mercredi 3 septembre 2014

Dans la rue où vit celle que j'aime

Titre original : On The Street Where You Live
Éditions : Le livre de poche, 2001
383 pages
 
Quatrième de couverture :
 
En 1891, des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Mais lorsqu'un siècle plus tard, on découvre leurs squelettes ainsi que les cadavres de mortes plus récentes, la petite ville de Spring Lake, vieille station balnéaire chic de la côte atlantique, est tétanisée. Chacun semble avoir quelque chose à cacher. Le docteur, l'agent immobilier, le restaurateur... tous paraissent suspects. Mais sont-ils pour autant coupables?
Dans cette atmosphère d'angoisse grandissante, Emily Graham, une jeune avocate new-yorkaise, s'installe dans la maison de famille où, jadis, vécut Madeline, son ancêtre assassinée. Un homme observe ses faits et gestes. S'agit-il d'un tueur? De mystérieux liens semblent le rattacher à toutes les victimes du passé. Emily sera-t-elle sa prochaine cible ?
 
Mon commentaire :

Comme les personnages de Dans la rue où vit celle que j'aime, je déterre des cadavres depuis quelques temps. Des cadavres de livres, bien entendu. Ceux qui sont dans ma bibliothèque depuis une éternité, ceux dont j'avais même oublié l'existence. Ce roman en fait partie.

Il s'agit indubitablement d'un Mary Higgins Clark. J'aurais pu le deviner sans même voir la page couverture. Toutes les caractéristiques de ses personnages habituels y sont : une jeune fille riche, avocate douée, célibataire et intelligente mais tellement stupide aussi. En tant que lecteurs, nous savons tous qu'elle est la prochaine cible du tueur en série. N'importe quelle personne sensée se serait enfuie à toutes jambes après les événements du début du roman. Mais non, elle préfère s'enfermer dans sa maison. C'est irritant tellement ça ne fait pas de sens.

Mis à part cela, tout comme n'importe quel Mary Higgins Clark, la lecture de ce roman coule bien. L'intrigue progresse assez rapidement, mais pas trop non plus. Plusieurs personnages semblent louches, ce qui dirige inévitablement nos soupçons d'un personnages à l'autre. En fait, dans Dans la rue où vit celle que j'aime, trois ou quatre personnages ont l'air si coupables qu'on ne voit pas comment un seul d'entre eux peut l'être.

J'ai assez rapidement deviné qui était le véritable coupable, ce qui est une grosse déception, mais mon intérêt s'est maintenu parce que justement, je ne voyais comment les autres ne pouvaient pas être aussi coupable que lui. C'est donc différent des autres romans où l'intérêt est dans la recherche du coupable. Ici, l'intérêt est dans le «comment peut-il ne pas être coupable?».

En résumé, Dans la rue où vit celle que j'aime procure une bonne distraction, même s'il sera vite effacé de ma mémoire. Que voulez-vous, je n'ai pas de place dans ma mémoire pour des livres qui se ressemblent trop.

4 commentaires:

Suzanne a dit…

Il y a un bout que je ne suis venue et il est toujours intéressant de lire tes chroniques peu importe le délai.

Au plaisir.

Karine:) a dit…

Ooooh ça fait longtemps que j'ai lu ça! Ca fait une éternité que je n'ai pas ressorti Mary Higgins Clark.

Isa a dit…

C'est ce qui est bien avec les blogues de lecture : peu importe la fréquence à laquelle on les visite, ils ne perdent pas de leur intérêt ! Ravie de te «voir» à nouveau, Suzanne !

Isa a dit…

@Karine : Moi aussi, ça faisait une éternité ! Mais je suis déterminée, une bonne fois pour toute, de lire ces livres qui accumulent la poussière !