jeudi 11 août 2016

Jacques le Fataliste et son maître

Mon édition : GF Flammarion, 1997
Paru pour la première fois : 1796
355 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Deux personnages déambulent en philosophant. On ne sait qui ils sont. On ne sait d'où ils viennent. On ne sait où ils vont. Tout ce que l'on sait, c'est que l'un est le maître de l'autre. Bientôt on se demandera lequel.
 
Mon commentaire :
 
Il y a de cela dix ans déjà, on m'a demandé d'acheter ce livre dans le cadre d'une lecture obligatoire au cégep. On m'avait alors seulement demandé de lire la partie racontant l'histoire de madame de la Pommeraye. Si je n'avais pas vraiment apprécié cette lecture, pour moi acheter un livre et ne pas le lire au complet est un crime... Je l'avais donc gardé en me disant que j'allais bien le lire au complet un jour.
 
Voilà ce jour venu. Je dois dire que même avec dix ans de plus, je n'ai pas su apprécier ce livre a sa juste valeur. Je lui ai trouvé des longueurs interminables et trop peu de fils conducteurs pour maintenir mon intérêt. Je sais très bien que c'était le but de Diderot de nous mener d'histoire en histoire et de les interrompre par le récit d'autres histoires, mais je ne peux pas dire que j'ai apprécié cette façon de fonctionner.
 
Cette façon qu'a le narrateur d'interrompre l'histoire pour juger les personnages et pour changer le sujet m'a aussi beaucoup agacée. Les récits d'histoire d'amour ont rarement retenu mon attention, et quand c'était le cas, Diderot s'amusait à ne pas les terminer, ou à y revenir alors que j'avais perdu tout intérêt.
 
Bref, beaucoup de frustrations pour moi à lire ce livre. Si je comprends avec ma tête que Diderot voulait justement s'amuser à balancer son lecteur partout et nulle part, et aussi qu'il se moquait du fatalisme de son personnage, on ne peut pas dire que mon cœur de lectrice ait apprécié. Désolée pour les amateurs. Meilleure chance la prochaine fois.

Lonely Planet Italie


Mon édition : Lonely Planet, 2014
6e édition
898 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Des sommets enneigés aux rivages méditerranéens, l'Italie égrène villes éblouissantes et bourgs perchés, musées captivants et trésors gastronomiques. Vous reprendrez bien un peu de Dolce vita ?
 
Mon commentaire :
 
Comme pour presque tous mes voyages, le Lonely Planet a été mon compagnon fidèle cette année. Comme je l'ai souvent dit, je suis totalement vendue à ces guides touristiques. Cette année, toutefois, j'ai vécu quelques petites frustrations que je n'ai habituellement pas.
 
D'abord, son poids. En version papier, il fait 898 pages. Autant dire une bible ! Comme ce n'est pas exactement un livre de poche, je n'ai pas pu le transporter dans mon sac à main lorsque je me déplaçais d'une ville à l'autre, car j'avais alors plus de choses qu'à l'habitude dans mon sac. C'est dommage, car ces moments où je suis en déplacement sont habituellement des moments privilégiés pour bouquiner et planifier mes activités.
 
Deuxième chose (et là ça va paraître contradictoire), la Sicile et la Sardaigne ne sont pas inclus dans la version française, alors qu'ils le sont en anglais (et pourtant, le livre n'est pas beaucoup plus gros en version anglaise). Même si je n'y suis pas allée, si j'avais décidé de me rendre en Sicile comme je le voulais au départ, j'aurais été obligée d'acheter un deuxième livre, ce qui n'aurait pas été pratique. La Sicile fait pourtant partie de l'Italie, non ?
 
Troisièmement, malgré l'épaisseur du livre, il y a moins de détails sur les petites villes qu'à l'habitude. Par exemple, j'ai passé une semaine complète en Toscane et j'ai découvert plusieurs sites, plusieurs restaurants et plusieurs activités qui auraient normalement dues êtres inscrites dans le livre. Bon, réalistement parlant, il y a tellement de choses à voir et à faire et tellement de bons endroits où manger qu'il est impossible de tous les mettre dans un même livre. La leçon à en tirer est sans doute la suivante : si vous ne visitez qu'une seule région de l'Italie, favorisez définitivement un plus petit livre qui détaillera la région que vous visitez.
 
J'ai finalement un peu regretté mon achat pour une quatrième raison : dans la version française, tous les noms italiens sont traduits en français. Le plus souvent, on est capable de deviner les noms italiens, mais parfois les noms d'endroits changent plus que d'habitude (ex: Lucca devient Lucques) Comme je voyageais avec deux personnes anglophones, nous parlions parfois des mêmes endroits sans le savoir... C'était parfois très frustrant pour moi. Aussi, tenter de traduire les explications historiques en anglais, c'est pas toujours évident quand tu as lu l'information en français... Mais pour ça, je ne peux que blâmer moi-même d'avoir acheté la version française. C'est la dernière fois !
 
Ce Lonely Planet a tout de même très pratique et il m'a rendu plusieurs services. Il m'a aussi fait regretter de ne pas avoir couvert toutes les régions de ce pays grandiose. J'espère bien qu'on se reverra un jour !

L'affaire Protheroe

Titre original: The Murder at The Vicarage
Date de publication : 1930
Lu sur mon Kindle
220 pages
 
Quatrième de couverture (pris sur Le livre de poche) :
 
Quand on découvre le colonel Protheroe tué d’une balle dans la tête dans le bureau du presbytère, le pasteur a sans doute déjà une idée sur l’identité possible de l’assassin ou, en tout cas, sur un mobile vraisemblable. N’assiste-t-il pas au thé hebdomadaire de sa femme, où s’échangent potins et cancans ?
 
Mon commentaire (lu il y a longtemps):
 
Quand j'ai lu le résumé du livre, je me suis dit : enfin, le premier Miss Marple ! C'est que presque tous les livres qu'Agatha Christie a écrit dans les années 1920 mettent en vedette Hercule Poirot. J'ai beau bien l'aimer, quand on lit plusieurs Christie de suite, son personnage peut devenir prodigieusement agaçant.
 
Cependant, si Miss Marple est effectivement l'un des personnage clés de ce roman, elle n'en est pas le personnage principal. Il s'agit du pasteur de St Mary's Mead, dans la maison de lequel on a retrouvé le colonel Protheroe assassiné. Plusieurs habitants du village, chacun à sa manière, tentera de découvrir l'assassin, avec plus ou moins de succès. En effet, si personne n'aimait le colonel, qui aurait pu réellement profiter de sa mort ?
 
J'ai franchement regretté la place effacée de Miss Marple dans son roman, même si toutes les bases du personnages sont mises en place. Du fond de sa maison, elle est au courant de tout ce qui se passe au village et est doté d'un grand sens de l'intuition...
 
Un autre aspect que j'ai moins aimé est le nombre important de personnages. C'est le cas de plusieurs Christie et cela ne me dérange absolument pas habituellement, mais pour une raison ou pour une autre, j'ai trouvé le déroulement de cette histoire plus dur à suivre que les autres. J'étais sans doute moins concentrée, étant à la fin de mes trois semaines de voyage...
 
Ce roman met donc la table pour le personnage de Miss Marple. Il me tarde de lire un autre roman la mettant aussi en vedette, cette fois avec un rôle plus important.
 

lundi 1 août 2016

Associés contre le crime et le crime est notre affaire


Titre original : Partners in Crime
Date de publication : 1929
Lu sur mon Kindle

Résumé (pris sur Babelio) :

Ah! pourchasser les criminels... quelle occupation passionnante ! Tommy et Tuppence Beresford, à la tête de leur agence, dont ils sont les seuls membres, partent à chaque fois pleins d'enthousiasme et d'humour.
Démasquer les espions et les empoisonneurs, démolir les faux alibis et pourfendre les esprits frappeurs... Ils savent tout faire ! D'ailleurs, ne connaissent-ils pas sur le bout des doigts les exploits de tous les plus grands détectives de romans policiers ?
 
Mon commentaire :
 
Que de confusion, à essayer de comprendre en quoi consistait ce titre... J'ai d'abord trouvé Associés contre le crime sur Amazon, puis j'ai cherché et cherché Le crime est notre affaire, que je n'ai pas trouvé. Je me suis rabattue sur le roman original, Partners in Crime, tout cela pour réaliser qu'il s'agissait en fait du même livre ! Ou plutôt, en anglais, ces deux livres n'en forment qu'un seul. C'est un recueil de nouvelles qui sont parfois ensemble, parfois pas en français. J'avais de quoi être mêlée ! Voulez-vous me dire pourquoi ils ont fait cela ? Enfin bref...
 
Mis à part cette frustration, j'ai été ravie de retrouver Tommy et Tuppence Beresford, deux personnages récurrents d'Agatha Christie que j'adore. Ici, le couple reprend une agence de détectives privés et enquête sur toutes sortes de problèmes. Si toutes les histoires ne s'égalent pas en termes de qualité et de profondeur, le charme des personnages, lui, est égal partout.
 
Les nouvelles sont trop courtes pour qu'on s'y prenne réellement, mais j'ai tout de même admiré, comme à l'habitude, l'habileté de Christie à façonner des mystères de toutes sortes. Car il ne s'agit pas ici que de meurtres ! Vols, disparitions, énigmes de toutes sortes font de ce recueil un bon moment de lecture sans prise de tête. J'ai beaucoup aimé avec que le couple incarne les fameux détectives de romans. Sans parler de l'humour de Christie lorsqu'elle fait interpréter Hercule Poirot par ses personnages! Que dire de plus ? C'est à lire !

Bilan juillet 2016

Au mois de juillet, j'ai lu :

5 livres (5 fictions)
4 romans et 1 recueil de nouvelles
1134 pages


Ce sont tous des livres d'Agatha Christie :

  • Le train bleu
  • Les sept cadrans
  • Associés contre le crime
  • Le crime est notre affaire
  • L'affaire Protheroe