Italie, pendant le règne de Mussolini. Dans la région des Abruzzes, un jeune homme doit se déplacer vers le lieu où aura lieu la course de pigeons à laquelle sont inscrits ses oiseaux. Sur sa route, il rencontre un jeune fascite, accompagné d'une jolie jeune femme. Alors qu'Antonio tente de faire la connaissance de cette jeune femme, Angelo Coluzzi se met en colère, car il considère que Sylvana, sa copine, ne mérite pas de faire la connaissance d'un paysan sans intérêt. Angelo renverse donc sa charette et fracasse les cages de ses chers pigeons.
Antonio ne rentre pourtant pas la tête basse. Il est décidé à courtiser cette femme pour qui il a eu le coup de foudre. Un plan se forme dans sa tête. Le lendemain, il suit Angelo à son insu pour voir où habite la jeune femme. Par la suite, à chaque jour, celui-ci va lui porter la plus belle tomate de son jardin sur le balcon de son amoureuse, à son insu. Il répète ce manège pendant quelques semaines jusqu'à ce que la jeune femme fasse de même. En croquant dans la tomate, Antonio songe qu'ils ont échangé leur premier baiser. Un baiser symbolique.
Les deux amoureux commencent donc à se fréquenter, au plus grand déplaisir d'Angelo. Lorsque Sylvana choisit Antonio, Angelo entre dans une telle rage qu'il fait faire tabasser le jeune homme par dix personnes.À ce moment, Antonio ne songe pourtant pas à sa victoire. Il pressent que pour l'avoir choisi, Sylvana devra payer.
Quelques années plus tard, lors du deuxième anniversaire de leur fils Frank, un malheur se produit. Revenu d'un café avec son fils, Antonio retrouve sa femme décédée dans la grange. La police, aux mains des fascites, cache la vérité et fait croire à un accident.
Selon les traditions italiennes, Antonio doit donc accomplir sa vendetta. Mais celui-ci, se sentant incapable de tuer, même son plus grand ennemi, décide d'émigrer aux États-Unis avec son fils. Là-bas, il se recommence une vie, travaillant comme maçon et élevant ses pigeons voyageurs. Mais les Coluzzi émigrent eux aussi à Philadelphie, au plus grand déplaisir d'Antonio, maintenant surnommé Tony-pigeon par ses comparses italiens. La famille Coluzzi est bien décidée à faire payer Tony-pigeon pour ne pas avoir accompli sa vendetta.
Plusieurs années plus tard, Tony-pigeon accomplit sa vendetta dans des circonstances inattendues. Les deux ennemis, rendus octogénaires, se retrouvent ensemble seuls dans une pièce de leur club de colombophiles, et Angelo lui avoue que c'est lui qui a tué son fils et sa femme, dans ce qui a aussi paru comme un accident. Saisi d'une colère soudaine, Tony pigeon le pousse contre une étagère métallique qui, en lui tombant dessus, lui rompt le cou.
C'est dans ces circonstances que l'avocate Judy Carrier tente de prouver que le meurtre de Angelo n'était pas prémidité. Mais la famille Coluzzi étant malhonnête, elle tente par tous les moyens d'intimider la jeune femme, de contrecarrer ses plans, voire même de la tuer.
Or, Judy refuse de lâcher son client, en qui elle croit énormément. En effet, Tony-pigeon est un touchant petit vieillard qui n'est même pas capable d'achever ses pigeons. Alors, comment aurait-il pu tuer Coluzzi ?
Sauf que Tony Lucia s'entête à dire qu'il l'a tué, qu'il voulait le tuer. Il tente par tout les moyens de faire comprendre aux Américains qu'accomplir sa vendetta ne peut être considéré comme un meurtre. Peut-être pas pour des Italiens du début du vingtième siècle, tente de lui faire comprendre Judy, mais en Amérique, les lois ne fonctionnent pas ainsi.
Comment se déroulera le procès ? Judy réussira-t-elle à prouver que le meutre de Tony n'était pas prémidité, malgré ce que s'entête à dire Tony-pigeon ?
J'ai adoré ce roman de Lisa Scottoline. Ce roman nous fait réaliser combien les lois peuvent comporter des lacunes, et combien le plus doux des hommes peut être envahi par la haine quand sa vie est détruite par ses ennemis. De plus, de toute évidence, l'auteure a fait de très nombreuses recherches pour écrire ce livre. Ses descriptions de l'Italie de Mussolini, du métier de maçon et de comment fonctionne un pigeonnier le révèlent.
Antonio ne rentre pourtant pas la tête basse. Il est décidé à courtiser cette femme pour qui il a eu le coup de foudre. Un plan se forme dans sa tête. Le lendemain, il suit Angelo à son insu pour voir où habite la jeune femme. Par la suite, à chaque jour, celui-ci va lui porter la plus belle tomate de son jardin sur le balcon de son amoureuse, à son insu. Il répète ce manège pendant quelques semaines jusqu'à ce que la jeune femme fasse de même. En croquant dans la tomate, Antonio songe qu'ils ont échangé leur premier baiser. Un baiser symbolique.
Les deux amoureux commencent donc à se fréquenter, au plus grand déplaisir d'Angelo. Lorsque Sylvana choisit Antonio, Angelo entre dans une telle rage qu'il fait faire tabasser le jeune homme par dix personnes.À ce moment, Antonio ne songe pourtant pas à sa victoire. Il pressent que pour l'avoir choisi, Sylvana devra payer.
Quelques années plus tard, lors du deuxième anniversaire de leur fils Frank, un malheur se produit. Revenu d'un café avec son fils, Antonio retrouve sa femme décédée dans la grange. La police, aux mains des fascites, cache la vérité et fait croire à un accident.
Selon les traditions italiennes, Antonio doit donc accomplir sa vendetta. Mais celui-ci, se sentant incapable de tuer, même son plus grand ennemi, décide d'émigrer aux États-Unis avec son fils. Là-bas, il se recommence une vie, travaillant comme maçon et élevant ses pigeons voyageurs. Mais les Coluzzi émigrent eux aussi à Philadelphie, au plus grand déplaisir d'Antonio, maintenant surnommé Tony-pigeon par ses comparses italiens. La famille Coluzzi est bien décidée à faire payer Tony-pigeon pour ne pas avoir accompli sa vendetta.
Plusieurs années plus tard, Tony-pigeon accomplit sa vendetta dans des circonstances inattendues. Les deux ennemis, rendus octogénaires, se retrouvent ensemble seuls dans une pièce de leur club de colombophiles, et Angelo lui avoue que c'est lui qui a tué son fils et sa femme, dans ce qui a aussi paru comme un accident. Saisi d'une colère soudaine, Tony pigeon le pousse contre une étagère métallique qui, en lui tombant dessus, lui rompt le cou.
C'est dans ces circonstances que l'avocate Judy Carrier tente de prouver que le meurtre de Angelo n'était pas prémidité. Mais la famille Coluzzi étant malhonnête, elle tente par tous les moyens d'intimider la jeune femme, de contrecarrer ses plans, voire même de la tuer.
Or, Judy refuse de lâcher son client, en qui elle croit énormément. En effet, Tony-pigeon est un touchant petit vieillard qui n'est même pas capable d'achever ses pigeons. Alors, comment aurait-il pu tuer Coluzzi ?
Sauf que Tony Lucia s'entête à dire qu'il l'a tué, qu'il voulait le tuer. Il tente par tout les moyens de faire comprendre aux Américains qu'accomplir sa vendetta ne peut être considéré comme un meurtre. Peut-être pas pour des Italiens du début du vingtième siècle, tente de lui faire comprendre Judy, mais en Amérique, les lois ne fonctionnent pas ainsi.
Comment se déroulera le procès ? Judy réussira-t-elle à prouver que le meutre de Tony n'était pas prémidité, malgré ce que s'entête à dire Tony-pigeon ?
J'ai adoré ce roman de Lisa Scottoline. Ce roman nous fait réaliser combien les lois peuvent comporter des lacunes, et combien le plus doux des hommes peut être envahi par la haine quand sa vie est détruite par ses ennemis. De plus, de toute évidence, l'auteure a fait de très nombreuses recherches pour écrire ce livre. Ses descriptions de l'Italie de Mussolini, du métier de maçon et de comment fonctionne un pigeonnier le révèlent.
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