mardi 28 février 2017

jeux de dupes

Titre original : Safe House
Éditions : France Loisirs, 1998
354 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Quand Samantha Laschen, médecin psychiatre, accepte d'héberger une jeune adolescente traumatisée qui fut témoin de l'assassinat de ses parents dans des conditions atroces, elle n'imagine pas un seul instant que sa vie est en train de basculer. Au fil de son enquête, se dessine peu à peu une terrible machination dont elle devient le premier maillon. Forcée de se battre pour faire accepter l'incroyable vérité à des policiers sceptiques et désireux de classer l'affaire, Samantha se retrouve prise dans un engrenage qu'elle ne pourra arrêter qu'au prix d'amers constats.
 
Mon commentaire :
 
Voilà un thriller psychologique qui se laisse lire, dont les pages défilent rapidement et facilement, malgré quelques longueurs. Mais bizarrement, au final, il me laisse plutôt froide. Il manquait définitivement quelque chose pour en faire un roman excitant, différent. J'ai bien du mal à mettre le doigt sur ce que je n'ai pas aimé. Était-ce les personnages, qui manquaient de pep ? Était-ce le manque de rythme, ou les policiers qui ne faisaient tellement pas leur travail qu'on aurait pu les croire corrompus ? Ou le côté répétitif des soirées barquette télévision et plats surgelés ? Honnêtement, je ne sais pas ce qui m'a ennuyé et j'ai beau retourner l'histoire dans tous les sens, je ne trouve pas.
 
Ceci était mon premier essai avec Nicci French, des auteurs dont j'ai pourtant entendu beaucoup de bien. J'essaierai donc avec un autre roman une autre fois, car je crois bien qu'il y a de l'espoir que je trouve chaussure à mon pied avec un autre de leurs romans. Jeux de Dupes avait beaucoup de potentiel, après tout.

samedi 25 février 2017

La firme

Titre original : The Firm
Mon édition : Robert Laffont, 1991
406 pages

Quatrième de couverture :

Son attaché-case à la main, un jeune homme court à perdre haleine dans les rues de Memphis. Il s'appelle Mitch McDeere : troisième de sa promotion en droit à Harvard, cible des chasseurs de têtes de Wall Street, il a surpris tout le monde en choisissant la firme Bendini, Lambert & Locke. Ce très riche et très confidentiel cabinet de Memphis a su par des arguments irrésistibles, s'assurer sa collaboration reconnaissante et, le pense-t-il, éternelle.

Alors pourquoi tant de hâte et vers quel contrat mirifique notre brillant juriste est-il en train de se ruer, au point d'en oublier la gravité nécessaire à la profession ?

Méfions-nous des apparences. Mitch McDeere a d'excellentes raisons pour courir ainsi : il cherche à sauver sa vie.



Mon commentaire :
 
Même si j'ai mis beaucoup de temps à lire ce roman, on ne peut vraiment pas dire que je n'ai pas aimé. Si je n'avais pas été obligée de le lire au compte-gouttes en raison de mon devoir de jongler entre l'université et un travail à temps plein en orthopédagogie, et si je n'avais pas tombé de fatigue à la simple vue de l'écriture en tout petits caractères, j'aurais lu ce livre dans le temps de le dire.
 
En effet, je travaille tellement ces temps-ci que je n'ai eu aucun mal à m'identifier à Mitch McDeere qui doit jongler entre l'étude pour le barreau et les demandes irréalistes de son associé à la firme Bendini, Lambert & Locke.
 
Non seulement McDeere doit jongler avec des semaines de 70 heures de travail, mais en plus il doit enquêter sur les activité louches de la firme, à son propre péril... Il est écouté et suivi 24h sur 24. Quel stress ! Difficile de ne pas être pris par la tension qui règne tout au long de ce roman. Sans compter que ça me console un peu avec ma situation actuelle...
 
Même si les technologies ont définitivement changé depuis l'écriture de ce roman et que ça peut rendre le tout difficile à comprendre pour les plus jeunes à l'occasion, c'est définitivement une lecture classique dans le genre que je recommande à tous, et ce, sans modération. Merci à mère d'avoir insisté pour que je l'achète usagé à la friperie du coin.