Éditions Milan Jeunesse, 2000
Collection les Goûters Philo
37 pages
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Résumé de l'éditeur :
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« Temps libre ». Voilà une drôle d'expression ! Ça veut dire que le reste du temps est du temps « pas libre », du temps prison, du temps enfermé, du temps en cage ? Oui, sans doute, sinon on ne dirait pas « temps libre ».
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Mon commentaire :
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Plus je lis de livres de cette collection et plus je les aime. Bien sûr, la structure devient un peu répétitive quand on en lit plusieurs, mais je trippe littéralement sur la façon qu'ont les deux auteures de rendre des sujets terriblement abstraits aussi formidablement compréhensibles ! Dans Prendre son temps, perdre son temps, les auteurs abordent entre autres la contradiction entre cette tendance qu'ont les gens de dire «prends ton temps» en même temps qu'ils essaient de tout faire le plus rapidement possible. On parle aussi l'importance de s'arrêter et de rêver pour faire des projets, se bâtir un avenir, et ce, même si «le temps, c'est de l'argent ».
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Quelques extraits :
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Le rêve, ça donne envie du futur. Mais ça ne suffit pas. Ne faire que rêver, ce serait comme mettre de l'essence dans une voiture et ne jamais appuyer sur l'accélérateur pour qu'elle avance !
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Ce que l'on vit, ce n'est pas le temps.Ce que l'on vit, c'est la manière dont on remplit le temps qui passe.
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On a vraiment intérêt à construire un passé qu'on va aimer !
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