mercredi 19 octobre 2011

Aleph

Titre original : Aleph
Éditions Flammarion
Année d'édition : 2011
311 pages

Résumé de l'éditeur :

Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter. Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S engager. Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S'éveiller.
Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre. Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ? Et si, grâce à la magie des mots et d'une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ?Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.

Mon résumé :

Arrivé à une certaine étape de sa vie, l'auteur a éprouvé une sorte de malaise, d'insatisfaction par rapport à sa vie. Il s'est mis à sentir qu'il ne s'était pas pleinement réalisé dans cette incarnation. Dans une nouvelle tentative de partir à la découverte de lui-même, Paulo Coelho a décidé de rencontrer ses lecteurs et de faire une grande tournée de séances d'autographes. Il a entre autres décidé de traverser la Russie à bord du Transsibérien, où il a fait la rencontre d'Hilal, une jeune fille de 21 ans avec qui il ressent un lien peu commun. Il découvre alors en pénétrant par hasard dans l'Aleph, le lieu où tous les mondes parallèles se rejoignent, qu'ils se sont aimés dans le passé, mais que Paulo a trahi Hilal d'une façon atroce. Il tente alors de prouver à Hilal tout son amour et d'obtenir son pardon pour surmonter son sentiment de malaise.

Mon commentaire :

Lorsque Karine d'Ivy-agency m'a proposé ce partenariat avec Flammarion, je n'ai tout d'abord pas répondu, car je doutais fortement qu'un Paulo Coelho puisse me plaire. Ayant lu (et détesté) l'Alchimiste il y a quelques années, et étant donné que ce dernier titre est l'oeuvre la plus connue et la plus appréciée de l'auteur, je me disais que de lire un livre qui n'allait sans doute pas me plaire quand tant d'autres livres m'attendaient n'était pas une très bonne idée. Puis, Karine m'a relancé la proposition et j'ai cédé. Je n'ai pas eu encore des tonnes d'offres de partenariats, et l'idée d'éventuellement recevoir plusieurs livres gratuitement en échange d'une critique me paraît alléchant !
Bon, vous aurez compris, Aleph partait à -200 avant même que je le recoive. Alors, forcément, je ne pouvais être surprise que dans le bon sens. En effet, j'ai trouvé ce roman meilleur que l'Alchimiste. Mais ceci est une opinion entièrement personnelle, que je sais ne pas partager avec la plupart d'entre celles qui ont déjà lu les deux romans. Maintenant, pourquoi ai-je préféré Aleph à l'Alchimiste ? J'en ai franchement aucune espèce d'idée. Peut-être ai-je simplement vieilli depuis l'époque où j'ai lu l'Alchimiste. Même si les trucs de spiritualité et d'ésotérisme ne sont toujours franchement pas ma tasse de thé, je me sens maintenant plus ouverte à certaines formes de littérature auxquelles je ne touchais pas du tout lorsque j'étais au secondaire. Enfin. Ce n'est qu'une hypothèse.
Mais revenons-en à Aleph. Même si j'ai mieux aimé ce roman-ci de Paulo Coelho, cela ne signifie pas forcément que je suis enthousiaste. Disons que je suis demeurée assez impassible devant le parcours spirituel de l'auteur. J'avais du mal à distinguer le vrai du faux, et ce en quoi l'auteur croyait vraiment de ce qu'il écrivait pour épater la galerie. Plusieurs éléments de la façon de penser de Coelho sont demeurés de réels mystères pour moi du début jusqu'à la fin. Je l'ai trouvé fantasque et bizarre (il fallait s'y attendre), mais j'ai toutefois relevé de nombreuses citations qui incitaient à la réflexion. Je pense que sans totalement embarquer dans la démarche farfelue de Coelho, on peut retirer de ce livre quelques pistes de réflexion intéressantes. Nul besoin de croire aux incarnations et aux chamans pour cela. Il faut seulement se forcer pour ouvrir son esprit un tout petit peu pour recevoir ces quelques paroles de sagesse :
« Le « temps » ne passe pas. L'être humain a beaucoup de mal à se concentrer sur le présent ; il pense toujours à ce qu'il fait, à la façon dont il aurait pu mieux faire, aux conséquences de ses actes, à la raison pour laquelle il n'a pas agi comme il l'aurait dû. Ou alors il se fait du souci pour l'avenir, se demande ce qu'il va faire le lendemain, quelles sont les mesures à prendre, quel danger le guette au coin de la rue, comment éviter ce qu'il ne désire pas et comment obtenir ce dont il a rêvé. »

« Ce n'est pas la peine d'expliquer que dans la vengeance, le maximum qui puisse nous arriver est de nous mettre à égalité avec nos ennemis, alors que dans le pardon nous montrons plus de sagesse et d'intelligence. »

«Vivre c'est expérimenter, et non penser au sens de la vie. »

ou encore :

« Nous avons toujours tendance à valoriser ce qui vient de loin, sans jamais reconnaître toute la beauté qui nous entoure. »

Aleph sort en librairie le 25 octobre.

Les avis de : Neph, Esmeraldae , Mango et sur À propos de livres. Merci à Karine de Ivy-agency et à Flammarion !

2 commentaires:

calypso a dit…

Ouvrir mon esprit n'a pas suffi ! :)

Isa a dit…

Et pour moi non plus, finalement ! hihi ;-)