Ce mois-ci, j'ai lu :
4 livres
2 fictions, 2 non-fictions
1294 pages
Un coup de cœur :
At home : A Short History of Private Life- Bill Bryson
Une découverte inattendue :
Les hémorroïdes de Napoléon- Phil Mason
Une belle découverte (avec beaucoup de retard) :
Comme une odeur de muscles- Fred Pellerin
Un roman sorti des boules à mites :
Cargo pour l'enfer - Bernard Clavel
Je suis une jeune femme qui a besoin de voyager dans l'univers des livres pour satisfaire son besoin de rêver ! Dans mon blogue, vous en trouverez pour tous les goûts ! Car je ne suis pas difficile: presque tout m'intéresse !
mercredi 31 décembre 2014
Cargo pour l'enfer
Mon édition : Sélection du Reader's Digest, 1994
Première édition : 1993
126 pages
Résumé (pris sur Babelio) :
Première édition : 1993
126 pages
Résumé (pris sur Babelio) :
Ce cargo le Gabbiano, qui vogue sue toutes les mers du monde semble bien inoffensif. Des Caraïbes aux côtes africaines, de la Méditerranée au Connemara, il sillonne les mers du globe avec sa cargaison. Pourtant, qui sait ce qu'il transporte réellement, que sont les produits enfouis au fond de ses soutes. Même les membres de l'équipage ne semblent pas trop savoir ce qu'ils transportent. En épigraphe, on trouve cette citation de Gaston Bachelard :
« La barque de Caron va toujours aux enfers. Il n'y a pas de nautonier du bonheur. »
Mais un jour un des tonneaux éclate et une odeur suspecte se répand dans le navire , incommode l'équipage dont beaucoup de membre finissent par tomber malade. Quel est donc ce mal qui monte de la cale et qui les ronge ? Il est bien tard maintenant car plus personne ne veut entendre parler de ce bateau qui 'sent le soufre' : ni l'armateur qui a senti le vent tourner, s'est débarrassé du cargo et s'est évaporé dans la nature, ni les pays qui lui ont fermé leurs ports. Navire à la dérive, livré à lui-même et condamné à errer sans but à travers les océans.
L'équipage devra se battre pour faire reconnaître ses droits ou simplement pour continuer à exister.
« La barque de Caron va toujours aux enfers. Il n'y a pas de nautonier du bonheur. »
Mais un jour un des tonneaux éclate et une odeur suspecte se répand dans le navire , incommode l'équipage dont beaucoup de membre finissent par tomber malade. Quel est donc ce mal qui monte de la cale et qui les ronge ? Il est bien tard maintenant car plus personne ne veut entendre parler de ce bateau qui 'sent le soufre' : ni l'armateur qui a senti le vent tourner, s'est débarrassé du cargo et s'est évaporé dans la nature, ni les pays qui lui ont fermé leurs ports. Navire à la dérive, livré à lui-même et condamné à errer sans but à travers les océans.
L'équipage devra se battre pour faire reconnaître ses droits ou simplement pour continuer à exister.
Mon commentaire :
Comme je l'ai mentionné précédemment, j'essaie progressivement de me débarrasser de mes vieux cadavres de livres, ceux qui sont dans ma pile à lire depuis si longtemps que je ne me souviens même pas de ma bibliothèque sans eux. Cette pile de vieux livre inclut entre autres les vieux Reader's Digest qui appartenaient à l'origine à ma mère. J'ai trouvé le condensé de Cargo pour l'Enfer dans l'un d'eux.
Mon verdict : malgré l'action qui tarde à commencer, une écriture factuelle sans émotion et un sujet que je ne connais pas du tout (je suis peu familière avec les différentes fonctions sur un cargo, ni avec le vocabulaire lié aux manœuvres de celui-ci), j'ai étonnamment bien réagi à cette lecture.
Je dois avouer que j'ai parfois lu en diagonale, mais j'étais curieuse de savoir ce qu'il allait advenir de l'équipage de ce cargo maudit, victime de sa cargaison mystérieuse mais définitivement dangereuse.
Je n'ai aucune idée des répercussions qu'ont eu ce roman à son époque, mais je crois qu'avec une petite touche de romantisme (ou du moins avec un ton moins journalistique), ce roman aurait pu se révéler un succès et sensibiliser la population aux dangers que représentent les cargos pour notre environnement.
Au final, je n'ai ni adoré, ni détesté cette lecture, mais je ne regrette pas de l'avoir sorti des boules à mites.
dimanche 28 décembre 2014
Comme une odeur de muscles
Édition : Planète rebelle, 2005
Livre + cd
150 pages
Quatrième de couverture :
Livre + cd
150 pages
Quatrième de couverture :
Une quatrième fuite des histoires du village pour en savoir mieux sur l'homme le plus fort du monde de Saint-Elie-de-Caxton : Esimésac Gélinas. Homme peu reconnu dans nos records contemporains, Esimésac appartint à la race des surhormonés musculaires, au même titre que ces Louis Cyr et autres Montferrances. Il fut un homme qui se démarqua par l'originalité de ses forçures, mais surtout par une modestie sincère qui le garda dans l'ombre. Il porta, à sa façon, le village sur son dos. A savoir jusqu'où il le transporta ? Les atlas finiront bien par le dire !
Mon commentaire :
Je connais Fred Pellerin de réputation depuis longtemps, mais je n'avais jamais pris le temps de m'arrêter pour l'écouter. Comme tous les Québécois sans doute, je savais qu'il faisait des contes inspirés des habitants de son village- Saint-Élie-de-Caxton, mais je ne savais pas quelle forme prenaient ces contes, ni qu'il jouait si bien avec les mots !
J'ai ce livre cd dans ma bibliothèque depuis sa parution en 2005. Même si sa petitesse me tentait souvent, je le délaissais toujours à cause du cd. Ce n'est pas vraiment mon genre de tout arrêter pour écouter. Je n'y peux rien, quand mes yeux sont occupés, je peux arrêter, mais quand ce ne sont que les oreilles, on dirait que mes mains et mes yeux demandent absolument à faire autre chose. Plus souvent qu'autrement, c'est donc ce qui m'a empêché de prendre cette histoire. Je commençais le cd, puis en voyant que le livre n'en était pas une transcription intégrale, j'abandonnais.
J'ai trouvé la solution en ne faisant que lire le livre. J'ai si bien accroché que j'ai voulu entendre la version orale, encore meilleure selon la majorité. Et effectivement, en ayant pris connaissance de son contenu avant l'écoute, celle-ci est devenue plus facile, et encore plus divertissante !
L'écriture de Pellerin m'a fait pensé à un mélange hétéroclite de Raymond Devos pour les jeux de mots fabuleux, à l'Écume des jours pour le côté absurde, aux Légendes du Québec pour le côté mythique et aux Filles de Caleb pour le lieu où ses histoires se déroulent. Un drôle de mélange, me direz-vous, mais ça fonctionne étrangement bien !
Une très belle découverte. Je n'en ai pas terminé avec Fred Pellerin, c'est certain !
vendredi 26 décembre 2014
Les hémorroïdes de Napoléon
Titre original : Napoleon's Hemorrhoids
Éditeur : Guy Saint-Jean, 2014
Première édition : 2008
319 pages
Quatrième de couverture :
Napoléon a joué un rôle déterminant dans l'Histoire. Mais il n'a pas gagné tous ses combats. Celui qu'il a dû mener contre de sympathiques petites lésions rougeâtres au matin de sa toute dernière bataille l'aurait amené à... frapper son Waterloo !
Plusieurs autres événements bizarres, drôles ou en apparence anodins ont eu une spectaculaire incidence sur le cours de l'Histoire. Certains ont transformé des vies, d'autres ont littéralement changé le monde que nous connaissons.
Amusez-vous à imaginer ce qui serait arrivé :
- Si Hitler avait réussi sa première tentative de suicide.
- Si Van Gogh avait été prêtre, comme il le souhaitait.
- Si le débarquement de Normandie avait été reporté pour cause de mauvaise météo.
- Si la 20th Century Fox avait réussi à faire changer le titre du film culte La guerre des étoiles.
- Si le parti communiste avait accepté le jeune Ronald Reagan dans ses rangs.
- Si Christophe Colomb avait raté sa découverture du Nouveau Monde en 1492.
- Si...
- Si...
Mon commentaire :
Il est bien rare que je commence une lecture aussitôt que je reçois un livre. Pourtant, j'ai dévoré ce livre reçu à Noël tout de suite. Il s'agissait, pour moi qui suis fan inconditionnelle de Bill Bryson, d'une agréable surprise que de découvrir des auteurs similaires. Je me suis donc attaquée à cette série d'anecdotes avec beaucoup de curiosité et d'intérêt.
J'ai jeté un coup d'œil rapide aux rares critiques qui existent sur ce livre sur Internet. Je ne suis pas étonnée de découvrir que plusieurs ont été déçus, mais je ne suis d'accord avec ces personnes. Je crois qu'elles ne savaient tout simplement pas à quoi s'attendre. Il s'agit ni plus ni moins d'une série d'anecdotes qui ne sont pas expliquées au-delà de l'essentiel. Il n'y a aucun fil conducteur entre elles, si ce n'est que leur classement par thème. Il ne s'agit pas d'une histoire, mais d'un genre de chroniques de faits divers. C'est donc un livre qui se feuillette au gré des envies ou qu'on lit d'une couverture à l'autre, dépendamment de nos intérêts.
Le livre touche divers thèmes, dont certains sont plus intéressants que les autres : les grands explorateurs, la guerre, les sciences, les arts (dont le cinéma occupe une grande partie), les inventions, les sports ou encore les faits divers.
Pour ma part, ma seule déception est que je connaissais plusieurs de ces anecdotes de l'Histoire par nul autre que... Bill Bryson. Décidément, cet homme en connaît un rayon sur l'Histoire ! Phil Mason ne donne pas sa place non plus, mais il lui manque cet humour grinçant que maîtrise Bryson avec brio. Peu importe, je n'abandonne pas et c'est avec grand plaisir que je lirai Les testicules de Jeanne d'Arc dès que j'en aurai l'occasion !
At Home A Short History of Private Life
Titre français : Une histoire du monde sans sortir de chez moi
Mon édition : Black Swan, 2010
700 pages
Quatrième de couverture :
Mon édition : Black Swan, 2010
700 pages
Quatrième de couverture :
What does history really consist of? Centuries of people quietly going about their daily business - sleeping, eating, having sex, endeavouring to get comfortable. And where did all these normal activities take place ? At home.
This was the thought that inspired Bill Bryson to start a journey around the rooms of his own house, an 1851 Norfolk rectory, to consider how the ordinary things in life came to be. And what he discovered are surprising connections to anything from the Crystal Palace to the Eiffel Tower, from scurvy to body-snatching, from bedbugs to the Industrial Revolution, and just about everything else that has ever happened, resulting in one of the most entertaining illuminating books ever written about the history of the way we live.
Mon commentaire :
Quand mon amie m'a envoyé ce livre en me disant que ce livre de Bill Bryson était encore meilleure que Une histoire de tout, ou presque..., j'avais des doutes. Des gros doutes même, car pour moi ce livre parlait effectivement de tout ou presque ! Mais comme le souligne avec justesse The Times, cette histoire pourrait se nommer A short history of nearly everything else.
Pour ce livre, Bryson a pris chacune des pièces de sa maison en Grande-Bretagne afin d'en faire l'histoire. Une excuse, en fait, pour chercher les réponses à des questions comme : pourquoi les fourchettes ont quatre pics et pas trois ou cinq ? Pourquoi, de toutes les épices, mettons-nous du sel et du poivre sur la table ? Pourquoi les complets ont-ils tous ces boutons inutiles sur les manches ?
Bien sûr, Bryson ne s'en tient pas là et s'éloigne parfois dangereusement de son sujet, parlant par exemple de la Révolution Industrielle ou de l'arrivée de l'électricité, des grandes épidémies, de la construction de la tour Eiffel, etc. Les sujets sont infinis et pas toujours étroitement liés à la pièce de la maison mentionnée. Mais peu importe, puisque Bryson ne manque jamais d'être intéressant et divertissant.
Le seul reproche que je fais à ce livre, et sans doute que c'est parce que j'ai lu pas mal de livres de l'auteur, c'est qu'il reprend certains thèmes qu'il a déjà traité dans d'autres livres. Heureusement, la mémoire est une faculté qui oublie. Je me suis rendu compte que certains sujets m'étaient déjà familiers juste après avoir relu certaines anecdotes.
Une très bonne pioche, donc ! Vivement le prochain Bryson !
mardi 2 décembre 2014
Bilan novembre 2014
Mois tranquille côté lecture, mais je n'ai pas à me plaindre, puisque ce ralentissement est causé par du travail ! J'en ai manqué pendant les deux premiers mois de cette année scolaire, mais maintenant, avec mes cours en ligne, je suis complètement débordée ! Je dois dire que cela me manquait.
Donc, au mois de novembre, j'ai lu :
- 2 livres
- 1 fiction, 1 non-fiction
- 729 pages
La fiction :
Lili Klondike, tome 3- Mylène Gilbert-Dumas
Le témoignage :
Jamais sans ma fille 2- Betty Mahmoody
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