dimanche 30 août 2009

Quatre souris vertes


«Les décorations reçues au Vietnam par le sergent Ellis Cooper n’ont eu aucun poids face aux preuves qui l’accablent : malgré l’absence de témoins, il est condamné à mort pour triple meurtre. Seul un ancien compagnon d’armes refuse de croire en sa culpabilité et fait appel à l’inspecteur Alex Cross pour reprendre une enquête manifestement bâclée. À seulement trois semaines de l’exécution, il va falloir agir vite. Mais les deux hommes vont rapidement se heurter au mur du silence que leur opposent les autorités militaires. Si Cooper est bel et bien innocent, personne ne désire le démontrer et confondre les véritables assassins qui, dans l’ombre, trament déjà leur prochaine machination…»
*****
Je viens de terminer mon premier James Patterson, et je n'ai pas été déçue du tout. À dire vrai, je suis un peu surprise. D'autres grands auteurs de thrillers comme Harlan Coben, Mary Higgings Clark et Elizabeth George m'ont déçus auparavant, mais pas James Patterson. Du moins, pas «Quatre souris vertes».
Tous les ingrédients sont là, des personnages attachants (j'ai entre autres beaucoup aimé Nana, la petite grand-mère énergique), un mystère bien épais et un bon rythme. De plus, comme il se doit, à chaque fois qu'on croit le mystère résolu, on découvre qu'il y autre chose derrière.
Finalement, un élément non négligeable que j'ai beaucoup apprécié: les chapitres sont très courts. 115 chapitres pour seulement 394 pages !!
 

samedi 29 août 2009

La source enchantée

«Au détour d'un sentier, Winnie aperçoit un filet d'eau qui jaillit du pied d'un grand frêne. Mais au moment de s'y désaltérer, un jeune garçon surgit et lui interdit de boire. Winnie est furieuse. Pourquoi cette source doit-elle rester cachée ? D'ailleurs ce petit bois appartient à ses parents !
Jesse est obligé de lui révéler le terrible secret qui pèse sur sa famille. Après avoir bu l'eau de cette source, il y a quelque quatre-vingts ans de cela, les deux garçons et leurs parents sont devenus immortels et incapables de vieillir. Comment Winnie arrivera-t-elle à préserver l'étrange famille Tuck ?»


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Qui ne s'est jamais dit, à un moment ou à un autre de sa vie, qu'il aimerait ne jamais mourir ? Bien entendu, c'est absurde de penser une telle chose, mais si jamais il y avait un moyen de devenir éternel... Songez aux conséquences. La source enchantée nous force à faire cette réflexion. Pas mal du tout, pour un livre de jeunesse !
J'aurais tant voulu lire ce livre alors que j'avais 11-12 ans ! Je suis certaine que je l'aurais adoré ! C'est tout à fait le genre de livre qui me passionnait alors.
Je le lis seulement aujourd'hui, à 22 ans, dix ans après l'âge où j'aurais dû le lire en principe. Malgré cela, j'ai beaucoup aimé l'histoire, quoiqu'elle est un peu moins élaborée et différente de celle du film. Étant donné que j'ai vu le film dernièrement, j'avais du mal à admettre certains changements, mais bon ! C'est toujours cela quand on lit le livre et voit le film, il ne faut pas s'étonner.
Je suis forcée d'avouer que j'ai préféré le film au livre, cependant. Vous ne m'entendrez pas dire cela souvent !!!

vendredi 28 août 2009

Activités d'enseignement pour enfants autistes

«Les procédés d'évaluation et de développement des programmes d'enseignement destinés aux enfants autistes, constituant la méthode TEACCH (Treatment and Education of Autistic and Communication handicapped Children), sont universellement reconnus. Cet ouvrage propose un de ces programmes d'enseignement individualisé, modelé en fonction du milieu éducatif, familial ou scolaire. Les domaines fonctionnels retenus, objectifs d'enseignement, sont au nombre de dix (imitation, perception, motricité générale et fine, coordination oeil-main, performance cognitive, compétence verbale, autonomie, sociabilité, comportement) et présentent 296 activités ordonnées selon leur niveau de développement et les degrés de difficultés. Des tables-index donnent pour chaque niveau de développement les activités propres aux différents domaines fonctionnels.
Conçue par des éducateurs et des parents, chaque activité constitue un exercice, mais aussi un support pouvant être modifié selon le comportement de l'enfant. Cet ouvrage met ainsi à la disposition des éducateurs, des parents d'enfants autistes, des psychologues, l'expérience d'un enseignement de nombreuses années.»
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Ce petit livre gisait sur ma table de chevet depuis janvier dernier. Il était depuis longtemps commencé, mais loin d'être terminé. Quand, en avril, j'ai constaté que je ne l'avais toujours pas lu, je me suis dit que j'aurais tout le temps de le terminer durant l'été.
Pourtant, je n'ai jamais eu le goût de recommencer à le lire. La mauvaise traduction m'agaçait beaucoup trop. J'ai jamais vu une mauvaise traduction de même. Et je n'exagère pas: quand on parle de «bruits persévératifs», de «faire des embarras» et quand on répète qu'il faut «faire son éloge» à toutes les deux lignes, on a vite fait de concentrer son attention sur le contenant plutôt que sur le contenu. Comme si ce n'était pas assez, il y a beaucoup de fautes de frappe et même quelques (beaucoup trop, à mon avis) fautes d'orthographe. Mais quel dommage !
Ces derniers jours, j'ai résolu de donner un «boost» et de terminer ce bouquin pour mieux connaître le travail magistral d'Éric Schopler ainsi ses trucs pour enseigner aux enfants autistes. Pour les parents d'enfants autistes, ce livre se révèle sans doute être une véritable bible. Même si les activités proposées sont toutes très behavioristes (les systèmes de récompenses sont tellement omniprésents qu'on dirait parfois qu'il s'agit d'éduquer un chien... Je lis un livre sur le sujet en ce moment et les ressemblances sont troublantes), on voit qu'elles sont tout à fait adaptées aux particularités des enfants autistes. Je ne doute aucunement de leur efficacité lorsqu'elles sont appliquées régulièrement et avec beaucoup de persévérance. De plus, à mon avis, la plupart des activités peuvent être appliquées pour éduquer un enfant sans handicap, à condition d'être adaptées.
À part pour ce qui est de la traduction, j'ai eu une autre grosse déception. J'ai acheté ce livre au départ pour m'aider dans mon stage d'enseignement dans la classe d'enfants autistiques. Or, le livre ne présente que des activités pour les enfants de 0 à 5 ans, et par conséquent, il s'adresse bien plus aux parents et aux éducateurs qu'aux enseignants.
Au final, c'est un trésor à chérir pour les parents d'enfants autistes. Quant aux personnes qui ne vivent pas avec des personnes autistes, ne perdez pas votre temps. Si vous êtes comme moi, vous allez passer votre temps à être agacé par les répétitions inutiles et par la mauvaise traduction. Aux parents d'enfants autistes: si vous lisez l'anglais, optez pour cette version-là de grâce !

lundi 24 août 2009

Bouillon de poulet pour l'âme des professeurs

«Quel enfant d'âge scolaire n'a pas déjà rêvé d'être professeur ? Lequel n'a pas souhaité exercer un métier où l'on fait des bricolages, où l'on participe à des sorties éducatives, où l'on reçoit des pommes en cadeau et où l'on chante en choeur ? Si vous choisissez effectivement de faire carrière dans l'enseignement, vous constatez rapidement que cette vision idéalisée du métier d'enseignant appartient à une époque révolue. La réalité, ce sont les salaires peu élevés, les épreuves standardisées, la violence à l'école, les classes trop nombreuses, les défis de toutes sortes. Mais c'est justement pour relever ces défis que la société a besoin de vous, sans compter que ces défis sont autant d'occasions d'avoir un impact positif sur la vie de vos élèves.
Écrites par des enseignants, des conseillers, des administrateurs, des consultants en éducation et d'anciens élèves, les histoires de Bouillon de poulet pour l'âme des professeurs explorent le monde quotidien des femmes et des hommes qui travaillent comme enseignants. Elles vous rappelleront, à vous qui travaillez avec les jeunes, que vous avez le pouvoir de transformer la vie de vos élèves, que vous pouvez les aider à croire en eux-mêmes et à devenir ce qu'ils sont profondément. Elles vous donneront le goût de faire ce qu'il faut pour que leur apprentissage soit amusant et pour lui donner un sens. Vos collègues ne pourront qu'emboîter le pas pour encourager leurs élèves à rêver et à élargir leurs horizons.
Bouillon de poulet pour l'âme des professeurs est une lecture obligatoire pour ceux qui travaillent en milieu scolaire, qu'ils soient enseignants, professeurs, employés de garderie, directeurs, psychologues ou stagiaires. Une lecture obligatoire qui montre la valeur de l'encouragement, le pouvoir de l'amour, l'importance de prendre des risques en classe, le besoin d'avoir des modèles et des alliés. Si vous êtes enseignant, vous vous reconnaîtrez et vous reconnaîtrez vos élèves dans ces histoires d'espoir et d'amour. Et vous verrez les défis de votre métier comme autant d'occasions de transformer des vies.»
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Ce recueil de textes est tombé sur mon chemin, juste à temps pour le retour à l'université. Avant de le lire, je n'avais pas du tout le goût de retourner à mes cours et de débuter un nouveau stage, mais voilà que je me souviens des raisons qui m'ont motivées à vouloir devenir enseignante !
Ce livre est un vrai trésor à chérir. Quiconque le lit pourrait avoir soudainement le goût de changer de carrière pour devenir professeur ! Et ce, malgré les nombreuses difficultés qui sont associés avec cette carrière.
Car être enseignant, c'est l'occasion inespérée d'influencer les jeunes, de leur donner le goût d'apprendre et de les pousser à vouloir aller plus loin.
Si plusieurs histoires m'ont touché aux larmes, l'une en particulier a été éprouvante, car elle me rappelait une petite fille de mon premier stage. Pour des raisons de confidentialité, je ne dirai pas de quelle histoire il s'agit, car, en plus d'avoir une histoire similaire, la petite fille portait le même prénom ! Tout cela pour dire que les enseignants qui lisent ces petites histoires se reconnaîtront sans doute dans plusieurs d'entres elles, et reconnaîtront sans doute quelques-uns de leurs élèves également.
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Le livre est agrémenté de bandes dessinées et de citations. Voici donc quelques-unes des citations que j'ai aimé:
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Celui qui cesse d'apprendre est vieux,
à vingt ans comme à quatre-vingts.
Celui qui continue d'apprendre reste jeune.
La meilleure chose dans la vie
est de garder votre esprit jeune.
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Henry Ford
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Si vous devez élever la voix, faites-le pour encourager quelqu'un.
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Anonyme
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Les enfants sont notre plus précieuse ressource naturelle.
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Herbert Hoover
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Nous demandons la force, et le Grand Esprit nous envoie des difficultés qui nous rendent forts.
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Prière Amérindienne
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Lorsqu'une personne découvre la joie d'apprendre, cela devient un processus de toute une vie qui n'a jamais de fin et qui forme un individu capable de penser. Là résident la joie et le défi d'enseigner.
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Marva Collins
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On s'inquiète de ce que sera un enfant demain, en oubliant cependant qu'il est quelqu'un aujourd'hui.
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Stacia Tausher
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Expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.
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Oscar Wilde
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Apprendre à compter aux enfants, c'est bien, mais leur apprendre ce qui compte, c'est mieux.
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Bob Talbert
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J'aime écouter. Cela m'a permis d'apprendre énormément de choses. La plupart des gens n'écoutent jamais.
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Ernest Hemingway
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Nous gagnons notre vie avec ce que nous recevons, mais nous lui donnons un sens avec ce que nous donnons.
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Winston Churchill

samedi 22 août 2009

L'attentat




«Un soir de janvier 1945 à Haarlem, alors que les Pays-Bas sont encore occupés, Anton Steenwijk, douze ans, voit s'effondrer son univers : le cadavre d'un policier collaborateur exécuté par un groupe de résistants est trouvé devant la porte de la maison familiale, les Allemands surgissent, la maison est brûlée, les parents et le frère aîné abattus. Des années plus tard, Anton devenu médecin offre l'image d'une tranquille réussite. Et pourtant, dans l'apparente quiétude de sa vie, des rencontres fortuites, des moments de crise font revivre le drame... jusqu'à ce que toutes les pièces s'assemblent pour dénoncer l'absurde logique de l'événement. Enquête policière, réflexion sur l'histoire et le terrorisme, ce roman interroge de manière paradoxale le mécanisme pervers de la mémoire. »
Ce roman de Harry Mulisch m'a été gentiment offert par ma correspondante Gerja lorsque je lui ai dit vouloir découvrir la littérature néerlandaise. Elle m'avait dit qu'il y avait très peu d'auteurs connus parmi les néerlandais, mais que Harry Mulisch était particulièrement bon.
Je dois avouer que de prime abord, cette lecture ne me tentait pas énormément. Ça me paraissait un de ces livres qui parlent de la guerre et dont on ne comprend pas grand chose. En plus, comme j'ai l'exemplaire en anglais, je me disais que ça n'allait pas être facile à lire.
Finalement, ça n'a pas été si pire. Si, effectivement, ça m'a pris un certain temps avant d'entrer dans l'histoire, j'ai dévoré les derniers chapitres, qui dévoilaient l'intrigue qui jusque là ne semblait même pas en être une. La surprise totale, donc.
Il y a bien eu quelques petits bouts de l'histoire où j'avais pas l'impression de tout comprendre, mais ça doit être parce que c'était en anglais.
L'histoire est divisée en cinq épisodes, tous à quelques années de distance. Le premier épisode se passe en avril 1945, le jour de la mort de la famille d'Anton. Le dernier épisode est en 1981, où l'on reçoit l'explication des événements de 1945 lors d'une rencontre inattendue. Entre temps, on lit de quelle façon Anton se sort de ce terrible événement, et ce qu'il devient.
Ce roman illustre à merveille comment les événements passés non résolus peuvent s'incruster dans votre quotidien et vous empêcher d'avoir une vie totalement épanouie.
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J'ai le goût d'ajouter un extrait qui m'a semblé être très vrai lorsque je l'ai lue !
«He stood on the balcony and looked out unseeing. Whenever he was told in the hospital that a new colleague with such-and-such name would be arriving the following day, he would begin immediately to visualize that person. The imagined face never agreed with the person's actual appearance was forgotten the moment of meeting, but where did these notions come from ? The same was true with famous authors and artists: when he saw their photographs for the first time, he was often terribly surprised. Without being aware of it, he'd had a preconceived notion of their appearance. Sometimes he lost all interest in the person's work after seeing the photograph. (...) Apparently, the preconceived notion was sometimes more accurate than the reality.»
 
C'est tellement une bonne remarque ! Moi aussi je me fais une idée de ce à quoi une personne ressemble, et je suis souvent déçue lorsque je vois leur vrai visage. Ça vous arrive, à vous ?
 

jeudi 20 août 2009

De l'autre côté du pont

«Louis Audry a été romancier, mais il a cessé d'écrire depuis vingt ans. Sans être célèbres, ses livres ont connu jadis un certain succès, si bien que l'on s'apprête à republier en un volume ses oeuvres complètes, accompagnées d'une préface rédigée par un ami de longue date. Louis Audry, en un mot, est un homme qui a plus de passé que d'avenir, plus de souvenirs que d'espérance, et qui a commencé à s'éloigner du monde comme de sa propre existence. Une existence bien remplie, de travail, de lectures, d'amours, et qui lui apparaît maintenant sous un jour à la fois plus net et plus triste, comme si elle se détachait peu à peu de lui et devenait celle d'un autre, ou plutôt celui que lui-même ne savait pas qu'il était. Comme si elle devenait, en somme, son roman le plus vrai, et le plus beau peut-être. Toute l'action a lieu en un seul jour, qui est celui du soixante-quinzième anniversaire de naissance de Louis Audry, occasion pour ses proches de lui rendre visite tour à tour, de se souvenir de lui, de l'inciter à se souvenir d'eux, et ainsi de l'amener à se remémorer sa vie entière. Sa vie maintenant finie, sa vie où se sont mêlés les joies et les détresses, les victoires et les échecs, où l'écriture et les affections humaines se sont disputé sa fidélité, et qu'il voit fuir à tout jamais. Mais peut-être, à la toute fin, y a t-il encore, pour celui qui se sait à jamais de l'autre côté du pont, une dernière possibilité de bonheur. Tout entier fondé sur le dialogue, (du je et du il, du présent et du passé, de la littérature et de la vie, de la vieillesse et de la jeunesse), ce roman est une oeuvre de maturité et d'accomplissement, où l'art et la voix de Gilles Archambault paraissent plus maîtrisées et plus épurés que jamais.»
*****
Un si long résumé pour, au final si peu d'action ! Et un si long résumé pour dire si peu... On pourrait résumer ce roman comme étant la rétrospective de la vie d'un homme sur les derniers miles de sa vie qui éprouve beaucoup de regrets sur la manière dont il a mené sa vie. Un homme qui donne l'impression d'être fier, grincheux, un peu imbu de lui-même, mais qui se révèle être sensible maintenant qu'il n'a plus rien à perdre. Un homme pour lequel, malheureusement, on ne peut s'empêcher d'éprouver de la pitié.
Un livre plutôt noir donc, avec peu d'action, mais qui est pourtant intense en émotions de toutes sortes. J'ai bien aimé, malgré tout ce que ce roman de Gilles Archambault a d'amer et de triste.
Petite note comme ça en terminant: pour les passionnés de littérature, les références aux grands écrivains ne manquent pas !

mercredi 19 août 2009

Nouvelles acquisitions 18 août 2009

Hier, je suis allée faire un tour dans un magasin qui vendent des livres usagés, et je n'ai pas pu m'empêcher de faire quelques nouveaux achats:

 
Rain Man -Léonore Fleisher:

Ce n'est plus un secret pour personne, tout ce qui concerne l'autisme et les savants autistes me fascine ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, je n'ai pas vu le film. Je vais donc commencer par lire le livre et voir si j'ai le goût de louer le film.
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Une affaire de harcèlement- Lisa Scottoline:
Je n'ai lu que deux Lisa Scottoline jusqu'à
maintenant, mais elle me semble une valeur sûre. J'aime bien les livres qui impliquent un procès, et ça semble être sa spécialité !
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Raël, journal d'une infiltrée:
Ce bouquin est le compte rendu d'une journaliste qui s'est introduite dans la secte de Raël pour en décrire les événements quotidiens. Ça risque d'être choquant !


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Le temps des orages- Charlotte Link:

Ce livre, qui est le premier d'une trilogie, m'a chaudement été recommandé par une collègue de travail.
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La ferme des animaux- George Orwell:

Je ne compte plus le nombre de personnes qui
m'ont suggéré ce livre de George Orwell, de même que 1984.

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L'infirmière - Henry Denker:

Un livre que m'a mère a adoré quand elle l'a lu il y a plusieurs années et qu'elle m'a recommandé.


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Fanfan- Alexandre Jardin:
C'est le livre d'Alexandre Jardin qui m'a donné le goût de le découvrir, quand je l'ai lu en secondaire 5. J'ai bien envie de le relire, pour voir si je l'aime toujours autant.
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L'alibi Impossible - Sandra Brown:
Je n'ai jamais lu de Sandra Brown, mais mes deux parents en sont deux avides lecteurs, donc j'imagine que je devrais bien aimer !




mardi 18 août 2009

La formule préférée du professeur


«Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur... Un subtil roman sur l'héritage et la filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se retrouvent sous le signe d'une mémoire égarée, fugitive, à jamais offerte...»
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J'ai lu plusieurs critiques sur «La formule préférée du professeur» venant de personnes qui l'ont ouvert avec appréhension et qui l'ont refermé plein d'admiration pour le talent incroyable de Yôko Ogawa. On en parle comme du livre qui va vous faire aimer les mathématiques !
J'ai d'abord fortement douté qu'un bouquin puisse tant faire aimer cette discipline, puis, à force de lire d'autres critiques similaires, je me suis décidée à le lire.
Je l'ai aussi ouvert avec appréhension, mais pas exactement pour les même raisons. Je n'avais pas peur de m'endormir sur les formules mathématiques. J'avais peur d'être déçue ! Mais je ne l'ai pas été: ce roman est tout à fait génial, touchant et original.
Je suis tombée en amour avec le personnage du professeur, qui est très sympathique, fragile et un peu saugrenu.
Je vous invite à venir découvrir l'univers aussi délicieux que particulier du professeur de mathématiques et de son aide-ménagère. Vous ne serez pas déçus !
 

dimanche 16 août 2009

Dernières acquisitions mai-août 2009


Je suis né un jour de bleu, Daniel Tammet:
Depuis que j'ai dévouvert les exploits de cet incroyable autiste, je veux en découvrir plus sur lui. Quelle chance ! Il a écrit un livre pour nous parler de lui.


The Journals of Alexander MacKenzie, Alexandre MacKenzie:
C'est grâce à l'émission Nor'Ouest que j'ai appris sur Alexander MacKenzie et que j'ai voulu en savoir plus sur sa vie d'explorateur. Je n'ai pas réussi à mettre la main sur la version française.

Revolution in World Missions, K.P Yohannan:
Un gros merci à Jaclyn de m'avoir fait parvenir ce livre sur les missions en Inde. C'est un livre écrit par Gospel for Asia, l'organisation pour laquelle je sponsorise dorénavant un petit enfant Indien.




The Pursuit of Happyness, Chris Gardner:
L'excellent film avec Will Smith et son fils, la poursuite du bonheur, m'a donné le gout de lire le livre qui a inspiré le film. Malheureusement, je n'ai pas pu trouver la version française.





In Spite of Killer Bees, Julie Johnston:
Un autre livre que je ne parvenais pas à trouver en français et qui m'a été suggéré par Vesna. Je l'ai trouvé usagé sur Amazon pour... 1¢ ! Pas mal, non ?







Chagrin d'école, Daniel Pennac:
Parce que tellement de gens me l'ont suggéré que je n'arrive même plus à me rappeler qui !

mercredi 12 août 2009

Le chant de la lumière

«Depuis cinq ans, Gavin et sa soeur Norah vivent au Canada à titre d'invités de guerre. Mais à l'aube de l'année 1945, la paix pointe enfin à l'horizon et les deux jeunes savent qu'ils devront bientôt rentrer en Angleterre.
Or, si Norah souhaite vivement revoir ses parents, Gavin, qui se souvient à peine d'eux, tremble à l'idée de ce départ. En fait, il n'a aucune envie de quitter sa famille canadienne, ses deux meilleurs amis et son chien Bosley.
En ce printemps 1945 où la guerre tire à sa fin, un événement bouleversant obligera le jeune garçon à prendre la décision la plus difficile de toute sa vie.»




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C'est étrange que ce tome de la saga de Kit Pearson était celui dont je me rappellais le moins, parce qu'il est définitivement le meilleur des trois tomes.
Il faut croire que les goûts changent avec l'âge: quand j'étais jeune, celui-ci était celui que j'aimais le moins et le deuxième, que j'aime moins aujourd'hui, était mon préféré.
Le chant de la lumière met en vedette Gavin, le petit frère de Norah. Les tourments du jeune garçon de dix ans sont terribles. Lorsque ses parents meurent, sa mère «adoptive» du Canada propose de l'adopter, lui, ainsi que Norah.
Pour Norah, il n'est pas question de rester, son grand-père et ses soeurs sont toujours en Angleterre. Pour Gavin, cependant, le choix est plus cruel: il ne se rappelle plus de sa vie avant le Canada. Il doit tout quitter: sa famille canadienne, son école, son ami, son chien et Gairloch pour une terre qu'il imagine toujours en guerre ainsi qu'une famille inconnue.
Même s'il décide de rester au Canada, il devra abandonner sa grande soeur.
Gavin doit faire un choix terrible qui, dans les deux cas, fera des malheureux et le rendra malheureux.
Un roman jeunesse tout en émotions, magnifiquement écrit. C'est à croire que Kit Pearson pense encore comme une enfant, tellement le personnage de Gavin est crédible !
*
*** Les livres de la trilogie ***

Le chant de la lumière / The Lights Go On Again

Et voici le site Internet de l'auteure.

mardi 11 août 2009

Au-delà de l'univers


«Un ours rôde dans la forêt derrière chez Daniel. Malgré l'interdiction formelle de ses parents de se promener dans les bois, il décide de prendre le raccourci à travers la forêt pour se rendre chez son ami Carl. Cette balade interdite prend une tournure surprenante quand Daniel se retrouve dans un monde fantastique peuplé d'êtres bizarres et monstrueux. Daniel devra faire preuve de plus d'une astuce pour affronter les aventures périlleuses qui se dresseront sur sa route et trouver le chemin du retour. »
*****
Vous voyez la photo de l'auteure ? Elle n'avait que dix ans lorsqu'elle a publié ce livre !
Au-delà de l'univers est un petit livre surprenant, aussitôt ouvert, aussitôt lu, mais réellement impressionnant venant de la part d'une si jeune auteure. Alexandra Larochelle a définitivement beaucoup d'imagination, et encore plus de potentiel.
J'ai seulement trouvé cela ennuyant que ça se lise si rapidement. On avait pas vraiment le temps d'entrer dans son monde fantastique que déjà c'était terminé. Les événements se succèdent sans transition et sans détails. Mais il ne faut pas trop en demander d'une fille qui était encore au primaire lorsqu'elle a écrit ce premier livre. J'en redemande !
Il paraît même que ce livre, ainsi que deux autres qu'elle a écrits, vont être portés à l'écran ! Cependant, dans la nouvelle que j'ai lus, le film était prévu pour 2008. Je ne sais pas ce qu'il est advenu par la suite.
J'ai bien hâte de voir ça !
***Les tomes de au-delà de l'univers: ***
  • Au-delà de l'univers
  • Mission périlleuse en Erianigami
  • La Clé de l'énigme
  • Quiproquo et sorcellerie
  • Épreuve infernale
  • Lorafil - L'avenir à l'agonie

lundi 10 août 2009

Au clair de l'amour

«Août 1943 marque le début d'un temps nouveau pour Norah Stoakes, jeune invitée de guerre britannique qui vit au Canada depuis trois ans. Alors qu'en Europe, les combats font toujours rage, le clan Drummond passe l'été dans le site enchanteur de Gairloch. Norah entend bien tirer pleinement profit de toutes les activités possibles sur cette île verdoyante plantée au milieu d'un lac tout bleu. Or, à l'aube de la puberté, la jeune fille découvre les mystères de la féminité... et de l'amour qui la guette au tournant. L'entrée fracassante du bel Andrew dans sa vie boulversera tous ses projets de vacances. Plus jamais Norah ne sera la même.
Venez passer un mois trépidant avec Norah et la joyeuse maisonnée de Gairloch et découvrez, au fil des jours, le terrible dilemme qui déchire Andrew.
Chose certaine, vous apprécierez ce beau roman tout en douceur et en émotions. »
*****
Je me rappelais du deuxième tome de la trilogie de Kit Pearson comme étant mon favori des trois livres. Me voilà forcée de me raviser.
Dans ce tome, je me suis rendue compte à quel point cette trilogie a bel et bien été créée pour les jeunes adolescents. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'admirer Kit Pearson pour s'être si bien rappelée des tourments de l'adolescence et des sentiments que l'on éprouve lorsqu'on tombe en amour la première fois.
De plus, le décor est enchanteur... Il m'a fait penser aux jours où je passais du temps à notre chalet familial au Lac St-Jean et à l'amour que j'avais pour l'endroit.
Cependant, la situation de Norah et de Gavin comme invités de guerre est mise en arrière plan, tellement qu'on oublie parfois que cela se passe en temps de guerre. L'auteure fait tout de même quelques illusions ici et là, mais... c'est pas assez. Le décor du roman tout comme le plaisir éprouvé par Norah dans cette île était sans doute trop contrastante avec ses malheurs et sa nostalgie du premier tome. Il faut dire que trois ans ont passé...
Tout de même un excellent roman. Je continue à encourager tous les jeunes filles à lire cette trilogie qu'ils adoreront sans doute comme moi je l'ai adorée.
*
*** Les livres de la trilogie ***
Le ciel croule / The Sky is FallingAu clair de l'amour / Looking at the Moon

Et voici le site Internet de l'auteure.

dimanche 9 août 2009

Le ciel croule

«En cet été de 1940, Norah vit pleinement l'excitation de la guerre et n'a pas la moindre envie de quitter son petit patelin du sud de l'Angleterre. Or, ses parents décident de l'envoyer au Canada, avec son petit frère Gavin, afin de les mettre tous deux à l'abri des bombardements et d'une éventuelle invasion d'Hitler. C'est ainsi que les deux enfants débarqueront un beau jour à Montréal, pour aussitôt prendre le train de Toronto où ils seront accueillis par la famille Ogilvie. «Le ciel croule» raconte la révolte désespérée de Norah lorsqu'elle se voit obligée de quitter les siens, sa résistance farouche aux diverses adaptations que l'on attend d'elle, ses périodes de découragement, ses crises de nostalgie, ses sentiments mitigés à l'égard de son frère... mais aussi ses sursauts d'énergie, sa volonté de s'affirmer et les joies que lui procurent ses amitiés nouvelles...Mais y aura-t-il suffisament d'aspects positifs dans sa vie au Canada pour contrebalancer tout ce qui ne va pas ?»

*****
En relisant «Jeanne, fille du Roy» il y a quelques temps, j'ai eu le goût de relire quelques livres qui ont marqué ma jeunesse. La trilogie de Kit Pearson que j'ai toujours adoré se trouvait encore dans ma bibliothèque... J'ai donc décidé de recommencer à la lire.
«Le ciel croule» est sans aucun doute l'un des meilleurs romans jeunesse que j'ai eu la chance de lire. J'ai lu la trilogie pour la première fois alors que j'avais dix ou onze ans et je m'en rappelais encore assez bien ! C'est dire que ça m'avait marqué !
Malheureusement, cette trilogie est peu connue, du moins au Québec et à l'extérieur du Canada. La version française est difficile à trouver, je le crains... J'ai même été incapable d'en trouver une image sur Internet, de sorte que j'ai dû prendre la couverture en photo (ce qui explique que c'est croche).
Je crois que le résumé explique assez bien l'histoire pour que je n'aie pas à rajouter grand chose.
À tous ceux qui auront la chance de mettre la main sur le roman ou sur la trilogie au complet, bonne lecture !
*** Les livres de la trilogie /  ***
Et voici le site Internet de l'auteure.

jeudi 6 août 2009

Le modèle

«Peter Wihl est un peintre reconnu. Alors qu'il prépare sa prochaine exposition, prévue le jour de ses cinquante ans, il est victime d'une attaque. Le diagnostic est implacable: Peter va devenir aveugle. L'activité créatrice du peintre se trouve menacée. Auprès de qui, dès lors, Peter va-t-il chercher de l'aide ? De sa femme, ou de sa fille qu'il a décidé de prendre pour modèle ? De Ben, son galeriste qui le presse de terminer son exposition ? Ou de Thomas, l'ophtalmologue au parcours douteux ? Quelles limites morales et éthiques Peter Wihl sera-t-il capable de franchir pour enrayer le mal ? Délaissant le roman psychologique, le récit se transforme alors en un roman faustien... »
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Depuis que j'ai lu «la sorcière d'avril» en décembre dernier, j'ai le goût de découvrir la littérature scandinave. J'ai donc demandé à ma correspondante Norvégienne de me suggérer quelques livres d'auteurs de son pays. Lorsqu'elle m'a proposé ce titre de Lars Saabye Christensen, un romancier, scénariste, dramaturge, poète, critique, traducteur et paroliste (!!!) bien connu de son pays, je me suis empressée de le noter.
Ce roman, qui a l'air bien inoffensif comme cela lorsqu'on lit la quatrième de couverture, prend des ampleurs insoupçonnées. Je m'attendais à ce qu'on y décrive les douleurs et les défis que doit relever le peintre qui perd ce qui lui permet de créer et de gagner sa vie: la vue.
C'est en partie cela, oui, mais c'est tellement plus ! C'est l'histoire de l'amour d'un père pour sa petite fille, c'est la vie d'une famille simple qui traverse un drame, c'est le récit des défis que doivent relever les peintres en peine d'inspiration, mais surtout, c'est l'exemple parfait de ce à quoi le désespoir peut mener.
L'écriture est aussi très belle, quoique très différente de ce à quoi nous ont habitués les auteurs de bestsellers. J'ai souvent eu l'impression que je ne saisissais pas tout, qu'il y avait quelque chose d'encore plus génial caché sous un mot ou sous une phrase. Le plus souvent, je ne trouvais pas. Heureusement, cela n'a aucunement nui à ma compréhension de l'histoire, mais, c'était un peu frustrant, je l'admets ! J'avais aussi eu cette impression avec «La sorcière d'avril», mais j'avais adoré aussi, alors ça a peu d'importance... C'est probablement l'un de ces bouquins que l'on apprécie toujours plus à chaque relecture.
J'ai adoré ce livre, qui m'a donné le goût de poursuivre mon exploration de la littérature scandinave, peut-être avec un autre titre de Christensen, ou alors avec la saga Millénium dont tout le monde parle !
 

lundi 3 août 2009

Le dernier des fous

«Livré à lui-même entre une mère qui ne quitte plus sa chambre, un père paralysé par l'échec de son couple, un frère aîné qui se réfugie dans la poésie et l'alcool, Hooker Winslow observe les événements qui se succèdent au cours d'un été qui s'achèvera tragiquement.
Huis-clos dévastateur de la famille, emmurement des êtres dans le silence, désagrégation des sentiments jusqu'à la folie... Timothy Findley nous mène avec une habileté sans faille dans un roman à couper le souffle, qui illustre magistralement la défaite de la parole.»
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Je ne sais pas trop quoi penser ni trop quoi dire à propos de ce roman de Timothy Findley à part qu'il est... particulier. L'atmosphère est particulière et les personnages sont particuliers. Ce qui est bien certain, c'est qu'il est un bon exemple de ce à quoi la mauvaise communication entre les différents membres d'une famille peut mener.
C'est un roman court, mais étrangement lourd à lire. J'imagine que pour comprendre ce que je veux dire, vous devriez le lire. Les mots sont inutiles.
Ce qui est certain, c'est que c'est très différent de Pilgrim, que j'ai lu il y a quelques années et que j'avais adoré, malgré le fait que ce dernier roman était aussi très particulier !