dimanche 4 juillet 2010

L'ombre du vent

Titre original:

La Sombra Del Viento

Titre anglais:

Shadow of the Wind

Résumé de l'éditeur:

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Mon commentaire:

J'ai toujours imaginé Barcelone comme étant une ville festive, joyeuse et ensoleillée. Si comme moi, vous avez cette image de la capitale catalane, ne vous attendez pas à la retrouver dans ce roman de Carlos Ruiz Zafon.
Cef fût pour moi un véritable choc de découvrir dans l'Ombre du vent une ville sinistre, pluvieuse, venteuse et au ciel de cendres ! Heureusement, mon choc n'a pas tardé à faire place à la curiosité, puis à l'emportement total !
Que dire de l'Ombre du vent ? Je n'en ai pas l'ombre d'une idée, sans mauvais jeu de mots ! C'est trop différent de tout ce que j'ai pu lire avant. Je crois que toute la fascination que l'on peut ressentir en tournant ses pages est en grande partie due à cette atmosphère tout à fait indescriptible. Il faut le lire. Que dis-je ? Il faut le vivre pour le comprendre.
Je me contenterai donc de saluer le talent de son auteur, dont je suis moi aussi devenue une grande admiratrice, tant pour la sagesse de son écriture que pour sa logique et la fertilité de son imagination !
Je souligne également le travail du traducteur, François Maspero, qui a sû rendre ce livre aussi authentique que si je l'avais lu en version originale ! Il faut beaucoup de talent, à mon avis, pour ne pas faire perdre son lustre à ce petit bijou !
Je recommande ce bouquin à tous sans hésitation et sans restriction ! Lisez-le, si ce n'est déjà fait, et redonnez-moi en des nouvelles !
*

2 commentaires:

Lau1307 a dit…

Un très beau roman, je suis d'accord. Je n'ai pas eu de coup de coeur, mais il m'a laissé une excellente impression, assez marquante. À lire, donc !

Isa a dit…

@Laura : Effectivement ! Et moi sur le coup j'ai eu un coup de coeur, mais je me rends compte qu'il ne me reste que peu de souvenir à peine un an et demi après l'avoir lu. Comme quoi tout est relatif ! Mais je compte certainement le relire un jour.