Clouded Hills
Quatrième de couverture :
Les Chemins de la Maison Haute n'est pas de ces ouvrages fabriqués pour une carrière éphémère, le temps d'un été et d'un best-seller. C'est l'oeuvre d'un écrivain déjà totalement accompli.
À la beauté de l'écriture - admirablement rendue par la traduction de Michel Ganstel- correspond la subtilité de l'analyse psychologique des protagonistes d'un écrit tout en nuances, en touches impressionnistes qui sont la vie même.
Virginie, l'héroïne des Chemins de Maison Haute, hantera désormais nos mémoires. Le destin de cette jeune femme, mariée à seize ans contre son gré pour préserver la fortune familiale, forme la trame d'un extraordinaire roman - une des plus belles histoires d'amour qui aient jamais été contées. Et ce destin rappellera, pour des millions de lectrices et de lectueurs, celui de Meggie, l'héroïne du superbe livre de Colleen McCullough, Les oiseaux se cachent pour mourir.
Mon résumé :
Comme la quatrième de couverture de ce livre est tout sauf un résumé, je prendrai la peine pour cette fois de faire un résumé de l'histoire de Brenda Jagger, même si cela paraît difficile dû à la longue période sur laquelle se déroule l'histoire et aussi au nombre de personnages.
Les chemins de Maison Haute a comme personnage principal Viginie Barforth, qui, au début de l'histoire, est la petite-fille cadette du grand Barforth, propriétaire richissime d'une usine de filature. Barforth est un personnage haïssable, ne pensant qu'à sa fortune et aux profits de son usine et négligeant toute sa famille, excepté son petit-fils Edwin, le grand frère de Virginie, à qui il a l'intention de léguer l'usine à sa mort.
Lorsque les employés de l'usine se révoltent pour leurs pitoyables conditions de travail, Edwin est tué et détruit par le fait même tous les espoirs de son grand-père de voir le succès de son usine se perpétrer dans les générations suivantes. Pourtant, il ne s'avoue pas battu et se souvient tout à coup de l'existence de sa petite fille de seize ans, qu'il dote à l'excès et qu'il marie à un cousin Barforth éloigné qu'il a toujours détesté, mais dont il ne doute pas des qualités pour réussir.
C'est ainsi que Virginie passe de la petite fille ignorée de tous à celle qui doit sauver la famille a un prix qu'elle n'est pas tout à fait prête à payer.
Le mariage de Virginie n'est pas tout à fait malheureux, mais il n'est pas heureux non plus. Quelques années après son mariage, elle rencontre Charles Aycliffe, fils renié d'un bourgeois très riche, et tombe en amour avec lui. Pourtant, celui-ci n'a rien a lui offrir, et Virginie se retrouvera forcée à faire des choix.
Mon commentaire :
J'ai trouvé cette histoire charmante, mais d'un charme légèrement désuet et dépassé. Je ne vous cacherai pas qu'il y a des longueurs, et que quelquefois, j'ai été excédée par certains personnages et par l'écriture qui m'a semblée trop impersonnelle, s'attardant sur des détails insignifiants et passant par-dessus ceux qui nous intéressent.
Malgré cette frustration, j'ai été incapable de laisser le livre, parce que j'attendais toujours impatiemment de savoir si l'auteure finirait par en dire plus (ou moins, dépendamment du segment de l'histoire dans lequel j'étais).
Au final, je me rends compte que je ne sais trop quoi penser de ce livre. L'ai-je aimé ou non ? Je crois que je l'aurais adoré si je l'avais lu il y a quelques années. Mais il y a des livres qui vieillissent bien, et d'autres qui vieillissent mal. Je crois malhereusement que les chemins de Maison Haute font partie de cette dernière catégorie. Ce n'est pas le sujet qui vieillit mal, mais la façon de le raconter qui n'est pas sans rappeler un peu les Harlequin, Autant en emporte le vent, ou encore, comme le souligne la quatrième de couverture, Les oiseaux se cachent pour mourir.
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2 commentaires:
bien aimé celui-ci...
bonne fin de journée
bises
Merci de ton commentaire Mazel !
Je ne connaissais pas ton blog, qui semble très bien ! J'ai très hâte de le découvrir, ce que je ferai probablement dès demain !
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