dimanche 17 février 2013

Pas de bananes pour une girafe

Âge : 4 à 8 ans
Illustrations : Marisol Sarrasin
Éditions : Dominique et compagnie, 2001
Première parution : 1998
30 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le vent du nord a soufflé si fort qu'il a entraîné les taches de Gilda par-delà les nuages. La belle girafe décide donc de partir à leur recherche vers les cieux lointains. Mais comment faire quand on n'a pas d'ailes ? Une belle histoire sur le dos du vent !
 
Mon commentaire :
 
En voulant répéter mon expérience d'évaluation du niveau d'émergence de l'écrit chez des jeunes du préscolaire réalisé en 2010, je suis partie à la bibliothèque pour emprunter le livre que j'avais alors utilisé pour l'expérience : Pas de taches pour une girafe. Malheureusement, celui-ci n'était pas disponible. C'est pourquoi je me suis rabattue sur un autre album mettant en vedette Gilda la girafe. J'ai eu raison, car l'histoire est aussi réussie, les illustrations aussi magnifiques et colorées et les éléments qui y sont me permettaient tout aussi bien de réaliser mon évaluation.
J'ai donc découvert un autre bel album de Lucie Papineau, tout aussi haut en couleurs !

Beaucoup trop de bagages !

Âge : 6 à 8 ans
Titre original : Too Much Stuff
Illustrateur : Michael Martchenko
Éditions Scholastic, 2010
28 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Termina va prendre l’avion pour la première fois. Elle est folle de joie et veut apporter TOUS ses jouets ! Sa maman lui répète qu’elle ne peut en prendre qu’UN SEUL, mais Termina sait qu’elle a vraiment besoin de TOUS ses jouets et elle va le prouver !
 
Mon commentaire :
 
Fidèle à son habitude, Munsch nous donne ici une histoire bien amusante, qui caricature avec succès ces gens qui voudraient tout mettre dans leurs bagages « au cas où » et qui finalement s'encombrent de grosses valises pesantes et embarassantes ! J'ai beaucoup aimé l'histoire, qui illustre une petite fille qui voudrait traîner tout ces jouets avec elle. C'est donc un nouvel album à lire de Munsch. Finalement, ils sont tous à lire, car ils sont tous bons !
 

Brady Brady et l'échange monstre

Âge : 4 à 8 ans
Titre original : Brady Brady and the Great Exchange
Illustrateur : Chuck Temple
Éditions : Scholastic, 2003
29 pages
 
Quatrième de couverture :
 
En constatant que son ami a des patins trop petits, Brady décide de l’aider… et tout le monde sort gagnant !
 
Mon résumé et commentaire :
Quand il voit que son ami ne peut disputer sa partie de hockey parce que ses patins sont devenus trop petits, Brady décide de l'aider par tous les moyens. Il décide d'organiser un échange monstre où tous pourront échanger leurs équipements de hockey devenus trop petits ou trop vieux.
Comme chacun sait, jouer au hockey, c'est très cher, particulièrement chez les enfants qui ne cessent de grandir. Marie Shaw aborde cette problématique dans Brady Brady et l'échange monstre en proposant une très belle idée qui devrait être appliquée dans toutes les villes ! Si tous pouvaient échanger leurs paires de patins trop petites contre un casque ou des pantalons de hockey, bien des frais seraient évités !
Bien que j'ai bien aimé la lecture de cet album, je ne l'ai pas trouvé à la hauteur de Brady Brady et le gardien disparu. Le thème abordé vient moins directement rejoindre les enfants concernés, puisqu'au final il y est plus question de finances que de hockey ! Toutefois, dans l'ensemble, cette série est très intéressante à lire aux petits garçons et aux petites filles amateurs de hockey !

J'ai envie...

Âge : 6 à 8 ans
Titre original : I Have To Go
Illustrations : Michael Martchenko
Éditions : La courte échelle, 1989
Collection : Drôles d'histoires
21 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Chaque fois que l’on demande à Pascal s’il veut aller faire pipi, celui-ci répond non. Jusqu’à ce que… Une histoire bien amusante.
Mon résumé et commentaire :
 
Voici une histoire qui est sûrement arrivée à bien des parents ! Des parents demandent à leur fils s'il doit aller aux toilettes. Celui-ci répond non, comme toujours. Alors, ils commencent à habiller l'enfant dans son habit de neige. Ils ont toutes les misères du monde et cela leur prend bien du temps. Puis, une fois installés dans la voiture et partis vers leur destination, l'enfant dit : J'ai envie...
Voilà donc encore une histoire de Munsch que j'ai beaucoup aimé. Et je sens que si cela m'était déjà arrivé, je l'aurais encore plus aimée !

La boisson des champions

Âge : 7 ans
Illustrations : Bruno St-Aubin
Éditions : ERPI
Collection : Rat de bibliothèque, série bleue
16 pages
 
Résumé (pris sur le site Internet de ERPI) :
 
Simon aime courir et rêve d'être champion. Il apprendra à ses dépens qu'il n'y a pas 36 façons...
 
Mon résumé et commentaire :
 
Simon tente par tous les moyens de devenir un champion à la course. Pour ce faire, il essaie une super boisson supposée améliorer ses performances, mais les résultats sont loin d'être à la hauteur de ses attentes. Il apprendra donc que pour devenir un champion, il n'y a pas de recette miracle : il faut s'entraîner et bien s'alimenter.
 
J'ai beaucoup aimé ce petit livre de la collection Rat de bibliothèque, ainsi que la morale de l'histoire. De nos jours, les enfants sont confrontés à toutes sortes de publicités concernant des produits miracles. Comme ils n'ont pas encore complètement développé leur sens critique, il leur est facile de tomber dans le panneau et de croire aux miracles qui leur sont annoncés.
Danielle Simard met donc en scène un de ces garçons naïfs. Heureusement, à la fin de l'histoire, il découvre qu'il n'y a en fait qu'une seule façon de devenir champion à la course : s'entraîner très fort et bien manger.
Malheureusement, tous les élèves auxquels j'ai présenté ce mini-livre se sont rebutés à la simple apparence du livre. En effet, dans plusieurs écoles, les livres de cette collection sont sur-utilisés, ce qui les rend rébarbatifs à la lecture de La boisson des champions. Je trouve donc dommage que les lectures proposées aux lecteurs débutants ne soient pas plus variées !

Tes chaussettes sentent la moufette!

Âge : 6 à 8 ans
Titre original : Smelly Socks
Illustrations : Michael Martchenko
Éditions : Scholastic, 2004
30 pages
 
 
Quatrième de couverture :
 
Tina aime tellement ses nouvelles chaussettes qu’elle décide de ne plus jamais les enlever ! Mais, quand ses merveilleuses chaussettes commencent à sentir la mouffette, ses amis sont forcés de passer à l’action…
Mon commentaire :
Quand Tina reçoit ses nouvelles chaussettes, elle est tellement heureuse et les aime tellement qu'elle décide de ne plus jamais les enlever. Évidemment, avec le temps, les odeurs s'accumulent et ses chaussettes sentent vraiment la moufette maintenant ! Ses alors que ses amis s'allient tous ensemble pour d'abord tenter de la convaincre de les laver, puis pour la forcer à les laver !
Un album à la sauce de Munsch, drôle et rafraîchissant. C'est même l'un de mes favoris !

Tous les soirs du monde

Âge : à partir de 3 ans
Illustrations : Nicolas Debon
Éditions : Imagine, 2005
29 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Chaque soir, au coucher, Simon ferme les yeux pour mieux voir le monde. Guidé par son papa, il traverse les continents, le ciel et les océans pour s'assurer que tous les êtres vivants vont au lit, eux aussi. Un rituel poétique gorgé d'images, d'amour et de vie.
 
Mon commentaire :
 
Tant qu'à parler des albums de Dominique Demers, poursuivons avec un autre de ses albums ! Tous les soirs du monde raconte le rituel dodo d'un petit garçon et de son père. J'ai particulièrement aimé le fait que pour une fois, ce soir le papa qui s'occupe du dodo et non pas la mère. Je crois que c'est la première fois que je tombe sur un album où un père est aussi présent.
J'ai aussi beaucoup apprécié l'originalité du rituel du père et de son fils, qui consiste à s'assurer que tous les êtres vivants du monde vont au lit avec le fils.
Les illustrations sont jolies et conviennent bien à l'histoire. J'ai toutefois un peu moins aimé le fait que la plupart des illustrations n'occupent que peu d'espace dans l'album.

Aujourd'hui, peut-être.

Âge : tous les âges
Illustrations : Gabrielle Grimard
Éditions : Dominique et compagnie, 2010
29 pages

Quatrième de couverture :

Aujourd'hui, peut-être...

Tous les matins, à son réveil, la petite fille s'étirait doucement avant de dire bonjour au soleil, aux arbres et au vent. Puis, le coeur gonflé d'espoir, elle déclarait à l'oiseau : « Aujourd'hui, peut-être, il viendra. »
 
Mon commentaire :
 
Je répète mon commentaire à propos de Vieux Thomas et la petite fée, tous les albums de Dominique Demers ont un petit quelque chose de magique. Encore une fois, cet album a un petit je-ne-sais quoi qui le rend magique, qui me donne l'impression de flotter sur un nuage.
Cet album prend des allures de conte de fée, avec son ton tout comme ses personnages (le loup, un prince charmant).
Les illustrations sont magnifiques elles aussi, cette fois toutes en couleurs vives et pastel. Elles sont très différentes de celles du Vieux Thomas et la petite fée, mais elles sont tout aussi attirantes et admirables.

Vieux Thomas et la petite fée

Âge : Tous les âges
Illustrations : Stéphane Poulin
Éditions : Dominique et compagnie, 2000
28 pages

Quatrième de couverture :

Une petite fille vraiment minuscule, un vieux monsieur beaucoup trop seul, et voilà la musique qui s'installe pour ne plus nous quitter.
Une histoire qui touche à l'essentiel : droit au coeur...

Mon commentaire :

Les albums écrits par Dominique Demers ont toujours un je-ne-sais-quoi de magique, et celui-ci ne fait pas exception ! L'histoire de cette minuscule petite fille qui redonne la joie de vivre à un vieux grincheux solitaire est très émouvante. Les magnifiques illustrations de Stéphane Poulin, toutes en douceur et en couleurs neutres ajoute encore à ce côté magique de l'album. On croirait presque entendre les vagues de fracasser sur le bord de la plage. J'ai vraiment adoré cet album, qui m'a donné envie d'aller me promener le long d'une plage abandonnée !

dimanche 3 février 2013

Sorcière, tome 10 : investigateur



Titre original : Seeker
Éditions : Ada, 2012
360 pages
 
 
Quatrième de couverture :
 
J’aime Morgan. Elle est mon âme soeur. Mais je dois retrouver mes parents. À présent, je détiens des renseignements. J’ai l’impression de me rapprocher du but. Mais suis-je assez fort pour supporter ce que je pourrais découvrir?
 
Mon commentaire :  
 
En ouvrant ce tome de la série Sorcière, je m'attendais presque à être déçue. Depuis deux ou trois tomes, je trouvais que le rythme ralentissait et que les tomes se ressemblaient de plus en plus. J'ai donc tout de suite été agréablement surprise en découvrant le changement de narration. Plutôt que d'être narrée par Morgane, le narrateur d'Investigateur est Hunter. Quel bon «move» de l'auteur ! L'histoire prend une tournure différente, beaucoup plus masculine et un peu moins adolescente. Il y a aussi plus de profondeur avec Hunter qui retrouve son père changé, devenu l'ombre de lui-même. Finalement, il y a aussi un changement, car l'auteure nous amène du côté du Lac Saint-Jean le temps d'un tome !
Je déplore toutefois que le français de la version originale ne tienne aucunement la route. Cela paraît que l'auteur ne parle pas français, et malheureusement les parties ayant été écrites en français dans la version originale ne sont pas corrigées dans la version française. Il faut avouer que ça fait sacrément bizarre ! De plus, je suis désolée, mais faire la route du Lac Saint-Jean jusqu'en Ontario prend plus de trois heures !
Mis à part ces petits éléments techniques, j'ai beaucoup aimé ce tome, qui me donne finalement l'envie de continuer cette série jusqu'à la fin.

La petite sirène

Adaptation : Deborah Hautzig
Illustrations : Darcy May
Âge : À partir de 8 ans
Éditions : Héritage jeunesse, 1992
Collection : Je sais lire, niveau 3
48 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Elle aime un beau prince. Mais tout le monde sait que les sirènes ne peuvent pas aimer des hommes. La méchante Sorcière de la mer veut l'aider... mais le prix à payer est terrible. La petite sirène acceptera-t-elle ce marché ? Pour le savoir, lis cette belle histoire d'amour.
 
Mon commentaire :
 
Lorsque j'ai commencé à faire de l'aide académique au privé, j'ai demandé à une petite fille quels étaient ses intérêts. Elle m'avait mentionné aimer les sirènes et tout ce qui s'y rapporte. Elle m'avait aussi mentionné DÉTESTER lire. Donc, forte de ma mission de lui prouver que toute lecture n'est pas ennuyeuse, j'ai cherché à la bibliothèque municipale des livres qui seraient susceptibles de l'intéresser et qui allaient tout de même lui donner de petits défis à relever. J'ai donc trouvé cette vieille édition de La petite sirène, qui était davantage intéressant pour moi que pour elle. D'ailleurs, je ne lui ai même pas présenté, car son aspect vieillot n'avait rien pour l'intéresser.
Toutefois, de mon côté, j'ai été fascinée de découvrir cette adaptation de l'histoire à partir du conte écrit par Hans Christian Anderson, bien différente et bien plus profonde et complexe que la version de Disney. Cela m'a donné le goût de découvrir la version originale. Force m'est toutefois de constater que cette version vieillote et défraîchie n'est pas l'idéal pour faire aimer la lecture à une petite fille que cela ennuie, même si elle adore les sirènes !