lundi 31 décembre 2012

Coups de coeur 2012

Cette année, j'ai eu très peu de coups de coeur littéraires. Il faut dire que je n'ai pas eu l'occasion de lire autant que je l'aurais voulu... Il n'y a en fait que trois livres que je peux véritablement classer comme étant des coups de coeur, et ce sont les suivants :

Je ferai néanmoins une catégorie «découvertes marquantes», puisque plusieurs livres que j'ai lus ont été marquants d'une manière ou d'une autre sans que je puisse pour autant les classer comme des coups de coeur :

Finalement, mes coups de coeur en littérature jeunesse sont les suivants :
Je vous souhaite une très belle année 2013 remplie de belles découvertes littéraires !

Bilan décembre 2012

Ce mois-ci, j'ai lu :

1139 pages;
3 livres, dont 1 roman jeunesse;
1 livre lu en v.o.;
3 fictions

Côté challenges :



L'assassin royal, tome 1- L'apprenti assassin- Robin Hobb

L'assassin royal, tome 1- L'apprenti assassin- Robin Hobb


Hors challenge :

Sorcière, tome 9 : conflit - Cate Tiernan
The Flying Troutmans- Miriam Toews

The Flying Troutmans

Titre français : Les Troutman volants
Éditions : Knopf Canada, 2008
274 pages

Deuxième de couverture :

The impetuous Hattie has just been dumped by her Paris boyfriend; her sister, Min, is going through a particularly dark period; and Min's two kids, Logan and Thebes, are not talking and talking way too much, respectively.
So when Hattie received an SOS call from eleven-years-old Thebes, she grabs the first plane home. There she discovers that Min is on the way to a psychiatric ward, and Hattie assumes responsability for the kids. She quickly realizes that she is way out of her league, and hatches a hare-brained plan to find the kids' long-lost father. With only the most teneous lead to go on, she piles Logan and Thebes into their Ford Aerostar, and armed with some art supplies, a mondo pair of headphones and a cooler full of food, they hit the road and head south.
What ensues is a frantic expedition during which Hattie attemps to reconcile a tricky past with Min; Logan carves cryptic messages into the van's dashboard; Thebes makes and distributes oversized novelty cheques to anybody who needs one and the threesome discovers that while freedom has its costs, it also has its payoffs. At once hilarious and heartrending, The Flying Troutmans tells the story of a fractured family on the nerge of spinning off its axles and a road trip that just might keep them together.

Mon commentaire :

Ce roman m'a été prêté vers la fin de l'été par la mère d'une de mes bonnes amies, qui m'avait assuré que c'était une très belle histoire. Après sa lecture, je ne saurais dire si c'est une belle histoire, mais en tout cas, c'est une très bonne histoire. Je n'ai pas frissonné ni vibré avec les personnages malgré une histoire qui parfois me rappelait la mienne, ce qui ordinairement n'est pas très bon signe. Pourtant, j'ai beaucoup aimé The Flying Troutmans. J'ai peut-être lu l'histoire comme une spectatrice et non pas comme un acteur, mais j'ai été fascinée par la complexité des personnages et l'humour unique de l'auteur. Les personnages sont très originaux : ils ont des attitudes et des intérêts hors normes. Ils ont un petit quelque chose de fascinant, de rebelle. Je n'ai pu m'identifier à aucun d'eux, mais j'ai suivi leur road trip vers le sud des États-Unis avec le plus grand intérêt. Quant à l'humour de l'auteure, comme je l'ai dit, il est réellement unique. L'histoire est sérieuse, dramatique. Deux enfants, l'un adolescent et l'autre à l'aube de la puberté doivent vivre aux côtés d'une mère dépressive et qui veut mourir depuis toujours. Ils s'occupent bien plus d'elle qu'elle ne peut s'occuper d'eux. Quant à leur père, il est disparu après que Min l'ait renvoyé de la maison. Hattie, leur tante, a vécu une enfance difficile aux côtés de Min. Et pourtant, des petites pincées d'humour sont disséminées tout au long de l'histoire, et cela ne semble pas déplacé. Au contraire, cela égaye l'histoire. 
The Flying Troutmans est donc une bien belle découverte. Je note avec plaisir le titre de son succès, A Complicated Kindness pour une prochaine fois.

jeudi 27 décembre 2012

L'assassin royal 1- L'apprenti assassin

Titre original : Assassin's Apprentice
Éditions J'ai Lu, 2011
510 pages

Quatrième de couverture :

Au royaume des Six-Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant, renonce à devenir roi-servant le jour où il apprend l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'autorité de Burrich, le maître d'écurie. Mais le roi Subtil impose que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L'enfant découvrira bientôt que le véritable dessein du monarque est tout autre : faire de lui un assassin au service du pouvoir royal. Et tandis que les attaques des Pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame.


Mon commentaire :

Les coups de coeur littéraires se sont faits plutôt rares cette année, mais au moins elle finit en beauté avec la lecture du début de la série L'assassin Royal de Robin Hobb. En plus, cette lecture conclut in-extremis mon challenge ABC Babelio 2011-2012 (je m'étais donné jusqu'à la fin de l'anné pour le terminer)! Comme certains d'entre vous l'ont remarqué j'en suis sûre, je ne suis normalement pas très friande de fantasy. La tendance pourrait néanmoins changer avec la lecture de l'Apprenti assassin que j'ai adoré. Que de détails, d'imagination et de talent dans ce livre !
J'ai dévoré ce livre comme je n'en ai pas dévoré depuis longtemps. J'ai même frôlé l'impolitesse à Noël parce que j'avais bien du mal à m'en arracher le temps des festivités. J'ai vraiment très hâte de poursuivre cette série, si difficilement résumable tellement il se passe des choses. Je conseille cette lecture à tous. Je crois même qu'elle pourrait initier mon frère à la lecture avec succès ! C'est à suivre...

26/26
29/100

dimanche 2 décembre 2012

Sorcière- Conflit

Âge : 12 ans et plus
Série : Sorcière, tome 9
Titre original : Sweep- Stife
Éditeur : Ada, 2011
355 pages

Quatrième de couverture :

Des événements effrayants se produisent autour de moi. Quelqu'un utilise sa magye à des fins violentes. Mes amis pensent que c'est moi. Ils ont tort. Ce n'est pas moi qui suis hors de contrôle. Mais comment puis-je le prouver. avant qu'il ne soit trop tard?

Mon commentaire :

Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas lu un livre de la série sorcière que j'ai dû relire le huitième tome pour me remettre en contexte. Je ne sais donc pas trop si la petite baisse d'intérêt que j'ai éprouvée est dû à ce décrochage ou à autre chose. Par ailleurs, on sent que ce tome-ci en est un de transition. Il ne s'y passe pas grand chose, mais on sent que des choses se préparent. J'ai donc hâte de lire la suite pour voir si j'ai eu raison. Sinon, rien de bien palpitant à signaler dans ce tome.

Machine de guerre

Titre original : MacKinnon's Machine
Éditions : Sélection du livre, Reader's Digest, 1992
123 pages


Quatrième de couverture :

« La guerre n'est que tromperie. »
Toute sa carrière, l'adjudant A.C. MacKinnon a répété cette mise en garde à ses recrues.
Un jour, il quitte la commande d'élite qu'il vient de former en vue d'une opération secrète dans le désert lybien.
Un angoissant retournement de situation l'amène alors à se demander s'il ne s'est pas, à son tour, laissé duper...
Pour découvrir la vérité, MacKinnon enrôle la plus inattendue des alliées : une paisible bibliothécaire.
Ensemble, ils se lancent dans une course contre la montre afin de déjouer une effroyable machination.

Mon commentaire :

Quand j'ai fait ma sélection pour le challenge ABC de Babelio, j'ai été étonnée de constater que parmi les nombreux livres de ma bibliothèque, il n'en restait plus dont le nom de famille de l'auteur débute par un W. et que je n'avais pas lu, excepté un roman condensé d'un vieux Reader's Digest de ma mère. J'ai décidé de profiter de l'occasion pour le lire, car sans cela, je ne le lirais probablement jamais.
Et voilà, plus de douze mois plus tard, je l'ai enfin lu... Il ne m'inspirait tellement pas que j'ai décidé de le lire en avant dernier. Un livre qui parle de la guerre, de terrorisme et de politique, ça ne m'intéressait pas de prime abord.
J'ai tout de même eu une belle surprise. Le roman était suffisamment bien écrit pour que j'accroche, et la situation politique des pays de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient de l'époque était assez décrite pour que je ne me sente pas complètement perdue. Il y a aussi eu un bonus avec une mini histoire d'amour, un peu bâclée sans doute, mais tout de même la bienvenue. Finalement, j'ai assez bien apprécié, mis à part le fait qu'il y avait à mon goût beaucoup trop de personnages. À la fin, j'étais pas mal mêlée à savoir qui était qui, ce qui rendait ma lecture plus ardue et frustrante.

25/26

Bilan du mois de novembre 2012

Ce mois-ci, j'ai lu :
  • 1133 pages
  • 4 livres, dont 0 livres jeunesse
  • 4 fictions
Ce mois-ci, j'ai fait une pause des livres jeunesse. J'éprouvais le besoin de faire la coupure de mon stage d'une façon ou d'une autre, et de retourner à une forme de littérature simple et qui me plaît personnellement. Non pas que je n'aime pas la littérature jeunesse, au contraire! J'avais simplement besoin de respirer un peu, et c'est ce que j'ai fait!

Côté challenges :


Machine de guerre- S.K Wolf


L'homme qui rétrécit- Richard Matheson


Hors challenge :

Sorcière, tome 9 : Conflit- Cate Tiernan

Relecture :

Sorcière-tome 8 : Métamorphose- Cate Tiernan

dimanche 11 novembre 2012

L'homme qui rétrécit

Titre original : The Incredible Shrinking Man
Édition: Folio, 2011
Première édition : 1956
Collection : SF
271 pages

Quatrième de couverture :

«L'araignée fonça sur lui dans l'ombre des étendues sableuses, tricotant furieusement de ses pattes immenses. Son corps ressemblait à un oeuf gigantesque et luisant qui tremblait de toute sa masse noire tandis qu'elle chargeait à travers les monticules privés de vent, laissant dans son sillage des ruissellements de sable. L'homme en resta paralysé. Il vit l'éclat venimeux des yeux de l'araignée. Il la regarda escalader une brindille de la taille d'un rondin, le corps haut perché sur ses pattes que le mouvement rendait floues, jusqu'à atteindre le niveau des épaules de l'homme.»


Mon résumé :

Comme le dit très bien le titre du roman, L'homme qui rétrécit raconte l'histoire d'un homme qui, inexorablement, de 1m80 jusqu'à ce qu'il mesure moins d'un millimètre. Nous suivons ses aventures alors qu'il ne mesure plus que quelques millimètres et qu'il doit se battre pour survivre à tous les jours. Les petites choses banales de notre vie quotidienne prennent des allures d'aventures impossible. Au travers des aventures de Scott, nous découvrons des parcelles de sa vie, de sa déchéance pendant son rétrécissement graduel. Son sentiment d'infériorité graduel auprès de sa femme, puis de sa fille qui ne le traite plus comme un père, sa dépendance grandissante et le désespoir de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.

Mon commentaire :

À dire vrai, j'ai été plutôt déçue par L'homme qui rétrécit, peut-être parce que j'avais été si agréablement surprise par Le jeune homme, la mort et le temps dont je n'attendais absolument rien il y a de cela quelques années. Il faut dire que le postulat de départ était vraiment intéressant : imaginer la vie d'un homme qui, jour après jour, rapetisse. J'ai adoré lire les différents retours en arrière où Scott nous raconte la découverte du phénomène, les recherches par les différents médecins et spécialistes et tout ce que rapetisser
a eu comme conséquences malheureuses dans sa vie. Malheureusement, les parties de son présent où il ne mesure plus que quelques millimètres et doit fuir la méchante araignées et manger des miettes de biscuits moisis ne m'ont pas passionnée, sans doute à cause de la multitude de détails.
Je n'en ai toutefois pas terminé avec Richard Matheson, car je désire toujours lire Je suis une légende, et qui sait? peut-être quelques-unes de ses nouvelles également!

5/11

samedi 3 novembre 2012

Bilan du mois d'octobre 2012

Me voilà de retour, du moins temporairement... J'ai beau avoir semblé inactive côté lectures ce mois-ci, cela n'a pas du tout été le cas. En effet, j'ai lu plus d'une vingtaine de livres de littérature jeunesse. Je n'ai pas eu le temps de les chroniquer, mais j'espère que je pourrai le faire dans un avenir prochain car j'ai fait quelques belles découvertes. Côté lectures personnelles, toutefois, ça été la catastrophe : j'ai terminé le livre que j'ai lu pendant pratiquement tout le mois de septembre et j'ai lu la moitié d'un autre. Espérons que je le terminerai au moins au mois de novembre !

Ce mois-ci, j'ai lu :

  • 1547 pages
  • 23 livres, dont 21 livres jeunesse
  • 22 fictions, 1 non fiction
Côté challenges :



Le temps n'est rien- Audrey Niffennegger

Hors challenge : 

Lire et comprendre- Frank Serafini

Littérature jeunesse :


Le petit Motordu- Pef
Motordu et Rikikie - Pef
Le voyage en bras long de la famille Motordu- Pef
Le vieil homme et la fée - Jérôme le Dorze
Le monstre poilu- Henriette Bichonnier
Je suis revenu!- Geoffroy de Pennart
Le loup est revenu!- Geoffroy de Pennart
Il était une fois... le crocodile qui croquait les cauchemars - Sonia Sarfati
Tes chaussettes sentent la mouffette ! - Robert Munsch
Brady Brady et le gardien disparu - Mary Shaw
Tina et le pingouin - Heather Dyer
Les pommes de Clifford - Samantha Brooke
La fée des dents- Kirsten Hall
Il y a un cauchemar dans mon placard - Mercer Mayer
Le monde de Munsch- Robert Munsch
La boisson des champions- Danielle Simard
J'ai envie... - Robert Munsch
Brady Brady et l'échange monstre- Mary Shaw
Beaucoup trop de bagages ! - Robert Munsch
La petite sirène- Hans Christian Andersen
Tyranono Une préhistoire d'intimidation - Gilles Chouinard

samedi 13 octobre 2012

Le monstre poilu

Âge : 8 à 12 ans
Éditions : Folio cadet
Collection : Première lecture
Illustrations : Pef

Quatrième de couverture :

Le monstre poilu veut manger Lucile mais il ne sait pas encore que cette princesse va le faire tourner en bourrique…

Une histoire pour se tordre de rire au royaume des jeux de mots et des princesses rebelles.

Mon commentaire :

Il y a quelques semaines, j'étais à la recherche de quelqu'un qui possédait le livre Gruffalo afin de faire une activité avec les jeunes de première année, mais je ne l'ai pas trouvé nul part. L'activité que je voulais faire consistait à lire l'album aux élèves en leur cachant les images afin qu'ils dessinent le monstre tel qu'ils se le représentaient à partir de la description faite du Gruffalo. L'une des enseignantes de l'école à qui j'en ai parlé m'a proposé d'utiliser Le monstre poilu à la place. Elle m'a passé le livre, et effectivement, le livre se prêtait bien à l'usage que je souhaitais en faire. En plus, l'histoire est très bonne, remplie d'humour et de rimes. La description du monstre poilu, quant à elle, ferait rire n'importe quel enfant. C'est donc encore une excellente pièce de littérature jeunesse que m'a proposé cette enseignante !

Le vieil homme et la fée

Âge : à partir de 5 ans
Illustrations : Maria J. Mola
Éditions : Anna Chanel, 2009
48 pages

Quatrième de couverture :

Il y a des instants magiques où l’on peut l’espace d’un souffle arrêter le temps qui passe.
Les questions d’un vieil homme, murmurées à une fée, nous transportent au fil des âges, des saisons, des sentiments.
Deviennent autant de réponses qui se dévoilent en toute liberté et nous laissent savourer le bonheur d’une vie.

Mon commentaire :

Si j'ai choisi de prendre cet album à la bibliothèque, c'est à cause de l'illustration de la page couverture. Je la trouvais magnifique et je la trouve toujours magnifique. D'ailleurs, toutes les illustrations de Maria J. Mola ont quelque chose de spécial, de magique.
L'histoire aussi est superbe. C'est un vieil homme près de mourir qui rencontre une fée. Il se dit très triste de constater que même après avoir vécu de nombreuses années, il y a toujours autant de questions qu'il se pose auxquelles il ne semble pas y avoir de réponses. La fée lui dit qu'elle peut répondre à ses questions, ce qu'elle fait simplement et magnifiquement.
Je recommande cet album à tous, adultes comme enfants. Il a un petit quelque chose de magique qui vous fera retomber en enfance alors que vous vous posiez des questions qui n'ont pas vraiment de réponse.

Le voyage en bras long de la famille Motordu

Âge : 5 à 10 ans
Éditions Gallimard jeunesse, 2006
34 pages

Quatrième de couverture :

Le prince Motordu génial «inmenteur» a imaginé un superbe engin. Son bras long dirigeable entreprend un voyage inoubliable qui mènera la famille Motordu au-dessus des océans et des continents. Concert d’orques, Paris, Île lumière, Mongols pommades éleveurs de cheveux, que de souvenirs pour Marie Parlotte, Nid-de-Koala et leur mère, la princesse Dézécolle !
Mon commentaire :
Un nouvel album de Pef, toujours aussi plein de jeux de mots savoureux qui stimulent l'imagination des enfants ! J'ai beaucoup aimé cet album-ci, qui fait voyager les enfants dans un monde tordu où les ballons dirigeables sont des bras longs dont le ballon a la forme d'un bras, et où les Mongols élèvent des cheveux ! Même si l'album original demeure de loin mon favori, Le voyage en bras long de la famille Motordu demeure un très bon album à lire à votre enfant ! 

Motordu et Rikikie

Âge : 5 à 10 ans
Éditions : Gallimard jeunesse, 2010
32 pages

Quatrième de couverture :

Au cours d’une promenade, Motordu rencontre une minuscule petite file nommée Rikikie, chevauchant sa coccibelle, parmi le petit monde des insectes (clôt-portes, papi-lion et autres loutics).

Grande lectrice, la fillette explique au prince comment les héros des livres pour enfants, personnages de papier si fragiles, trouvent refuge dans l’imagination de jeunes lecteurs…

Mon commentaire :

Si la lecture de l'album original de Motordu m'a totalement enchantée, j'ai été un peu déçue par la lecture de ce tome-ci de la série. J'ai trouvé que les jeux de mots étaient plus difficiles à trouver et à comprendre. De plus, l'histoire était moins drôle, comme souvent lorsqu'on réutilise un concept de nombreuses fois. Les images m'ont toutefois beaucoup plu, beaucoup plus que dans Le petit Motordu. Elles sont plus vives, plus au goût du jour. Ainsi, Motordu et Rikikie est un album à lire si vous êtes un adepte de Motordu, mais l'original est selon moi beaucoup plus drôle et beaucoup plus réussi !

Le petit Motordu

Âge : dès 6 ans
Éditeur : Gallimard jeunesse, 2001
40 pages
Quatrième de couverture :
Au début de sa longue vie, le tout jeune prince Motordu appelle un chapeau un chapeau, au grand désespoir de ses parents, car dans la famille Motordu on doit parler en mots tordus. Ainsi, on ne dit pas «papa» à son père, mais «tata», et un château est toujours nommé chapeau…
Mon commentaire :
Il y a bien longtemps déjà que j'ai entendu parler du Petit Motordu, mais c'est seulement il y a quelques semaines que ce livre est finalement tombé entre mes mains. J'avais bien hâte de voir s'il y aurait autant de jeux de mots que ne l'avait laissé entendre une collègue de l'université lors de sa présentation orale... Et bien, je suis heureuse de vous annoncer que je n'ai pas du tout été déçue,  ni par l'histoire, ni par le nombre de jeux de mots. J'ai bien eu peur, parce qu'au début de l'histoire il n'y avait que le petit Motordu qui disait «papa» au lieu de «tata», mais ça s'est vite amélioré. Un chapeau qui s'appelait un château, les poules étaient des boules, des moutons, des boutons... un mot tordu n'attendait pas l'autre.
J'ai aussi trouvé que ce livre avait un grand intérêt pédagogique, car en le lisant, les enfants n'ont pas le choix de s'arrêter pour visualiser ce qu'ils lisent et comprendre les jeux de mots. Ils ont certainement beaucoup de plaisir à lire une telle histoire et à découvrir comment on peut jouer avec les mots.
Bref, ce livre a été une découverte plaisante que je me ferai un plaisir d'utiliser en classe avec mes futurs élèves !

dimanche 7 octobre 2012

Le temps n'est rien

Titre original : The Time Traveler's Wife
Éditions : J'ai lu, 2009
Première édition française : 2005
522 pages

Quatrième de couverture :

« Avec lui je peux contempler mon existence dans sa totalité, comme une carte, passé et futur réunis, comme un ange... [...] Tout est déjà arrivé. »
Nous connaissons tous ce sentiment d'avoir déjà rencontré une personne ou de l'avoir connue dans une autre vie... Et si c'était dans un autre temps ?
Quand Henry rencontre Claire, il ne peut que croire à l'incroyable : ils s'aiment depuis des décennies, même s'il ne s'en souvient pas. Car Henry est atteint d'un mal mystérieux qui le « déplace » dans le temps.
De ce postulat insolite, Audrey Niffenegger a fait naître un roman bouleversant, l'histoire d'un amour absolu et éternel.

Mon commentaire :

Que j'en ai mis du temps à terminer ce livre ! Non pas parce que ce n'était pas bon, mais parce que ces temps-ci, j'arrive tellement fatiguée du travail que j'arrive à peine à lire une dizaine de pages le soir avant de tomber endormie. Et encore, cette dizaine de pages est pénible à lire parce que je dois combattre contre le sommeil. Ce n'était donc pas le bon moment pour moi de lire ce roman de plus de 500 pages. J'ai pris presque un mois et demi à le lire entièrement, alors que c'est le genre d'histoire que j'ai l'habitude d'engloutir. Il me semble que de l'avoir lu au compte-goutte comme cela m'a gâché un peu le plaisir.
Il faut dire que c'est un livre avec beaucoup de détails, qui d'avance ne va pas à l'essentiel. Sans ces détails, je pense que j'aurais englouti le livre, tellement l'histoire est bonne. Le concept est très intelligent, et il a sûrement demandé des heures de réflexion à son auteure. En effet, comment ne pas faire d'erreur, comment rendre l'histoire crédible ? Ainsi, Le temps n'est rien est un livre brillant, touchant, mais dont le concept aurait pu à mon humble avis être mieux exploité.


22/26

Je suis revenu ! et Le loup est revenu !

Éditions Kaléidoscope, 1996 et 1999
30 et 31 pages

Mon  résumé et mon commentaire :

Peut-être vous demandez-vous pour quelle raison je parle de deux livres en même temps alors que je ne fais presque jamais cela.

C'est tout simplement parce que ces deux livres vont ensemble. Non pas comme une suite, mais parce qu'ils racontent la même histoire, mais de deux points de vue différents.

Dans Je suis revenu !, le loup des contes de fées réapparaît et nous raconte comment il compte terroriser le petit chaperon rouge, le lapin, les trois petits cochons, etc. de nouveau. Il fait donc le tour de leurs habitations pour les trouver tour à tour vides. Jusqu'à ce qu'il entre dans la maison du Lapin. On lui réserve toute une surprise !

Dans Le loup est revenu !, la même histoire est racontée, mais du point de vue des autres personnages qui apprennent la nouvelle du retour du loup dans le journal. Effrayés, ils se rejoignent tous dans la maison du Lapin et forment un plan pour surprendre le loup...

J'ai beaucoup aimé ces deux livres, pas tant pour l'histoire elle-même que pour les possibilités qu'ils offrent ! Quelle belle occasion de travailler le point de vue avec les élèves et vos enfants ! De plus, ce sont sans doute tous ou presque tous des personnages que les enfants connaissent pour avoir entendu ou regardé les adaptations de ces contes par Disney.

Encore une fois, je remercie de tout coeur l'orthopédagogue qui m'a prêté ces deux petits livres afin de me les faire découvrir. Même si j'ai maintenant encore plus de livres que je veux acheter, j'enrichis ma banque de livres à travailler avec les élèves !

lundi 1 octobre 2012

C'est moi le plus beau !

Éditions Pastel, 2008
Première édition : 2007
24 pages

Quatrième de couverture :

Il rencontre alors les trois petits cochons. « Hé ! Les petits lardons ! Encore à gambader dans les bois pour perdre du poids ! Dites moi, les petits boursouflés, qui est le plus beau? » lance le loup.

Mon commentaire :

Un autre album mettant en vedette le loup ! Il y en a peut-être beaucoup, mais ils ne sont pas tous pareils pour autant. Je vous ai présenté l'histoire du chaperon rouge qui demande au loup « et pourquoi ?» et je vous présenterai encore deux albums avec le loup des contes de fées bientôt. C'est moi le plus beau, lui, raconte l'histoire d'un loup narcissique qui se promène dans les bois en fanfaronnant et en recherchant les compliments tout en dégradant ceux qu'il rencontre. Bien entendu, il y aura un personnage pour remettre le loup à sa place, et d'une façon plutôt drôle !
Cet album est idéal pour travailler le vocabulaire de vos enfants. Il déborde d'adjectifs et de mots qu'ils ne connaissent sans doute pas, mais qui se devinent bien quand on comprend le sens de l'histoire. C'est donc aussi un excellent album à lire en classe, car il peut plaire aux jeunes comme aux moins jeunes.

La mouche qui pète


Illustrations : Kris Di Giacomo
Éditions :  Kaléidoscope, 2009
32 pages

Quatrième de couverture :

Il paraît qu'une mouche qui pète peut déclencher un véritable cataclysme à l'autre bout de la planète...

Mon commentaire :

C'est l'histoire d'une mouche qui pète au nez d'un papillon. Le papillon s'envole et accroche alors les boutons d'or qui envoient une perle de rosée qui...
Croyez-le ou non, cette histoire d'une simple mouche qui pète finira en une troisième guerre mondiale ! Je vous invite à découvrir comment, car l'histoire de cet album est tout simplement capotée ! À découvrir absolument !
Encore un grand merci à l'orthopédagogue qui m'a fait part de ses découvertes en matière de littérature jeunesse !

Et pourquoi ?

Éditions Pastel, 2007
32 pages

Résumé et commentaire :

Le petit chaperon rouge se rend chez sa grand-mère lorsqu'elle rencontre le loup qui lui dit qu'il va la manger. Celle-ci  répond : et pourquoi ? Le loup lui répond qu'il a faim, ce à quoi le petit chaperon rouge répond... et pourquoi ? S'en suit une série de et pourquoi ? à l'image d'un jeune enfant curieux. Le tout est de plus agrémenté d'un dénouement hilarant.

Et pourquoi ? reprend donc un classique de la littérature enfantine et le tourne en quelque chose de drôle qui fera peut-être réaliser aux enfants pourquoi leurs parents s'impatientent parfois lorsqu'on leur demande le pourquoi du pourquoi !

Merci à la seconde orthopédagogue de mon école de stage qui m'a gentiment prêté cet album coup de coeur !

Bilan du mois de septembre

Septembre a été bien mouvementé, avec plein de travail, d'imprévus et malheureusement encore une fois très peu de lecture !

Ce mois-ci, j'ai lu :

341 pages
4 livres en tout, toutes des fictions et tous des livres ou albums jeunesse
1 livre lu en v.o.

Côté challenge, une seule participation au challenge ABC  (que j'ai d'ailleurs échoué... C'est la première fois que je ne réussis pas un challenge à temps ! snif ! Mais je n'abandonne pas et je compte tout terminer d'ici Noël) :


In Spite of Killer Bees- Julie Johnston

Hors challenge:

C'est moi le plus beau- Mario Ramos
La mouche qui pète - Michaël Escoffier
Et pourquoi ? -Michel Von Zeveren

dimanche 9 septembre 2012

In Spite of Killer Bees

Titre français : je n'ai trouvé aucune traduction pour ce livre.
Éditions : Tundra Books, 2002
253 pages

Quatrième de couverture :

" You're not in the real world. You know ? You think nothing bad will ever happen. You think you're walking around in some kind of movie version of your life, where you can just goof off any way you like and the director ot cameraman or scripwriter will make the appropriate changes and everything will be all right. Do you know that about yourself ? When are you going to wake up, Aggie ? "

Mon résumé :  

Aggie (14 ans), Jeannie (18 ans) et Helen (20 ans), sont trois soeurs orphelines de père. Leur mère, quant à elle, a disparu de leurs vie depuis des années. Lorsqu'à la mort de leur grand-père riche elles héritent de sa vieille maison ancestrale, elles déménagent dans une petite ville où il ne se passe pas grand chose. Elles devront convaincre leur vieille grande-tante à venir habiter avec elles si elles veulent recevoir le reste de leur héritage. Mais la tâche ne sera pas si facile qu'il n'y paraît. Et en attendant, les trois filles devront s'intégrer et se trouver un travail dans une ville où leur père avait très mauvaise réputation. Pas facile, la vie pour ces trois adolescentes !

Mon commentaire :

Ce livre m'a été recommandé il y a quelques années par Vesna, ma correspondante Slovénienne. J'ai eu bien du mal à le dénicher ! Après de multiples recherches, j'ai fini par en trouver un exemplaire usagé sur un site Internet. C'est un exemplaire ayant appartenu à la bibliothèque de la Broadview Avenue Public School à Ottawa, que je remercie, car sans eux je me demande bien comment j'aurais fait pour trouver ce livre ! C'est, drôle, quand on y pense... Mon amie Slovénienne trouve un roman canadien dans son pays alors que je peine à trouver le même livre dans le pays même où il a été écrit et édité... Enfin bref.
J'ai bien aimé l'histoire de In Spite of Killer Bees, qui, tout comme Sara la farouche, aborde le sujet des orphelins qui semble tenir à coeur à Julie Johnston. J'ai beaucoup aimé le personnage de Aggie, qui s'imagine constamment être dans un film pour fuir sa réalité difficile. Ses deux grandes soeurs sont aussi des personnages intéressants, qui doivent toutes deux combattre entre leur désir légitime de devenir indépendantes et celui de s'occuper de leur petite soeur.
Le seul défaut que je reproche à ce roman, c'est son rythme. J'ai trouvé que, pour un roman jeunesse, le rythme était plutôt lent et que plusieurs détails étaient accessoires. L'écriture au présent m'a aussi parfois agacé, mais c'est peut-être parce que je l'ai lu en français.
En résumé, In Spite of Killer Bees est une bien belle histoire que vous aurez sans doute du mal à trouver au Québec. Mais qui sait, si vous êtes en Europe, peut-être en trouverez vous un exemplaire ? Sinon, je vous suggère Sara la farouche, qui, à mon souvenir était encore meilleur.


22/26

samedi 1 septembre 2012

Bilan du mois d'août 2012

Un bilan moyen ce mois-ci, mais tout de même satisfaisant étant donné le mois que je viens de passer ! La fin de mon emploi chez Telus, mon déménagement dans une autre ville et mon intégration dans une nouvelle école et un nouveau milieu, tout cela dans moins d'un mois ! J'ai eu l'impression de ne pas lire du mois et pourtant, j'ai tout de même lu 1423 pages...

Donc, au mois d'août, j'ai lu :
  • Un total de 1423 pages
  • 7 livres en tout, tous des fictions
  • 4 livres jeunesse
Côté challenges, c'est pas une réussite ce mois-ci :


Une prière pour Owen- John Irving
The Duke and I - Julia Quinn


Une prière pour Owen - John Irving

Hors challenge : 

  • Misha et le capteur de rêves- François Beiger
  • Le monde d'Éloi - Sophie Martel
  • Frankenstein- Michel Piquemal
  • La dame des livres- Heather Hanson
  • L'hôpital de la montagne - Henry Denker

vendredi 24 août 2012

The Duke and I

Titre français : La chronique des Bridgerton Daphné et le duc
Mon édition : Avon historical romance, 2000
371 pages

Quatrième de couverture :

The duke and the debutante made a bargain to keep the ton's matchmakers at bay- but what happens when the charade becomes all too real ?

Mon commentaire :

Jusqu'à aujourd'hui, presque la totalité des critiques que j'ai lues sur ce roman étaient plus qu'enthousiastes, elles étaient délirantes. Donc, même si je ne lis que rarement des romances depuis quelques années, je n'ai pas pu résister à me procurer le premier tome de la Chronique des Bridgerton.
Je dois avouer que le fait de lire tant de critique dithyrambiques à propos de ce livre a en quelque sorte mis ce livre sur un piédestal avant même que je l'ai lu. Je croyais qu'il allait révolutionner le genre, me passionner d'un bout à l'autre. Mais non. Je l'ai simplement aimé. Je ne suis pas tombée en amour avec les personnages, je n'ai pas vibré à l'évocation de la seule faiblesse de Simon. Le côté surprotecteur d'Anthony et de Benedict m'a énervée plus qu'il m'a plu. Et j'ai franchement trouvé que l'histoire du bégaiement n'était pas crédible, tout comme l'a mentionné Karine dans sa critique d'il y a quelques mois.
Mais rassurez-vous : j'ai suffisament aimé pour vouloir lire l'histoire de tous les frères et soeurs de Daphne. Et je sens que j'aimerai tout particulièrement l'histoire de Collin !
Pour l'instant, toutefois, je change de genre. Je ne suis pas encore assez accro aux romances pour vouloir les enchaîner une après l'autre !

21/26

lundi 13 août 2012

Hôpital de la montagne

Titre original : Kincaid
Mon édition : Club France-Loisir, 1986
Première édition : 1984
350 pages

Quatrième de couverture de mon édition :

Révoltée par les négligences des médecins dans l'hôpital où elle travaille, Kate Kincaid, une infirmière, abandonne la ville et l'homme qu'elle aime pour retrouver la vérité de son métier dans un hôpital de montagne, au fin fond des monts Appalaches.
Sera-t-elle capable de se plier à la formation rigoureuse, nécessaire pour devenir sage-femme ?
Osera-t-elle prendre les décisions graves qu'impliquent ses nouvelles fonctions dans un avant-poste médical perdu en pleine forêt ?
Et entre les deux hommes qu'elle aime, lequel choisira-t-elle : l'amant de la ville ou le séduisant jeune médecin rencontré à l'hôpital des montagnes ?

Mon commentaire :

Qui eût cru qu'un vieux livre accumulant la poussière au milieu d'un paquet d'aussi vieux Harlequin dans une résidence pour personne âgé deviendrait l'une de mes meilleures lectures de l'été ? C'est pourtant le cas.
Kate Kincaid, une infirmière compétente et pleine de ressources tente de rétablir la situation après qu'un médecin incompétent ait donné un médicament inaproprié à une femme enceinte. Pourtant, lorsque celle-ci porte plainte, le conseil formé de médecins de l'hôpital penche en faveur du médecin. Pourquoi ont-ils fait cela ? Pour se protéger mutuellement, bien sûr. Car si on donne raison à une infirmière, on crée un précédent et on met en danger tous les médecins... Révoltée par le manque de reconnaissance que l'on donne aux infirmières, Kate décide d'aller se former dans un hôpital loin de tout, là où les médecins sont rares et où les infirmières prennent des décisions qu'elles ne peuvent prendre ailleurs.
Sa formation a lieu à Adelphi, une petite ville au milieu des montagnes de la Virginie de l'Ouest, là où les infirmières disposent d'une grande autonomie. La formation de Kate mène à un diplôme d'infirmière auxiliaire et de sage femme.
Durant sa formation, Kate est amenée à exercée son métier auprès de gens rustres et peu éduqués, qui ne connaissent que la vie de montagne. Ces rencontres seront marquantes pour Kate, de même que pour les montagnards. J'ai particulièrement aimé les passages où Kate rencontre ces gens dans leur milieu.
Attention, la quatrième de couverture est mensongère en ce qui a trait à l'histoire d'amour. Elle laisse croire que celle-ci prend presque toute la place, alors que ce n'est pas du tout le cas. Elle est présente, bien sûr, mais prend très peu de place. Ne vous laissez pas berner, et ne lisez surtout pas ce roman pour cette raison.
En somme, Hôpital de la montagne est un roman léger, qui se lit facilement et qui fait passer quelques bonnes heures sans prise de tête.

La dame des livres

Âge : À partir de 7 ans
Illustrateur : David Small
Éditions : Syros, 2009
40 pages

Quatrième de couverture :

Moi, c'est Cal. Je suis pas le premier et pas le dernier non plus mais je suis l'aîné des garçons. Je peux rentrer la vache le soir venu, ce qu'est pas mal utile, vu que ma sœur Lark aurait le nez fourré entre les pages d'un livre de l'aube à la nuit si M'man le permettait. Lark, la plus liseuse des enfants que vous avez jamais vie, dit P'pa. Moi, non. Je suis pas porté sur les études. Du moins, pas avant que la dame des livres fasse son apparition...
Un album hommage aux bibliothécaires itinérantes.

Mon commentaire :

Voici un album que j'ai beaucoup apprécié, mais malheureusement pas autant que je ne l'aurais cru. Pour moi, un album faisant un hommage aux bibliothécaires itinérantes, ça ne pouvait être que génial. J'ai trouvé que l'idée, pourtant excellente, était mal exploitée et surtout très peu développée. L'accent est mis sur ce que Cal ressent à propos de la lecture avant et après la venue de la bibliothécaire, mais on n'assiste pas au processus de changement, ce qui à mon avis aurait été la partie la plus intéressante de l'histoire.
Les illustrations, quant à elles, sont classiques et n'ont rien de particulièrement joli. Elles rendent néanmoins bien l'atmosphère de l'histoire.
Au final, je recommanderais plus cet album aux aduultes amoureux de la lecture qu'aux enfants qui, bien honnêtement, risquent de s'ennuyer à la lecture de cette histoire...

mercredi 8 août 2012

Frankenstein

Adaptation de : Frankenstein ou le Prométhée moderne, de Mary Shelley
Illustrations : Christian Cailleaux
Éditions : Albin Michel Jeunesse, 2005
45 pages

Quatrième de couverture :

Le mal était fait !

Moi, sa créature, j'existais. Et je n'étais rien. Ni homme, ni bête.
D'ailleurs, je n'ai jamais eu de nom à moi.
Je porte celui de l'homme qui m'a créé: Frankenstein.
Celui-là même qui m'a refusé le droit au bonheur.

La terrifiante histoire du plus célèbre des monstres, fidèlement adaptée par Michel Piquemal.

Mon commentaire :

À tous ceux et celles qui croient encore que tous les albums s'adressent aux jeunes enfants, voici la preuve du contraire ! Cette adaptation de Frankenstein ne s'adresse certainement pas aux jeunes enfants.
Il s'agit d'une adaptation fidèle de l'oeuvre de Mary Shelley que j'ai lu il y a près de dix ans déjà. L'histoire demeure la même, seuls la longueur et le vocabulaire employé diffèrent.
Pourquoi ne s'adresse-t-il pas aux jeunes enfants ? Tout simplement par les thèmes employés : la haine, la soif de vengeance, le désespoir et les idées suicidaires... Rien de bien enfantin là-dedans. De plus, les illustrations, qui soit dit en passant, rendent magnifiquement l'atmosphère glauque de l'histoire, sont sombres et tristes.
D'une certaine façon, j'ai trouvé que cet album s'adressait davantage aux adultes qu'aux enfants, même si cet album peut être utilisé de façon fort utile pour faire comprendre aux jeunes où leur harcèlement et leur intimidation peut mener ceux qui en sont les victimes. Je pense toutefois qu'il faut y réfléchir à deux fois avant de l'utiliser, car la soif de vengeance de Frankenstein peut être très troublante pour certains jeunes. Un livre prometteur donc, mais à utiliser avec prudence.

mardi 7 août 2012

Le monde d'Éloi

Illustrations : Christine Battuz
Éditions : Enfants Québec, 2008
24 pages

Quatrième de couverture :

« Au début, Éloi ne voulait pas venir à la table de bricolage, mais il a eu le droit d'utiliser une auto rouge. Avec les roues qu'il trempait dans la peinture, il a fait plein de traces de toutes les couleurs sur sa feuille. C'était beau ! »

Éloi a quatre ans et il est autiste. C'est un enfant différent : il ne sait pas comment jouer avec les autres, il marche sur le bout des pieds, il est fasciné par les couleurs et la lumière. Parfois aussi, il se met à crier en se bouchant les oreilles quand il entend des bruits trop forts. Avec l'aide de l'éducatrice, les camarades d'Éloi parviendront à mieux le comprendre et à l'accepter avec ses différences.

Un album qui permet de mieux connaître l'enfant autiste.

Mon commentaire :

Je pense que vous connaissez bien ma fascination pour l'autisme maintenant. Chaque fois que je vois un livre ou un album qui en parle, c'est plus fort que moi, il faut que je l'emprunte ou que je l'achète. Donc, quand je suis tombée sur cet album bien en évidence à la bibliothèque, je l'ai pris tout de suite, me demandant s'il serait mieux réussi que Lolo l'autisme de Brigitte Marleau. Et bien, à certains égards, oui, il est mieux réussi que ce dernier, car les explications sur ce qu'est l'autisme sont plus complètes. En même temps, en étant plus complètes, elles sont nécessairement plus longues et risquent d'ennuyer l'enfant qui écoute l'histoire à la longue.
De plus, j'ai trouvé les illustrations moins attrayantes que celles de Brigitte Marleau. Elles sont bien colorées, mais on voit le grain des toiles qui ont été utilisées, ce que j'ai moins apprécié en dépit de l'originalité de la chose.
En bref, si vous avez le choix entre les deux, choisissez Lolo l'autisme, mais si vous ne trouvez que le monde d'Éloi, n'hésitez pas à le prendre ! C'est aussi une très belle réalisation de la part de l'auteure et de l'illustratrice.

Misha et le capteur de rêves

Illustrations : Guth Joly
Éditions : Belin, 2005
24 pages

Quatrième de couverture :

Cela faisait plusieurs nuits que Misha dormait très mal. Tous les matins, il se réveillait en pleurant de grosses larmes qui coulaient le long de ses joues : un vilain petit ourson noir lui courait après... Sa maman s'inquiéta et lui proposa d'aller se promener dans la forêt et de ramasser des fruits des bois. Seulement voilà... le vilain petit ourson noir rôde dans les environs !

Mon commentaire :

Depuis le temps que je lis des situations d'apprentissage et d'évaluation sur les Amérindiens et le capteur de rêves qui demandent que l'on raconte la légende du capteur de rêves avant de demander aux élèves d'en fabriquer un... Je cherchais en vain la légende qui pourrait convenir aux jeunes enfants. Avec Misha et le capteur de rêves, j'ai enfin trouvé l'histoire idéale pour la leur conter ! Toutes les légendes que je trouvais étaient soient incomplètes, soient inadaptées pour les enfants. Cet album, en plus de raconter les croyances amérindiennes reliées au capteur de rêves, conte une histoire. Cela permettra aux élèves d'identifier le capteur de rêves à une histoire, et donc de mieux s'en rappeler.
J'ai trouvé les illustrations magnifiques. Ce sont des aquarelles dont les rebords sont très bien définis contrairement aux aquarelles habituelles. De plus, des collages de dessins et de photos d'animaux sont incorporés dans les illustrations de la forêt, ce qui donne l'impression qu'ils sortent de l'image.
J'ai donc très peu à reprocher à cet album, mis à part qu'il est trop rapidement terminé !

dimanche 5 août 2012

Une prière pour Owen

Titre original : A Prayer for Owen Meany
Mon édition : Seuil, 1989
569 pages

Quatrième de couverture :

« Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - ainsi commence le nouveau roman de John Irving-, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fût l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fût l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany. »
Âgé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.
Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé, John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.

Mon commentaire :

Voilà de nouveau un livre de John Irving que j'ai mis très longtemps à lire (près de trois mois) mais que j'ai adoré ! Plus je lis cet auteur, plus je me rends compte que je dois le lire au compte-gouttes. Petit à petit, l'ensemble des détails et des longueurs que plusieurs lui reprochent prend mois d'importance et on peut ainsi mieux profiter de toute l'intelligence et de toute la symbolique qui se cachent derrière les détails.
Toutefois, comme pour tous les autres livres de Irving que j'ai lus, j'ai dévoré la fin en moins de temps qu'il faut pour le dire. Tout ce temps que j'ai patienté pour savoir si les visions d'Owen allaient se révéler vraies, vous n'y croiriez pas ! Je n'ai pas pu me retenir et j'ai tout lu le dernier chapitre (qui fait quand même une centaine de pages en petits caractères) d'un coup !

Comme toujours avec Irving, on retrouve des personnages, des éléments et des événements insolites dans un cadre tout à fait normal. Un petit homme à la voix qui résonne comme un perpétuel cri, une femme décédée assomée par une balle de baseball, un pasteur qui clame publiquement son doute quant à l'existence de Dieu, une grand-mère sénile et contrôlante, un personnage qui conserve un mannequin revêtu d'une robe rouge dans sa chambre, un facteur de discorde... Tout cela dans un bled perdu du New Hampshire, où en apparence rien ne se passe. Et puis des miracles, des visions, des rêves. Tout a une signification dans le roman de Irving et les éléments les plus bizarres sont pour la plupart des symboles.
La prochaine fois, je m'attaque à Le monde selon Garp pour pouvoir me situer dans la polémique du meilleur roman de Irving. Owen ou Garp ?


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