lundi 25 juin 2018

Le médecin du désert

Titre original : Der Wüstendoktor
Mon édition : Presses Pocket, 1972
313 pages 

Quatrième de couverture : 


Sur un plateau de la balance des valeurs, le docteur Vandura, à la suite d'un drame intime, pose Munich, la civilisation des gens trop bien nourris, ses recherches sur l'artériosclérose, et Katia, la femme aux mains douces et au cœur tendre… Analogue à l'élément-eau.
Sur l'autre plateau, Hakim-Pacha dépose Amman et le désert de Jordanie, les corps déchiquetés par des balles fanatiques, les pauvres affamés des camps de réfugiés, et Laila, la femme au cœur brûlant et au sang bouillonnant… Analogue à l'élément-feu.
L'homme, pour vivre, a besoin de l'eau et du feu… Déchiré entre deux devoirs, entre deux amours, le docteur Vandura se décidera-t-il à devenir à jamais Hakim-Pacha ?

Mon commentaire : 

Trouvé à 1$ dans une librairie de livres usagés alors que j'entrais à peine dans mon adolescence, ce livre en a accumulé de la poussière avant que je ne le prenne finalement. Il n'avait d'attirant que le titre. La page couverture est affreuse et le résumé est atroce. 

Mais bon, puisque je l'ai payé, même pas cher du tout et même si ça fait plus de quinze ans, j'ai décidé de le lire. Et je n'ai pas détesté.

Évidemment, l'histoire est un reflet de son époque. Les personnages semblent parfois extrêmement stéréotypés. Certains revirements de situations sont vraiment gros et à peine crédibles. Mais il y a tout de même un petit quelque chose de fascinant à lire le parcours de ce médecin au travers d'un camp rebelle du désert qui lutte pour la libération de son pays. Le personnage de Laila est à la fois fascinant, aimable et détestable. On comprend mal ce qui la pousse à agir de façon aussi extrême parfois, mais que sait-on après tout du quotidien d'une femme dans un pays musulman ?

Bref, je ne recommande pas que vous épluchiez les bouquineries pour en trouver un exemplaire, mais si vous le trouvez pour un prix aussi modique que moi, ce livre vous procurera un moment de lecture assez divertissant.

+26

dimanche 3 juin 2018

bilan mai 2018

En mai, j'ai lu :

4 livres
1121 pages
4 fictions
3 romans
1 recueil de nouvelles

Les romans :

  • Cher Daddy- Danielle Steel
  • Prisonniers du bonheur- Janet Daily
  • Un bébé pour Rosemary- Ira Levin
Le recueil de nouvelles :

  • La marque de la bête et autres nouvelles- Rudyard Kipling

Un bébé pour Rosemary

Titre original : Rosemary's Baby
Mon édition : J'ai lu, 1968
314 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Un cinq pièces au Bradford, en plein cœur de New York, quel bonheur pour un jeune ménage... ! Rosemary et son mari Guy n'en reviennent pas de leur chance. Les jaloux disent que l'immeuble est maudit, marqué par la magie noire, que le sinistre Marcato y habita, que les sœurs Trench y pratiquèrent des sacrifices immondes...
Peu de temps après l'arrivée de Rosemary, une jeune fille se jette par la fenêtre. Une étrange odeur règne dans les appartements.
Quant aux voisins, leurs yeux sont bizarres, leurs prévenances suspectes. Guy lui-même change, et sa jeune femme, poursuivie par des rêves atroces, lutte en vain contre une terreur grandissante.
Que deviendra, dans ces conditions, le bébé de Rosemary... ?
L'adaptation de ce roman à l'écran par le célèbre metteur en scène Roman Polanski connaît un très grand succès.
 
Mon commentaire :
 
On dirait bien que je suis dans une passe de lectures "vintage". En effet, le livre que je suis en train de lire date de 1975... Force est d'admettre que je ne déteste pas du tout. Même si, à plus d'une reprise, je sourcille devant certains passages qui démontrent à quel point les temps ont changé, surtout par rapport à la vision des femmes.
Dans ce roman, ce qui m'a aussi fait sourciller, c'est que Rosemary boit de l'alcool pendant sa grossesse et que c'est complètement normal. C'est tellement impensable de nos jours !
Ce livre a appartenu à ma mère qui, à l'époque de sa sortie, l'avait adoré. Depuis que je suis adolescente qu'elle m'incite à le lire. Voilà qui est enfin fait, 15 ans plus tard.
J'ai beaucoup aimé ce roman, qui se laisse lire facilement, sans efforts. Bon, je ne peux pas dire que j'ai été transportée comme l'a sans doute été ma mère à l'époque. L'aspect horreur du roman est tout de même léger. Ce n'est pas le genre de roman qui vous fait retenir votre souffle et faire des cauchemars. Il s'installe plutôt progressivement, presque insidieusement. Et le fait est que vous ne voulez pas lire ce roman pendant votre grossesse, surtout si vous restez dans un bloc appartement ! ;)
La naïveté de Rosemary est parfois prodigieusement agaçante. Elle sent que quelque chose n'est pas normal, mais n'agit pas avant qu'il soit trop tard. Enfin bon, c'était nécessaire au bon déroulement de l'histoire !
Un bébé pour Rosemary est donc une lecture qui prend définitivement de l'âge, mais qui ne vaut pas pour autant la peine d'être relégué aux oubliettes.
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