Titre original : Mother Teresa
Mon édition : Presses du Châtelet, 2003
Première édition en anglais : 1992
279 pages
Quatrième de couverture :
Le 10 décembre 1979, le visage, la silhouette et le nm d'Agnès Bojaxhiu deviennent familiers à chacun : Mère Teresa reçoit, à Oslo, le prix Nobel de la paix. Et refuse le banquet organisé en son honneur.
Moins d'un quart de siècle plus tard, le 19 octobre 2003, au cours d'une messe célébrée place Saint-Pierre à Rome, Mère Teresa aura été déclarée « bienheureuse».
Jamais, depuis le Moyen Âge, dossier en béatification n'aura été instruit aussi rapidement. Une preuve du respect et de la tendresse que le pape Jean-Paul II a toujours éprouvés à l'égard de la fondatrice de l'ordre des Missionnaires de la Charité.
Cette nouvelle édition de l'une des biographies les plus complètes - et les plus émouvantes - consacrées à la religieuse, qui a rejoint la maison de Dieu le 5 septembre 1997, est complétée de chapitres détaillant le processus ayant mené à sa béatification. Il y est révélé notamment comment fut établie la preuve d'un miracle survenu grâce à son intercession.
Mon commentaire :
Je ne suis pas une personne religieuse, mais la vie des gens qui font des sacrifices pour aider son prochain m'a toujours fascinée. Si j'étais née à une autre époque et que j'avais été élevée dans un esprit beaucoup plus conservateur, j'aurais peut-être choisi d'être missionnaire. Après tout, mon métier d'orthopédagogue m'amène à aider ceux qui en arrachent le plus à l'école et l'une de mes grandes passions est le voyage. Ce n'est cependant pas le cas, mais il n'en demeure pas moins que le récit de la vie de Mère Teresa avait tout pour m'intéresser.
L'un des aspects qui font de cette biographie une lecture particulièrement intéressante est qu'il a été écrit par quelqu'un de proche de Mère Teresa, mais qui n'est pas de confession catholique. Le livre n'est donc pas infesté de références à Dieu, mais plutôt de faits. Les actions de Mère Teresa sont décrites de façon simple, et démontrent efficacement elle était elle aussi une personne simple et sans artifices. Le fait qu'elle n'acceptait rien pour elle même et qu'elle dépensait immédiatement tout ce qu'elle recevait comme dons pour palier aux besoins les plus immédiats démontre à quel point elle était convaincue de sa mission d'aider les pauvres et d'accepter les rejetés de la société.
Selon la volonté de Mere Teresa, ce livre est davantage le récit des Missionnaires de la Charité que la biographie de la femme. Encore un indice de sa sagesse et du fait qu'elle ne faisait pas ce qu'elle faisait pour bien paraître.
J'ai beaucoup aimé découvrir comment les missionnaires aident les affamés, les mourants, les souffrants et les enfants abandonnés. Cela m'inspire et j'ai bien envie de retourner faire une mission à l'étranger maintenant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire