jeudi 26 décembre 2013

Le grand guide de la Norvège

Éditions : Gallimard, 1992
Collection : Bibliothèque du voyageur
391 pages

Quatrième de couverture :

Ce guide obéit à deux objectifs : représenter et informer. Plus de dix auteurs, photographes universitaires, journalistes ou grands voyageurs, tous amoureux fous de la Norvège, ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus complet. Leur but : écrire un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements pratiques se succèdent et se complètent. Représenter, c'est aussi plus de six cents photographies en couleurs pour rêver avant le grand départ. Trois parties complémentaires vous permettent de découvrir les multiples facettes de la Norvège.
 
Histoire et société
 
En quelques pages, un aperçu de l'histoire du pays des Vikings, des expéditions au-delà des océans à la domination danoise, puis à l'union avec la Suède : de la redécouverte des traditions nationales au XIXe siècle à l'accession à l'indépendance en 1905.
 
Itinéraires
 
Tous les sites dignes d'intérêt y figurent, des fjords sur les rives desquels poussent parfois des arbres fruitiers aux montagnes peuplées de trolls et de géants ; des rivages de la mer du Nord parcourue par le Gulf Stream aux îles du Spitzberg où vivent les pingouins et les ours polaires.
 
Informations pratiques
 
Formalités, transports, santé, culture, adresses des hôtels, restaurants, curiosités : tout ce dont vous avez besoin pour organiser et réussir votre voyage.
 
Mon commentaire :
 
Trouvé par le plus grand des hasards dans une librairie de livres usagés quelques mois avant mon départ pour l'Islande et la Norvège, ce livre a été commencé, puis abandonné lorsque j'ai reçu mon Lonely Planet du pays. Je l'ai repris quelques mois après mon retour, un peu par nostalgie mais beaucoup aussi pour voir ce que j'avais manqué de ce pays grandiose.
 
Constituant la deuxième étape de mon voyage cet été, et surtout après plus de deux semaines à découvrir de fond en comble un pays aussi dépaysant et merveilleux que l'Islande, je ne pouvais que manquer de motivation lorsque j'ai atterri à Oslo à la mi-juillet. Nous n'avions qu'une dizaine de jours pour explorer ce pays magnifique, mais terriblement coûteux. Heureusement, l'amie qui m'accompagnait avait deux connaissances pour nous héberger dans les principales villes du sud-ouest du pays, Bergen et Stavanger. C'est donc immanquablement que nos visites se sont concentrées autour de ces deux villes certes magnifiques, mais terriblement occidentalisées comparé à l'Islande !
 
Tout au long de ces dix jours, je me suis demandé ce qu'on aurait découvert si on avait poussé plus au nord. Cette question m'obsédait. Moi et les grands espaces nordiques, c'est toute une histoire d'amour. J'ai donc repris le livre il y a quelques semaines, car même si les informations pratiques sont inévitablement dépassées et peu fiables, il n'en demeure par moins que les nombreuses photos en couleur donnent l'envie de refaire mes bagages pour repartir au plus vite.
 
De plus, contrairement aux guides pratiques tels que les Lonely Planet que je lis habituellement, le livre est plus centré sur la découverte du pays en tant que tel. On nous parle plus de l'histoire, de la culture et des particularités du paysage que de noms d'hôtels et de restaurants. Pour le curieux qui veut découvrir un pays tout en sachant qu'il n'aura sans doute jamais la chance de visiter le pays, c'est vraiment le livre idéal, même s'il date maintenant de plus de 20 ans.

vendredi 20 décembre 2013

Le liseur

Titre original : Der Vorleser
Titre anglais : The Reader
Éditeur : Gallimard, 1996
243 pages
 
Quatrième de couverture :
 
À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain.
Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.
Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ?
 
Mon commentaire :
 
Cette histoire, qui n'a plus besoin de présentation, est marquante à tous les points de vue. Cependant, et c'est là un fait rare, j'ai nettement préféré le film au livre. Je l'ai trouvé vibrant d'émotions et de non-dits. Le film m'a touché, sans doute beaucoup grâce à la magnifique interprétation des acteurs. Dans le livre,  j'ai trouvé le narrateur très détaché, presque froid.
Il n'en demeure pas moins que Le liseur est une histoire d'amour touchante et marquante, surtout pour les lecteurs passionnés qui ne sauraient imaginer une vie dont la lecture et l'écriture sont exclues. Le procès d'Hannah et sa condamnation à la fois juste et injuste apportent une dimension tragique à l'œuvre qui fait que je ne suis pas prête de l'oublier.

lundi 16 décembre 2013

Sorcière, tome 13 : Braver la tempête

Titre original : Sweep : Reckoning
Âge : à partir de 12 ans
Éditions : AdA, 2013
v.o.: 2002
372 pages

Quatrième de couverture :

Il existe un endroit pour moi, quelque part. Des gens qui me comprennent et qui peuvent m'expliquer les mystères de mon passé.

J'ai parcouru un long chemin à la recherche de ce lieu.

Mais plutôt que d'y trouver le savoir ou la compréhension, je me suis butée au danger, à l'hostilité et à la peur...

Mon commentaire :

Je ne sais plus ni quoi penser, ni quoi dire sur cette série. J'en suis déjà au treizième tome, et un seul fait demeure dans cette série autrement inégale : ça se lit facilement. Dans les meilleurs tomes comme dans les moins bons, les pages, aussi contradictoire que cela puisse paraître, défilent rapidement et aisément. Le treizième tome ne fait pas exception à cet égard.
 
Si vous trouvez déjà cette chronique confuse, attelez-vous bien ou alors décrochez avant que je ne prenne de la vitesse. Car au-delà de la facilité de lecture, je ne sais plus si c'est plaisant ou déplaisant ou si la série stagne ou se renouvelle.
 
Dans les derniers tomes, Tiernan a commencé à changer les narrateurs, ce qui apportait un souffle nouveau à la série. Au début, j'appréciais, mais je n'en suis plus certaine, car à force de changer de narrateur, on dirait que l'auteur essaie de reprendre sans arrêt la même recette, mais avec d'autres narrateurs. Dans Braver la tempête, c'est Alisa qui raconte son histoire en même temps que la découverte de ses pouvoirs et, bien sûr, la rencontre de son grand amour. Cela sonne étrangement familier, non ? C'est parce que le premier tome racontait presque la même histoire, mais avec Morgane. Les deux filles sont moches, mais ont des pouvoirs qui sortent de l'ordinaire. Elles n'ont jamais eu d'amoureux, mais elles rencontrent toutes deux le gars parfait, plus vieux, intelligent, beau comme un cœur, grand et musclé.... Ça en fait un peu trop.
 
Pourtant, comme je l'ai dit en début de chronique, j'ai dévoré le livre. C'était plus fort que moi, j'avais hâte de savoir quand et comment ils allaient s'embrasser (haha, les incorrigibles romantiques ne changent pas en vieillissant).
 
En bref, si le dernier tome m'avait réconciliée avec la série, reprenant enfin l'histoire originale, on sent définitivement avec ce tome-ci que Tiernan cherche à allonger sa série par tous les moyens possibles. Même si je continue de m'accrocher, la sauce commence à moins bien prendre. Je ne suis pas certaine que je continuerais si je ne voulais pas savoir la conclusion de l'histoire de Morgane et de son puissant sorcier de père qui tente de l'attirer vers la magie noire...

dimanche 15 décembre 2013

Arrête de faire le singe !

Illustrations : Mario Ramos
Éditions : L'école des loisirs, 2010
Mon édition : 2013
Collection : Lutin poche
45 pages

Résumé du livre (pris sur Babelio) :

« Arrête de faire le singe » disaient toujours mes parents. Un jour, Papa en a eu marre. Il m'’a emmené au zoo et m'’a dit : « Tu vois ce qui se passe quand on fait le singe ? Tu veux finir dans une cage » ? Non, je ne voulais pas être enfermé. Alors je suis parti. Il y avait de la place pour moi dans ce vaste monde.
 
Mon commentaire :
 
L'aspect le plus plaisant de ce livre jeunesse, à mon avis, c'est qu'il peut être lu autant comme un album par un adulte que par des lecteurs débutants (mais tout de même doués en décodage et en compréhension, car certains mots ne sont pas faciles). L'histoire saura attirer autant les garçons que les filles. Plusieurs enfants casse-cou risquent d'être interpelés par cette histoire de petit singe qui grimpe aux arbres et fait des acrobaties. Ils sauront sans doute ravis de constater que les talents de notre petit singe le mèneront loin dans le domaine du cirque, faisant par le fait même la fierté de ses parents qui lui demandaient sans cesse d'arrêter de faire le singe !
C'est donc une autre belle histoire de Ramos, même si ce n'est pas ma favorite.

Guide de survie pour l'enseignant suppléant

Éditions : Les presses de l'Université Laval, 2002
Mon édition : 2007 (7e tirage)
55 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Un suppléant est un professionnel de l'enseignement, rémunéré pour enseigner, et ce, quelles que soient les circonstances. Qu'est-ce qui fait donc la différence entre ces suppléants qui ont toujours l'air de tout contrôler et ceux qui quittent une classe comme s'ils sortaient de la jungle amazonienne ?

Ce livre n'a pas la prétention d'offrir une formation complète pour devenir un bon suppléant; il se veut simplement un recueil de trucs concrets et facilement applicables par un enseignant qui fait de la suppléance dans une école primaire ou secondaire. Il contient des principes à adopter, convenant à n'importe quel type de gestion de classe. Il propose plusieurs méthodes de travail, qui peuvent s'adapter aux diverses situations que tout suppléant peut régulièrement vivre.
 
Mon commentaire :
 
Ce petit bijou est atterri dans ma vie légèrement plus tard que je ne l'aurais voulu, mais pour n'importe quel suppléant, voire même pour n'importe quelle enseignant, il n'est jamais trop tard pour le lire. Bien sûr, en ce moment, avec mes petits contrats de francisation et d'orthopédagogie, je n'ai que peu de disponibilités, ce qui fait que je n'ai que très rarement d'occasion de faire des journées complètes de suppléance. Mais le fait demeure : quand on est suppléant, il faut s'attendre à tout.
 
Ce petit guide de la suppléance sans prétention n'est ni plus ni moins que ce qu'il dit être en quatrième de couverture. Un recueil de trucs et de méthodes efficaces pour survivre à la suppléance. Il n'y aura jamais de trucs miracles, mais les auteures en donnent quelques-uns que je n'aurais pas pensé de moi-même.  Il dit même comment réagir à certains types d'élèves que l'on rencontre fréquemment en suppléance comme «le geignard», « l'agressif» ou celui qui me tape le plus sur les nerfs, «l'obstineux». Pour ceux et celles qui en sont véritablement à leurs premières armes en suppléance, on leur dit même comment faire une entrée remarquée au sein d'une commission scolaire.
 
Guide de survie pour l'enseignant suppléant est donc, comme son nombre de tirages le laisse supposer (au moins 12 à ma connaissance), un petit guide sinon essentiel, du moins fort utile et agréable à posséder. L'humour des auteures sauront aussi vous réconforter ces jours où vous croyez que la fin du monde vient d'arriver !
 

L'imagerie québécoise français / anglais

Âge : à partir de 2 ans
Illustrations : Collectif
Éditions : Fleurus, 2005
133 pages

Quatrième de couverture :
 
Ce livre très attrayant, destiné aux jeunes enfants, présente plus de 500 mots illustrés pour les aider dans leur apprentissage de l'anglais, tout en les éveillant au monde qui les entoure.
 
Mon commentaire :
 
Voici encore un autre livre qui m'a bien aidé à trouver des thèmes de mots à aborder en francisation avec mon jeune Tunisien. Même si sa langue natale n'est pas l'anglais, L'imagerie québécoise présentait une multitude d'images regroupées par thèmes, ce qui permettait à la fois de s'inspirer pour de nouvelles idées et de faire une synthèse du vocabulaire appris.
Contrairement à la plupart des livres qui ne présentent que du vocabulaire lié à un thème particulier, celui-ci touche sans trop approfondir plusieurs thèmes, ce qui permet à l'enfant qui le possède d'acquérir un vocabulaire limité mais fonctionnel.
Le livre aborde des thèmes aussi variés que les produits laitiers, les sports, les produits pour être propre, les produits du sac à main, les jouets, les objets dans la chambre à coucher, dans la cuisine, ou encore ce qu'on est susceptibles de voir sur la route, etc. Bien sûr, de nombreux classiques tels que les animaux, les couleurs ou les fruits et légumes sont aussi abordés.
En bref, L'imagerie québécoise est un recueil complet d'images regroupées par thème, ce qui facilite grandement le travail d'un parent ou d'un enseignant !

vendredi 13 décembre 2013

The Lost Continent (format audio)

Titre en français : Motel Blues
Format : Audio
 
Quatrième de couverture (prise sur Archambault.ca) :
 
"I come from Des Moines. Somebody had to." And, as soon as Bill Bryson was old enough, he left. Des Moines couldn't hold him, but it did lure him back. After ten years in England he returned to the land of his youth, and drove almost 14,000 miles in search of a mythical small town called Amalgam, the kind of smiling village where the movies from his youth were set. Instead he drove through a series of horrific burgs, which he renamed Smellville, Fartville, Coleslaw, Coma, and Doldrum. At best his search led him to Anywhere, USA, a lookalike strip of gas stations, motels and hamburger outlets populated by obese and slow-witted hicks with a partiality for synthetic fibres. He discovered a continent that was doubly lost: lost to itself because he found it blighted by greed, pollution, mobile homes and television; lost to him because he had become a foreigner in his own country.
 
Mon commentaire :
 
J'ai longuement hésité avant de me lancer dans l'écoute de livres audio, en grande partie parce que je sais que mon attention auditive est beaucoup plus limitée que mon attention visuelle. De plus, je savais qu'en écoutant un livre plutôt qu'en le lisant, je me sentirais coupable de ne pas faire autre chose. Je devais donc, pour faire mon incursion dans le monde du livre audio, trouver un livre qui ne demande pas nécessairement une attention soutenue et qui me permettrait de faire autre chose en même temps, comme conduire, faire de l'exercice ou du ménage.
 
Un jour, en me faisant la réflexion qu'il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu de Bill Bryson, je me suis dit que c'était l'auteur idéal à écouter. Une blague n'attend pas l'autre, les anecdotes défilent sans ordre particulier et on ne perd pas trop le fil si on est distrait pendant quelques secondes, voire quelques minutes.
 
J'ai donc sélectionné The Lost Continent. C'est un livre de Bill Bryson qui raconte son pèlerinage aux États-Unis. Alors qu'il revient au pays pour la première fois depuis longtemps après la mort de son père, Bryson décide de partir quelques mois sur les routes des États-Unis pour retrouver les lieux de son enfance et aussi pour observer les particularités des petits patelins de son pays natal. Il raconte ses arrêts dans les bars et motels miteux, les visites touristiques aux prix exorbitants qui vous rendent stupides, les paysages majestueux de certains états, le plus souvent jumelés à des maisons d'une pauvreté désespérante.
 
Bryson porte un œil certes ironique sur son pays natal, mais on sent aussi que malgré tout, il a un amour inconditionnel et sans doute mal assumé pour son pays. On traverse 34 états avec lui, et c'est comme si on était avec lui, sur le siège passager de sa Chevette.
 
Le lecteur de ma version audio est hilarant. Il imite tous les accents des États-Unis avec une adresse étonnante, ce qui ne manque pas de rajouter un petit punch au livre.
 
En bref, c'est un Bill Bryson comme tous les autres : il vous étampe un sourire sur les lèvres le temps des quelques heures que vous passez en sa compagnie.

jeudi 12 décembre 2013

Zoé et les doigts entêtés

Âge : 3 à 8 ans
Illustrations : Émilie Ruiz
Éditions de la Smala, 2012
23 pages

Quatrième de couverture :

Les doigts de Zoé ne veulent rien écouter : ils adorent son nez et veulent toujours s'y faufiler! Ses parents, découragés, ont décidé de l'aider. Mais comment faire alors pour discipliner ses doigts entêtés ? Y parviendront-ils en les tenant occupés ?
C'est ce que vus verrez, en moins de temps qu'il n'en faut pour crier «crotte de nez» !
 
Mon commentaire :
 
Voici l'un des meilleurs albums que j'ai lus récemment. J'ai eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture simplement à imaginer les réactions des jeunes enfants à la lecture de cet album. Zoé est une petite fille qui clame que ce n'est pas sa faute si elle a toujours les doigts dans le nez. Ses doigts s'y retrouvent toujours tout seuls sans même qu'elle s'en aperçoive. Et puis, elles sont si fascinantes... Ses parents, découragés de voir que Zoé ne s'améliore pas (et sans doute aussi de devoir nettoyer partout derrière elle) l'inscrivent à toutes sortes de cours dans l'espoir que ses mains demeurent occupées. Ni les cours de piano, ni les cours de danse, ni les cours de cuisine n'auront d'effet. Voyez pourquoi en lisant l'album. Vous serez surpris de voir la volonté tenace de ces petits doigts ! Et nul doute que les crottes de nez parsemant toutes les illustrations d'Émilie Ruiz feront s'esclaffer les enfants sans qu'ils puissent se retenir !

Où est mon chien ?

Âge : Dès 1 an
Illustrations : Rachel Wells
Éditions : Usborne, 2009
Collection : Les tout-doux Usborne
8 pages

Quatrième de couverture :

Cette collection de livres cartonnés, qui se regardent et qui se touchent, est destinée aux tout-petits. Ceux-ci s'amuseront à tourner les pages pour découvrir les illustrations vives et colorées et pour toucher les différentes matières. Ils développeront leur langage ainsi que leur sens tactile.
 
Mon commentaire :
 
Décidément, j'ai un faible pour les albums de textures ces jours-ci ! Quand j'ai découvert celui-ci, je me suis empressée de l'emprunter à la bibliothèque même si je savais qu'il serait forcément presque identique à Où est mon ours blanc ? Effectivement, les deux sont presque les mêmes, excepté deux ou trois textures qui sont différentes et un chien à la place d'un ours. Si vous en avez un, ce n'est donc pas la peine de vous procurer les autres. À moins que, comme moi et les enfants, vous ne pouvez pas vous empêcher de les toucher...

Les légumes et les contraires

Titre original : I Like Peas
Âge : 0 à 6 ans
Illustrations : Lorena Siminovich
Éditions : Albin Michel, 2011
10 pages

Quatrième de couverture :

Carotte ou petit pois ?
En haut ou en bas ?
Découvre les contraires dans ce livre de matières à croquer.

Mon commentaire :

Voici un autre livre de matières que j'ai découvert à la bibliothèque municipale alors que je cherchais des albums susceptibles de faire découvrir de nouveaux mots à l'un de mes amis en francisation. Ce que j'ai bien aimé de cet album, c'est qu'il ne donne pas à l'enfant l'impression qu'il est en train d'apprendre quoi que ce soit. Il peut nommer les légumes, toucher les textures et voir la différence entre dessus et dessous ou encore dedans et dehors sans avoir l'impression de fournir le moindre effort. De plus, puisqu'il est cartonné et qu'il contient très peu de pages, il peut très bien servir de premier livre à un jeune poupon. Les légumes et les contraires est ainsi une autre de mes récentes découvertes en matière de littérature jeunesse !

mardi 10 décembre 2013

Tutti-frutti

Âge : à partir de 5 ans
Illustrations : Vinicius Vogel
Éditions : Dominique et compagnie, 2008
Collection : à pas de souris
16 pages

Résumé de l'éditeur :

Tutti frutti est une petite fille qui adore les parfums de fruits ! Il y en a de toutes les sortes dans les produits qu'elle utilise pour son hygiène quotidienne. Découvre d'où lui vient son si joli prénom !

Une histoire qui aide l'enfant à comprendre l'importance de l'hygiène et les conséquences de ses choix personnels sur sa santé et son bien-être.

Mon commentaire :
Ce que j'apprécie le plus des livres de premières lecture de Dominique et compagnie, ce sont les activités qui sont en lien avec ceux-ci sur leur site Internet. Pour ce mini-livre, les enfants peuvent retrouver en ligne la chanson, des casse-têtes et des coloriages. Quant aux enseignants, ils peuvent télécharger des activités pour leur TBI ou la dictée.
 
Cet album aux illustrations simples mais joyeusement colorées est idéal pour apprendre à lire et à écrire le nom de certains fruits ou pour réviser des règles d'hygiène importantes telles que de se laver les mains avant chaque repas.

Les couleurs

Âge : à partir de trois ans environ
Illustrations : Roger Paré
Éditions : La courte échelle, 1997
Collection : Le goût de savoir
20 pages

Quatrième de couverture :

Des illustrations amusantes permettent à l'enfant d'apprendre les couleurs. À chaque page, il peut facilement identifier une nouvelle couleur et la retenir grâce à une petite comptine. Il prendra aussi plaisir à chercher, dans l'illustration, l'élément coloré qui a été placé avec le texte. Pour apprendre les couleurs tout en s'amusant.
 
Mon commentaire :
 
Même s'il commence à dater un peu, j'ai trouvé cet album sur les couleurs nettement mieux réussi que celui mettant en vedette Binou. D'abord, il présente plus que trois couleurs. Puis, il y a plus de texte. Chaque double page présente un animal ou un objet de couleur. Le nom de la couleur apparaît en couleur, ce qui permet à l'enfant d'associer la couleur à son nom. J'ai aussi bien aimé les illustrations, probablement parce qu'elles se rapprochaient plus de celles des albums de mon enfance. Mon avis est donc à prendre avec un grain de sel...

Binou en couleurs

Âge : à partir d'un an et demi environ
Illustrations : Dominique Jolin
Éditions : Dominique et compagnie, 2001
12 pages

Quatrième de couverture :

Dans la collection Binou
Coucou, Binou! ! . Comment ça va, Binou ?. Binou en couleurs . Binou et les sons

1001 choses à trouver en ville

Âge : à partir de 4 ans
Illustrations : Teri Gower
Éditions : Héritage jeunesse, 2010
32 pages


Quatrième de couverture :
 
Un carnaval animé, un port de pêche actif, un jardin public, une rue piétonne fourmillante de monde, voici quelques-uns des endroits que tu vas visiter lors de ce tour des villes du monde.
Il y a en tout 1001 choses cachées dans les illustrations à chercher et à compter.
 
Mon commentaire :
 
Un bel album de cherche et trouve assez accessible aux enfants de 4 ans et plus. Il y a assez d'éléments dans les pages doubles pour leur permettre de chercher, mais ils n'ont pas non plus le temps de se décourager avant de trouver. J'ai beaucoup aimé le fait que le livre nous fasse voyager dans toutes sortes de villes du monde, du souk au port, du village flottant au village africain, ou encore d'une rue piétonne à un embouteillage !

samedi 7 décembre 2013

Oh, David !

Titre original : Oh, David !
Âge : à partir de 1 an
Illustrations : David Shannon
Éditions : Scholastic, 2005
12 pages

Quatrième de couverture :

Qui a fait un dégât ? C'est David ! L'auteur et illustrateur David Shannon se souvient des mauvais coups qu'il a faits lorsqu'il était petit.
 
Mon commentaire :
 
Oh, David ! est un album pour les tout-petits. Il ne contient que très peu de texte. Il risque toutefois de faire rire les jeunes enfants, car le petit garçon se fait sans cesse réprimander pour les mauvais coups (ou plutôt ses gaffes). Malgré tout, évidemment, sa mère l'aime beaucoup et le prend dans ses bras le soir avant d'aller le coucher.

Les tracteurs

Âge : à partir de 2 ans
Illustrations : Sue King
Éditions : Usborne, 2008
Collection : Les tout-doux Usborne
10 pages

Quatrième de couverture :

Les tracteurs ont toujours beaucoup à faire dans une ferme. Découvre quoi grâce à ce livre avec de nombreuses matières à toucher.

Mon commentaire :

Voici un album des éditions Usborne que j'ai particulièrement apprécié. S'adressant à une jeune clientèle, il offre de grandes possibilités pédagogiques, notamment pour les enfants qui apprennent à parler ou qui apprennent le français.
 
D'abord, l'album contient de nombreuses textures que l'enfant peut s'amuser à toucher. Ainsi, il peut apprendre à distinguer ce qui est doux de ce qui est rude, ce qui est brillant de ce qui est mat, ce qui est ondulé, etc.
 
De plus, l'album présente les tracteurs et leurs différentes fonctions en fonction des saisons. Ainsi, l'un sert à transporter les récoltes de pommes à l'automne, tandis qu'un autre tire une charrue qui laboure la terre au printemps.
 
Finalement, chaque page demande à l'enfant de trouver un animal ou de les compter.
 
C'est donc un bel album à posséder pour de jeunes enfants, particulièrement pour les jeunes garçons qui aiment tous les moyens de transport !

dimanche 1 décembre 2013

Becky à Manhattan (L'accro du shopping à Manhattan)

Titre original : Shopaholic Abroad
Éditions : Belfond, 2003
Version originale : 2001
403 pages

Quatrième de couverture :

Plus délirante encore que dans ses récentes Confessions, l'Accro du shopping revient pour de nouvelles (més)aventures. Devenue star de la télévision, elle se lance à la conquête de Manhattan, ù l'attendent de nombreuses tentations, forcément irrésistibles...
 
Becky Bloomwood, toujours aussi folle de fringues, ne s'est guère assagie, question finances. Mais à quoi bon être la journaliste financière la plus populaire d'Angleterre si l'on n'en profite pas un peu ? Enfin ! Sur le front amoureux elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Sauf qu'il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à... New York. Le rêve ! Aux anges, Becky s'envole  avec lui vers ce paradis du shopping où elle se grise à l'envie de soldes, de marques et de boutiques... L'ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, un article fielleux et un cliché de Becky en pleine action sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à tous les grands projets. Mais Becky ne tarde pas à soupçonner un ignoble complot...
 
Mon commentaire :
 
Tout comme pour le premier tome, la lecture de Becky à Manhattan est un véritable plaisir coupable. Moi qui pourtant ne déteste pas grand chose autant que de me magasiner des vêtements, je prends plaisir à lire les mésaventures de Becky. Elle prend toutes les excuses possibles et imaginables pour justifier des dépenses injustifiables.. En fait, sa frivolité et sa superficialité la rendent attachante, peut être un peu (beaucoup) parce qu'on se sent intelligents à côté d'elle. C'est rafraîchissant et sans prise de tête. L'idéal pour relaxer après une grosse journée au boulot.
Dans ce tome, les dettes de Becky et ses problèmes personnels prennent des proportions jusqu'ici inégalées. Je me suis beaucoup amusée (je suis terrible, je sais ! ) à lire ses déboires. Sur une note un peu plus négative, j'ai trouvé que les passages de séances de magasinage prenaient beaucoup trop de place dans ce tome. Ce n'est pas nécessaire de savoir en détails les marques de ce qu'elle magasine ainsi que les prix... Ce sont des détails superflus, du moins pour moi.
Cela ne m'empêchera toutefois pas de lire la suite, car comme je l'ai dit, c'est une lecture facile et idéale pour se détendre.
 

Bilan du mois de novembre 2013

Un bon mois de lecture que celui de novembre, avec notamment plusieurs albums jeunesse.

Au mois de novembre, j'ai lu :

1699 pages
20 livres, dont 17 jeunesse
10 fictions, 10 non fictions

Toujours aucune contribution à un challenge quelconque. Par contre, je fais tranquillement, pas vite, du ménage dans ma PAL qui a, au fil des années, pris des proportions gigantesques !

Au rayon des romans, j'ai lu deux polars qui traînaient depuis fort longtemps, soit :

  • Da Vinci Code- Dan Brown
  • Ne le dis à personne- Harlan Coben
J'ai aussi terminé :

  • Becky à Manhattan- Sophie Kinsella
En ce qui concerne les albums, en voici la liste. Certains n'ont pas encore été critiqués sur ce blog :

  • L'hippopotame qui se faisait des bobos- Benoît Charlat
  • L'imagerie des tout-petits bien ! Pas bien ! Les animaux
  • Tutti-frutti !- Bétrice M. Richet et Vinicius Vogel
  • Les légumes et les contraires- Lorena Siminovich
  • Oh, David !- David Shannon
  • Où est mon chien ?- Fiona Watt
  • La soupe aux sous- Geneviève Lemieux
  • Je découvre les mots
  • Binou en couleurs- Dominique Jolin
  • Les couleurs- Roger Paré
  • 1001 choses à trouver en ville- Anna Milbourne
  • Mes tout premiers mots- Stella Baggott
  • Petit Grujou les formes- Mercer Mayer
  • Jouons avec Léon les métiers- Annie Groovie
  • Où est mon ours blanc ?- Fiona Watt
  • L'automobile, le camion, la bicyclette, la moto- Claude Delafosse
  • Ma mère exagère !- Robert Munsch

Mes tout premiers mots

Âge : à partir de 2 ans
Illustrations : Stella Baggott
Éditions : Usborne, 2010
8 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Des illustrations joliment colorées pour ce livre conçu spécialement pour les tout-petits, qui pourront le regarder avec leurs parents.
 
Mon commentaire :
 
Rien d'épatant ou d'extraordinaire à propos de ce livre, qui pourtant m'a rendu un fier service en me donnant une bonne idée des mots que connaissait mon nouvel élève originaire de la Tunisie. Cet album cartonné de huit pages seulement contient des illustrations de quelques mots de base de la langue française, divisés en catégories. On retrouve donc quelques mots sur les animaux, les moyens de transport, les parties du corps et les couleurs. Rien de plus. C'est néanmoins un bon livre (parmi tant d'autres) à posséder pour apprendre des mots à vos tout-petits.

samedi 30 novembre 2013

Petit Grujou les formes

Âge : à partir de 2 ans
Éditions : Sterling jeunesse, 2011
24 pages

Quatrième de couverture :

Rond, carré, étoile... Apprendre les formes, c'est facile, surtout avec l'aide de PETIT GRUJOU ! Chaque page est remplie d'illustrations amusantes et loufoques. Tu y découvriras une spectaculaire étoile filante, un igloo en forme de demi-cercle, des balles rondes pour jongler et bien d'autres choses encore.

Mon commentaire :

Ce n'est ni le premier, ni le dernier album décrivant les formes aux jeunes enfants, mais celui-ci a de particulier que les illustrations montrent les formes dans différents objets de tous les jours. Ainsi, les enfants s'amusent à retrouver des formes de toutes sortes dans les illustrations. De plus, l'album ne se limite pas aux traditionnels triangles, cercles et carrés. On y retrouve aussi les cœurs, les étoiles et les demi-cercle. Bref, l'album permet aux enfants qui connaissent déjà quelques formes d'aller légèrement plus loin. Bref, une autre belle pige pour mes élèves de francisation...

mardi 26 novembre 2013

Jouons avec Léon les métiers

Illustrations : Annie Groovie
Âge : à partir de 3 ans
Éditions : La courte échelle, 2007
10 pages

Résumé de l'éditeur :

Léon nous fait la démonstration d’une grande variété de métiers, des plus populaires aux moins connus. Et comme il possède tous les talents, notre cyclope peut certainement devenir un policier doué en expériences de laboratoire de chimie, ou encore, un pilote d’avion mécanicien, capable de réparer son engin en cas de panne, le rêve de tout voyageur! Et quel patient refuserait d’être opéré par un chirurgien-magicien qui saurait venir à bout des pires bobos grâce à la médecine ou la magie!

Mon commentaire :

Jouons avec Léon est une série de livres publiée par la Courte Échelle qui montre diverses catégories de vocabulaire aux enfants, comme par exemple les métiers, les aliments ou les émotions. La particularité de ces livres réside dans le fait que les pages sont coupées en deux horizontalement, ce qui fait que l'enfant peut choisir de ne tourner les pages que par le haut ou le bas. Ainsi, les illustrations peuvent devenir loufoques. Je n'ai pas vraiment été épatée par le concept, mais force est d'admettre que les enfants aiment être proactifs dans leurs lectures, ce qui leur est permis dans les albums de cette collection. Et puis, Léon est un personnage que les enfants adore, alors pourquoi s'en priverait-on lorsqu'on veut donner du nouveau vocabulaire aux enfants ?

Où est mon ours blanc ?

Illustrations : Rachel Wells
Éditions : Usborne
Collection : Les tout-doux Usborne
10 pages

Quatrième de couverture :

Cette collection de livres cartonnés, qui se regardent et qui se touchent, est destinée aux tout-petits. Ceux-ci s'amuseront à tourner les pages pour découvrir les illustrations vives et colorées pour toucher différentes les matières. Ils développeront leur langage ainsi que leur sens tactile.
 
Mon commentaire :
 
J'ai découvert cet album il y a environ trois ans au salon du livre de Rimouski. Il avait sauté aux yeux de l'amie qui m'accompagnait. On l'avait regardé, flatté, touché, aussi émerveillées que les enfants qui le découvrent. En effet, quelle bonne idée que d'intégrer des textures et des matières à une histoire ! À l'époque, je ne l'avais pas acheté, pour plusieurs raisons. J'étais une pauvre étudiante, j'avais déjà acheté beaucoup trop de livres et honnêtement, je ne voyais pas comment ça servirait dans le cadre de ma profession où j'ai affaire à des enfants un peu trop vieux pour ce genre de livres.
Et puis, cette année on m'a donné la tâche de faire la francisation d'un petit Tunisien en maternelle. Donc, quand j'ai vu cet album où une souris recherche son ours blanc, celui qui a le ventre doux, je me suis empressé de l'emprunter et de le lire à mon ami. Tout en le lui lisant, je lui demandais de trouver d'autres choses douces, brillantes ou molles. Il touchait donc dans le livre, puis allait toucher d'autres choses dans son environnement. Je pense que ce sont des mots qu'il a bien retenus. Quant à l'histoire, c'est l'une des rares qui l'ont tenu «scotché» sur sa chaise... Façon de parler, puisqu'il devait se lever pour trouver des textures, mais enfin, vous voyez ce que je veux dire...

L'automobile

Sous-titre : Le camion, la bicyclette, la moto
Illustrations : Sophie Kniffke
Âge : autour de 5 ans
Éditions : Gallimard, 2008
Collection : Mes premières découvertes
22 pages

Quatrième de couverture :
 
Qu'y a-t-il sous le capot de cette belle auto bleue ? À quoi servent les voitures de pompiers, les ambulances ? À deux ou à quatre roues, prenons la route ensemble.
 
Mon commentaire :
 
Depuis quelques temps, je fais de la francisation auprès de jeunes innus et immigrants de la ville où je demeure. Fidèle à mes propres habitudes, je tente de leur donner du vocabulaire entre autres par le biais des livres. J'ai découvert cette collection chez Gallimard en allant à la bibliothèque municipale, et je me suis dit que ce serait une bonne façon de faire découvrir du vocabulaire en lien avec les voitures et autres moyens de transport. Les deux garçons auprès desquels j'ai lu ce livre ont adoré. Il y a des transparents que les jeunes peuvent tourner pour découvrir ce qui se trouve sous le capot de la voiture ou encore comment réparer une crevaison du pneu d'une bicyclette. Cela rend la lecture plus interactive et intéresse les petits garçons qui aiment toucher à tout. Des livres comme ça qui intéressent les garçons, on en VEUT PLUS !

Ma mère exagère !



 
Titre original : I'm so embarrassed!
Âge : à partir de 6 ans
Illustrations : Michael Martchenko
Éditions : Scholastic, 2005
30 pages
 
Quatrième de couverture :
 
La mère d'André lui fait toujours honte, surtout quand ils vont ensemble au centre commercial. Mais cette fois, André se joint à son amie Tania pour lui donner une bonne leçon !
 
Mon commentaire :
 
Encore un Robert Munsch ? me direz-vous... Et moi de répondre : Ben oui ! J'adore cet auteur, malgré le fait que la plupart de ses albums se ressemblent beaucoup. Énormément, même. Mais celui-ci a un petit quelque chose de différent. C'est un album que même les enfants plus vieux aimeront. Je pense même que les plus vieux l'apprécient encore mieux que les plus jeunes, car se sont eux qui sont souvent honte de leurs parents...
C'est un livre que j'ai utilisé en suppléance auprès de jeunes de sixième année. Ils se sont esclaffés du début à la fin, car auparavant je leur avais demandé de me raconter des fois où leurs parents leur ont fait honte. Bien entendu, ils avaient des tonnes d'anecdotes à me conter... mais jamais leurs parents n'avaient fait  aussi pire que les mères d'André et de Tania dans le livre ! Celle d'André crache dans sa main pour le peigner devant tout le monde au centre commercial et montre des photos de lui bébé à son enseignant... Quant à celle de Tania, elle arrive en courant et exhibant des petites culottes, demandant à sa fille lesquelles elle préfère ! Bien entendu, les enfants meurent de honte, et cela fait extrêmement plaisir aux enfants qui écoutent l'histoire. Donc,un autre très bon cru de Robert Munsch.

dimanche 24 novembre 2013

Da Vinci Code

Titre original : The Da Vinci Code
Éditions JC Lattès, 2004
Édition originale : 2003
571 pages

Quatrième de couverture :

Un éminent spécialiste de symbologie de Harvard est convoqué au Louvre pour examiner une série de pictogrammes en rapport avec l'œuvre de Da Vinci. En déchiffrant le code, il met au jour l'un des plus grands mystères de notre temps... et devient un homme traqué.
 
Mon commentaire :
 
J'ai la fâcheuse habitude d'attendre que la vague de popularité d'un livre soit terminée avant de m'y attaquer. Ma lecture de Da Vinci Code ne fait pas exception, puisque je le lis 10 ans après sa parution initiale.
Les plus récentes critiques que j'ai lues sur le livre étaient très loin d'être aussi enthousiastes que les premières, qui acclamaient presque ce livre comme celui du siècle. Ce qui fait que, en gros, je m'attendais à être déçue ou à ne pas embarquer totalement.
Ce fut une erreur, puisque au final, j'ai adoré ma lecture, moi qui pourtant n'ai pas d'intérêt particulier pour l'art, l'histoire de l'art ou la religion. J'ai surtout été fasciné par le génie de l'auteur, par sa façon de faire résoudre de grandes énigmes par ses personnages et par sa grande connaissance des symboles religieux. J'ai aussi apprécié les revirements de situation, certains attendus et d'autres non. Mais ce qui me marquera le plus, c'est que par la lecture de Da Vinci Code, comme pour plusieurs autres personnes d'ailleurs, j'ai découvert une autre façon de voir la religion catholique.

samedi 9 novembre 2013

Ne le dis à personne...

Titre original : Tell No One
Éditions : Belfond, 2002
Collection : Pocket Thriller
431 pages

Quatrième de couverture :

Imaginez...
Votre femme a été tuée par un sérial killer.
Huit ans plus tard, vous recevez un e-mail anonyme.
Vous cliquez une image...
C'est son visage, au milieu d'une foule, filmé en temps réel.
Impossible, pensez-vous ?
Et si vous lisiez "Ne le dis à personne..." ?

Mon commentaire :
 
C'est plus de dix ans après sa parution-et presque autant dans ma PAL, que ma main s'est finalement posée sur le grand succès d'Harlan Coben, Ne le dis à personne. Ça faisait bien longtemps que je voulais le lire, mais, les autres grands amateurs de lecture sauront de quoi je parle, il y a toujours eu d'autres priorités qui ont relégué ce roman un peu plus loin dans ma pensée, puis aux oubliettes. C'est en cherchant un petit roman format de poche pour lire et terminer avant mon retour à Sept-Îles que j'ai exhumé ce roman des oubliettes. Pour mon plus grand bien.
Je n'en attendais pas tant d'Harlan Coben. Pas après le seul et unique roman que j'avais lu de lui ( Promets-moi ) qui m'avait globalement déçue sûrement en raison de trop grandes attentes. Ça faisait un bail que je n'avais rien lu du genre, ce qui a d'autant augmenté mon intérêt. J'ai trouvé que l'histoire était bien construite, laissant planer la vérité mais sans jamais nous donner assez d'informations pour confirmer nos hypothèses. Certains événements sont légèrement tirés par les cheveux, mais on pardonne rapidement Coben quand on comprend là où il voulait nous mener. C'était une belle surprise, et en même temps un changement de registre qui m'a fait du bien.

jeudi 7 novembre 2013

Un tourbillon de neige et de cendres, tome 6, partie 1

Titre original : A Breath of Snow and Ashes
Édition : Libre expression, 2005
790 pages

Quatrième de couverture :
 
En 1772, à l'aube de la Révolution américaine, le brûlot de la rébellion flambe déjà : à Boston, des cadavres gisent dans les rues, et dans l'arrière-pays de la Caroline du Nord, des cabanes s'embrasent dans la forêt. Au-dessus de la maison de Fraser's Ridge, où vivent Jamie et sa famille, une ombre grandit...
La colonie est en émoi, et le gouverneur Josiah Martin  besoin de quelqu'un capable d'unir l'arrière-pays et d'apaiser le ressentiment des colons et des Indiens. De l'avis de tous, Jamie est l'homme de la situation.
Mais les choses ne sont pas si simples : tout comme sa fille et son gendre, Claire sait que d'ici trois ans, on tirera le premier coup de feu dont l'écho retentira partout dans le monde. Et que la guerre se soldera par l'indépendance. Mais, par-dessus tout, plane la menace révélée par une coupure de journal qui fait état de la destruction de la maison de Fraser's Ridge et du décès de Jamie et de Claire.
 
Mon commentaire :
 
C'est un bon tome de la série. Je pense que je commence finalement à faire un deuil des tomes où la série se déroulait principalement en Écosse pour vraiment m'intéresser à la vie de Jamie, Claire, Brianna, Roger et compagnie dans les montagnes de la Caroline du Nord. Tout comme le tome précédent, Un tourbillon de neige et de cendres est rempli de petites aventures qui agrémentent l'histoire, même si le feu de l'action de fait toujours attendre. En effet, je commence à attendre avec beaucoup d'impatience que la guerre de l'Indépendance débute véritablement.
La principale aventure est l'enlèvement de Claire par des bandits de l'arrière-pays. Plusieurs autres aventures, le plus souvent nécessitant les interventions médicales de Claire, ponctuent le récit sans qu'on sente toutefois qu'il y a un véritable fil directeur. Je sens de plus en plus souvent que Gabaldon a profité de la popularité de ses personnages pour ajouter de nombreuses aventures certes intéressantes mais inutiles. On verra bien à la fin de la série si mon opinion a changé ! En attendant, je prends une petite pause de Jamie et Claire, car je sens que j'en ai besoin !

Bilan du mois d'otobre 2013

Durant le mois d'octobre, j'ai lu :

3 livres
3 fictions
1 livre jeunesse
1712 pages

Aucune contribution à un challenge. Il faudrait d'ailleurs que je songe à m'y remettre ! Toutefois, depuis que j'ai changé de ville, le choix en bibliothèque est extrêmement limité, ce qui fait que la plupart du temps, je me contente d'abaisser ma PAL... Ce qui ne lui fait aucun mal, d'ailleurs ! De toute façon, au rythme ou je vais, j'en ai encore pour de nombreuses années, même sans racheter de nouveaux livres !
 
Alors, au mois d'octobre, j'ai lu les livres suivants :
 
  • La croix de feu (Le chardon et le tartan, tome 5, partie 2)- Diana Gabaldon
  • Le vide - Patrick Sénécal
  • Dictionnaire d mots tordus-Pef

Dictionnaire D mots tordus

Âge : à partir de 6 ans
Édition : Gallimard jeunesse, 2002
Collection : Folio Cadet
64 pages

Quatrième de couverture :
 
Dans le pays de Motordu un prince vivait de tous les mots. Heureusement, il s'était fait de nombreux amis parmi les petits glaçons et les petites billes qui, à leur tour, s'étaient mis à tordre les mots. Le dictionnaire est vraiment celui des amis du prince de Motordu. On y parle de tout. Du maillot de porc à la traîtresse d'école, en passant par le patin à poulettes…
 
Mon commentaire :
 
Alors là, j'adore Pef ! Il est mon sauveur en suppléance, avec ce dictionnaire tout à fait tordu. Les enfants de tous les âges s'amusent énormément à tenter de deviner les vrais mots qui se cachent derrière les mots tordus. Mais attention, ce n'est pas toujours facile ! Parfois, ce n'est pas le mot de la définition qui est tordu, mais bien un ou plusieurs mots qui définissent le mot... ce qui rend la tâche des enfants des plus compliquée. Et quand ils réussissent à trouver, alors là ! Ils sont si fiers, si excités... En début d'année, une enfant de l'école où j'avais un contrat se rappelait de moi à cause de ce livre. Elle avait vraiment adoré, comme d'ailleurs plusieurs autres élèves avant et après elle... Je l'ai même utilisé en orthopédagogie pour travailler la capacité des élèves à faire des inférences et à se servir des indices du texte pour trouver une réponse. En résumé, ce petit dictionnaire est une vraie pépite d'or. Mon seul regret, c'est qu'il ne soit pas plus long !

dimanche 27 octobre 2013

Le vide

Éditions : À lire, 2007
642 pages
Prix du roman policier de St-Pacôme, 2007

Quatrième de couverture :
 
Pierre Sauvé

À l'orée de la quarantaine, veuf, père d'une fille de vingt ans. Sergent-détective à la police municipale de Drummondville, il enquête sur un quadruple meurtre qui a toutes les apparences d'un crime passionnel.
Frédéric Ferland

Début de la cinquantaine, divorcé, père de deux adultes qu'il ne voit guère, il cherche depuis des années l'excitation ultime, celle qui donnera un sens à son existence et à la vie en général, qu'il a toujours trouvée terne. Psychologue, il exerce sa profession dans la ville de Saint-Bruno.

Maxime Lavoie
 
Trente-sept ans, célibataire, idéaliste et milliardaire. Il y a deux ans, il a quitté ses fonctions de président de Lavoie inc. pour devenir le producteur et l'animateur de Vivre au Max, l'émission de téléréalité la plus controversée de l'heure... mais aussi la plus populaire.

Trois hommes différents, trois existences que tout sépare. Or, contre toute attente, leurs chemins se croiseront bientôt et leur vie en sera bouleversée à jamais. Tout comme celle de milliers de gens... tout comme la vôtre !
 
Mon commentaire :
 
À chaque fois que je renoue avec les histoires de Patrick Sénécal, la même chose se produit : je me demande pourquoi je l'ai délaissé aussi longtemps. C'est comme si j'oubliais à quel point ses histoires me fascinent, à quel point je ne peux en décrocher.
 
Cette fois-ci, en plus, je me sentais franchement mal à l'aise de lire ce roman en raison du message que laisse l'un de ses personnages principaux. Il souhaiterait que les gens soient davantage intéressés par le bien que par le mal. Pourtant, son émission de télé Vivre au max, qui propose aux gens de réaliser leurs rêves les plus fous, ne sert finalement qu'à réaliser des rêves superficiels, sexuels, violents ou insignifiants. Serait-ce que Sénécal est aussi dégoûté par ses propres lecteurs ? L'idée paraît un peu folle, mais toujours est-il que pour son Maxime Lavoie, tu serais un être méprisable si tu lisais les romans de Patrick Sénécal...
 
J'ai vraiment adoré ce roman, qui délaisse le petit côté un peu fantastique souvent présent dans ses romans pour demeurer dans le réel. Cela donne encore plus d'impact à la finale qui elle, paraît apocalyptique, mais pas impossible... Les personnages principaux sont détestables, excepté Pierre Sauvé qui réalise peu à peu les faux pas qu'il a faits dans la vie et qui tente de changer tranquillement.
 
C'est donc une superbe idée, développée de main de maître et avec beaucoup d'habileté par Patrick Sénécal. Même la structure du roman est originale, avec ses chapitres qui sont dans le désordre... Et on est pas perdus pour autant ! 

jeudi 17 octobre 2013

La croix de feu, tome 5, partie 2- Diana Gabaldon

Titre original  : The Fiery Cross
Éditions : Libre expression, 2002
1006 pages

Quatrième de couverture :

Dans la première partie de ce cinquième volet, nous avons retrouvé Claire et son mari, Jamie, en 1770, en Caroline du Nord. Alors que la guerre de l'Indépendance américaine était sur le point d'éclater, Jamie a reçu l'ordre de constituer, au nom de Sa Majesté, une force armée prête à intervenir en cas d'urgence.
 
Dans cette seconde partie, les rebondissements sont nombreux. L'ignoble Bonnet court toujours ; le colonel Fraser s'engage dans la bataille d'Alamance ; Brianna tremble pour son mari, Roger ; et l'automne 1771 à Fraser's Ridge oblige Claire à déployer toutes les ressources de la science pour tenter de sauver ceux qu'elle aime.
 
Cette conclusion de La croix de feu se déroule sous le signe de l'action. Diana Gabaldon s'y révèle à son meilleur, et elle continue de faire briller dans tous les cœurs le symbole des Highlanders en guerre.

Mon commentaire :

Débutant avec le mariage de Duncan et de Jocasta, cette deuxième partie du tome promettait déjà de reprendre son souffle. Car, dès les débuts, une esclave de Jocasta est empoisonnée.  On soupçonne rapidement que celle-ci n'était pas visée par l'empoisonnement, mais alors qui voulait-on empoisonner ? On entre donc dans une espèce d'enquête qui prendra toute la place du roman pendant un bon moment. Puis, les tensions entre les Régulateurs et les amis du gouverneur prennent plus de place et dégénèrent en un combat qui aura des répercussions dramatiques, en particulier pour Roger. On découvre aussi finalement le secret de Jocasta et la poursuite de cette brute ayant violé Brianna progresse. Les personnages vivent aussi de nombreuses mésaventures dans les bois et une réconciliation entre deux personnages importants a enfin lieu. Bref, il s'en passe, des choses, dans ces 1000 pages, mais de nombreux détails auraient pu être éliminés, rendant par le fait même la lecture un peu plus légère. Je regrette les trois premiers tomes qui m'ont passionné, mais je demeure néanmoins très attachée aux personnages de cette série.

samedi 5 octobre 2013

Bilan du mois de septembre 2013

Bon, alors ça va être simple ce mois-ci, je n'ai lu qu'un seul livre, une autobiographie :

-Histoire de ma vie- Charles Chaplin (496 pages)

Histoire de ma vie

Éditions :  Robert Laffont, 2002
Collection : Vécu
494 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Au cours de sa vie, Chaplin a accordé des centaines d'interviews, il a eu de nombreux biographes, mais c'est en écrivant Histoire de ma vie, et en se racontant lui-même, qu'il s'est livré, et a laissé paraître l'homme derrière la légende.
L'histoire de ce génie - dont les amis s'appelaient Douglas Fairbanks et Mary Pickford, Enrico Caruso, George Bernard Shaw, Churchill, Gandhi, Einstein, Cocteau et Picasso - est en même temps celle du cinéma américain, de Hollywood, de sa naissance et de son développement extraordinaire.
C'est aussi l'histoire d'un homme seul malgré la célébrité, d'un homme qui ne cache rien des vicissitudes de sa vie sentimentale jusqu'à la rencontre avec Oona et le bonheur familial en compagnie de leurs huit enfants.
D'un homme enfin dont la vie fut un combat. Combat contre la pauvreté d'abord, combat politique aussi, et, par-dessus tout, combat pour son art.
Un des géants qui ont marqué le siècle.
 
Mon commentaire :
Voilà plus d'un an que j'ai commencé la lecture de l'autobiographie de Charles Chaplin qui m'a été prêtée par mon parrain. Ordinairement, il y a une raison quand une personne prend autant de temps pour terminer un livre. Dans mon cas, cette fois-ci, cela a été la densité du livre. Ouf ! Que de choses cet homme a vécu !
D'abord, il est né dans la pauvreté la plus totale à Londres. Sa mère les a élevés seule lui et son frère Sydney. C'était une chanteuse aux tendances dépressives. C'est en le traînant avec elle sur scène que Charlie a fait ses premières armes en matière de comédie. Il a accidentellement fait s'esclaffer tout le public de sa mère. Par la suite, il a pris goût à la comédie. Il a ainsi tranquillement fait son chemin dans le monde du théâtre, faisant des tournées partout en Grande-Bretagne et vivant dans une pauvreté presque honteuse, économisant ses maigres revenus pour sa famille.
Puis un jour, la célébrité l'a amené en Amérique, où il a découvert un nouveau médium lui plaisant encore plus : le cinéma muet. C'est là qu'il est devenu la célébrité mondiale que l'on lui connaît et qu'il est devenu très riche.
Dans sa biographie, Charles Chaplin nous raconte le tournage et le montage de ses films, ses voyages ainsi que les nombreuses célébrités qu'il a rencontrées, dont Einstein et Gandhi. En fait, il en a rencontré, des gens ! Et le récit de ces rencontres est toujours intéressant, même si je ne connais pas la plupart des célébrités qu'il nomme, ayant toutes sombré dans l'oubli.
Il raconte aussi les femmes ayant passé dans sa vie, celles qui n'y sont pas restées longtemps pour la plupart. En fait, Chaplin reste très discret sur ses relations amoureuses, mais surtout sur ses enfants, ce qui laisse malheureusement croire qu'il ne les voyait jamais. J'ignore si cela est vrai ou pas (peut-être a-t-il seulement décidé de les laisser dans l'ombre, histoire de les laisser tranquille... D'ailleurs, il dit ceci à propos des biographies :
 « Je lui demandai de qu'il considérait comme essentiel quand on écrivait une biographie.
- Une attitude, me répondit-il.
- Alors une biographie n'est que préjugés, et c'est un compte rendu tronqué, dis-je.
- Il y a soixante-cinq pour cent de ce qui s'est vraiment passé qu'on ne dit jamais, dit-il, car cela met en cause d'autres gens. ».
En gros, j'ai beaucoup aimé la biographie de Chaplin, même si elle se concentrait uniquement sur sa carrière et ses relations sociales. Une rencontre n'attend pas l'autre et les films se défilent rapidement tellement il en a fait, ce qui nous laisse un peu essoufflé. C'est pour cette unique raison que j'ai mis autant de temps à terminer cette lecture. Autrement, c'était très intéressant. Je ne regrette nullement ma lecture.

mardi 3 septembre 2013

Bilan des mois de juin, juillet et août 2013

J'ai eu un été très chargé, avec mon voyage d'un mois en Islande et en Norvège ! Pour commencer, je n'ai pas eu le temps de faire mon bilan de juin avant mon départ parce que nous partions très peu de temps après la fin des classes. Ensuite, j'ai été absente tout le mois de juillet et, de plus, je n'ai terminé aucun livre, tellement mon voyage était serré et passionnant. Finalement, je me suis un peu rattrapée au mois d'août, mais la fin du mois coïncidait avec mon retour à Sept-Îles et le début d'un contrat. Ce qui fait qu'au final, j'ai manqué trois mois de bilan !
 
Je vais tenter de me rattraper un peu. Alors retour au mois de juin.
 
Au mois de juin, j'ai lu :
 
2 livres ;
1 fiction, 1 non-fiction ;
0 livres de jeunesse ;
2 livres dans le cadre de Masse Critique de Babelio ;
402 pages.
 
Ces livres étaient tous deux hors challenge :
 
  • Vivre sur la route - Célia Forget
  • Augustin ma bataille de Loigny - Jean-Louis Riguet
Au mois de juillet, je n'ai rien terminé. J'ai pris plus que tout le mois pour lire un livre de circonstance, Drakkar de Paul Ohl, que j'ai terminé en août.
 
Au mois d'août, j'ai lu :
 
6 livres ;
6 fiction, 0 non fiction ;
2 livres jeunesse ;
2451 pages.
 
Ces livres étaient aussi tous hors challenge :
 
  • Drakkar- Paul Ohl
  • L'étrangleur de Cater Street- Anne Perry
  • Retour en Écosse- Rosamunde Pilcher
  • Dance Hall of the Dead- Tony Hillerman
Côté jeunesse :
 
  • Humaine- Rebecca Maizel
  • Sorcière, tome 12 : Éclipse
 

dimanche 25 août 2013

Sorcière, tome 12 : Éclipse

Titre original : Sweep : Éclipse
Âge : à partir de 12 ans
Éditions : Ada, 2012
354 pages

Quatrième de couverture : 


Tout est étrange et sombre autour de moi. Je ne suis pas celle que je croyais. Le danger est imminent: je le sais maintenant. 



***
Toutes mes croyances au sujet de ma famille sont un mensonge. Je peux y mettre un frein, mais impossible d'y arriver seule. Comment vivre avec ce nouveau savoir? J'ai besoin d'aide.

Mon commentaire : 



Depuis le tome 10 de la série, je trouve que la série recommence tranquillement à retrouver son souffle, et ce tome-ci ne fait pas exception. Le tome 10 (Investigateur) mettait en vedette Hunter, ce qui apportait un changement agréable, mais il n'y avait pas véritablement d'action. Quant au tome 11 (Origines), il nous amenait chez les ancêtres de Morgan, ce qui était agréable et différent, mais, disons-le, plutôt inutile.
Avec Éclipse, l'intermède est terminé. On revient au coeur de l'action avec le père de Morgan qui décide de déferler une vague sombre sur la famille et les amis de Morgan. Comme on sait que personne n'a jamais véritablement survécu aux vagues sombres, on se demande comment Morgan et ses amis vont s'en sortir. La tension augmente au fil des pages. 
La petite Alisa qui prenait de plus en plus de place dans l'histoire sans qu'on sache pourquoi commence à avoir un rôle beaucoup plus important dans l'histoire. On alterne entre elle et Morgan pour la narration, ce que j'ai trouvé très bien, car on voit ainsi l'héroïne de la série différemment. 
Je n'ai pas été déçue par la fin, elle est à la hauteur de mes attentes. Par contre, je me demande bien ce qui peut suivre. Ça sentait véritablement comme la fin d'une saga au niveau de l'action (mais pas au niveau sentimental).
J'imagine que je trouverai la réponse à ma question lorsque je réussirai à dénicher le tome 13 !

dimanche 18 août 2013

Dance Hall of the Dead

Titre en français : Là où dansent les morts
Éditions : Harper Paperbacks, 1990
Première édition : 1973
255 pages

Quatrième de couverture : 

Two young boys suddenly disappear. One of them, a Zuni, leaves a pool of blood behind. Lt. Joe Leaphorn of the Navajo Tribal Police tracks the brutal killer. Three things complicate the search : an archeological dig, a steel hypodermic needle, and the strange laws of the Zuni. Compelling, terrifying, and highly suspenseful, Dance Hall of the Dead never relents from first page till last.

Mon commentaire : 

Quand mon amie m'a passé The Blessing Way, il y a maintenant plus d'un an (la honte, je prends beaucoup trop de temps pour lire les livres que l'on me passe...), elle m'a aussi passé le deuxième tomes des aventures du lieutenant Leaphorn, Dance Hall of the Dead. Si j'ai tant tardé à le lire, c'est que je n'avais pas trop accroché au premier tome, sentant que je manquais de références quant à la culture des Navajos pour bien comprendre toute l'histoire. Il faut dire que le fait de l'avoir lu en anglais avait aussi sans doute contribué à mes difficultés. 
À ma grande surprise, je n'ai pas retrouvé les mêmes difficultés dans Dance Hall of the Dead, même s'il est question d'une autre culture que je ne connaissais pas, les Zunis. Tout est bien expliqué, sans que toutefois il y ait trop de détails, comme c'est parfois le cas.
Le personnage principal est maintenant un personnage secondaire du premier tome, le lieutenant Leaphorn, ce qui je crois a aussi contribué à rendre l'enquête plus intéressante. Le lieutenant est un Navajo, qui connaît bien les coutumes et les croyance de son milieu. Il n'a pas son pareil pour suivre des traces et pour trouver les solutions aux intrigues qui le taraudent.
Le rythme n'est pas trépidant, mais tout de même assez rapide pour qu'on ne décroche pas.
Au final, j'ai bien aimé. Assez pour vous annoncer, à ma grande surprise, que je lirai sans doute d'autres livres de Tony Hillerman dans un avenir plus ou moins rapproché. 

jeudi 15 août 2013

Retour en Écosse

Titres originaux : Under Gemini ; Wild Mountain Thyme ; The End of Summer
Éditions : Presses de la Cité, 1998
510 pages 

Quatrième de couverture : 

Trois émouvants personnages féminins luttent pour conquérir le bonheur dans les hautes terres d'Écosse.
Orpheline de mère, Jane March vit avec son père aux États-Unis. Lorsque sa grand-mère l'invite à la rejoindre dans les Highlands, elle y retrouve son charmant cousin Sinclair. C'est aussi dans cette région d'Écosse que la belle Victoria Bradshaw revoit l'homme qui l'a déçue deux ans auparavant et qui la supplie maintenant de l'aider. Quant à Flora, elle devra jouer auprès de sa grand-mère écossaise le rôle de sa soeur jumelle. 

Mon commentaire : 

Pardonnez-moi ces paroles plutôt crues, mais quel résumé minable et trompeur ! Premièrement, rien ne dit clairement qu'il s'agit de trois histoires plutôt qu'une, même si l'on mentionne trois personnages féminins. Ne faites pas mon erreur, et ne vous fiez pas à la mention trompeuse de la couverture mentionnant «roman» pas de «s». Car il s'agit néanmoins bel et bien de trois romans, et non pas de trois nouvelles. En effet, on n'a pas le sentiment que l'on est précipité dans un monde puis immédiatement rejeté comme c'est souvent le cas avec les nouvelles. Le tempo et le schéma des trois histoires ressemblent davantage à des romans, ce qui est d'ailleurs le cas puisqu'il s'agit en fait de trois romans écrits à des périodes très différentes mais regroupés dans un seul livre en raison de leur thème commun : un retour en Écosse.
Bien entendu, ce qui m'a fait saisir ce livre sans plus réfléchir, c'est le mot Écosse. Je pense que c'est plutôt connu maintenant que c'est un mot qui me rend plutôt déraisonnable. 
Oh, me voilà hors de ma ligne de pensée initiale... La deuxième raison qui me fait détester cette quatrième de couverture, c'est qu'elle est inexacte, ce qui ne manque jamais de me mettre hors de moi ! Flora ne va pas jouer auprès de sa grand-mère écossaise le rôle de sa soeur jumelle, elle va jouer le rôle de sa soeur jumelle auprès de la grand-mère d'un inconnu, ce qui est totalement différent, vous en conviendrez avec moi.
Bon, maintenant, corrigeons cette terrible quatrième de couverture et remettons les pendules à l'heure.
Le premier roman se nomme Sous le signe des gémeaux. Flora, jeune fille, décide de retourner à Londres après un été chez son père afin de se trouver un emploi et un appartement. Elle rencontre par hasard sa jumelle identique dans un restaurant italien. Bien entendu, toutes deux ignoraient qu'elles avaient une jumelle ! Elles ont été séparées à la naissance, chaque parent prenant son bébé et cachant l'existence de l'autre (quelle horrible idée...).Or, Rose, la soeur de Flora, est une véritable enfant gâtée et s'enfuit avec un nouvel amant en Grèce, ce qui oblige Flora à jouer le rôle de sa jumelle auprès de la grand-mère de son fiancé éconduit en Écosse. En effet, celle-ci ne va pas tarder à mourir et elle tient à ce que son petit-fils soit bien marié avant de mourir... Bon, si vous avez le moindrement lu ce genre de romans auparavant, vous pouvez assez bien imaginer la suite.
Le deuxième roman s'appelle Une odeur de thym sauvage. C'est l'histoire de la pauvre Victoria Bradshaw, jeune femme pas mal naïve qui est sollicitée par son ex détestable afin de s'occuper de son fils qu'il a brusquement décidé d'enlever à ses grands-parents. L'ennui, c'est qu'Olivier est un écrivain imbu de lui-même qui n'a aucune idée de s'occuper d'un enfant de deux ans... Toujours est-il qu'ils décident ensemble de s'enfuir en Écosse pour quelques temps. Olivier veut convaincre Victoria de rester avec lui, et Victoria veut vraiment croire qu'il a changé. Pardonnez-moi, mais quelle petite idiote... 
Le troisième et dernier roman, Au bout de l'été, est plus court et à mon avis mieux réussi, en grande partie parce que son héroïne est légèrement moins stupide et naïve que les deux autres. Je dis bien légèrement moins, car elle est aussi est éprise de son cousin charmeur mais détestable depuis des années... Mais au moins elle se rend rapidement compte de son erreur, ce qui l'a fait remonter dans mon estime ! Au bout de l'été est donc l'histoire de Jane March qui demeure avec son père écrivain en Californie. Un jour, alors que son père est parti donner l'un de ses manuscrits à son éditeur à Los Angeles, un écossais débarque chez elle et lui dit que sa grand-mère l'attend dans la maison des hautes terres d'Écosse où elle a passé une grande partie de sa jeunesse en compagnie de son cousin tombeur de filles, Sinclair. Elle retourne donc chez elle, contre l'avis de son père, pour constater à son grand désarroi que son cousin n'est pas tel qu'elle l'imaginait...
On retrouve donc de nombreux points communs entre les trois romans. D'abord bien entendu, le retour en Écosse, mais aussi une héroïne naïve et aveugle, un amour insoupçonné avec un homme beaucoup moins éclatant, mais tellement plus aimant, les chiens qui sont omniprésents et autres détails qui font en sorte que les trois histoires se sont plus ou moins confondues dans mon esprit... En effet, j'ai eu besoin d'une pause entre les deuxième et troisième histoires afin de lire quelque chose d'un peu différent. 
En dépit de tous les défauts de ces romans, je dois avouer que ça se laisse très bien lire, une fois qu'on arrive à passer par-dessus les hasards un peu trop hasardeux... Ça me rappelle un peu les vieux Harlequin que je lisais en cachette au début de mon adolescence. Une charme suranné, des personnages dépassés avec d'anciennes valeurs et un plaisir coupable de lecture. Rien pour entretenir vos cellules grises, mais une pause relaxante entre deux romans moins faciles. Et puis, l'Écosse est bel et bien omniprésente dans ce livre, si bien décrite qu'on se sent là-bas. C'est assez pour excuser de nombreuses erreurs...