
Mais, très vite, le lecteur éprouve des soupçons. Pour commencer, c'est dans la maison de Constance-où il a décidé de se réinstaller- qu'Oliver écrit ses mémoires. Il se comporte en véritable tyran, intervient sans arrêt dans la vie de Constance et de son compagnon, bref, il est insupportable. Constance, qui a découvert le manuscrit caché dans une taie d'oreiller, entreprend alors, entre les lignes, de donner sa version de l'histoire.»
*****
J'ai beaucoup apprécié l'humour typiquement anglais d'Anne Fine dans ce roman. Les personnages étaient, quant à eux, aussi détestables que délicieux. Surtout celui d'Oliver, un philosophe tellement pris par ses pensées qu'il perd de vue tant ses responsabilités que ce qui est important dans la vie. Tout est très caricaturisé, mais vous retrouverez certainement un peu de certains couple que vous connaissez dans cette histoire.
Sur la quatrième de couverture de mon édition, on fait allusion à «L'amant de Lady Chatterley». On dit que «(Les confessions de Victoria Plum) est un clin-d'oeil à la littérature post-victorienne et à l'Amant de Lady Chatterley, dont les audaces nous paraissent aujourd'hui bien sages.» Je suis peut-être folle, mais je n'ai pas tellement vu le clin-d'oeil en question. Quelqu'un peut-il m'éclairer ? En tout cas, je n'ai pas pu m'enpêcher d'en parler, puisque c'est un drôle de hasard si je tombe sur ce roman peu de temps après avoir lu le livre dont il est question.
Pour votre information, c'est aussi Anne Fine qui a écrit «Madame Doubtfire», sur lequel est basé le fameux film mettant en vedette Robin Williams. Je vous le recommande également, même si je dois vous avouer que j'ai préféré le film.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire