vendredi 15 octobre 2010

Vingt mille lieues sous les mers

Résumé de l'éditeur :

L'imagination invente le futur, c'est-à-dire qu'elle le découvre. L'imagination n'est donc pas la paresseuse, la rêveuse : elle développe, elle prévoit, elle adapte, elle transforme, elle crée... De tout cela, l'oeuvre de Jules Verne est la preuve, et sans doute est-ce la raison qui fait qu'elle est la plus lue dans le monde, après la Bible : elle est la Bible de l'imaginaire, et notre monde en étale les prophéties réalisées. Toutefois, ce ne sont point ces vérifications qui nous portent vers Jules Verne, mais le mouvement, chez lui, d'une écriture qui alimente inépuisablement son imagination et l'amène, par la seule accumulation des mots, à inventer sans cesse. On le verra dans Vingt mille lieues sous les mers, l'un de ses plus beaux romans, même s'il a fallu, ici, sacrifier quelque peu l'accumulation verbale au profit de la seule aventure. Et puis, est-il situation plus merveilleusement satisfaisante que de disposer d'un petit palais mobile, qui se déplace à volonté dans l'élément que l'on aime, et qui, bravant victorieusement monstres et méchants, vous permet de découvrir, un à un, tous les secrets de l'Océan ?

Mon résumé :

1867. Sur les mers du Pacifique, des navires coulent de façon inexpliquée. Les passagers survivants disent avoir vu quelque animal énorme défoncer la coque.
Quel animal terrible a ainsi pu percer la coque d'un navire sans effort, et surtout de façon si nette ? Aucun animal connu n'aurait pu réaliser un tel exploit. Alors, y aurait-il, dans les fonds marins inexplorés, un espèce de monstre marin gigantesque ? Ou alors est-ce que des hommes auraient inventé quelque machine particulière ? Et dans ce dernier cas, comment auraient-ils fait pour construire cette chose à l'abri de tous les regards ? Les gens spéculent, mais nul ne sait. Toujours est-il que cette chose fait du mal, et il faut l'arrêter.
On envoie donc un navire, l'Abraham Lincoln, équipé de toutes les armes possibles et imaginables pour tuer cette bête. À son bord, on retrouve le professeur Aronmax et son fidèle serviteur, Conseil. Le professeur a une connaissance étendue du monde sous-marin, travaillant pour le muséum d'histoire naturelle de Paris. Quant à Conseil, il est expert dans l'art de classer les espèces animales et végétales. À bord on retrouve également Ned Land, un harponneur Canadien réputé excellent, ayant comme mission de tuer la bête.
Après quelques temps à naviguer sur les eaux du Pacifique, l'Abraham Lincoln rencontre enfin la bête. Or, tout ne se déroule pas pour le mieux, et nos trois compagnons se retrouvent à la mer.
C'est alors que Ned land, Conseil et le professeur Aronmax découvreront la clé du mystère en la personne du Capitaine Nemo et son vaisseau, le Nautilus. Le nautilus est un sous-marin hyper performant qui parcourt les océans, à la surface comme dans les fonds sous-marins.
Comme le capitaine Nemo ne souhaite pas que le monde connaisse l'existence de son engin, il fait des trois amis des captifs du Nautilus et les entraîne dans une aventure sous-marine où les découvertes et les péripéties semblent ne jamais vouloir s'épuiser.

Mon commentaire :

Mon Challenge ABC était une excellente occasion pour moi de découvrir Jules Verne, un auteur que j'ai depuis toujours voulu lire à cause de mon goût pour l'aventure et le voyage. Ses livres ont beau ne plus être vraiment au goût du jour, je ne doutais pas un instant que j'allais aimer plonger dans les aventure de ses explorateurs.
J'avais particulièrement hâte de lire Vingt mille lieues sous les mers, parce j'ai toujours été curieuse de savoir ce qui se cachait dans les océans et les mers. Toute petite, quand je voyais des gens faire de la plongée sous-marine à la télévision, j'éprouvais une fascination inexplicable, et me décoller de l'écran eût été mission impossible. Ma première (et à ce jour, seule) plongée en apnée a été une expérience inoubliable et fascinante. J'étais tellement envoûtée par ce que je voyais que je me suis inconsciemment éloignée du bateau. Heureusement, ils ne m'ont pas laissée là !!!
Dans ces cirsconstances vous comprendrez pourquoi j'étais certaine d'aimer Vingt mille lieues sous les mers. Et je ne me suis pas trompée. Les aventures du professeur Aronmax et du capitaine Nemo à travers le monde m'ont fascinée et m'ont fait rêver d'un tel voyage. Et malgré que ce roman ne soit plus tout jeune, j'ai fait beaucoup de découvertes, notamment par rapport à la navigation, la pêche aux perles, les sauvages de la Papouasie Nouvelle-Guinée et l'Antarctique. Mais la liste ne s'arrête pas là. Elle s'allonge encore et encore...
Malheureusement, quelques petites choses m'ont énervée, notamment la tendance de Jules Verne de faire des descriptions de vie sous-marine sans fin. Oui, c'est intéressant jusqu'à un certain point, mais quand cela fait des pages que tu ne lis que des noms de poissons et de mollusques que tu n'as jamais entendu ou vu, ça devient vite lassant. Ces longues descriptions cassaient le rythme du récit et le prolongeait inutilement. À de nombreuses reprises, je me suis surprise à compter le nombre de pages qu'il me restait à lire, ce qui, vous en conviendrez avec moi, n'est pas très bon signe. Une petite déception de ce côté-là, donc, mais de façon globale j'ai beaucoup aimé ce récit. Je compte certainement renouveller l'expérience plus tard avec un autre Jules Verne.
*

2 commentaires:

nanet a dit…

Salut,

merci pour ton petit message..

Sais-tu que je reprends le flambeau pour l'organisation du challenge ABC 2011 ? les miss ne voulaient plus le faire !

Biz, bonne lecture avec Dorian Gray...

Isa a dit…

Oui je sais !

Et j'ai très envie de me réinscrire, mais je dois y réfléchir sérieusement... Je suis déjà inscrite à d'autres challenges, et je n'ai pas beaucoup de temps pour lire. Je vais à l'université à temps plein et je travaille 25h par semaine... Je ne pense pas être capable d'y arriver l'an prochain !

Mais j'y songe, et si je ne m'inscris pas, je le ferai sans doute l'année suivante...