mercredi 31 décembre 2014

Cargo pour l'enfer

Mon édition : Sélection du Reader's Digest, 1994
Première édition  : 1993
126 pages

Résumé (pris sur Babelio) :
 
Ce cargo le Gabbiano, qui vogue sue toutes les mers du monde semble bien inoffensif. Des Caraïbes aux côtes africaines, de la Méditerranée au Connemara, il sillonne les mers du globe avec sa cargaison. Pourtant, qui sait ce qu'il transporte réellement, que sont les produits enfouis au fond de ses soutes. Même les membres de l'équipage ne semblent pas trop savoir ce qu'ils transportent. En épigraphe, on trouve cette citation de Gaston Bachelard :
« La barque de Caron va toujours aux enfers. Il n'y a pas de nautonier du bonheur. »
Mais un jour un des tonneaux éclate et une odeur suspecte se répand dans le navire , incommode l'équipage dont beaucoup de membre finissent par tomber malade. Quel est donc ce mal qui monte de la cale et qui les ronge ? Il est bien tard maintenant car plus personne ne veut entendre parler de ce bateau qui 'sent le soufre' : ni l'armateur qui a senti le vent tourner, s'est débarrassé du cargo et s'est évaporé dans la nature, ni les pays qui lui ont fermé leurs ports. Navire à la dérive, livré à lui-même et condamné à errer sans but à travers les océans.
L'équipage devra se battre pour faire reconnaître ses droits ou simplement pour continuer à exister.
 
Mon commentaire :
 
Comme je l'ai mentionné précédemment, j'essaie progressivement de me débarrasser de mes vieux cadavres de livres, ceux qui sont dans ma pile à lire depuis si longtemps que je ne me souviens même pas de ma bibliothèque sans eux. Cette pile de vieux livre inclut entre autres les vieux Reader's Digest qui appartenaient à l'origine à ma mère. J'ai trouvé le condensé de Cargo pour l'Enfer dans l'un d'eux.
 
Mon verdict : malgré l'action qui tarde à commencer, une écriture factuelle sans émotion et un sujet que je ne connais pas du tout (je suis peu familière avec les différentes fonctions sur un cargo, ni avec le vocabulaire lié aux manœuvres de celui-ci), j'ai étonnamment bien réagi à cette lecture.
 
Je dois avouer que j'ai parfois lu en diagonale, mais j'étais curieuse de savoir ce qu'il allait advenir de l'équipage de ce cargo maudit, victime de sa cargaison mystérieuse mais définitivement dangereuse.
 
Je n'ai aucune idée des répercussions qu'ont eu ce roman à son époque, mais je crois qu'avec une petite touche de romantisme (ou du moins avec un ton moins journalistique), ce roman aurait pu se révéler un succès et sensibiliser la population aux dangers que représentent les cargos pour notre environnement.
 
Au final, je n'ai ni adoré, ni détesté cette lecture, mais je ne regrette pas de l'avoir sorti des boules à mites.

Aucun commentaire: