«Nathe et Alexa ont saisi l'occasion de la mystérieuse maladie de leur mère, Émilie, pour mener la barque et s'aventurer, chacune à sa manière et à l'insu de l'autre, au-delà des limites de Carouges, le village où elles vivent, au bord du fleuve. Le départ d'Émilie pour un séjour en clinique déclenche l'élbranlement des fausses vérités et des vrais mensonges qui courent à travers quatre générations, de l'aïeule Blanche à ses arrière-petites-filles. Les deux adolescentes prendront la route pour le Nord, jusqu'au pays de l'autre versant, là où les eaux coulent vers un autre océan.»
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Suis-je seule à avoir senti l'influence qu'a exercé «Les filles de Caleb» sur cette auteure ? Émilie, Blanche, l'Abitibi.... Ou alors est-ce un hasard ? Car l'histoire ne ressemble pas aux filles de Caleb. Elle m'a plutôt, d'une étrange façon, fait penser à «Lignes de Failles» à cause de sa structure. Quatre générations. Le changement de narrateur. Le changement d'époque. Mais, encore une fois, on y est pas tout à fait.. En fait, ce livre est unique, tant à cause de l'écriture à la fois particulière et belle de l'auteure et par sa façon personnelle de raconter les histoires.
J'ai parfois été déstabilisée par cette façon de ne pas dire les choses comme elles le sont, mais j'ai l'impression que c'était voulu. L'auteure voulait nous faire chercher, nous faire douter.
J'ai, somme toute, beaucoup apprécié ce roman et je compte bien réessayer de lire du Suzanne Jacob au cours des prochaines années.
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