jeudi 24 décembre 2009

De Marquette à Veracruz


«C’est pour régler de vieux comptes avec sa famille fortunée, compromise depuis trois générations dans l’exploitation forestière éhontée du Michigan, que David Burkett décide de s’exiler dans un chalet de la Péninsule Nord. Son père est une sorte d’obsédé sexuel, un prédateur qui s’attaque à de toutes jeunes filles, tandis que sa mère se réfugie dans l’alcool et les médicaments.
Au cours de son passage à l’âge adulte – car il s’agit bel et bien d’un roman d’éducation contemporain -, David fera la connaissance d’un inoubliable triumvirat de jeunes femmes : Riva, la Noire qui a décidé de consacrer sa vie aux enfants miséreux ; Vernice, la poétesse affranchie des conventions ; et Vera, la jeune Mexicaine violée par le père de David alors que le jeune homme en était amoureux.
Roman d’une tragédie familiale, roman de la trahison et de la foi en la vie, de la joie et de la souffrance, roman où la sexualité la plus allègre côtoie en permanence la mort et la violence les plus crues. Roman tourmenté, écrit «face aux ténèbres», «De Marquette à Veracruz», est sans doute le livre le plus ambitieux, le plus admirable de Jim Harrison, et l’un des romans les plus marquants de ce début de siècle.»


*****
J'ai lu ce livre de Jim Harrison avec une impression constamment changeante. J'ai souvent eu le goût de le jeter au bout de mes bras, tant les tourmentes de son narrateur ne me rejoignaient pas, et tant elles me paraissaient interminables et vaines. Pourtant, chaque fois que je pensais à arrêter cette lecture, quelque chose que je n'arrive pas à identifier me poussait à continuer.
Il ne s'agit absoluement pas d'un roman d'action. Ceux qui recherchent de l'action s'ennuyeront à mourir en lisant de «Marquette à Veracruz». C'est plutôt une sorte de quête d'identité, une tentative de pardon qui n'aboutira jamais vraiment.
Je ne saurais expliquer ce qui m'a poussé à lire ce livre jusqu'au bout de ses interminables 485 pages. Peut-être est-ce l'écriture de Jim Harrison qui, je l'admets, est magnifique. Le genre d'écriture qu'on se plaît à lire tout haut. Ou peut-être est-ce les lieux. Le narrateur est très près de la nature, et ses aventures dans les forêts du Michigan m'attiraient inévitablement, puisque j'adore la nature et la forêt.
En bout de ligne, je ne sais absolument pas quoi en dire. Ai-je aimé ou pas ? J'ai adoré et j'ai détesté. Toujours est-il que je lui attribue trois étoiles sur Babelio. Ces trois étoiles expriment tout à fait les sentiments controversés que j'ai eus à l'égard de ce livre.
Je vous laisse le soin de décider si vous avez le goût ou non de vous lancer dans la lecture de ce roman de Jim Harrison.

2 commentaires:

Allie a dit…

Je n'ai encore jamais lu Harrison. Je m'y lancerai un jour, mais peut-être pas avec celui-ci... l'écriture semble très belle et la nature très présente, ce qui m'attire, mais le côté cru et violent me rebute un peu...

Isa a dit…

Je te comprends. C'est aussi l'aspect nature qui m'a attiré, mais bon... Vaut mieux justement passer quelques heures dans la nature que de les passer à lire ce livre qui autrement, n'en vaut pas tellement la peine !