À peine ai-je terminé son premier livre que je dévore son deuxième... Je crois avoir encore plus aimé celui-ci, qui est très original: un chapitre par game du Canadien. Très cool comme concept ! En plus, je pense enfin avoir trouvé un livre qui pourrait le donner le goût de la lecture à mon frérot. Je lui en ai parlé, et ça l'intéresse ! J'ai hâte de connaître son avis !
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«C'est jamais très très winner quand tu parles à ta blonde sans la regarder parce qu'il y a du hockey à la télé. Ou quand tu réponds «oui oui, ça doit» sans savoir ce qu'elle t'a demandé parce qu'il reste une minute à faire dans le match.
Je ne suis jamais très très winner, dans ce cas-là.
Le hockey, c'est un beau décor pour mon histoire. L'histoire de ma blonde et moi, l'histoire de ma gang de chums, à travers nos soirées à regarder les matchs des Canadiens sur une grosse télé.
Quatre-vingt-treize chapitres, un par match. Des défaites, des victoires, sur la glace comme sur mon sofa. Plein de niaiseries, évidemment. Quand ça sent la coupe, on a du fun dans mon salon. Mais ça ne dure jamais vraiment longtemps. Maudite vie. Maudit Lightening de Tampa Bay.»
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J'ai aussi aimé sa biographie sur la quatrième de couverture: « Matthieu Simard patine sur la bottine. C'est pour ça que vous ne l'avez jamais vu aux Héros du samedi. D'ailleurs, vous ne le verrez pas non plus dans un cabinet d'avocats (malgré son baccalauréat en droit), ni dans une salle de rédaction (malgré son certificat en journalisme), ni même dans une camisole en filet rose (il préfère les cols roulés). En fait, si vous tenez vraiment à le voir (à part sur la photo ci-dessus), essayez une agence de publicité (il est rédacteur-concepteur). Quoi d'autre ? Il aime les deux t dans son prénom, et aussi les parenthèses (c'est vrai). Échecs amoureux et autres niaiseries était son premier roman. Ça sent la coupe est son deuxième (ça aussi c'est vrai).»
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