samedi 7 juillet 2012

Funérailles célestes

Titre anglais : Sky Burial
Éditions Philippe Picquier, 2005
Première parution : 2004
191 pages

Résumé de l'éditeur :

Funérailles célestes est une histoire d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-delà de la mort. Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et de la politique. En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kejun s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari au combat sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée - le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants. Perdue dans les montagnes du nord, recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari... Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle et Deng Xiaoping. Mais elle aussi a changé : en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme ; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.

Mon commentaire :
 
Quand vient le temps de choisir un livre pour la lettre X du challenge ABC, le choix est plutôt limité. Heureusement, il y a une valeur sûre avec Xinran. Cette fois-ci, j'ai plongé dans la lecture de Funérailles célestes, qui m'a amenée au Tibet, un pays qui m'a toujours intriguée. Maintenant que j'ai terminé la lecture de cette histoire basée sur une histoire vécue, je suis piquée. J'ai terriblement envie de visiter le Tibet, de vivre sa spiritualité, d'admirer ses montagnes et de vivre comme une nomade. Rien de moins.
Une fois de plus, j'ai adoré l'écriture de Xinran, qui coule presque comme de la musique. En fait, son écriture m'a beaucoup rappelée celle de Kim Thuy. Même si contrairement à la deuxième, la première a été traduite, j'ai trouvé que dans les deux cas l'écriture était une petite merveille de simplicité. Je ne pense pas que j'en sois à ma lecture de Xinran, j'apprécie beaucoup trop son monde !


18/26

2 commentaires:

Karine:) a dit…

Il vient tout juste de rejoindre ma pile, celui-là. Il me tente depuis des années, rien de moins!

Isa a dit…

Tiens ! Drole de hasard! Jespere que tu aimeras !