Animal Farm
Résumé de l'éditeur :
Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : " Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. " Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "
Mon commentaire:
«Ces scènes d'épouvante et ces massacres, ce n'était pas ce que nous avions appelé de nos voeux la nuit où Sage l'Ancien avait exalté en nous l'idée du soulèvement. Elle-même se fût-elle fait une image du futur, ç'aurait été celle d'une société d'animaux libérés de la faim et du fouet: ils auraient été tous égaux, chacun aurait travaillé suivant ses capacités, le fort protégeant le faible, comme elle avait protégé de sa patte la couvée de canetons, cette nuit-là où Sage l'Ancien avait prononcé son discours. Au lieu de quoi, elle n'aurait su dire comment c'était arrivé- des temps sont venus où personne n'ose parler franc, où partout grognent des chiens féroces, où l'on assiste à des exécutions de camarades dévorés à pleines dents après avoir avoué des crimes affreux.»
Cet extrait résume en lui-même toute l'histoire de La ferme des animaux.
Il y aura toujours des dominants et des dominés. Voilà la morale que George Orwell a sans doute voulu transmettre dans ce court roman d'à peine 151 pages.
Comme l'explique la quatrième page de couverture, l'histoire raconte la révolte des animaux d'une ferme qui décident de ne plus se soumettre aux humains qui les maltraitent. Ils chassent donc le propriétaire de la ferme où ils demeurent, ainsi que sa femme, afin de pouvoir vivre libres et de mener la ferme à leur guise.
Pourtant, peu à peu, sans trop qu'ils s'en aperçoivent, les cochons prennent le pouvoir de la ferme, et commandent tout les animaux. Plus l'histoire avance et plus les cochons ressemblent aux humains, allant jusqu'à modifier les Sept Commandements qu'ils ont décidé de suivre après le soulèvement, de manière et les contourner :
1. Tout deuxpattes est un ennemi.
2. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami.
3. Nul animal ne portera de vêtements.
4. Nul animal ne dormira dans un lit.
5. Nul animal ne boira d'alcool.
6. Nul animal ne tuera un autre animal.
7. Tous les animaux sont égaux.
Ainsi, avant même d'avoir compris ce qui leur arrivait, les animaux se sont retrouvés dans un état d'esclavage pire encore que celui sous lequel ils vivaient lorsque Mr Jones dirigeait la ferme.
Un petit livre agréable, donc, pour lequel je ne m'attendais certainement pas à avoir tant de plaisir de lecture ! Des animaux qui parlent et qui prennent le commandement d'une ferme, voilà qui me paraissait totalement absurde, mais qui sert bien la morale de l'histoire.
J'ai bien l'intention de lire d'autres romans de George Orwell bientôt !
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2 commentaires:
Et bien je vois que nos lectures se rejoignent!
Effectivement ! C'est pourquoi j'aime bien ton blog !
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