Éditions JCL, 2009
791 pages
Quatrième de couverture :
Confortablement installée dans la maison de sa mère, Marie-Hermine, surnommée le Rossignol de Val-Jalbert, vit des jours heureux avec Toshan et l'enfant né de leur union. Croyant avoir refoulé à jamais sa passion pour le chant, elle est prête à devenir une épouse et une mère de famille fidèle aux traditions québécoises. Mais peut-on empêcher bien longtemps un oiseau de fredonner des airs enchanteurs ?
Les événements se chargeront de tout remettre en question. Des ombres du passé surgissent alors que le hasard se joue des êtres; il les unit ou les sépare au gré de sa fantaisie, distribuant joies et chagrins à parts égales, sucscitent des malentendus que seul le temps pourra dissiper.
Les derniers habitants de ces lieux devenus trop paisibles ne seront pas épargnés par les tempêtes, qui séviront dans leur coeur autant que sur les vastes espaces du Lac Saint-Jean.
Mon commentaire :
Ce roman est le deuxième tome d'une série de quatre livres racontant l'histoire d'une jeune orpheline du Lac Saint-Jean à la voix d'or. L'enfant des neiges m'avait un peu déçue à cause que l'histoire sonnait un peu faux, improbable. Dommage, car je m'attendais à adorer, pour différentes raisons que j'ai citées dans mon billet sur le roman en question.
J'ai décidé de poursuivre avec le deuxième tome, puisque je l'avais sous la main et que j'étais tout de même curieuse de voir où s'en allait l'auteure avec l'histoire. Il me semblait qu'elle s'en allait droit dans un cul-de-sac. Et bien, je n'aurai pas ma réponse avec ce tome, puisqu'elle a réussi l'exploit de tourner autour du pot pendant 790 pages. Hermine choisira-t-elle son mari autoritaire et incompréhensif mais dont elle est complètement amoureuse ou sa chance unique de faire une carrière internationale dans le chant ? J'imagine que la réponse sera : les deux.
Dans ce deuxième tome, l'histoire s'améliore quelque peu. Les improbabilités sont toujours aussi nombreuses, les événements du tome précédent sont relatés de façon maladroite, l'écriture est toujours aussi simple et les personnages agaçants. De plus, les expressions et les jurons québécois sont encore plus utilisés, toujours de façon aussi malhabile, particulièrement le « tabarnak » utilisé à profusion en début de phrases dans des situations où nous ne l'aurions pas dit. Bref, toujours autant d'irritants.
Malgré tout, j'hésite encore. Lirai-je la suite ? Il faut croire que ça se laisse quand même lire, si j'ai passé à travers des deux premiers tomes... En tout cas, je prends une petite pause, histoire de faire une petite pause de mièvreries !
2 commentaires:
Pas trop mon genre, cette littérature... sans la dénigrer, bien sûr !
@Tinusia : T'inquiètes, je ne suis pas offensée. Tu as bien dû constater que je suis consciente que ce n'est pas de la grande littérature ! ;-)
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