samedi 25 avril 2015

100 idées pour venir en aide aux élèves "dysorthographiques"

Sous-titre : Être "mauvais en orthographe" est souvent la manifestation d'une dyslexie
Éditions : Tom Pousse 2014
179 pages

Quatrième de couverture :

Ce livre explique non seulement pourquoi l'acquisition de l'orthographe, particulièrement ardue en français, est si difficile pour tous, mais aussi pourquoi certains enfants dits «dysorthographiques» éprouvent une difficulté persistante à automatiser les processus et mémoriser les formes orthographiques correctes, malgré une intelligence normale.
Trouble spécifique des apprentissages, la dysorthographie est en effet intimement liée à une dyslexie : toutes deux témoignent des mêmes déficits primaires dans la discrimination phonologique, c'est-à-dire l'analyse sonore des mots, indispensable pour maîtriser leur transcription.
Ainsi, la dysorthographie constitue souvent un aspect d'une dyslexie, et les deux troubles nécessitent une rééducation simultanée.

100 idées pour comprendre que l'enfant « dysorthographique », impuissant face à ses difficultés est un enfant en grande souffrance dans un contexte scolaire.

100 idées pour mieux comprendre ce trouble, le diagnostiquer et faire une analyse précise des difficultés éprouvées par l'enfant.

100 idées pour mettre en œuvre une rééducation efficace.

100 pour mettre en place les adaptations nécessaires.

Mon commentaire :

Précision importante d'entrée de jeu : le titre est mensonger. En achetant ce livre sur Internet, je pensais qu'il allait m'outiller en tant qu'orthopédagogue à réaliser une rééducation auprès d'un enfant dysorthographique. C'est vrai en partie, car on lance bien quelques pistes pour la rééducation, mais la majorité du bouquin essaie plutôt d'expliquer pourquoi l'apprentissage de l'orthographe du français est si difficile,  qu'est-ce que vivent les enfants dysorthographiques et quels sont les outils et les ressources qui existent pour eux (en France). De ce point de vue, ce livre constitue donc une grosse déception.
Cependant, j'ai beaucoup aimé cette lecture, qui bien qu'elle ne m'a appris que peu de choses, constitue un très bon résumé pour qui ne s'y connaît pas. Tout y est bien vulgarisé, ce qui en fait le livre idéal pour accompagner les parents d'un enfant nouvellement diagnostiqué qui voudrait en savoir plus sur ce que vit son enfant et ce qu'il peut faire pour lui.
Par conséquent, je garde précieusement ce livre, dans l'éventualité où je pourrais le prêter à un parent désireux de mieux aider son enfant.
De nombreux autres livres existent dans la collection pour d'autres troubles de l'apprentissage tels que la dyslexie, la dyscalculie, la dysphasie ou encore la dyspraxie. À découvrir.

Nos étoiles contraires

Titre original : The Fault in Our Stars
Éditions : Nathan, 2012
331 pages


Résumé (pris sur Babelio) :

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
 
Mon commentaire :
 
Je commence d'emblée en disant que je regrette d'avoir vu le film avant de lire le livre. Je fais habituellement la démarche contraire, et cette lecture me prouve que je préfère définitivement lire un livre avant de voir le film.
Alors que j'avais adoré le film, j'ai trouvé le livre un peu plat, sûrement parce que je savais d'avance tout ce qu'il allait se produire. Il faut dire que le film est très fidèle au livre. L'histoire est aussi belle et l'écriture est fluide, ne demandant aucun effort particulier. D'habitude, ces conditions sont suffisantes pour rendre ma lecture captivante. Dommage. Ne faites surtout pas la même erreur que moi, lisez le livre avant ! Je suis certaine que mon expérience aurait été complètement différente.

dimanche 12 avril 2015

Au bonheur de lire Comment donner le goût de lire à son enfant de 0 à 8 ans

Éditions : Québec Amérique, 2009
Collection : Dossiers et documents
263 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Tous les parents souhaiteraient que leurs enfants aiment lire. Pourtant, la moitié des Québécois ne lisent jamais ou presque jamais. Comment se fait-il que nous continuions à produire autant de non-lecteurs et de lecteurs récalcitrants ? Et surtout, que pouvons-nous faire pour renverser la vapeur et offrir à nos enfants tout ce dont ils ont besoin pour découvrir le bonheur de la lecture ?
Dominique Demers révèle ici des vérités toutes simples qu’elle a découvertes au fil des ans. Elle nous apprend que transmettre le goût de lire à un enfant n’est ni coûteux, ni très compliqué. Il faut d’abord y croire, puis modifier des habitudes, changer des attitudes, intégrer la lecture à notre quotidien et suivre quelques pistes utiles.
AVEC DIX MINUTES PAR JOUR, À PEINE PLUS D'UNE HEURE PAR SEMAINE, ON PEUT Y ARRIVER !
Des secrets précieux, des méthodes infaillibles et des coups de cœur, le tout parsemé d'anecdotes drôles ou touchantes, voilà ce qu'offre Dominique Demers dans cet ouvrage qui sera utile à tous ceux qui ont à cœur le bonheur de lire des enfants.
 
Mon commentaire :
 
Lors de ma visite du salon du livre l'an dernier, j'avais un budget très limité. Je souhaitais donc acheter un livre dont je savais qu'il allait me passionner et, si possible, que j'aurais le goût de lire plus d'une fois.
Une collègue de travail m'a fortement conseillé d'acheter ce livre, qu'elle considérait comme un coup de cœur majeur. Elle m'a même dit qu'elle ne savait pas ce qui la retenait de ne pas l'acheter pour pouvoir le relire. Cela a achevé de me convaincre, même si j'avais des inquiétudes par rapport au sous-titre... N'étant pas mère, je me demandais si les suggestions me seraient aussi utiles en tant qu'enseignante. Je l'ai tout de même acheté, et je ne le regrette pas.
Finalement, le livre s'adresse vraiment aux parents, davantage qu'aux enseignants, mais plusieurs conseils qui valent pour les parents valent aussi pour les enseignants qui désirent transmettre à leurs élèves le goût de la lecture. De plus, le livre regorge de suggestions de livres jeunesse à faire découvrir aux petits. Certains sont des classiques, d'autres sont beaucoup plus inattendus et donnent le goût de sortir son portefeuille pour se les procurer tous.
La passion de Dominique Demers pour la littérature jeunesse se ressent fortement au travers de tout le livre. J'ai été accrochée par ce livre comme je l'aurais été par un roman passionnant. Vraiment, c'est un livre à lire par tous les parents. C'est un livre à offrir et à prêter sans hésiter. C'est d'ailleurs ce que je compte faire : le prêter à certains parents de mes enfants en difficulté. Qui sait, peut-être auront-ils envie de donner le goût de lire à leur enfant, eux aussi ?

vendredi 3 avril 2015

Bilan du mois de mars 2015

Ce mois-ci, j'ai lu :

1320 pages
7 livres
3 romans, 4 albums jeunesse
4 livres québécois
3 coups de cœur

Les romans :

La ferme africaine- Karen Blixen
La corruptrice- Guy des Cars
Ce qui se passe au Mexique reste au Mexique- Amélie Dubois

Les albums :

La journée des pets et des rots- Renée Robitaille
Un point c'est tout- Bénédicte Rivière
La corde à linge magique- Andrée Poulin
Pourvu qu'il pleuve!- Marie-Andrée Boucher Mativat

Les coups de cœur :

La ferme africaine- Karen Blixen
La corruptrice- Guy des Cars
Un point c'est tout- Bénédicte Rivière

Bref, un très très bon mois de lecture !

Un point c'est tout

Âge : dès 4 ans
Illustrations : Anne Hemstege
Éditions : Sarbacane, 2013
26 pages

Présentation de l'éditeur :

Un point, petit personnage à bille toute ronde qui sautille ici ou là, nous interpelle pour nous raconter, sous forme d'histoire, comment il se transforme en signes de ponctuation selon son humeur, ses envies ou ce qu'il a à dire.
 
Mon commentaire :

Nous les enseignants, nous avons la chance depuis quelques années d'avoir accès à du beau matériel pour permettre aux enfants de mieux s'approprier les concepts de base. Par exemple, nous avons Raconte-moi les sons pour aider les enfants à sa familiariser avec les lettres et les sons de la langue française, la Parade des nombres pour apprendre les nombres de base et la Grammaire en 3D pour la syntaxe de la phrase et la nature des mots. Cependant, jusqu'à ce jour, je n'étais jamais tombé sur du matériel permettant de mieux comprendre les signes de ponctuation.
Cet album a donc permis de combler un manque. Je ne dis pas que je l'utiliserai comme un matériel pédagogique, car il n'est pas conçu pour cela. Cependant, il permettra sans doute à de jeunes élèves non seulement de se familiariser avec les signes de ponctuation, mais aussi de comprendre à quoi ils servent.
J'ai trouvé le texte très approprié, et les illustrations très aidantes pour comprendre le texte. Les deux se complètent à merveille et en font un autre trésor à chérir malgré le coût un peu élevé de l'album (presque 25$).

Pourvu qu'il pleuve !

Âge : à partir de 6 ans environ
Illustrations : Bruno St-Aubin
Éditions : Les 400 coups
28 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Maman amène sa fille acheter des souliers, des chaussures sages, solides et durables.
Mais la petite coquine préfère un modèle avec des lacets fluo, talon clignotant et semelle plate-forme. Elle a un plan infaillible pour les obtenir !
Pourvu qu'il pleuve...
 
Mon commentaire :
 
J'ai bien aimé cet album, mais je crois que c'est surtout parce que je m'identifiais au personnage principal. Comme la petite fille de l'histoire, je détestais aller magasiner des chaussures avec ma mère lorsque j'étais petite parce qu'elle ne voulait jamais m'acheter les modèles que je voulais. Je rêvais de petites chaussures de faux cuir brillant, alors que ma mère insistait pour m'acheter des souliers de bonne qualité qui allaient durer. Elle me disait que les souliers que je voulais étaient horriblement laids et je dois dire qu'aujourd'hui je suis d'accord avec elle et que je ne regrette absolument pas d'en avoir jamais porté !
 
La fabuleuse idée de la petite fille n'est pas si géniale que cela, comme souvent avec les idées d'enfants. Elle regrettera son geste. Je ne vous en dis pas plus.
 
Un petit mot sur les illustrations. Si je ne les ai pas particulièrement aimées, j'ai craqué pour le visage malicieux de la petite fille. Sur toutes les illustrations, on peut parfaitement voir les sentiments qu'elle ressent, ce qui est un gros bonus dans un album d'enfants.
 
En bref,  cet album ne plaira sûrement pas à tous, mais il trouvera certainement son public !

La corde à linge magique

Âge : à partir de 6 ans environ
Illustrations : Marion Arbona
Éditions : Imagine, 2010
29 pages

Quatrième de couverture :

Robin est triste. Son papa est parti en voyage d'affaires et il ne pourra pas revenir à temps pour son anniversaire. Mais voilà que le petit garçon découvre une mystérieuse enveloppe dorée sur la corde à linge. Que contient-elle ? Qui l'a accrochée là ? Son papa ? Thomas, le grand frère de Robin, déclare que leur corde à linge est magique... La magie pourrait-elle adoucir le chagrin de Robin ?
 
Mon commentaire :
 
J'ai beaucoup aimé cette histoire d'amour fraternel ou un grand frère fait croire que la corde à linge est magique et fait apparaître des cadeaux de son père pendant son absence. L'idée est bonne et plaît aux adultes, mais bizarrement je me demande si l'histoire plairait aux tout-petits auxquels elle s'adresse.
Je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui accroche exactement. L'histoire a un petit côté magique, elle passe un beau message et les couleurs franches utilisées par l'illustratrice plairont sans doute. Il y a par contre beaucoup de texte par page, il faut donc une bonne capacité de concentration aux enfants pour parvenir au bout de l'histoire.
 
Somme toute, La corde à linge magique est une belle histoire à laquelle il manque cependant un petit quelque chose pour la rendre inoubliable.