1989, Liban. Ses parents partis au Canada, Karim est resté à Beyrouth. Lorsque les bombardements s'intensifient, il n'a plus que Nada, celle qu'il aime. Dès qu'il peut, le garçon la retrouve. Jusqu'au jour où l'immeuble de la jeune fille est détruit. Seuls Maha, sa sœur, et leur petit frère ont survécu. Karim décide alors de les accompagner dans les montagnes, sur la route de Chlifa...
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Mon commentaire :
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Le fait d'avoir récemment relu Cassiopée m'avait donné envie de découvrir ses autres romans. Alors, lorsque j'ai vu la Route de Chlifa ainsi que Rouge Poison sur les étagères de la didacthèque de l'université, je n'ai su résister à les emprunter malgré le fait que ces deux romans ne correspondaient pas du tout aux critères de mon travail de littérature. J'espère pouvoir lire Rouge Poison aussi bientôt, mais je doute de réussir, avec toutes mes lectures en cours (Pour vous donner une idée, il y a 11 livres sur ma table de chevet, 9 en-dessous, 19 sur mon bureau, un dans la salle de bains et... quelques centaines sur les étagères de ma bibliothèque qui attendent sagement leur tour). Il est donc fort probable que j'aie à le retourner sans l'avoir commencé.
Mais passons, puisque de toute évidence ce n'est pas le sujet de ce billet.
En ouvrant la route de Chlifa, je m'attendais plus ou moins consciemment à retrouver l'ambiance de Cassiopée. Si le début me laissait vaguement envisager que le roman pourrait prendre une tournure semblable, j'ai été suprise de voir qu'il s'en allait dans une toute autre direction ! Après une brève introduction qui se déroule au Québec, on se retrouve brutalement au Liban, en temps de guerre, alors que Karim perd son amoureuse. La jeune soeur de cette-dernière se retrouve donc seule au monde en compagnie de son jeune frère de moins d'un an, et Karim décide de les accompagner à ses risques et périls à Chlifa où la jeune-fille pense retrouver une connaissance pour prendre soin d'eux.
Ce périple, qui avait pour lieu de départ Beyrouth en ruines, nous mènera au plus profond des montagnes libanaises. Une relation difficile à définir se dessinera entre Karim et Maha... à mi-chemin entre la fraternité et l'amour, et entre l'affection et la rancune.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman jeunesse ! Si au départ, j'ai été déçue que le roman ne ressemble pas à Cassiopée, j'ai bien rapidement oublié cela pour profiter de l'histoire. J'avais l'impression d'y être. Et j'ai bien envie d'y aller, maintenant !
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