça vaudrait toujours la peine d'essayer.

mardi 26 décembre 2017

Une affaire de succession


Titre original : Killer Smile

Éditions : France Loisirs, 2007
Paru en anglais : 2004
382 pages

Quatrième de couverture : 

Soixante ans après la mort d'Amadeo Brandolini, ses héritiers confient son dossier à l'avocate Mary Di Nunzio. Durant la Deuxième Guerre mondiale, le jeune Amadeo avait été interné dans un camp comme « ressortissant d'une puissance étrangère hostile ». L'année suivante, il s'était suicidé. Mary ouvre l'enquête, mais aussitôt, son bureau est saccagé et le dossier d'Amadeo est volé. Quelqu'un, quelque part, veut l'empêcher de fouiller dans le passé...

Mon commentaire : 

Une enquête judiciaire bien lente à démarrer, mais néanmoins originale et intéressante. J'ai découvert, grâce à ce livre, le sort qu'on réservait aux immigrants italiens, allemands et japonais aux États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale. Soit on les emprisonnait pour la simple raison de leur origine, soit on les internait dans des camps de travail où ils devaient s'astreindre à des travaux difficiles. 

Le personnage principal, Mary, enquête sur le présumé suicide de l'un de ces internés d'un camp du Montana. Certains éléments du dossiers demeurent inexplicables pour la jeune avocate. Par exemple, que représentent les drôles de dessins que conservait Amadeo dans son portefeuille ? Comment un marin d'expérience peut-il avoir mal noué les cordes qui lui ont servi à se pendre ? Bref, des éléments ne concordent pas. 

Au fur et à la mesure que s'acharne Mary à découvrir la vérité, des cambriolages et meurtres se passent dans son entourage. De plus, elle découvre qu'elle est suivie par un boutonneux dans une berline noire...

Pas de grandes surprises dans ce roman, mais un dénouement néanmoins satisfaisant. Le fait que le sujet de l'enquête soit décédé depuis longtemps enlève à mon avis beaucoup d'intérêt à l'intrigue, mais on passe néanmoins un bon moment en compagnie de ce livre.

Monsieur Pinson

Âge : 5 ans et plus
Illustrations : Bellebrute
Éditions : Dominique et compagnie, 2012
Collection : Monsieur Son
23 pages

Quatrième de couverture : 


Par un plaisant dimanche avant-midi, Monsieur Pinson s'élance en randonnée sur la corde à linge où il croise un éléphant et un orang-outan. Ainsi débute une suite de rencontres époustouflantes, peuplées de sons joyeusement fantaisistes.


Mon commentaire : 



Premier album que j'ai découvert de cette collection, Monsieur Pinson demeure mon favori. Il présente des sons composés, par exemple le «an», le «en», le «in» ou encore le «oi», mais aussi certains sons moins fréquents comme le «ui» ou encore le «un». 

L'histoire est fantaisiste, mais a un petit quelque chose d'original qui stimule l'imagination. En effet, Monsieur Pinson part en excursion sur une corde à linge. Ce qui semble plutôt banal se transforme en véritable aventure rocambolesque ! 

Monsieur Saucisson

Âge : à partir de 5 ans
Illustrations : Bellebrute
Éditions : Dominique et compagnie, 2012
Collection : Monsieur son
23 pages


Quatrième de couverture : 


Monsieur Saucisson a une formidable faim et il aimerait bien manger en paix son sandwich au fromage et à la confiture de fenouil. Mais il est difficile de se régaler en paix. Enfermé dans le placard, Monsieur Saucisson se voit dérober son repas.
Une course folle débute aussitôt, qui se terminera quand Monsieur Saucisson se retrouvera comme par magie chez lui.

Mon commentaire : 

Si monsieur Chausson présente avec beaucoup d'originalité les différentes voyelles ainsi que les accents, monsieur Saucisson, lui, présente les sons des consonnes de l'alphabet. 

Encore une fois, les illustrations sont particulièrement vibrantes et attirantes. Cette fois, j'ai trouvé que les pages s'amalgamaient davantage pour former une histoire. Sans queue ni tête, sans doute, mais une histoire tout de même. 

Un bel outil pour les enseignantes de maternelle et de première année, ainsi que pour les parents d'enfants d'âge préscolaire. 

Monsieur Chausson

Âge : 5 ans et plus
Illustrations : Bellebrute
Éditions : Dominique et Compagnie , 2012
Collection : Monsieur Son
23 pages

Quatrième de couverture : 


Monsieur Chausson possède un joli nœud papillon qu’il ajuste avec soin tous les matins. Mais voilà qu’un jour le papillon prend vie et s’échappe par la fenêtre.
Une course folle débute aussitôt, entraînant Monsieur Chausson dans un univers peuplé de sons joyeusement fantaisistes.


Mon commentaire : 

Les albums de cette collection m'ont été suggérés par la bibliothécaire de mon école alors que je cherchais des livres pour des enfants de première année. Ma demande a été mal comprise, puisque je cherchais des livres gradués, mais je suis tout de même heureuse d'avoir fait cette découverte qui permet d'accompagner les élèves dans leur apprentissage des sons. 

Même si, pour créer des textes qui comportent à profusion les sons des différentes voyelles, l'auteur a créé un texte sans queue si tête, la musicalité du texte demeure intéressante.

Les illustrations, quant à elles, sont vibrantes de couleurs et très attirantes. 

Néanmoins, comme pour moi, un album sans histoire suivie n'attire généralement pas mon attention, Monsieur Chausson ne sera certainement pas inoubliable. Cela demeure toutefois un outil intéressant pour toutes les enseignantes de maternelle et de première année qui veulent plonger les élèves dans l'univers des sons. 

L'heure de l'héritage

Titre original : Die Stunde Der Erben
Éditions : Libre expression, 2003
Paru en allemand en 1994
551 pages

Quatrième de couverture : 

La jeune Alexandra Marty a beaucoup reçu de sa grand-mère Felicia : les mêmes yeux gris implacables, une soif de liberté inextinguible, une ambition démesurée... Lorsque, contre sa volonté, elle entrera en possession de l'immense héritage de Felicia, elle va prendre des risques inconsidérés en misant toute sa fortune sur une seule carte.
En femme de caractère, qui sent s'envoler l'insouciance de sa jeunesse, Alexandra n'hésitera pas, au sein de l'Allemagne réunifiée, à oser un nouveau départ.
Avec ce troisième volet, la saga historique de Charlotte Link connaît son dénouement. Cette oeuvre met en scène une famille de Prusse-Orientale étroitement unie et brosse le portrait d'un XXe siècle tourmenté. 

Mon commentaire :

Difficile de poursuivre une saga et de l'améliorer après un tome qui se passe pendant la Deuxième guerre mondiale. On ne peut pas dire que j'étais enthousiaste à l'idée de poursuivre ma lecture, puisque, en survolant le livre, j'ai constaté que rares étaient les personnages qui avaient figuré dans les tomes précédents. Et je n'avais surtout pas envie de découvrir la petite fille de Felicia, qui allait assurément être le portrait de sa mère et de sa grand-mère... 

Pourtant, si ce dernier tome n'est pas le meilleur, j'ai quand même eu beaucoup plus d'intérêt que je l'avais prévu. Alexandra, sans être complètement différente de ses aïeules, m'a paru beaucoup plus humaine que les deux autres. De plus, j'ai éprouvé un intérêt morbide à voir les personnages principaux des deux tomes précédents vieillir et se flétrir. 

Mais ce que j'ai aimé par-dessus tout, c'est le récit de Julia, la petite dernière de Nicolas, qui a dû élever sa petite famille dans Berlin-Est pendant la période de l'Allemagne communiste. Les tentatives de sa famille de passer de l'autre côté du mur, leur emprisonnement, la pauvreté... Tout cela m'est apparu si inconcevable. 

J'ai aussi beaucoup aimé le récit de Sigrid, la fille de Susanne partie en Israël. La pauvre vieille-fille renfermée a enfin l'occasion de voler de ses propres ailes et de se défaire du passé encombrant de son père SS condamné à mort pour avoir fait exécuter des centaines de juifs pendant la guerre. 

Les récits des deux enfants de Belle m'ont moins intéressé, car ils manquaient de substance. Mais, encore une fois, j'ai passé un bon moment en compagnie des personnages de Charlotte Link. Je suis quand même contente qu'il n'y ait pas un quatrième tome, car ça aurait été trop. 

Les lupins sauvages

Éditeur : Libre expression, 2003
Titre original : Wilde Lupinen (traduit de l'allemand)
Paru en allemand : 1992
569 pages

Quatrième de couverture : 


Allemagne 1938 : tout annonce l'orage. Mais la fille de Félicia Degnelly, la jeune Belle Lombard, se soucie peu de politique. Ses projets ambitieux ne tournent qu'autour des studios de cinéma de Berlin et de l'hypothétique homme de ses rêves.
Quant à sa mère, Félicia, elle n'a rien perdu de son sens du risque et des affaires. Toutefois, elle se lance bientôt dans des entreprises plus que dangereuses, contraires à ses intérêts, et même étrangères à ses propres convictions. 
Le chaos de la guerre finira de frapper toute la famille qui se verra éparpillée. Mais ces malheurs ne viennent pas èa bout de la volonté des deux femmes qui continuent d'être les pivots des Degnelly. 
Les lupins sauvages : la suite palpitante de l'histoire d'une famille de Prusse-Orientale, étroitement unie et jetée dans les convulsions de l'époque la plus tourmentée du XXe siècle. 

Mon commentaire : 

Ce tome est le plus réussi de la saga à mon avis, sûrement en raison de l'époque qu'il couvre, du krash boursier de 1929 à la période de l'après-guerre, et tout cela, au cœur de Berlin. On a donc, pour une rare fois, l'occasion de vivre la guerre du côté des vaincus, et de réaliser combien les allemands se sentaient impuissants face à ce qui se passait dans leur propre pays.

Les personnages demeurent toutefois toujours aussi prodigieusement agaçants. La fille de Félicia, Belle, est davantage mise en vedette dans ce livre. Elle est tout aussi égoïste et superficielle que sa mère. Sauf qu'au lieu de chercher la fortune, elle cherche à devenir une actrice de cinéma. Comme sa mère aussi, elle est tiraillée entre deux hommes, son mari disparu à la guerre et son amant de longue date. Finalement, comme sa mère, elle a aussi un bébé qui n'est probablement pas de son mari. Bref, telle mère, telle fille...

Malgré ses personnages froids, ce livre est un véritable page-turner. Je ne peux pas le nier : j'ai beaucoup aimé ma lecture. 

samedi 9 décembre 2017

Le temps des orages

Titre original : Sturmzeit
Éditions : France Loisirs, 2002
506 pages

Quatrième de couverture : 

Été 1914. En Prusse orientale, la jeune Félicia rêve de fêtes et d'idylles. Mais la guerre éclate et la jeune femme va devoir survivre à travers les orages d'acier. En quinze ans, Félicia connaîtra la terreur et le chaos, mais aussi la réussite et la fortune. Elle aime la vie, le risque, l'argent. Et, par dessus tout, deux hommes que tout oppose : Maksim, l'idéaliste révolutionnaire et Alex, le cynique... 

Mon commentaire : 

Ce roman est le premier d'une trilogie. Il se sépare en quatre parties qui couvrent grosso modo du début de la première guerre mondiale jusqu'au crash boursier de 1929. Je l'ai trouvé en rabais dans une friperie il y a plusieurs années, et je ne l'aurais probablement jamais acheté s'il ne m'avait pas été recommandé par une collègue de travail. En effet, la quatrième de couverture n'est pas très vendeuse pour moi... On laisse sous-entendre qu'on aura sous les yeux une énième histoire mièvre et tout à fait prévisible, sans surprises...

Ce n'est pourtant pas une histoire bourrée de clichés d'héroïne de romans d'amour, ni un roman prévisible (mis à part pour les événements qui font partie de l'Histoire). On ne ressent aucune affection particulière pour les personnages. Chacun d'entre eux est présenté à nu, sans artifices, autant leurs défauts que leurs qualités. On espère donc du début à la fin que Félicia mettra de côté son égoïsme agaçant et qu'elle cessera d'être si superficielle. Alors, me direz-vous, pourquoi poursuivre sa lecture si les personnages sont si prodigieusement irritants ?

Je n'ai malheureusement pas de réponse à apporter. L'histoire coule bien, et on demeure curieux de voir ce qu'il adviendra des personnages, s'ils deviendront un peu plus sensés. On tente de comprendre ce qui se passe dans leur tête, et, au final, je crois que c'est ce casse-tête qui nous tient en haleine. 

Le résultat de tout cela, c'est que j'ai dû emprunter les deux tomes suivants à la bibliothèque. Damn. Vais-je jamais venir à bout de ma PAL ?

Malédiction, farces et attrapes !

Âge : à partir de 10 ans
Éditions : Boréal junior, 2000
Collection : Boréal junior magique
132 pages

Quatrième de couverture : 

Au pays de Grenadine, la nature est comme morte, frappée par une terrible malédiction. Pour conjurer ce malheur, Grenadine aide son grand-père à concocter une mystérieuse mixture magique. Mais un inquiétant malfaiteur tente de s'en emparer. Grenadine lui prépare donc un piège à sa façon ! Son plan réussira-t-il à écarter ce personnage malfaisant et à redonner vie à la terre ? Un roman fantaisiste plein de rebondissements avec une héroïne débrouillarde accompagnée d'un coquin petit singe.

Mon commentaire : 

J'ai découvert ce roman grâce à un extrait dans le matériel didactique de français de l'élève que je suis à l'aide aux devoirs. Le matériel en question a la fâcheuse habitude de faire lire un extrait par les jeunes, puis de brusquement l'arrêter quand ça devient intéressant... Je comprends que le but derrière est sans doute que les jeunes veuillent partir à la recherche du roman pour connaître la fin, mais en réalité, bien rares sont ceux qui font les démarches de trouver les romans en question, surtout qu'ils ont en général la fâcheuse habitude de ne pas être disponibles à la bibliothèque municipale de ma ville.  

Je fais donc moi-même les démarches à l'occasion, car, quand on a un élève qui n'aime pas trop la lecture est accroché, on saisit l'occasion ! J'ai bien aimé l'histoire, dans tout ce qu'elle a de classique. Les personnages sont farfelus, et l'héroïne, déterminée à mettre fin à la malédiction qui pèse sur son pays une fois pour toutes. L'histoire n'a rien de bien original et elle est assez facilement prédictible, mais elle n'est pas pour autant simple ou facile. Le niveau de vocabulaire employé est assez élevé et les tournures de phrases peuvent être complexes, ce qui représente un défi pour plusieurs élèves. Je pense que c'est le roman parfait pour le niveau de mon élève. Reste à voir s'il aimera autant qu'il le prévoit ! 

samedi 2 décembre 2017

LDI bilan de novembre

En novembre, j'ai lu :

8 livres
1030 pages
7 fictions, 1 non fiction
6 albums jeunesse
1 roman

Le roman :
  • A la conquête du royaume (saga Ballantyne, tome 2) - Wilbur Smith
Le livre de non-fiction :
  • Le voyage pour les filles qui ont peur de tout - Ariane Arpin-Delorme et Marie-Julie Gagnon
Les albums jeunesse :
  • Haute Mer- Bryan Perro (d'après une idée de Fabrice Lamarre)
  • Les du Merle et les Youyou- Lénia Major
  • La salade de César - Mireille Messier
  • A l'école des poussins ! - Géraldine Collet
  • Adopte un Glurb ! - Élise Gravel
  • La ronde des mois- Émilie Leduc