Mon édition : 10/18, 2006
Paru en anglais en : 1978
382 pages
Quatrième de couverture :
Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au cœur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du « beau volcan ». Elle plante son camp au 28 Barbery Lane, un refuge pour « chats errants ». Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et disciple de « l'amour interdit » et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable. Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de la saga.
Mon commentaire :
Quel bonheur que ce petit bijou d'humour ! J'ai beaucoup apprécié découvrir San Francisco à l'époque qui a fait sa réputation, les années 70.
Le personnage de Mary Ann Singleton est attachant dans tout ce qu'elle a de naiveté. Elle est définitivement différente des colocataires du 28 Barbery Lane, mais la ville ne tarde pas à faire son effet et la jeune fille se fond tranquillement dans le moule.
J'ai beaucoup aimé l'excentrisme de la logeuse, Mme Madrigal. Et que dire de Michael, homosexuel affirmé et affamé cherchant l'amour impossible ? J'ai bien aimé aussi le personnage de Brian, un célibataire endurci et coureur de jupons. Il lui arrive toujours des aventures improbables.
Bref, difficile de ne pas tomber sous le charme des locataires du 28 Barbery Lane, des années 70 et de la ville de San Francisco. Ce n'est pas une histoire profonde avec des drames bien senti, mais, comme l'indique si bien, de courtes chroniques de la vie quotidienne du San Francisco des années 70.
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