Ce mois-ci, j'ai lu :
4 livres
2 fictions, 2 non-fictions
1294 pages
Un coup de cœur :
At home : A Short History of Private Life- Bill Bryson
Une découverte inattendue :
Les hémorroïdes de Napoléon- Phil Mason
Une belle découverte (avec beaucoup de retard) :
Comme une odeur de muscles- Fred Pellerin
Un roman sorti des boules à mites :
Cargo pour l'enfer - Bernard Clavel
Je suis une jeune femme qui a besoin de voyager dans l'univers des livres pour satisfaire son besoin de rêver ! Dans mon blogue, vous en trouverez pour tous les goûts ! Car je ne suis pas difficile: presque tout m'intéresse !
mercredi 31 décembre 2014
Cargo pour l'enfer
Mon édition : Sélection du Reader's Digest, 1994
Première édition : 1993
126 pages
Résumé (pris sur Babelio) :
Première édition : 1993
126 pages
Résumé (pris sur Babelio) :
Ce cargo le Gabbiano, qui vogue sue toutes les mers du monde semble bien inoffensif. Des Caraïbes aux côtes africaines, de la Méditerranée au Connemara, il sillonne les mers du globe avec sa cargaison. Pourtant, qui sait ce qu'il transporte réellement, que sont les produits enfouis au fond de ses soutes. Même les membres de l'équipage ne semblent pas trop savoir ce qu'ils transportent. En épigraphe, on trouve cette citation de Gaston Bachelard :
« La barque de Caron va toujours aux enfers. Il n'y a pas de nautonier du bonheur. »
Mais un jour un des tonneaux éclate et une odeur suspecte se répand dans le navire , incommode l'équipage dont beaucoup de membre finissent par tomber malade. Quel est donc ce mal qui monte de la cale et qui les ronge ? Il est bien tard maintenant car plus personne ne veut entendre parler de ce bateau qui 'sent le soufre' : ni l'armateur qui a senti le vent tourner, s'est débarrassé du cargo et s'est évaporé dans la nature, ni les pays qui lui ont fermé leurs ports. Navire à la dérive, livré à lui-même et condamné à errer sans but à travers les océans.
L'équipage devra se battre pour faire reconnaître ses droits ou simplement pour continuer à exister.
« La barque de Caron va toujours aux enfers. Il n'y a pas de nautonier du bonheur. »
Mais un jour un des tonneaux éclate et une odeur suspecte se répand dans le navire , incommode l'équipage dont beaucoup de membre finissent par tomber malade. Quel est donc ce mal qui monte de la cale et qui les ronge ? Il est bien tard maintenant car plus personne ne veut entendre parler de ce bateau qui 'sent le soufre' : ni l'armateur qui a senti le vent tourner, s'est débarrassé du cargo et s'est évaporé dans la nature, ni les pays qui lui ont fermé leurs ports. Navire à la dérive, livré à lui-même et condamné à errer sans but à travers les océans.
L'équipage devra se battre pour faire reconnaître ses droits ou simplement pour continuer à exister.
Mon commentaire :
Comme je l'ai mentionné précédemment, j'essaie progressivement de me débarrasser de mes vieux cadavres de livres, ceux qui sont dans ma pile à lire depuis si longtemps que je ne me souviens même pas de ma bibliothèque sans eux. Cette pile de vieux livre inclut entre autres les vieux Reader's Digest qui appartenaient à l'origine à ma mère. J'ai trouvé le condensé de Cargo pour l'Enfer dans l'un d'eux.
Mon verdict : malgré l'action qui tarde à commencer, une écriture factuelle sans émotion et un sujet que je ne connais pas du tout (je suis peu familière avec les différentes fonctions sur un cargo, ni avec le vocabulaire lié aux manœuvres de celui-ci), j'ai étonnamment bien réagi à cette lecture.
Je dois avouer que j'ai parfois lu en diagonale, mais j'étais curieuse de savoir ce qu'il allait advenir de l'équipage de ce cargo maudit, victime de sa cargaison mystérieuse mais définitivement dangereuse.
Je n'ai aucune idée des répercussions qu'ont eu ce roman à son époque, mais je crois qu'avec une petite touche de romantisme (ou du moins avec un ton moins journalistique), ce roman aurait pu se révéler un succès et sensibiliser la population aux dangers que représentent les cargos pour notre environnement.
Au final, je n'ai ni adoré, ni détesté cette lecture, mais je ne regrette pas de l'avoir sorti des boules à mites.
dimanche 28 décembre 2014
Comme une odeur de muscles
Édition : Planète rebelle, 2005
Livre + cd
150 pages
Quatrième de couverture :
Livre + cd
150 pages
Quatrième de couverture :
Une quatrième fuite des histoires du village pour en savoir mieux sur l'homme le plus fort du monde de Saint-Elie-de-Caxton : Esimésac Gélinas. Homme peu reconnu dans nos records contemporains, Esimésac appartint à la race des surhormonés musculaires, au même titre que ces Louis Cyr et autres Montferrances. Il fut un homme qui se démarqua par l'originalité de ses forçures, mais surtout par une modestie sincère qui le garda dans l'ombre. Il porta, à sa façon, le village sur son dos. A savoir jusqu'où il le transporta ? Les atlas finiront bien par le dire !
Mon commentaire :
Je connais Fred Pellerin de réputation depuis longtemps, mais je n'avais jamais pris le temps de m'arrêter pour l'écouter. Comme tous les Québécois sans doute, je savais qu'il faisait des contes inspirés des habitants de son village- Saint-Élie-de-Caxton, mais je ne savais pas quelle forme prenaient ces contes, ni qu'il jouait si bien avec les mots !
J'ai ce livre cd dans ma bibliothèque depuis sa parution en 2005. Même si sa petitesse me tentait souvent, je le délaissais toujours à cause du cd. Ce n'est pas vraiment mon genre de tout arrêter pour écouter. Je n'y peux rien, quand mes yeux sont occupés, je peux arrêter, mais quand ce ne sont que les oreilles, on dirait que mes mains et mes yeux demandent absolument à faire autre chose. Plus souvent qu'autrement, c'est donc ce qui m'a empêché de prendre cette histoire. Je commençais le cd, puis en voyant que le livre n'en était pas une transcription intégrale, j'abandonnais.
J'ai trouvé la solution en ne faisant que lire le livre. J'ai si bien accroché que j'ai voulu entendre la version orale, encore meilleure selon la majorité. Et effectivement, en ayant pris connaissance de son contenu avant l'écoute, celle-ci est devenue plus facile, et encore plus divertissante !
L'écriture de Pellerin m'a fait pensé à un mélange hétéroclite de Raymond Devos pour les jeux de mots fabuleux, à l'Écume des jours pour le côté absurde, aux Légendes du Québec pour le côté mythique et aux Filles de Caleb pour le lieu où ses histoires se déroulent. Un drôle de mélange, me direz-vous, mais ça fonctionne étrangement bien !
Une très belle découverte. Je n'en ai pas terminé avec Fred Pellerin, c'est certain !
vendredi 26 décembre 2014
Les hémorroïdes de Napoléon
Titre original : Napoleon's Hemorrhoids
Éditeur : Guy Saint-Jean, 2014
Première édition : 2008
319 pages
Quatrième de couverture :
Napoléon a joué un rôle déterminant dans l'Histoire. Mais il n'a pas gagné tous ses combats. Celui qu'il a dû mener contre de sympathiques petites lésions rougeâtres au matin de sa toute dernière bataille l'aurait amené à... frapper son Waterloo !
Plusieurs autres événements bizarres, drôles ou en apparence anodins ont eu une spectaculaire incidence sur le cours de l'Histoire. Certains ont transformé des vies, d'autres ont littéralement changé le monde que nous connaissons.
Amusez-vous à imaginer ce qui serait arrivé :
- Si Hitler avait réussi sa première tentative de suicide.
- Si Van Gogh avait été prêtre, comme il le souhaitait.
- Si le débarquement de Normandie avait été reporté pour cause de mauvaise météo.
- Si la 20th Century Fox avait réussi à faire changer le titre du film culte La guerre des étoiles.
- Si le parti communiste avait accepté le jeune Ronald Reagan dans ses rangs.
- Si Christophe Colomb avait raté sa découverture du Nouveau Monde en 1492.
- Si...
- Si...
Mon commentaire :
Il est bien rare que je commence une lecture aussitôt que je reçois un livre. Pourtant, j'ai dévoré ce livre reçu à Noël tout de suite. Il s'agissait, pour moi qui suis fan inconditionnelle de Bill Bryson, d'une agréable surprise que de découvrir des auteurs similaires. Je me suis donc attaquée à cette série d'anecdotes avec beaucoup de curiosité et d'intérêt.
J'ai jeté un coup d'œil rapide aux rares critiques qui existent sur ce livre sur Internet. Je ne suis pas étonnée de découvrir que plusieurs ont été déçus, mais je ne suis d'accord avec ces personnes. Je crois qu'elles ne savaient tout simplement pas à quoi s'attendre. Il s'agit ni plus ni moins d'une série d'anecdotes qui ne sont pas expliquées au-delà de l'essentiel. Il n'y a aucun fil conducteur entre elles, si ce n'est que leur classement par thème. Il ne s'agit pas d'une histoire, mais d'un genre de chroniques de faits divers. C'est donc un livre qui se feuillette au gré des envies ou qu'on lit d'une couverture à l'autre, dépendamment de nos intérêts.
Le livre touche divers thèmes, dont certains sont plus intéressants que les autres : les grands explorateurs, la guerre, les sciences, les arts (dont le cinéma occupe une grande partie), les inventions, les sports ou encore les faits divers.
Pour ma part, ma seule déception est que je connaissais plusieurs de ces anecdotes de l'Histoire par nul autre que... Bill Bryson. Décidément, cet homme en connaît un rayon sur l'Histoire ! Phil Mason ne donne pas sa place non plus, mais il lui manque cet humour grinçant que maîtrise Bryson avec brio. Peu importe, je n'abandonne pas et c'est avec grand plaisir que je lirai Les testicules de Jeanne d'Arc dès que j'en aurai l'occasion !
At Home A Short History of Private Life
Titre français : Une histoire du monde sans sortir de chez moi
Mon édition : Black Swan, 2010
700 pages
Quatrième de couverture :
Mon édition : Black Swan, 2010
700 pages
Quatrième de couverture :
What does history really consist of? Centuries of people quietly going about their daily business - sleeping, eating, having sex, endeavouring to get comfortable. And where did all these normal activities take place ? At home.
This was the thought that inspired Bill Bryson to start a journey around the rooms of his own house, an 1851 Norfolk rectory, to consider how the ordinary things in life came to be. And what he discovered are surprising connections to anything from the Crystal Palace to the Eiffel Tower, from scurvy to body-snatching, from bedbugs to the Industrial Revolution, and just about everything else that has ever happened, resulting in one of the most entertaining illuminating books ever written about the history of the way we live.
Mon commentaire :
Quand mon amie m'a envoyé ce livre en me disant que ce livre de Bill Bryson était encore meilleure que Une histoire de tout, ou presque..., j'avais des doutes. Des gros doutes même, car pour moi ce livre parlait effectivement de tout ou presque ! Mais comme le souligne avec justesse The Times, cette histoire pourrait se nommer A short history of nearly everything else.
Pour ce livre, Bryson a pris chacune des pièces de sa maison en Grande-Bretagne afin d'en faire l'histoire. Une excuse, en fait, pour chercher les réponses à des questions comme : pourquoi les fourchettes ont quatre pics et pas trois ou cinq ? Pourquoi, de toutes les épices, mettons-nous du sel et du poivre sur la table ? Pourquoi les complets ont-ils tous ces boutons inutiles sur les manches ?
Bien sûr, Bryson ne s'en tient pas là et s'éloigne parfois dangereusement de son sujet, parlant par exemple de la Révolution Industrielle ou de l'arrivée de l'électricité, des grandes épidémies, de la construction de la tour Eiffel, etc. Les sujets sont infinis et pas toujours étroitement liés à la pièce de la maison mentionnée. Mais peu importe, puisque Bryson ne manque jamais d'être intéressant et divertissant.
Le seul reproche que je fais à ce livre, et sans doute que c'est parce que j'ai lu pas mal de livres de l'auteur, c'est qu'il reprend certains thèmes qu'il a déjà traité dans d'autres livres. Heureusement, la mémoire est une faculté qui oublie. Je me suis rendu compte que certains sujets m'étaient déjà familiers juste après avoir relu certaines anecdotes.
Une très bonne pioche, donc ! Vivement le prochain Bryson !
mardi 2 décembre 2014
Bilan novembre 2014
Mois tranquille côté lecture, mais je n'ai pas à me plaindre, puisque ce ralentissement est causé par du travail ! J'en ai manqué pendant les deux premiers mois de cette année scolaire, mais maintenant, avec mes cours en ligne, je suis complètement débordée ! Je dois dire que cela me manquait.
Donc, au mois de novembre, j'ai lu :
- 2 livres
- 1 fiction, 1 non-fiction
- 729 pages
La fiction :
Lili Klondike, tome 3- Mylène Gilbert-Dumas
Le témoignage :
Jamais sans ma fille 2- Betty Mahmoody
vendredi 14 novembre 2014
Lili Klondike, tome 3
VLB éditeur, 2009
367 pages
Quatrième de couverture :
367 pages
Quatrième de couverture :
Juin 1898. La ruée vers l'or dure depuis un an et ce sont plus de quarante mille personnes qui peuplent désormais le nouveau territoire du Yukon. Après une série d'aventures, Rosalie et Liliane ont atteint le Klondike le coeur rempli d'espoir. Loin d'être pavées d'or, cependant, les rues de Dawson sont semées d'embûches. Le destin frappe Rosalie lorsque, après une manœuvre d'accostage désastreuse, elle se retrouve sans le sou et obligée de faire du théâtre de rue pour survivre. Son talent lui permet d'être embauchée dans un saloon où elle séduit les mineurs en quête de volupté. La gloire apporte néanmoins son lot de misères et, grisée par le luxe inhérent à la vie d'actrice, Rosalie s'enfonce dans le demi-monde.
Quant à Liliane, bien qu'elle ait su résister à l'attrait de la prostitution, elle doit quand même prouver ses bonnes moeurs à la nouvelle société yukonnaise. Entre son association tendue avec Big Alex et son amour difficile pour Saint-Alphonse, elle peine à conserver sa liberté. Elle continue de tenir le Lili's Hotel, Baths and Laundry, mais, à l'insu de son associé, elle met la main sur de la poudre d'or d'une manière aussi inattendue qu'illicite. Sa ressemblance avec Rosalie l'entraînera dans le giron du dangereux Soapy Smith juste avant que se produise le célèbre duel de Skagway. Et quand l'hiver revient, Rosalie et Liliane le comprennent enfin : le Klondike est un rêve où les déceptions sont aussi profondes que les attentes étaient élevées.
Quant à Liliane, bien qu'elle ait su résister à l'attrait de la prostitution, elle doit quand même prouver ses bonnes moeurs à la nouvelle société yukonnaise. Entre son association tendue avec Big Alex et son amour difficile pour Saint-Alphonse, elle peine à conserver sa liberté. Elle continue de tenir le Lili's Hotel, Baths and Laundry, mais, à l'insu de son associé, elle met la main sur de la poudre d'or d'une manière aussi inattendue qu'illicite. Sa ressemblance avec Rosalie l'entraînera dans le giron du dangereux Soapy Smith juste avant que se produise le célèbre duel de Skagway. Et quand l'hiver revient, Rosalie et Liliane le comprennent enfin : le Klondike est un rêve où les déceptions sont aussi profondes que les attentes étaient élevées.
Mon commentaire :
Ma fascination pour le Yukon et l'histoire du Klondike y est peut-être pour quelque chose, mais cette trilogie a été un coup de cœur pour moi, en ces jours de plus en plus sombres. En effet, je pense que le seul fait que les Yukonnais vivent encore plus dans la noirceur que nous pendant l'hiver m'a beaucoup réconfortée ! Et puis, de suivre les aventures des deux Lili m'a permis de rêver des miennes tout en me permettant de mieux patienter.
Dans le troisième tome, les deux Lili s'installent dans une routine. J'ai perçu un léger ralentissement de l'histoire, sans pour autant que cela nuise à mon intérêt pour les vies de Rosalie et de Liliane. La fin de l'histoire n'est ni très heureuse, ni très malheureuse, ce qui a mon avis est assez réaliste étant donné la dureté de la vie dans le grand nord canadien.
Quant à l'écriture, elle est toujours aussi dépouillée, aussi fluide. J'ai beaucoup apprécié de lire cette écriture sans fioritures, on dirait que cela me calmait l'esprit quand je lisais avant d'aller au lit. Bref, une très bonne pioche. Je ne m'arrêterai pas là avec l'auteure, même si je crois avoir tout lu ce qu'elle a écrit sur le Yukon !
vendredi 7 novembre 2014
Jamais sans ma fille 2
Édition : Fixot, 1992
362 pages
Quatrième de couverture :
5 février 1986... Hagardes, épuisées, Betty Mahmoody et sa fille voient enfin flotter le drapeau américain devant leur ambassade à Ankara : elles sont libres. Libres, mais pas à l'abri. Après le cauchemar iranien et les menaces de mort de Moody, il va falloir jour après jour lutter contre l'angoisse et la peur.
Dès son retour, Betty découvre qu'elle n'est pas seule : du monde entier lui parviennent les appels de mères dont les enfants ont été enlevés par leur propre père. Leur combat est devenu le sien.
Aujourd'hui, elle raconte Christy, Mariann, Jessie - leurs histoires bouleversantes, leur colère et leur espoir.
Dès son retour, Betty découvre qu'elle n'est pas seule : du monde entier lui parviennent les appels de mères dont les enfants ont été enlevés par leur propre père. Leur combat est devenu le sien.
Aujourd'hui, elle raconte Christy, Mariann, Jessie - leurs histoires bouleversantes, leur colère et leur espoir.
Mon commentaire :
Déniché il y a quelques années dans une friperie locale, je me suis rapidement emparée de cette trouvaille. Même si à l'époque, je n'avais toujours pas lu Jamais sans ma fille, je savais que ma mère serait ravie de découvrir qu'il existe une suite à ce livre qui l'a marquée durablement. Aussitôt que je lui ai montré, ma mère l'a lu pour avouer ensuite qu'elle était extrêmement déçue de cette suite. Malheureusement, les critiques que j'en ai lu allaient majoritairement dans le sens de ma mère.
J'ai donc longtemps négligé de lire le premier comme le deuxième tome, craignait la déception. Puis, en septembre, je me suis finalement mise à la lecture de Jamais sans ma fille, que j'ai dévoré et adoré, comme beaucoup de lecteurs. Je me suis donc mise à la lecture de la suite sans trop tarder.
Contrairement à plusieurs, je n'ai pas été déçue par ce livre. Sans doute que le fait que je m'attendais à être déçue y est pour beaucoup. N'empêche que, sachant de prime abord que nous allions quitter l'histoire de Betty et Mahtob pour celles d'autres parents que leur conjoint à séparé d'eux, je n'ai pas eu de deuil à faire lorsque Betty a cédé sa place à celle des autres.
Finalement, ce livre se lit un peu comme des nouvelles, chacune d'elle renfermant l'histoire d'un parent dont les enfants a été enlevé et de leur bataille pour en obtenir la garde légale. Je suis embarquée dans chacune de ces histoires, qui m'ont donné le goût de lire plus de témoignages de ce genre.
J'ai aussi bien apprécié la première partie du livre, qui raconte le retour de Betty et de Mahtob aux Etats-Unis. Je me suis bien rendue compte que ce n'est pas parce qu'elles étaient de retour chez elles que le combat était terminé. Loin de là.
Finalement, j'admire beaucoup le fait que Betty Mahmoody n'ait pas abandonné la bataille, qu'elle ait continué à se battre pour les parents qui vivent des histoires similaires à la sienne. Il aurait été facile pour elle de tout abandonner pour tenter d'avoir un semblant de vie normale, mais elle n'a pas cédé à la facilité. C'est donc avec beaucoup de respect que j'ai lu cette suite qui n'était peut-être pas nécessaire, mais qui n'est pas non plus superflue.
samedi 1 novembre 2014
Bilan du mois d'octobre 2014
Le mois d'octobre a été un très bon mois pour la lecture, tant pour la quantité de livres lus que pour la qualité. J'ai surtout lu des romans historiques, sans toutefois m'en lasser.
Au mois d'octobre, j'ai lu :
7 livres et 2979 pages
6 fictions, 1 non fiction
0 livres jeunesse
1 documentaire sur l'éducation
1 classique
4 romans historiques
Voici dans le détail mes lectures du mois d'octobre :
Les romans historiques :
Le classique :
Au mois d'octobre, j'ai lu :
7 livres et 2979 pages
6 fictions, 1 non fiction
0 livres jeunesse
1 documentaire sur l'éducation
1 classique
4 romans historiques
Voici dans le détail mes lectures du mois d'octobre :
Les romans historiques :
- L'écho des cœurs lointains, partie 1- Le prix de l'indépendance (Le chardon et le tartan, tome 9) - Diana Gabaldon
- L'écho des cœurs lointains, partie 2- Les fils de la liberté (Le chardon et le tartan, tome 10)- Diana Gabaldon
- Lili Klondike, tome 1- Mylène Gilbert-Dumas coup de cœur !
- Lili Klondike, tome 2- Mylène Gilbert Dumas coup de cœur !
Le classique :
- L'orange mécanique- Anthony Burgess
- Yukonnaise- Mylène Gilbert-Dumas coup de cœur !
- Ma première classe, stratégies gagnantes pour les nouveaux enseignants- Teresa Langness
Lili Klondike, tome 2
Vlb éditeur, 2009
431 pages
Quatrième de couverture :
431 pages
Quatrième de couverture :
Octobre 1897. La ruée vers l'or se poursuit. Même si elles ont atteint le Grand Nord, les deux Lili ne sont pas au bout de leurs peines. A Skagway, les amours de Rosalie tournent au désastre lorsqu'elle découvre le secret de son amant. C'est donc la rage au coeur qu'elle affronte ensuite le célèbre bandit Soapy Smith, avant d'entreprendre seule, en pleine tempête de neige, la traversée des montagnes Rocheuses. Pendant ce temps, à Dawson, Liliane a trouvé une manière aussi astucieuse qu'inattendue de s'enrichir sans même s'approcher d'une mine. Cette nouvelle fortune se révèle toutefois insuffisante lorsque la famine annoncée frappe le Klondike. Pour survivre dans ce monde d'hommes, Liliane doit faire preuve d'audace et vendre ses talents au plus offrant. Or l'hiver est long et froid au Klondike et, en octobre, il ne fait que commencer...
Mon commentaire :
Ce deuxième tome des aventures de Lili au carré est aussi à la hauteur de mes espérances. Étant donné qu'à la fin du premier tome, l'hiver était arrivé et qu'il ne doit pas se passer grand chose dans la noirceur des hivers yukonnais et alaskien, je craignais un ralentissement de l'action. De plus, la partie de la Ruée vers l'Or qui m'intéresse davantage est le chemin parcouru par les prospecteurs pour se rendre à Dawson, et ce chemin était terminé pour Liliane. Du côté de Rosalie, à la fin du premier tome, elle était coincée à Skagway en Alaska par la venue abrupte de l'hiver. Je ne voyais donc pas comment elle allait se sortir de là avant un bon bout de temps.
Heureusement, de bonnes surprises m'attendaient, tant en ce qui concerne Rosalie que Liliane. À ma grande surprise, j'ai continué à avoir un faible pour le personnage de Liliane, pour qui l'aventure était loin d'être terminée rendu à Dawson. Des revirements de situations, il y en a des tonnes pour elle ! Heureusement qu'elle a son caractère pour s'en sortir...
Rosalie ne donne pas sa place non plus. Elle affronte les rudesses de l'hiver de façon exemplaire, non sans rencontrer quelques anicroches. Comme pour Liliane, sa force de caractère la sortira de mauvais pas à plusieurs repriser.
Comme je n'ai pas envie de spoiler, je n'en raconterai pas plus même si ça me démange. Sachez seulement que si vous aimez les livres historiques ou les livres dont les personnages sont des femmes de caractère, vous serez servis avec cette saga ! Idem si les grands espaces nordiques du Canada ou l'histoire de la Ruée vers l'or vous intéresse.
Vivement la suite !
lundi 27 octobre 2014
Lili Klondike, tome 1
Vlb éditeur, 2008
374 pages
Quatrième de couverture :
374 pages
Quatrième de couverture :
Amérique du Nord, juillet 1897. La fièvre de l'or bat son plein. Dawson City devient la destination de l'heure et des milliers d'hommes et de femmes quittent leur foyer pour prendre la route du Klondike. Deux jeunes Canadiennes françaises, Liliane Doré et Rosalie Laliberté, sont du nombre. La première laisse son fiancé en plan au pied de l'autel, la seconde abandonne son poste de cuisinière pour s'enfuir avec l'homme de sa vie qui veut devenir chercheur d'or. À l'image des pionnières qui ont peuplé le Yukon, Liliane et Rosalie refusent la passivité qu'on impose aux femmes dans le monde civilisé. Courageuses et téméraires, elles choisissent le Grand Nord, cette dernière frontière, malgré le froid, la cruauté et l'isolement. Elles n'ont en tête qu'un seul désir : prendre en main leur propre destin. Qu'une seule ambition : atteindre Dawson City, où, dit-on, les rues sont pavées d'or. Sur leur route, elles trouveront également l'aventure et l'amour, le tout à la hauteur de leur quête de liberté.
Mon commentaire :
Mon commentaire :
J'avais de hautes attentes par rapport à ce livre et elles ont été comblées. Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti toute la recherche qu'a effectué l'auteure pour en arriver à cette saga.
Grâce à l'émission de télévision La ruée vers l'or diffusée à TVA il y a quelques années, j'en connaissais pas mal sur le chemin que devaient emprunter les prospecteurs pour se rendre au Klondike, ainsi que sur les conditions de vie sur ces routes. Aucune de mes connaissances n'a été contredite, ce qui m'a pleinement satisfaite.
De plus, le fait que j'avais vu les lieux à la télévision me permettait de mieux imaginer les lieux, les vêtements, les charges et les radeaux.
Là où j'ai été un peu plus déçue, c'est dans le fait que j'ai trouvé que les deux Lili avaient un caractère beaucoup trop fort pour leur époque. Bien sûr, Gilbert-Dumas ne s'en cache pas : elle a créé deux héroïnes qui n'ont pas froid aux yeux ! Elle raconte même dans son avant-propos qu'elle a justement créé deux Lili pour rendre le personnage plus crédible. En effet, si toutes ces aventures s'étaient produites pour une seule et unique femme, l'histoire aurait davantage tenu de la comédie que du drame tellement ça aurait été peu crédible.
Par contre, ce traitement de l'histoire à partir de deux personnages principaux a son revers. L'auteure est contrainte de faire un va-et-vient entre les deux héroïnes, ce qui casse parfois le rythme. Et puis, veut, veut pas, on finit par avoir une favorite et être un peu frustrée quand on la quitte pour aller vers l'autre. Pour ma part, j'ai particulièrement aimé suivre les aventures de Liliane.
Ces petites lacunes sont toutefois mineures comparées au plaisir que j'ai éprouvé pendant ma lecture. J'ai été transportée, et j'ai rêvé sans arrêt à un prochain voyage au Yukon. Que j'aimerais aller sur les traces de ces hommes et de ces femmes qui ont tout quitté pour un mince espoir de richesse !
C'est définitif : je suis accrochée et je compte bien lire les deux autres tomes prochainement.
mardi 21 octobre 2014
L'écho des coeurs lointains, partie 2- Les fils de la liberté (Le chardon et le tartan, tome 10)
Titre original : An Echo in the Bone
Éditions : Libre Expression, 2010
Paru en anglais : 2009
648 pages
Quatrième de couverture :
Éditions : Libre Expression, 2010
Paru en anglais : 2009
648 pages
Quatrième de couverture :
La guerre de l'indépendance américaine prend un tour décisif lors de la bataille de Saratoga. Jamie Fraser, devenu tireur d'élite, y reconnaît son fils naturel et affronte son cousin, qui sera blessé mortellement. Le général Burgoyne exige alors que Jamie ramène sa dépouille en Écosse. À cette occasion, ce dernier espère retrouver sa presse à Édimbourg, qui lui permettrait de continuer à se battre, mais cette fois à coups de pamphlet.
Dans les colonies, lord John Grey découvre un pays livre à l'anarchie, où les colons sont la proie des brigands. Claire étant recherchée par les loyalistes pour avoir transmis en secret des missives aux insurgés, il lui fait une proposition destinée à la protéger.
Pendant ce temps, au XXe siècle, Brianna et Roger élèvent leurs enfants au manoir de Lallybroch. Mais un homme mystérieux vient bouleverser leur existence en menaçant leur famille...
Mon commentaire :
La série reprend définitivement du poil de la bête, pour mon plus grand plaisir. Les derniers tomes laissaient déjà entrevoir qu'il y aurait un retour du rythme des débuts, mais si il me restait des doutes, les voilà effacés. J'ai englouti ce tome comme j'ai englouti les premiers.
Comme dans la première partie, Gabaldon fait un va-et-vient entre les personnages et entre les époques. À chaque fois qu'elle quittait un personnage ou un endroit, j'étais fâchée parce que je voulais savoir ce qui allait se passer au plus vite. Puis, je rentrais dans l'histoire suivante très rapidement, oubliant ma frustration, pour être fâchée à nouveau quand elle retournait aux personnages que j'avais pourtant quittés à regret ! Si ce n'est pas un signe que c'est bon, je ne sais pas quoi demander d'autre...
Le prochain tome n'est toujours pas sorti en français. Vais-je attendre ou le lire en anglais ? On verra bien. Dire qu'après chaque tome, j'avais besoin de break... Maintenant, je n'en prendrais pas et je n'ai pas le choix. La vie est donc ben mal faite ! hihi
mardi 14 octobre 2014
L'orange mécanique
Titre original : A Clockwork Orange
Éditeur : Pocket, 2005
Paru en français en : 1972
Paru en anglais en : 1962
221 pages
Quatrième de couverture :
Le décor inquiétant de cette fable anti-utopique, nous le connaissons bien : c'est celui de la banlieue concentrationnaire qui va recouvrir peu à peu la surface habitable de la planète. Une immense zone urbaine d'ennui, de désolation et de peur.
Sur ce monde déshumanisé et ses habitants asservis, Alex, le voyou au charme pervers féru de musique classique et de langues anciennes, entend régner par la violence et la terreur. A la tête de sa horde adolescente, il matraque, viole, brûle, torture, et s'acharne à détruire une société programmée pour le bonheur et le progrès.
Archange du Mal à l'état pur, il hante à jamais les pages cruelles de cet inoubliable thriller métaphysique.
Sur ce monde déshumanisé et ses habitants asservis, Alex, le voyou au charme pervers féru de musique classique et de langues anciennes, entend régner par la violence et la terreur. A la tête de sa horde adolescente, il matraque, viole, brûle, torture, et s'acharne à détruire une société programmée pour le bonheur et le progrès.
Archange du Mal à l'état pur, il hante à jamais les pages cruelles de cet inoubliable thriller métaphysique.
Mon commentaire :
Ce livre m'a été recommandé il y a quelques années par une fille qui allait à l'Université avec moi. Je l'avais pris en note, ayant entendu parler du film à quelques reprises. Quelques mois plus tard, je l'achetais, et, comme trop souvent, l'oubliait au fond de ma bibliothèque. Il en est ressorti il y a deux mois alors que je cherchais un petit roman rapide à lire. Je me suis dit : tiens, pourquoi pas ? C'est un tout petit livre.
Sauf que ça m'a pris du temps à lire. Ce n'est pas parce que c'est court que c'est rapide à lire, et je l'ai appris à mes dépens. Il s'est avéré que le langage utilisé par le narrateur était une difficulté quasi insurmontable pour moi. Je ne lisais qu'une ou deux pages à la fois, puis refermais le livre, à bout. J'ai pourtant persisté, et au bout d'une centaine de pages (ce qui représente tout de même presque la moitié du livre), je m'y suis habituée et j'ai pu lire plus aisément, sans avoir à recourir au glossaire pour un mot sur dix.
À partir de là, c'est devenu plus intéressant, car je pouvais finalement me centrer sur l'histoire, qui est tout de même très intelligente. Anthony Burgess a ici fait preuve d'une imagination sans bornes, en imaginant un monde où le mot éthique n'a aucun sens. J'ai aimé l'idée de conditionner les criminels à être malades en voyant du mal, tout comme j'ai apprécié le fait que Burgess ait pu imaginer les conséquences et les effets secondaires qu'un tel traitement aurait pu avoir s'il avait été expérimenté pour vrai.
Malheureusement pour moi, malgré que je perçoive tout le génie de l'œuvre, c'est la difficulté à m'adapter au langage et à entrer dans l'histoire qui prédominent. Dommage.
Yukonnaise
354 pages
Quatrième de couverture :
Béatrice, écrivaine en mal d'inspiration, arrive au Yukon avec l'espoir d'y trouver le sujet de son prochain roman. Sur la route qui relie Whitehorse à Dawson City, elle prend une femme en auto-stop et réalise très vite qu'il s'agit d'Isabelle St-Martin, une esthéticienne dont elle a déjà été la cliente. Mais la Yukonnaise qui occupe le siège du passager n'a plus rien de la Québécoise superficielle qu'elle a connue autrefois. Au fil des conversations, Béatrice découvre l'histoire d'une jeune femme que tout le monde croyait fragile et qui pourtant a réussi à s'émanciper des cadres préétablis pour refaire sa vie au Yukon.
Mon commentaire :
Depuis quelques mois, je n'ai plus qu'une obsession : visiter le Yukon et l'Alaska. Aussitôt que j'ai découvert que Mylène Gilbert-Dumas avait aussi un intérêt particulier pour le Yukon, je me suis empressée d'aller à la bibliothèque pour emprunter ses livres. J'avais l'intention de prendre Lili Klondike, mais le premier tome n'était pas disponible. Je me suis donc jetée sur ce roman moins connu de l'auteure, qui se passe à une époque beaucoup plus récente.
Aussitôt plongée dans l'histoire, je me suis mise à dévorer les pages comme si ma vie en dépendait. Pourtant, il n'y a ici pas d'action particulière, même les paysages de Dawson ne sont pas beaucoup décrits. Pourtant, j'ai complètement été happée par l'histoire de cette esthéticienne rapatriée au Yukon pour et par un homme. Une femme qu'on aurait jamais cru voir survivre si longtemps dans ce village loin de toute commodité. Pourtant, elle s'est adaptée, et même séparée de l'homme qui l'y avait amenée, elle a fait le choix d'y rester.
Je pense que ce sont les mots choisis par l'auteure qui sont gagnants dans cette histoire. Aucun flafla, une histoire en toute simplicité, comme les habitants du Yukon. La lecture est fluide, et les pages passent sans qu'on s'en rende compte.
Au bout de cette lecture, je ne sais pas ce qui me retient d'aller au Yukon au plus vite. J'ai très envie de découvrir cette partie de mon propre pays qui demeure un mystère pour moi. Le manque d'argent, sans doute... En attendant, je devrai me contenter de Lili Klondike.
mardi 7 octobre 2014
Ma première classe Stratégies gagnantes pour les nouveaux enseignants
Titre original : First-Class Teacher : Successful Stratégies for new Teachers
Édition : Chenelière éducation, 2004
Paru en anglais en : 1998
223 pages
Quatrième de couverture :
Ma première classe est un guide des plus complets qui répond efficacement aux questions que se posent les nouveaux enseignants du primaire et bon nombre de leurs collègues plus expérimentés.
Qu'il s'agisse de préparer la rentrée, de gérer le comportement des élèves, d'inciter ces derniers à s'investir dans leur apprentissage, de leur enseigner les habiletés sociales, de communiquer efficacement avec les parents et de gagner leur adhésion, le présent ouvrage propose une réflexion éclairée, des conseils pertinents et des stratégies éprouvées. De nombreux outils reproductibles viennent aussi faciliter le travail des enseignants.
Pour passer agréablement le cap de la première année d'enseignement et s'épanouir les années suivantes, Ma première classe est sans nul doute une mine d'informations et de ressources.
Qu'il s'agisse de préparer la rentrée, de gérer le comportement des élèves, d'inciter ces derniers à s'investir dans leur apprentissage, de leur enseigner les habiletés sociales, de communiquer efficacement avec les parents et de gagner leur adhésion, le présent ouvrage propose une réflexion éclairée, des conseils pertinents et des stratégies éprouvées. De nombreux outils reproductibles viennent aussi faciliter le travail des enseignants.
Pour passer agréablement le cap de la première année d'enseignement et s'épanouir les années suivantes, Ma première classe est sans nul doute une mine d'informations et de ressources.
Mon commentaire :
Le travail se faisant rare ces derniers temps et l'enseignement étant un travail en constante évolution, il est important de se tenir à jour et de se tenir prêt à assumer de nouvelles fonctions. Quand le téléphone ne sonne même pas pour de la suppléance, il devient vite difficile de demeurer motivé et on a tendance a devenir apathique. C'est ce qui m'arrive depuis le début de l'année scolaire, mais je serais sans doute dans un état complètement déplorable si je ne m'obligeais pas à m'auto-former, histoire de ne pas perdre la main.
C'est dans cet état d'esprit que j'ai lu Ma première classe, un livre regorgeant d'idées, de trucs, de conseil et d'outils pour les nouveaux enseignants du primaire. Bien que de nombreuses activités ne s'appliquaient pas à mon domaine (l'orthopédagogie), plusieurs aussi sont adaptables ou carrément utilisables. J'ai ainsi trouvé de nombreuses idées et démarches qui pourront m'accompagner efficacement lorsque j'aurai enfin mon poste dans une école.
J'aurai bien aimé découvrir ce livre en travaillant, pour mettre quelques suggestions en application dans les meilleurs délais possibles, mais faute de pouvoir expérimenter maintenant, j'ai pris de nombreuses notes. J'ai particulièrement aimé les chapitres portant sur la préparation à la rentrée scolaire, sur la gestion des comportements difficiles en classe et sur le développement professionnel. D'autres enseignantes trouveront des outils pour enseigner des habiletés sociales à leurs élèves ou encore pour mieux collaborer avec les parents.
Le livre comporte aussi de très nombreuses fiches reproductibles en lien avec les sujets abordés. Ce peut être des outils de consignation pour l'enseignant, des fiches pour les élèves ou encore des listes. Il y a du contenu pour tout le monde et pour tous les besoins !
Je peux vous assurer que ce livre demeurera à portée de main et qu'il sera feuilleté à de nombreuses reprises durant les prochaines années scolaires. C'est un livre payant à avoir dans sa bibliothèque personnelle quand on est enseignant.
dimanche 5 octobre 2014
L'Écho des coeurs lointains, partie 1 (Le chardon et le tartan, tome 9)
Titre original : An Echo in the Bone
Éditions : Libre expression, 2010
Paru en anglais en 2009
728 pages
Quatrième de couverture :
Juillet 1776. Le Congrès continental vient de ratifier la Déclaration d'indépendance de Thomas Jefferson. À Fraser's Ridge, Claire et Jamie Fraser ont vu leur demeure réduite en cendres et leur petite communauté décimée. La mort dans l'âme, ils reprennent la route.
Pendant ce temps, William, comte d'Ellesmere et fils adoptif de lord Grey, débarque dans les colonies avec les armées envoyées par Sa Majesté pour écraser l'insurrection. À Long Island, le capitaine Richardson lui propose d'accompagner un officier supérieur en mission au Canada. De Québec, William suit la défaite des troupes rebelles du colonel Arnold, écrasées par celles de sir Guy Carleton, gouverneur du Canada.
À l'aube des grandes batailles qui scelleront le destin d'une nation naissante, la gloire à laquelle aspire William pourrait bien se retourner contre lui en le mettant face à une vérité que tous redoutent. Claire et Jamie, quant à eux, continuent de correspondre avec Brianna et Roger sans trop savoir si ceux-ci arriveront à les lire, aussi loin qu'ils se trouvent...
Mon commentaire :
À l'heure où plusieurs personnes découvrent avec fascination Jamie et Claire grâce aux débuts fracassants de la série de télévision Outlander, je me remets à ma lecture que j'ai débutée il y a quelques années déjà. Me voici rendue au tome 9, alors que les personnages principaux ont depuis longtemps quitté l'Écosse pour les colonies.
Après quelques tomes plus lents et surtout moins captivants, voilà deux tomes que je lis plus rapidement. L'histoire reprend tranquillement son rythme initial. Après le huitième tome, qui laissait entrevoir un retour de l'action plus soutenue, j'espérais que cela ne serait pas qu'un feu de paille. Je suis heureuse de constater que c'en était pas un. S'il est un signe indéniable que j'ai apprécié, c'est sans doute la vitesse à laquelle je l'ai lu. Je n'ai pris qu'une semaine à le lire, ce qui n'est pas rien vu que le livre comporte plus de 700 pages et que je ne pouvais que lire les soirs...
Il y a un seul bémol à mon avis, et ce sont les aventures de William, le fils illégitime de Jamie. J'ai trouvé son rôle dans l'armée loyaliste difficile à comprendre, ainsi que ses missions qui l'ont amené entre autres au Canada. Ces passages étaient beaucoup plus ardus et demandaient que l'on s'y attarde plus longuement, car j'ai la forte impression que ces missions et surtout le personnage prendront de plus en plus d'importance pendant les tomes suivants.
Si William et Ian prennent de plus en plus de place dans l'histoire, Brianna et Roger en prennent beaucoup moins que dans les tomes précédents, sans doute parce qu'ils ne vivent plus avec les protagonistes. Claire et Jamie prennent aussi moins de place, mais tout de même assez pour que mon intérêt demeure soutenu.
La fin du tome ne ressemble aucunement une fin. Rien ne laissait envisager que l'histoire s'arrêterait à ce moment, mis à part le nombre de pages restant. Étrangement, cela donne envie de se précipiter sur la prochaine partie... que je n'ai pas en ma possession. Ce sera pour plus tard, donc...
samedi 4 octobre 2014
Bilan septembre 2014
Au mois de septembre, j'ai lu :
1610 pages
5 livres
2 fictions, 3 non fictions
1 roman
1 guide de voyage
1 roman jeunesse
1 biographie/ témoignage
1 documentaire
Lectures peu nombreuses, mais variées, donc !
Le roman :
1610 pages
5 livres
2 fictions, 3 non fictions
1 roman
1 guide de voyage
1 roman jeunesse
1 biographie/ témoignage
1 documentaire
Lectures peu nombreuses, mais variées, donc !
Le roman :
- Dans la rue où vit celle que j'aime- Mary Higgins Clark
- Fabuleux Alaska et Yukon- Ulysse
- Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 8 : Les pieds sur Terre- India Desjardins
- Jamais sans ma fille- Betty Mahmoody & William Hoffer
- Ces enfants trop chambardés dans le cœur- Mariette Gervais & Sophie Berthelet
Bilan du mois d'août 2014
Oui, je sais, je suis en retard !
Au mois d'août 2014, j'ai lu :
2952 pages
9 livres
8 fictions, 1 non fiction
7 romans, 1 recueil de nouvelles
3 livres jeunesse
1 biographie
Les romans :
Au mois d'août 2014, j'ai lu :
2952 pages
9 livres
8 fictions, 1 non fiction
7 romans, 1 recueil de nouvelles
3 livres jeunesse
1 biographie
Les romans :
- Le goût du bonheur- Marie Laberge
- Le secret de Chimneys- Agatha Christie
- Tristan et Iseut
- La neige en deuil-Henri Troyat (coup de cœur)
- Les enquêtes d'Hercule Poirot- Agatha Christie
- Divergent, tome 2 : Insurgent- Veronica Roth (coup de cœur)
- Divergent, tome 3 : Allegiant- Veronica Roth (coup de cœur)
- Roswell, tome 15 : Secrets de famille- Andy Mangels & Michael A. Martin
- Into the Wild Voyage au bout de la solitude- Jon Krakauer (coup de cœur)
mardi 23 septembre 2014
Ces enfants trop chambardés dans le coeur, tome 1
Septembre éditeur, 2009
Collection : Libre cours
113 pages
Quatrième de couverture :
Collection : Libre cours
113 pages
Quatrième de couverture :
Qui sont donc ces « enfants étiquettes », qu'on observe, jauge et juge en se demandant parfois ce qu'on pourrait bien faire d'eux? Qui sont ces élèves à risque, en difficulté d'adaptation et d'apprentissage, présentant des troubles émotifs et des difficultés de comportement pouvant mener à l'échec? La plupart de ces enfants, aussi violents soient-ils, sont des enfants souffrants.
En portant un regard nouveau sur ces enfants trop chambardés dans le coeur, les mots pour parler d'eux changent aussi :
L'enfant « TC » n'est plus un trouble du comportement mais un « Ti-Cactus » qui se protège;
Un enfant qui fait des crises peut soudainement prendre la forme d'un petit Dragon;
Un enfant sous-réactif tente de passer inaperçu, et voilà une Eau dormante;
Un enfant sans estime de lui sent parfois le besoin de « coller » comme une Guimauve;
Un enfant qui a un déficit de l'attention virevolte tel un Cerf-volant;
Un enfant fragilisé observe le monde de ses yeux de Poupée de porcelaine.
Se laisser séduire par ces enfants, les accueillir avec son coeur là où la vie les a menés, trouver ce qu'il y a de passionnant à les côtoyer, sincèrement, tout en se montrant exigeant et rigoureux, voilà une façon de grandir avec eux.
Ponctué de nombreuses « histoires d'école », cet ouvrage témoigne du fait qu'il est possible, à cette époque qui est la nôtre, de survivre à la vocation d'être enseignant au primaire, en s'y épanouissant totalement malgré les heurts et les difficultés qui jalonnent le parcours.
En portant un regard nouveau sur ces enfants trop chambardés dans le coeur, les mots pour parler d'eux changent aussi :
L'enfant « TC » n'est plus un trouble du comportement mais un « Ti-Cactus » qui se protège;
Un enfant qui fait des crises peut soudainement prendre la forme d'un petit Dragon;
Un enfant sous-réactif tente de passer inaperçu, et voilà une Eau dormante;
Un enfant sans estime de lui sent parfois le besoin de « coller » comme une Guimauve;
Un enfant qui a un déficit de l'attention virevolte tel un Cerf-volant;
Un enfant fragilisé observe le monde de ses yeux de Poupée de porcelaine.
Se laisser séduire par ces enfants, les accueillir avec son coeur là où la vie les a menés, trouver ce qu'il y a de passionnant à les côtoyer, sincèrement, tout en se montrant exigeant et rigoureux, voilà une façon de grandir avec eux.
Ponctué de nombreuses « histoires d'école », cet ouvrage témoigne du fait qu'il est possible, à cette époque qui est la nôtre, de survivre à la vocation d'être enseignant au primaire, en s'y épanouissant totalement malgré les heurts et les difficultés qui jalonnent le parcours.
Mon commentaire :
Quand ma professeure de l'Université a mis ce petit livre dans les documents obligatoires pour le cours de supervision pédagogique, je n'ai pas compris. Elle appelait ce livre un «livre de cœur». Je n'ai rien contre les livres de cœur, au contraire, mais pourquoi le rendre obligatoire? Ce n'est même pas en lien direct avec le sujet du cours.
Maintenant, je comprends. Je ne pense toujours pas que ce livre est en lien direct avec le cours, mais je pense que tout enseignant devrait lire ce petit bijou. C'est un ensemble de témoignages d'enseignants qui ont su rejoindre avec efficacité le cœur de ces jeunes qu'on étiquette à tort et à travers de TC, de TDAH ou de EHDAA. Selon l'auteure, toutes ces étiquettes ne cachent en fait qu'un problème : la souffrance de ces enfants. Ces enfants ont besoin d'être aimés, de se sentir en confiance et d'être encadrés.
À plusieurs reprises, j'ai eu les larmes aux yeux tant les témoignages de ces enseignants m'ont touchés. J'ai lu le livre d'une couverture à l'autre sur le traversier qui me ramenait chez moi, alors que je ne devais lire que le premier chapitre. C'est dire à quel point j'ai aimé.
Dans le feu de l'action de ce métier demandant qu'est l'enseignement, nous oublions parfois que notre mission n'est pas que d'instruire les enfants qui sont entre nos mains. C'est aussi de les socialiser et de les qualifier. Un enfant qui ne se sent pas aimé n'est pas en mesure d'apprendre à socialiser et encore moins d'apprendre. C'est pourquoi la mission première des enseignants devrait être d'aimer et d'apprendre à connaître ses élèves. Souvent, ceux qui ont le plus besoin d'amour sont ceux qui le démontrent moins. Ce sont, comme Mariette Gervais l'illustre à merveille, de Ti-Cactus couverts d'épines mais au cœur tendre. Ces enfants sont extraordinaires. Ils arrivent à pousser en terre aride, et même à fleurir, si on leur donne un peu d'amour.
Je recommande donc chaudement à tous les enseignants de tous les horizons de lire ce petit livre qui est un trésor à chérir. Je peux vous garantir qu'il restera à proximité pour que je puisse m'y référer en cas de doute ou au bout des journées les plus difficiles. Je suis certaine qu'il sera en mesure de me remonter le moral en toutes circonstances. Ce que nous faisons est important, ne perdons pas cela de vue.
Fabuleux Alaska et Yukon
Éditions : Ulysse, 2011
Première édition
208 pages
Quatrième de couverture :
Voici une odyssée visuelle au cur des contrées mythiques et spectaculaires du nord-ouest de l'Amérique du Nord.
Allez à la rencontre des descendants des premiers habitants, revivez la frénésie de la Ruée vers l'or, laissez-vous enivrer par la beauté des sommets et des glaciers majestueux, contemplez les aurores boréales qui illuminent le firmament des longues nuits d'hiver, découvrez la faune et la flore étonnantes qui s'épanouissent sous le soleil estival de minuit.
Un guide pour rêver, pour planifier son itinéraire ou pour se remémorer son voyage à travers les paysages vertigineux de l'Alaska et du Yukon.
Allez à la rencontre des descendants des premiers habitants, revivez la frénésie de la Ruée vers l'or, laissez-vous enivrer par la beauté des sommets et des glaciers majestueux, contemplez les aurores boréales qui illuminent le firmament des longues nuits d'hiver, découvrez la faune et la flore étonnantes qui s'épanouissent sous le soleil estival de minuit.
Un guide pour rêver, pour planifier son itinéraire ou pour se remémorer son voyage à travers les paysages vertigineux de l'Alaska et du Yukon.
Mon commentaire :
C'est plutôt rare que je choisis de prendre un guide Ulysse, mais cette fois-ci, le choix s'est imposé de lui-même. Je n'ai pas encore officiellement choisi l'Alaska et le Yukon comme mes prochaines destinations, mais j'y songeais. Je ne savais pas trop non plus si je devais visiter les deux ou juste un. Bref, tout est encore bien nébuleux ! Mais lorsque mes yeux se sont posés sur ce livre à la bibliothèque (alors que je ne cherchais rien en particulier!), je n'ai pas pu résister à le prendre. Un livre qui parle de l'Alaska ET du Yukon ? Je ne croyais même pas que cela existait. En plus, les photos étaient nombreuses et magnifiques. J'ai donc saisi le livre, me disant que cela m'aiderait à me faire une tête.
Après sa lecture d'une couverture à l'autre, je peux vous dire ceci : je n'ai toujours pas réussi à choisir entre les deux endroits, mais mon désir de découvrir ces grands espaces presque complètement vierges est encore plus grand. Les photos du guide font rêver, de même que l'idée même du nord. Si je ramasse suffisamment d'argent d'ici l'été prochain, c'est donc ma destination prioritaire, c'est sûr.
Malheureusement, si je souhaite faire un itinéraire plus détaillé, je vais devoir me tourner vers d'autres guides, car les informations du guide Ulysse sont entièrement tournées vers les activités à faire. Aucune information pratique, très peu de cartes et pas de critiques d'hôtels et de restaurants.
Par conséquent, si vous êtes seulement curieux d'en apprendre plus sur le Yukon et l'Alaska, vous serez servis avec ce guide (les anecdotes, comme celle du Sourtoe à Dawson, abondent). Mais si vous cherchez un guide pour planifier un itinéraire précis de cette destination, passez votre chemin et tournez vous vers d'autres collections de guides touristiques.
mardi 16 septembre 2014
Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 8 : Les pieds sur terre
Éditions : Les intouchables, 2011
503 pages
Quatrième de couverture :
L'heure nest plus à la procrastination pour Aurélie Laflamme ! À quelques mois de la fin du secondaire, elle a très peu de temps à consacrer à sa vie personnelle et devra mettre les bouchées doubles pour réussir son année. Elle doit remplir sa demande d'admission au cégep, préciser ses projets de carrière et, par-dessus tout, réussir à se convaincre que ses neurones sont bel et bien fonctionnels. Mais avec un bal de finissants à préparer (difficile, quand on na aucun talent pour le stylisme ni pour se dénicher un cavalier), sa concentration risque d'être mise à rude épreuve.
D'autres éléments obligent Aurélie à dévier de ses objectifs (il ne faudrait surtout pas croire quelle ne pense qu'au bal !). Entre la grossesse de sa mère et les amours compliquées de ses amis, elle est confrontée à ses souvenirs, à ses peurs et à ses blessures. Et avec cette grande étape qui se termine, elle prend conscience du temps qui passe et de ce qui lui reste à accomplir pour trouver sa place dans l'univers.
Dans ce tome qui marque la fin de ses rocambolesques et touchantes aventures, Aurélie apprendra que pour devenir la femme quelle désire être, elle devra faire la paix avec son passé et s'accepter telle qu'elle est.
D'autres éléments obligent Aurélie à dévier de ses objectifs (il ne faudrait surtout pas croire quelle ne pense qu'au bal !). Entre la grossesse de sa mère et les amours compliquées de ses amis, elle est confrontée à ses souvenirs, à ses peurs et à ses blessures. Et avec cette grande étape qui se termine, elle prend conscience du temps qui passe et de ce qui lui reste à accomplir pour trouver sa place dans l'univers.
Dans ce tome qui marque la fin de ses rocambolesques et touchantes aventures, Aurélie apprendra que pour devenir la femme quelle désire être, elle devra faire la paix avec son passé et s'accepter telle qu'elle est.
Mon commentaire :
Voilà la fin de cette saga que j'aurais adoré découvrir pendant mon adolescence. J'ai envie de dire : déjà? même si India Desjardins met un point final après pas moins de huit tomes mettant en vedette cette adolescente normale-se-croyant-anormale. Je crois qu'elle aurait pu continuer jusqu'au cégep, voire jusqu'à l'université sans que son personnage ne perde de sa fraîcheur. Aurélie et ses gaffes vont me manquer, c'est certain !
J'ai été tout à fait ravie de constater que l'auteure a su pondre une fin digne de tous les autres livres. Elle a su inventer encore plus de situations rocambolesques pour son héroïne. J'ai ri aux larmes, surtout lorsque, de façon tout à fait spontanée et irréfléchie, Aurélie s'invente une jumelle au prénom farfelu (que je ne dévoilerai pas ici, histoire de préserver le punch du nom en question) afin d'excuser le comportement bizarre de sa sœur... Bref, elle se retrouve obligée de rôle de sa jumelle à quelques reprises!
Bien entendu, le fameux bal de fin d'année, la robe et la recherche du cavalier prennent beaucoup de place, mais n'est-ce pas ce qui est la préoccupation de presque toute fille en secondaire 5 ? Même moi qui prétendait m'en foutre totalement, j'étais anxieuse de trouver la robe parfaite pour moi !
La fin est prévisible pour l'adulte que je suis, elle l'est sans doute aussi pour les adolescents qui la lisent, mais elle n'est en aucun cas décevante. Elle est enlevante et touchante. Bref, tout ce à quoi on s'attend de ce genre de livres !
RIP Aurélie. J'espère t'oublier histoire de te redécouvrir dans quelques années !
mardi 9 septembre 2014
Jamais sans ma fille
Titre original : Not Without My Daughter
Édition : Club France Loisirs, 1988
Première parution : 1987
403 pages
Résumé de l'œuvre (pris sur Babelio, mon exemplaire n'en possédant pas) :
Édition : Club France Loisirs, 1988
Première parution : 1987
403 pages
Résumé de l'œuvre (pris sur Babelio, mon exemplaire n'en possédant pas) :
3 août 1984... Dans l'avion qui l'emmène à Téhéran avec son mari, d'origine iranienne, et sa fille, Betty a le sentiment d'avoir commis une erreur irréparable...
Quelques jours plus tard, son existence bascule dans le cauchemar. Le verdict tombe : "Tu ne quitteras jamais l'Iran ! Tu y resteras jusqu'à ta mort." En proie du fanatisme religieux, son mari se transforme en geôlier.
Elle n'a désormais qu'un objectif : rentrer chez elle, aux États-Unis, avec sa fille. Quitter ce pays déchiré par la guerre et les outrances archaïques, ce monde incohérent où la femme n'existe pas.
Pour reconquérir sa liberté, Betty mènera deux ans de luttes incessantes. Humiliations, séquestration, chantage, violences physiques et morales. Rien ne lui sera épargné.
Quelques jours plus tard, son existence bascule dans le cauchemar. Le verdict tombe : "Tu ne quitteras jamais l'Iran ! Tu y resteras jusqu'à ta mort." En proie du fanatisme religieux, son mari se transforme en geôlier.
Elle n'a désormais qu'un objectif : rentrer chez elle, aux États-Unis, avec sa fille. Quitter ce pays déchiré par la guerre et les outrances archaïques, ce monde incohérent où la femme n'existe pas.
Pour reconquérir sa liberté, Betty mènera deux ans de luttes incessantes. Humiliations, séquestration, chantage, violences physiques et morales. Rien ne lui sera épargné.
Mon commentaire :
Ça doit bien faire quinze ans que ma mère me dit et me répète de lire Jamais sans ma fille. Pour elle, cette autobiographie a été l'une des œuvres les plus marquantes qu'elle a lu. Chaque fois que, dépassée par le nombre de romans à lire dans ma pile à lire, je lui demandais quoi lire, elle me répondait : Jamais sans ma fille.
Parfois aussi, elle en faisait mention comme si je l'avais lu, et quand je lui disais «tu sais, maman, je ne l'ai pas encore lu...» elle me répondait : «Ah non, pas encore ?!?!? Tu devrais vraiment le lire ! » Dans ces conditions, me demanderez-vous, comment ça se fait que je ne l'avais encore jamais lu ? Je ne sais pas trop. Vous savez ce que c'est, il y a toujours quelque chose de plus urgent à lire. Mais depuis quelque temps, je suis résolue à lire ces livres qui trainent au fond de ma bibliothèque depuis longtemps. Plus ils sont vieux, plus je dois les lire en priorité. Voilà ce que j'ai décidé. Je ne sais pas combien de temps cette résolution va durer, mais pour l'instant je suis vraiment motivée.
Je comprends aujourd'hui pourquoi ce livre a tant marqué ma mère. Que la liberté des femmes soit tant brimée autant de la religion, c'est inconcevable, incroyable, inacceptable. Betty Mahmoody raconte sa séquestration en Iran d'une façon qui nous laisse essoufflés et tristes. Comment est-il possible que de telles situations se produisent encore de nos jours ?
Certains pourraient être tentés de dire qu'elle a été naïve, qu'elle aurait facilement pu éviter de se retrouver dans une situation pareille, étant américaine. Et bien non, ce n'est pas si simple. Et Betty Mahmoody est à la fois une personne intelligente et prudente, j'en ai été totalement convaincue par son récit et par sa prose. Son histoire pourrait arriver à n'importe quelle femme. Et d'y penser est complètement terrifiant.
J'ai lu ce livre comme on lit un thriller : accrochée et oubliant parfois de respirer. C'est un livre dur, mais que tout le monde devrait lire à un moment donné dans leur vie. Je suis toutefois heureuse de ne pas l'avoir lu il y a quinze ans. Je n'aurais pas été prête à comprendre tout ce qu'implique cette histoire.
Ce récit demeurera sans aucun doute ancré dans ma mémoire pour un bon bout de temps. Le deuxième tome m'attend aussi dans ma bibliothèque. Il devra toutefois y demeurer sagement pendant quelques temps encore, puisque je me trouve à l'extérieur de ma ville natale en ce moment.
mercredi 3 septembre 2014
Dans la rue où vit celle que j'aime
Éditions : Le livre de poche, 2001
383 pages
Quatrième de couverture :
En 1891, des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Mais lorsqu'un siècle plus tard, on découvre leurs squelettes ainsi que les cadavres de mortes plus récentes, la petite ville de Spring Lake, vieille station balnéaire chic de la côte atlantique, est tétanisée. Chacun semble avoir quelque chose à cacher. Le docteur, l'agent immobilier, le restaurateur... tous paraissent suspects. Mais sont-ils pour autant coupables?
Dans cette atmosphère d'angoisse grandissante, Emily Graham, une jeune avocate new-yorkaise, s'installe dans la maison de famille où, jadis, vécut Madeline, son ancêtre assassinée. Un homme observe ses faits et gestes. S'agit-il d'un tueur? De mystérieux liens semblent le rattacher à toutes les victimes du passé. Emily sera-t-elle sa prochaine cible ?
Mon commentaire :
Comme les personnages de Dans la rue où vit celle que j'aime, je déterre des cadavres depuis quelques temps. Des cadavres de livres, bien entendu. Ceux qui sont dans ma bibliothèque depuis une éternité, ceux dont j'avais même oublié l'existence. Ce roman en fait partie.
Il s'agit indubitablement d'un Mary Higgins Clark. J'aurais pu le deviner sans même voir la page couverture. Toutes les caractéristiques de ses personnages habituels y sont : une jeune fille riche, avocate douée, célibataire et intelligente mais tellement stupide aussi. En tant que lecteurs, nous savons tous qu'elle est la prochaine cible du tueur en série. N'importe quelle personne sensée se serait enfuie à toutes jambes après les événements du début du roman. Mais non, elle préfère s'enfermer dans sa maison. C'est irritant tellement ça ne fait pas de sens.
Mis à part cela, tout comme n'importe quel Mary Higgins Clark, la lecture de ce roman coule bien. L'intrigue progresse assez rapidement, mais pas trop non plus. Plusieurs personnages semblent louches, ce qui dirige inévitablement nos soupçons d'un personnages à l'autre. En fait, dans Dans la rue où vit celle que j'aime, trois ou quatre personnages ont l'air si coupables qu'on ne voit pas comment un seul d'entre eux peut l'être.
J'ai assez rapidement deviné qui était le véritable coupable, ce qui est une grosse déception, mais mon intérêt s'est maintenu parce que justement, je ne voyais comment les autres ne pouvaient pas être aussi coupable que lui. C'est donc différent des autres romans où l'intérêt est dans la recherche du coupable. Ici, l'intérêt est dans le «comment peut-il ne pas être coupable?».
En résumé, Dans la rue où vit celle que j'aime procure une bonne distraction, même s'il sera vite effacé de ma mémoire. Que voulez-vous, je n'ai pas de place dans ma mémoire pour des livres qui se ressemblent trop.
Comme les personnages de Dans la rue où vit celle que j'aime, je déterre des cadavres depuis quelques temps. Des cadavres de livres, bien entendu. Ceux qui sont dans ma bibliothèque depuis une éternité, ceux dont j'avais même oublié l'existence. Ce roman en fait partie.
Il s'agit indubitablement d'un Mary Higgins Clark. J'aurais pu le deviner sans même voir la page couverture. Toutes les caractéristiques de ses personnages habituels y sont : une jeune fille riche, avocate douée, célibataire et intelligente mais tellement stupide aussi. En tant que lecteurs, nous savons tous qu'elle est la prochaine cible du tueur en série. N'importe quelle personne sensée se serait enfuie à toutes jambes après les événements du début du roman. Mais non, elle préfère s'enfermer dans sa maison. C'est irritant tellement ça ne fait pas de sens.
Mis à part cela, tout comme n'importe quel Mary Higgins Clark, la lecture de ce roman coule bien. L'intrigue progresse assez rapidement, mais pas trop non plus. Plusieurs personnages semblent louches, ce qui dirige inévitablement nos soupçons d'un personnages à l'autre. En fait, dans Dans la rue où vit celle que j'aime, trois ou quatre personnages ont l'air si coupables qu'on ne voit pas comment un seul d'entre eux peut l'être.
J'ai assez rapidement deviné qui était le véritable coupable, ce qui est une grosse déception, mais mon intérêt s'est maintenu parce que justement, je ne voyais comment les autres ne pouvaient pas être aussi coupable que lui. C'est donc différent des autres romans où l'intérêt est dans la recherche du coupable. Ici, l'intérêt est dans le «comment peut-il ne pas être coupable?».
En résumé, Dans la rue où vit celle que j'aime procure une bonne distraction, même s'il sera vite effacé de ma mémoire. Que voulez-vous, je n'ai pas de place dans ma mémoire pour des livres qui se ressemblent trop.
mardi 26 août 2014
Les enquêtes d'Hercule Poirot
Titre original : Poirot Investigates
Mon édition : e-book gratuit
79 pages
Résumé (pris sur Babelio, ma version n'en comportant pas) :
Mon édition : e-book gratuit
79 pages
Résumé (pris sur Babelio, ma version n'en comportant pas) :
On ne le répétera jamais assez : Hercule Poirot est le plus grand détective de tous les temps. Quel mystère pourrait le dérouter ? Disparition de bijoux inestimables, suicide suspect, espions retors, meurtre crapuleux, escroquerie de haut vol ou sombre affaire d'héritage, rien ne lui résiste. Mais surtout, pas d'acrobaties à quatre pattes dans l'herbe, une loupe à la main. Pas de dissertation sur un mégot taché de rouge à lèvres. Non, Hercule Poirot laisse ces divertissements aux besogneux de Scotland Yard. Il se contente de s'installer dans un fauteuil et de laisser fonctionner ses illustres petites cellules grises...
Commentaires généraux sur le livre :
Bien que le titre du livre aurait dû me mettre la puce à l'oreille, j'ai été plutôt surprise en l'ouvrant de découvrir que Les enquêtes d'Hercule Poirot est en fait un recueil de nouvelles. Comme le titre l'indique également, il s'agit toutes de nouvelles (neuf, pour être exacte) mettant en vedette le célèbre Hercule Poirot.
Même si je n'ai lu aucun autre recueil de nouvelles d'Agatha Christie, je suis forcée d'admettre qu'elle excellait davantage dans l'écriture de romans que de nouvelles. Peut-être est-ce le manque d'espace qu'impose la nouvelle, ou peut-être est-ce plus parce qu'elle a écrit ces nouvelles à ses débuts, mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à ces nouvelles, même si elles portent indubitablement la signature de la reine du crime.
En dépit des lacunes évidentes de ce recueil de nouvelles, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Leur longueur me permettait d'en lire une de temps en temps entre mes activités de la journée.
Mon résumé des nouvelles et commentaires plus spécifiques :
1- L'aventure de l'étoile de l'Ouest :
Deux diamants, l'étoile de l'Est et l'étoile de l'Ouest, risquent d'être volés à leurs propriétaires respectifs. Ces dernières reçoivent toutes deux des lettres de menaces et font appel à Hercule Poirot pour en découvrir l'auteur avant qu'il ne soit trop tard. Comme souvent dans les histoires d'Agatha Christie, Poirot se moque de son ami le capitaine Hastings et le ridiculise. C'est une nouvelle que j'ai trouvé très courte pour tous les développements qu'elle comportait, ce qui m'a donné l'impression qu'elle avait été bâclée. J'ai par conséquent été plutôt déçue par cette nouvelle.
2- La tragédie de Mordson Manor :
Une compagnie d'assurance-vie fait appel à Poirot pour qu'il enquête sur la mort en apparence accidentelle d'un homme qui était sur le bord de la faillite. Cette nouvelle ne m'a pas réservé de surprises, mais je l'ai trouvée assez distrayante.
3- L'aventure de l'appartement bon marché :
Lorsque Poirot apprend par Hastings qu'un couple s'est trouvé un appartement luxueux à un prix ridiculement bas, sa curiosité est piquée. Le voilà qui met son nez là où on ne l'a pas invité, persuadé qu'il résoudra cette énigme. Il se loue donc un des appartements au-dessus pour découvrir ce qui se cache sous ce mystère. J'ai trouvé cette nouvelle intéressante parce que différente de toutes les autres, mais le dénouement ne m'a pas plu. Je pense que je n'ai pas tout compris, et cela m'a frustrée.
4- Le mystère de Hunter's Lodge :
Poirot, cloué au lit à cause d'une grippe paralysante, se voit forcé d'envoyer le capitaine Hastings enquêter sur un meurtre à sa place. Selon ce qui est convenu entre eux, Hastings doit lui télégraphier tous les résultats de son enquête au fur et à la mesure qu'elle progresse. Voilà l'occasion pour Poirot de prouver toute la grandeur de son intelligence ! Même si j'ai trouvé l'idée de laisser Poirot au lit amusante, je me suis finalement mortellement ennuyée à la lecture de cette nouvelle.
5- Vol d'un million de dollars de bons :
Des bons d'une valeur d'un million de dollars sont amenés en Amérique par cargot. Ceux-ci sont mystérieusement volés quelques temps avant l'accostage à New-York du bateau. Lors de l'enquête, on découvre que des bons ont même été vendus quelques minutes avant que le cargot ne soit rentré au port ! Comment cela a-t-il pu être possible ? C'est la réponse que Poirot se charge de trouver. J'ai bien aimé cette nouvelle, mais comme pour la première, sa fin donne l'impression d'avoir été bâclée. Nous n'avons à peine le temps de se questionner sur le comment de la chose que l'affaire est résolue. Frustrant.
6- L'aventure du tombeau égyptien :
Une série de morts aux causes différentes mais apparemment liées ensemble causent tout un fracas dans le monde de l'archéologie. Des gens superstitieux commencent même à dire que ces morts sont liées à la découverte récente d'un tombeau. Poirot est appelé à enquêter, lui qui déteste voyager ! Quand j'ai lu le titre de la nouvelle, j'étais ravie, car j'avais hâte de me trouver dans un décor différent de l'Angleterre. J'ai beaucoup aimé lire les mésaventures de Poirot et son dégoût pour le voyage, mais l'enquête elle-même ne m'a pas passionnée du tout. Il y avait trop de personnages et trop peu de temps pour les démêler. Dommage.
7- L'enlèvement du premier ministre :
L'action se passe lors de la première guerre mondiale, alors que le premier ministre est enlevé à la veille d'un discours important. Les petites cellules grises du célèbre détective Poirot sont mises à contribution, mais pour une fois, elles ont bien de la difficulté à trouvé la clé de l'énigme. C'est à mon avis l'une des nouvelles les plus intéressantes du recueil, mais, au contraire des autres nouvelles, j'ai trouvé qu'elle comportait des longueurs et de nombreux détails inutiles. Comme quoi!
8- Le crime de Regent's Court :
Hastings, Poirot et le Dr Hawker discutent tranquillement lorsque la bonne de ce dernier arrive en trombes, déclarant que le comte Focastini l'appelle au secours. Les trois amis se rendent sur les lieux pour trouver Focastini mort assommé, avec pour seuls indices l'heure du crime ainsi que quelques restes de repas. J'ai trouvé que cette nouvelle est la mieux réussie du recueil. Elle est simple et classique, mais très bien faite. Cela ressemble plus à la Agatha Christie que je connais!
9- L'énigme du testament de Miss Marsh :
Miss Marsh fait appel à Poirot concernant le mystérieux testament de son oncle, dans lequel il la met au défi d'être plus intelligente que lui et de trouver le vrai testament caché dans son manoir. Poirot, flatté qu'on ait fait appel à lui, accepte avec plaisir cette enquête lui donnant une occasion de plus de prouver son intelligence légendaire. Cette nouvelle est ma préférée du recueil, même si elle est à mon avis moins bien réussie que la précédente. Je pense que c'est son originalité qui m'a plu. Les moyens employés par Miss Marsh pour trouver le testament sont discutables, mais bon. On est forcés d'admettre qu'elle aura été plus intelligente que son oncle, après tout !
dimanche 24 août 2014
Into The Wild voyage au bout de la solitude
Éditions: Presses de la Cité, 2008
Première édition : 1997
249 pages
Quatrième de couverture :
Il avait renoncé au rêve américain. Pour vivre une aventure extrême.
En 1992, le cadavre d'un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont Mckinley, loin de tout lieu habité.
Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû en toute logique devenir un américain bien tranquille à l'avenir sans surprise. Mais, dès l'obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l'aventure. Après avoir fait don de ses économies à une œuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d'emprunt avec sa vieille voiture, qu'il abandonnera un peu plus tard.
Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grâce à de menus travaux, avant de réaliser son grand projet: s'installer au cœur de l'Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s'improvise pas trappeur, ni homme des bois...
Ce parcours dramatique d'un jeune homme qui a voulu vivre jusqu'au bout son impossible idéal est retracé par Jon Krakauer, l'auteur du best-seller tragédie à l'Everest. Livre-culte dans le monde entier, Into the Wild a d'emblée fasciné Sean Penn, qui en a réalisé une adaptation cinématographique applaudie par la critique américaine.
Mon commentaire :
Je me rappelle que lorsque j'ai vu le film Into the Wild, j'ai été si profondément touchée par l'histoire de Chris McCandless que je n'en ai pas dormi de la nuit, hantée par cette histoire vraie et par son côté fataliste. Je me rappelle aussi avoir rallumé la lumière et avoir fait des recherches sur Internet pour en connaître plus sur cet homme qui croyait en ses idées.
C'est comme cela que j'ai découvert que le film était inspiré de la biographie qu'a faite Jon Krakauer de Chris McCandless.
J'ai dévoré ce petit livre en un après-midi et une soirée. J'ai trouvé que le film qui en a été tiré était admirablement fidèle au contenu du livre. Malgré cela, toutefois, j'ai eu le plaisir d'en découvrir plus sur l'histoire de McCandless, notamment sur sa famille, sur ses croyances et leur origines, sur les livres qui l'inspiraient et sur la plante qui l'a sûrement empoisonné.
Même si le livre ne contient pas autant d'émotions que le film, donc, il est une véritable mine d'informations qu'il était impossible de transmettre à l'écran. J'ai entre autres été atterrée de découvrir qu'alors que le jeune homme se croyait à l'écart de toute civilisation, il y avait des cabanes remplies de nourriture à une dizaine de kilomètres de son campement.
En plus de de l'histoire de McCandless, l'auteur se permet de faire le parallèle avec d'autres explorateurs dont le sort ou les buts étaient semblables, et les compare entre eux. Il se permet aussi de faire le parallèle avec sa propre histoire, en nous racontant sa tentative de gravir en solo le Devil's Thumb, un pic dangereux. En temps normal, cela m'aurait totalement irritée qu'un biographe se permette de parler de lui-même dans sa biographie sur une autre personne, mais ici j'ai trouvé que son intervention était appropriée, et qu'elle permettrait d'éclairer de nombreuses personnes sur l'impétuosité apparente de Chris McCandless.
Ce que j'ai apprécié par-dessus tout de cette biographie, c'est que malgré le parti pris évident de l'auteur pour son sujet, Krakauer laisse à son lecteur toute la liberté pour se former sa propre opinion sur McCandless. En effet, plusieurs l'ont traité de cinglé de vouloir se retirer dans la nature sans préparation et sans équipement ou nourriture appropriée. Mais plutôt que de défendre son sujet, Krakauer a préféré exposer les opinions de chaque partie sans les juger.
J'ai aussi beaucoup aimé que les faits ne soient pas présentés en ordre chronologique. La construction du livre est très intéressante, mêlant différents thèmes, extraits des journaux de McCandless et des livres qu'il appréciait ainsi que témoignages des personnes qui ont croisé son chemin.
Ce livre a réussi le tour de force de me renforcer mon envie de visiter l'Alaska, malgré toutes les horreurs et les dangers de la nature qui sont décrits. C'est d'ailleurs mon projet pour l'été prochain. Reste à patienter en en lisant plus sur cette contrée du nord de l'Amérique.
jeudi 21 août 2014
Roswell, tome 15 : Secrets de famille
Éditions : Fleuve Noir, 2002
188 pages
Quatrième de couverture :
L'exhumation d'une dépouille enfuie dans le désert bouleverse de nouveau la vie des extraterrestres de Roswell. Surtout quand la police établit que c'est celle de Hank Whitmore, la brute alcoolique qui a adopté Michael par intérêt financier. Principal suspect du shérif Hanson, qui remplace Jim Valenti, le jeune homme risque gros. Bien entendu, Max et les autres volent à son secours. Mais cela suffira-t-il, alors que les présomptions s'accumulent ? Pour se disculper, Michael aura peut-être une seule solution : dire toute la vérité sur ses origines. Un remède pire que le mal !
Mon commentaire :
Depuis quelques semaines, je lis les livres de ma PAL qui sont enfouis depuis des lunes. Ce roman faisant partie de la série sur Roswell en faisait partie. J'avais lu, il y a plusieurs années, toute la série de Melinda Metz qui a inspiré la série de télévision, puis les quatre tomes suivants ajoutés à la collection, qui eux, sont plutôt inspirés de la série télé. Comme ces quatre derniers tomes ce lisaient de façon indépendante et que leur qualité était plutôt discutable, j'avais laisser tomber le dernier livre que je possédais, le quinzième (il y en a 18 dans la collection).
D'abord, il faut savoir que pour lire les tomes 11 à 15 de la série, il vous faudra préalablement avoir vu la série pour pouvoir vous situer et apprécier. C'est encore plus le cas du quinzième tome, qui fait référence à de nombreux événements s'étant passés dans la série. Tout au long de ma lecture, je me suis dit que c'était une chance que j'avais réécouté la série il y a moins d'un an, parce que j'aurais été perdue quelque chose de rare !
Cependant, en étant bien située et en me rappelant bien les événements et les personnages mentionnés, j'ai apprécié ce livre comme aucun autre des livres inspirés de la série ne l'a fait.
Pour situer ceux qui ont vu la série et qui pourraient être intéressés par la lecture de ce livre, je dirais que les événements se situent plus ou moins entre la deuxième et la troisième saison du récit. Certains éléments rappellent davantage la saison 3, comme la Chevrolet de Max ou le fait qu'Isabel veut se faire couper les cheveux et connaisse déjà Jesse, mais cela me fait penser que les événements pourraient se situer au cours de l'été entre les deux saisons.
Lorsque la dépouille de Hank Whitmore est découverte dans le désert, le nouveau shérif Hanson pense immédiatement à accuser son fils adoptif Michael, car il est connu que le père battait son fils et que ce dernier a un tempérament colérique (dans la vraie vie, ces seules présomptions n'auraient certainement pas été suffisantes pour arrêter un adolescent de 17 ans, mais bon, justement, il s'agit d'une série pour adolescents, alors je leur pardonne cela). En plus, il soupçonne l'ex-shérif Valenti de comploter avec le groupe d'adolescents !
Le gros de l'intrigue tourne donc autour de cette accusation, et de l'audience préliminaire au cours de laquelle Jesse sera l'avocat de Michael.
Cependant, là où la quatrième de couverture se révèle mensongère, c'est lorsqu'elle dit que Max et sa bande volera au secours de Michael. Dans les faits, Max, Isabel et Kyle ne sont pas là pour soutenir Michael, puisqu'ils sont partis à Santa Fe sur les traces de Jolene Skarrstin, une généticienne ayant les traits identiques à ceux de Tess ! Le frère et la sœur pensent qu'ils pourraient s'agir du modèle humain ayant servi à cloner Tess, et ils comptent en avoir le cœur net.
Le roman tourne donc autour de ces deux intrigues, qui se marient assez bien à défaut de réellement pouvoir se mélanger.
J'ai en somme bien apprécié cette histoire, bien que, comme les tomes 11 à 14 de la série, elle ne soit pas nécessaire. J'ai trouvé qu'elle s'agrafait nettement mieux à la série de télévision que les autres tomes. Je ne regrette pas de l'avoir sorti de son tas de poussière, mais je ne crois pas lire les tomes 16 à 18 non plus.
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