dimanche 23 janvier 2011

Le meilleur des mondes


Résumé de l'éditeur :
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Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.
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Mon résumé :
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Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, c'est un monde où les bébés conçus naturellement n'existent pas. C'est un monde où les enfants sont des bébés éprouvettes modelés d'une façon particulière. Certains sont beaux, grands et intelligents : ce sont les Alphas. Les Bêtas, eux, sont des travailleurs intelligents. Les Gammas forment la classe moyenne, alors que les Deltas et les Epsilons forment les plus basses classes de la société. Idée inconcevable: les membres de ces deux dernières classes sont dupliqués des centaines, voire des milliers de fois. Ils ont tous le même visage et le même corps, et ils ont tous été conditionnés de la même façon.
Car non seulement les membres de la société sont créés de façon totalement artificielle, mais leurs pensées sont également artificielles, puissent qu'elles sont conditionnés par des messages que les humains doivent écouter durant leur sommeil. Inconsciemment, ils se mettent donc à penser et à se conduire comme le leur dictent ces enregistrements.
Pourtant, aux dires du grand dirigeant de ce monde meilleur en Europe, Mustapha Menier, tous les membres de cette société sont heureux. Parce qu'ils sont conditionnés à être heureux, à ne pas vouloir plus que ce qu'ils ont. Et si par malheur ils ressentaient la tristesse ou la colère, ils pourraient faire usage du soma, une drogue qui relaxe et qui rend heureux. De plus, ils n'ont pas à se soucier de la peur de mourir et de vieillir, puisque leur corps ne vieillit pas et qu'ils sont conditionnés à accepter la mort.
C'est dans ce monde que vit Bernard Marx, un Alpha + n'ayant pas les caractéristiques d'un Alpha. Il est petit, gros et solitaire. Un jour, il décide de partir avec Lenina dans le monde des sauvages du Nouveau-Mexique. Ils éprouvent un choc en voyant toute la saleté qui règne en ces lieux, mais surtout en découvrant que les humains ont des bébés naturellement et qu'ils vieillissent avant de mourir. Ils ramènent en Europe Linda, une Bêta Plus ayant vécu hors de son monde et ayant vieillit dans le monde des Sauvages. Ils amènent également avec eux John, son fils conçu de façon naturelle qui devra s'adapter à ce monde si différent du sien.
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Mon commentaire :
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Je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant ce livre. D'abord parce que je ne suis pas vraiment fan de science-fiction et ensuite parce que je n'avais jamais vraiment pris la peine de lire sur ce dont parlait Huxley dans Le meilleur des mondes. Je savais seulement que c'était un chef-d'oeuvre de la littérature de science-fiction et d'anticipation et que je me devais de le lire.
Je suis heureuse de vous annoncer que j'ai bien aimé ce roman ! J'ai pu constater tout le génie d'Aldous Huxley, ainsi que tout son côté visionnaire très impressionnant. En effet, on est pas si loin de ce clônage et de cet eugénisme... Qui sait si le futur ne nous mènera pas dans un monde similaire, avec les progrès de la science ? J'espère bien que non !
Ce que j'ai trouvé comique, c'est qu'on parle de la télévision comme étant une invention extraordinaire, alors que jamais on ne parle d'ordinateurs (bien entendu puisqu'ils n'existaient pas lorsque l'auteur a écrit ce roman !). C'est bien là, et seulement là, qu'on se rappelle que ce roman a paru en 1932...
Le meilleur des mondes est donc un impressionnant roman. Malheureusement, il a parfois échoué à captiver mon attention. Mais je vous ai avertis : la science-fiction, ce n'est vraiment pas mon genre de littérature favori !
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Première lecture officielle sur mon Kindle en version originale !

Et une première participation au Challenge Chefs-d'oeuvres de la SFFF :

6 commentaires:

Karine:) a dit…

Je l'ai lu ado... j'ai été traumatisée mais j'avais aimé. Faudrait que je le relise, en fait...

Isa a dit…

Il y a effectivement un côté traumatisant dans cette lecture ! J'espère bien que notre société ne deviendra jamais comme celle-là !

Tiphanya a dit…

J'avais tenté de le lire ado et j'avais très très vite laissé tomber. A tel point que jusqu'à la lecture de ton résumé je ne savais pas de quoi ça parlait.
Mais je n'aime toujours pas assez la science-fiction pour retenter l'expérience.

Isa a dit…

Tiphanya : Oui, la science-fiction n'est définitivement pas un genre pour tout le monde !
Je commence à y prendre goût, mais c'est après de nombreuses tentatives !

Luna a dit…

Je n'ai jamais vu le film mais j'ai beaucoup apprécié le livre !

Je trouve ça flippant d'imaginer qu'on aurait pu être comme ça, ou que des générations futures puissent le devenir...

Comme quoi la perfection n'a pas toujours que du bon ! En tout cas c'est un livre qui nous fait réfléchir !

Isa a dit…

Sans aucun doute, c'est un livre qui fait réfléchir ! Et comme tu l'as dit, c'est totalement flippant !
Il y a un film sur ce roman ? Je ne savais même pas !