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mardi 27 septembre 2011

Antigone

Mon édition : Traductions Hatier
Année de parution : 1966
63 pages

Mon résumé (repris de mon billet sur la version de Jean Anouilh) :

Après la mort de deux frères qui se sont entretués en tentant de prendre la couronne, le nouveau roi Créon, leur oncle, décide que l'un doit récolter toute la gloire, Étéocle, et que l'autre doit pourrir sans même avoir l'honneur d'être enterré. Leur soeur Antigone, fille d'Oedipe, trouve ce sort tout à fait injuste et se bat donc pour que son frère Polynice soit au moins enterré. Or, elle fait ceci à son propre péril puisque la population entière est avertie : Polynice était un homme malhonnête et quiconque s'aventurerait à tenter de l'enterrer serait condamné à mort.
Antigone se laisse surprendre par les gardes alors qu'elle enterre son frère et est emmenée devant son oncle qui se doit de la faire exécuter.

Mon commentaire : 

Je connaissais le mythe d'Antigone grâce à l'adaptation qu'en a faite Jean Anouilh et que j'ai lue l'année dernière. J'étais toutefois curieuse de découvrir la version de Sophocle, et encore plus après avoir lu Oedipe-roi.
Verdict : même si l'histoire demeure aussi intéressante, il faut avouer que le texte de Sophocle n'est pas aussi accessible que celui d'Anouilh. J'ai eu un peu de mal avec certaines parties, en particulier celles où le choeur chantait, car les allusions à la mythologie grecques étaient nombreuses. Or, ayant que très peu de connaissances sur le sujet, j'étais vite perdue.
Ainsi, pour ceux et celles qui souhaiteraient découvrir le mythe d'Antigone, je suggère qu'ils privilégient la version d'Anouilh, sauf si vous avez une bonne connaissance de la mythologie grecque. Si une curiosité semblable à celle que j'avais demeurait après cette lecture, alors ne vous privez pas de découvrir la version de Sophocle aussi, car il est toujours agréable de faire des comparaisons !

dimanche 18 septembre 2011

Oedipe roi

Mon édition : Librairie Hatier
Année d'édition : 1961 (Je l'ai emprunté à la bibliothèque et il tombe en poussière)
79 pages

Résumé (pris sur Babelio intégralement, puisque mon édition n'a pas de présentation) :

Depuis que la psychanalyse a popularisé le concept du complexe d'Oedipe, on croit tout savoir sur ce mythe fondateur de notre civilisation. Erreur grossière, car même si ses ressorts nous sont familiers, la qualité littéraire de cette tragédie grecque (une des plus pures du genre), est trop souvent oubliée. Si la légende d'Oedipe remonte à un cycle épique datant du VIIIe siècle avant J.-C., son adaptation dramatique par Sophocle intervient aux alentours de 430 avant J.-C. Confronté à une épidémie de peste qui ravage Thèbes, sa ville, le roi Oedipe cherche à connaître les causes de la catastrophe. Au fur et à mesure que la vérité parvient à la lumière, il découvre que le vieillard qu'il a tué à la croisée des chemins avant de délivrer la ville du Sphinx n'était autre que Laïos, son véritable père, alors roi de Thèbes... En épousant la veuve Jocaste, il a donc convolé avec sa propre mère, se rendant coupable d'inceste. Personnage emporté et opiniâtre, Oedipe symbolise la recherche absolue de la vérité, même si celle-ci s'avère fatale.

Mon commentaire :

Oedipe roi est la première tragédie grecque qu'il m'a été donné de lire (enfin, à part Antigone, mais j'ai lu la version de Jean Anouilh, alors ça ne compte pas). Je connaissais un peu l'histoire à cause du complexe d'Oedipe que j'ai étudié en profondeur lorsque j'étais étudiante en psychologie, mais je n'avais jamais poussé la curiosité jusqu'à lire le récit qui est à l'origine du nom de ce phénomène. En fait, je n'étais même pas certaine que l'on pouvait trouver l'histoire en français ! Ainsi, quand je me suis inscrite au Baby-challenge classiques de Livr@ddict et que j'ai vu ce titre parmi la sélection des livres à lire, j'étais contente ! J'allais enfin pouvoir découvrir le mythe derrière le complexe d'Oedipe.
Et bien, cette lecture m'a fascinée (de façon légèrement morbide, il faut le dire...) du début jusqu'à la fin. La façon dont Oedipe découvre combien en croyant fuir son destin il est plutôt aller le rejoindre était un tour de force (même si je savais déjà ce qui allait se passer). Franchement, si toutes les tragédies grecques sont aussi fascinantes, j'ai bien envie de découvrir cette littérature plus en profondeur ! D'ailleurs, je vais bientôt commencer Antigone, mais cette fois-ci la version écrite par Sophocle, puisque je l'ai aussi empruntée à la bibliothèque. Ensuite, pourquoi ne pas me lancer dans Homère ou dans Platon ? Je suis bien tentée (ensuite pouvant bien entendu vouloir dire dans quelques années, avec le nombre de challenge que je dois honorer ! haha).

17/20